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Tout ce qui a été posté par carnifex
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Juste des millions de gens qui ont commencé à travailler tôt, souvent des ouvriers, et qui ont fait leurs 40 et qqs années de cotisations, une fois arrivés à 60 ans. Si c'est inévitable et inéluctable, pourquoi est-ce que les suédois ont toujours le droit de partir à 60 ans ?
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@ Yavin, Tu prétends qu’il « n’y a qu’en France que cela pose un problème » de repousser l’âge de la retraite. Puis tu exposes, dans un autre post, que « L'âge normal de la retraite en Suède est 65 ans. On peut la prendre à partir de 60 ans. » J’y vois comme une contradiction. Jusqu’à maintenant, on pouvait en France comme en Suède, prendre sa retraite à 60 ans. Avec la réforme proposée par le gouvernement français, il faudra attendre 62 ans. éa pose un problème en France. Peut-être cela poserait-il aussi un problème en Suède.
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La manifestation contre la réforme des retraites !
carnifex a répondu à un(e) sujet de ivo marin dans Politique
+1 -
On ne peut pas retirer sa nationalité à un français dont c'est la seule nationalité. Même Sarkozy. Même s'il a envie de jouer à c'est moi qui a la plus longue.
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Quelles sont les questions que vous voudriez poser?
carnifex a répondu à un(e) sujet de alexdesdébats dans Politique
Le mouvement de privatisation du secteur public engagé en 1986 doit-il être poursuvi, ou bien doit-on au contraire rendre à la collectivité la propriété sociale des infrastructures, de la banque, et de l'industrie ? Doit-on rester dans le cadre de l'économie de marché, ou bien la république doit-elle prendre le contrôle de tous les secteurs économiques où les capitalistes français ont failli, et ainsi redresser l'économie tout en rétablissant le plein emploi ? -
On pourra revenir dans le passé dans le futur. Ou l'inverse. Je voyage déjà dans le temps. D'ailleurs toi aussi. Mais c'est vrai que c'est une dimension qu'on maîtrise mal. Impossible de s'arrêter. On peut rallentir un chouia, en voyageant plus dans l'espace. http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_des_....C3.A9sentation
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La TVA pose deux problèmes. La TVA n'est pas un impôt progressif, c'est même un impôt dégressif, dans la mesure où la part de la consommation dans le revenu baisse au profit de l'épargne au fur et à mesure que le revenu augmente. Ceci peut il est vrai être compensée par des taux différenciés en fonction des produits consommés. Elle est payée par le consommateur aux entreprises qui sont censées la reverser à l'état, mais se gardent bien de le faire tant que le fisc ne les regardent de près. La fraude des entreprises à la TVA est estimée à 20 milliards d'euros par an. La TVA serait à mes yeux plus juste si les produits de consommation premiers, nécessaires à une vie décente, et les médicaments, en étaient exonérée. Supprimer les « tranches » de l'impôt sur le revenu, ou celles des droits de successions, signifierait faire payer encore plus d'impôt à la moitié la plus pauvre des français.
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C'était en effet une des mesures phare de la loi TEPA (travail, emploi et pouvoir d'achat), qui devait porter le taux de croissance à 3% et amener le plein emploi en 2012, pour un coût total de 12 milliards par an. Il n'est jamais trop tard pour changer d'avis. Cependant, les autres mesures de la loi TEPA, au moins aussi mauvaises, inefficaces et inégalitaires, demeurent. Je ne vois pas vraiment ce qu'elles ont de « sociales ». Ce sont des niches fiscales qui profitent à des gens plus fortunés que la moyenne (propriétaires de restaurants, d'entreprises employant des diplomés, employeurs de femmes de ménage). En fait, ces niches comptent précisément parmi les plus chères, et les plus injustes. +1 C'est à la mode de dire qu'on va raboter les niches. Ce qu'il faut bien appeler le gouvernement Sarkozy nous a fait le coup à plusieurs reprises, déjà, sans guère de mise en application.
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Pourquoi faudrait-il leur expliquer ? Ce qui caractérise l'esclave est qu'on le fait travailler, éventuellement pour la nation, de force. Dire que la « nation » est opposé au racialisme, je ne comprends pas ce que ça signifie. Par contre, il me semble bien que le nationalisme est une idéologie qui est souvent doublée, chez ceux qui la promeuvent, d'un racialisme. Ma réponse visait à contredire ta phrase selon laquelle « le régime nazi était socialisant ». Le régime nazi dure de 1933 à 1945. é l'échelle de l'histoire du régime nazi, 1934, c'est tôt.
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Les nationalistes s'opposent rarement à ce que le territoire national soit agrandi. L'agrandissement du territoire national ne signifie pas nécessairement la fusion harmonieuse des nations réunies et la « remise en cause de la nation telle qu'elle est ». La plupart du temps, il s'agit de l'asservissement, l'assimilation voire l'extermination des autochtones du territoires conquis. Bref, rien qui ne déplaise au nationaliste, qui ne voit que le gain en territoire, donc en ressources et en puissance, pour sa nation. Les nations sont légitimes à se défendre contre les agressions étrangères. L'agression, elle, n'est pas légitime, et constitue le principe de l'impérialisme. Les défenseurs de cette politique, pour leur nation, présente généralement cette dernière comme une simple « défense des intérêts de la nation », et, s'il ne le font pas eux-même, l'observateur les appelle « nationalistes ». Nationalisme est le terme utilisé pour désigner leur idéologie, tandis qu' « impérialisme » caractérise leur politique étrangère lorsqu'ils sont au pouvoir. Röhm était minoritaire sur cette question et à été éliminé dès 1934. Le fait qu'un chef nazi parmi bien d'autres aurait voulu des nationalisations, et pour cette raison, a été éliminé, ne permet pas d'affirmer, comme tu le fais dans ton premier post, que « le régime nazi était socialisant ». Bien au contraire, cela montre plutôt que le régime nazi était incompatible avec ce genre d'opinion, au point d'organiser l'épuration du parti.
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é juste titre. Nazisme est une contraction de national-socialisme. Pas nécessairement. Le nationalisme vise à défendre (exagérément) les intérêts de la nation. Il ne dit rien de l'organisation sociale de la nation. Il ne s'oppose en rien, a priori, à une organisation sociale inégalitaire, y compris sur des critères raciaux. Exemple parmi mille : les états-Unis au XIXe siècle. Nationalisme virulent combiné à la non-détention de la citoyenneté pour les noirs. Et depuis quand nationalisme et impérialisme serait contradictoire ? Et pour cause, l'Allemagne nazie n'était pas un pays socialiste, mais un pays capitaliste. Ce sont les soviets qui ont porté les bolchéviques au pouvoir. C'est après être devenu majoritaire dans les soviets que les bolcheviks ont conquis le pouvoir de l'état. C'est bien plus tard que les soviets sont devenues des coquilles vides. L'élimination des opposants politiques est loin d'être une particularité de l'Allemagne nazie et de la Russie stalinienne. Pour ce qui est de leur caractère socialisant, il n'y a rien de commun entre les deux régimes. La propriété sociale demeure la règle dans la russie stalinienne ; cet acquis de la révolution de 1917 reste un acquis, jusqu'aux années 80. De leur côté, les nazis, portés au pouvoir par la grande bourgeoisie allemande, ne remettent jamais en question la propriété capitaliste. Les capitalistes allemands continuent d'être les propriétaires de l'économie allemande, et continuent de s'enrichir, pendant la période nazie. Il arrive aussi à la droite française de s'en prendre - dans ses discours adressés au peuple - aux riches. Entre ce qu'ils disent, ce qu'ils pensent, et ce qu'ils font, il y a une marge. Pour ce qui est des faits, le bilan du nazisme a été excellent pour les riches. Toute la gauche politique et syndicale en camp de concentration. Que demander de plus ?
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Qui a inventé, de son aveu propre, la « droite décomplexée » ? Qui a dit des arabes que « quand il y a en un ça va, c'est quand il y en a plusieurs qu'il y a des problèmes », et a été condamné pour ces propos racistes ? Le racisme lui préexistait, mais c'est bien la droite au pouvoir qui, en le portant de façon de plus en plus explicite jusqu'au sommet de l'état, en a fait une opinion tenable dans l'espace public et a décomplexé les racistes. électoralement parlant, cette dérive de la droite s'est avéré payante en 2007. Mais en 2007 seulement. C'était un fusil à un coup. Aux dernières élections régionales, la droite et l'extrême droite additionnées ont fait leur plus mauvais score depuis la Libération. Les français désapprouvent en majorité le racisme au pouvoir.
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Chaque religon est préoccupée par l'évolution de sa « part de marché ». Comme il est difficile de convertir les adultes, et plus facile d'éduquer ses enfants dans sa religion, et de les priver de leur liberté de croire en tel ou tel Dieu, ou en aucun, chacune a toujours misé sur l'expansion démographique pour assurer sa domination. Rien de nouveau sous le soleil si ce n'est le caractère éternellement moyenâgeux des religions. Est française la personne détient la nationalité française. Les usages français sont les usages de ces personnes.
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1500 ¿, pour une certaine catégorie de la population, ça n'est rien. Moralité : Seuls les riches doivent avoir le droit d'outrager le drapeau français. La liberté d'expression doit devenir le privilège des privilégiés. Les autres ne doivent pas en bénéficier ; ils risqueraient d'en faire un mauvais usage.
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Avec Là-bas si j'y suis, c'était une des rares émissions écoutables... Le reste n'est que guimauve et politiquement conforme.
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Dans une société marquée par la domination des hommes, les féministes sont les personnes qui luttent pour l'égalité homme/femme, et non pour la domination des femmes. Le féminisme est un problème pour les phallocrates ; il est une solution pour les partisans de l'égalité.
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Non. Les principales avancées sociales (retraite par répartition et assurance maladie) sont l'oeuvre de l'assemblée rouge de 1945 (28% de députés communistes, notamment). La réduction du temps de travail hebdomadaire à 40 heures, puis à 39 heures, puis à 35 heures, est également l'oeuvre des autres rares apparitions de la gauche au pouvoir (en 1936, 1981 et 1997). Le SMIC a été réalisé par Chaban (gaulliste), mais dans une atmosphère de fortes luttes sociales (décennie qui a suivi mai 68). La droite, de 1938 à aujourd'hui, a toujours oeuvré pour amoindrir sinon supprimer ces avancées sociales. C'est sa fonction historique. L'abolition de la peine de mort a été voté par les députés de gauche, la quasi-totalité des députés de droite ont voté contre l'abolition. L'abolition de l'esclavage a été l'oeuvre, en février 1794, de la convention montagnarde, c'est-à-dire de la gauche au pouvoir, encore une fois. Notre cher président a traité la convention montagnarde, résumée à Robespierre, de « régime totalitaire » dans un discours récent. Le bilan économique de 8 ans de droite au pouvoir est pourtant aujourd'hui catastrophique à tous les niveaux (productivité, commerce extérieur, chômage). L'injustice et l'inégalité sociale élevées en système, leur développement élevé en politique, ne produisent en rien du développement économique. Ben voyons. Ce serait sans doute beaucoup si le führer décidait de tout à la place du peuple.
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Que les taux de cotisation augmentent quand la part de la population à la retraite augmente est légitime et souhaitable. La droite, qui prétend que la bonne solution est le recul de l'âge de la retraite, a tort. Elle se contredit elle-même en prenant cette mesure sur le taux de cotisation des fonctionnaires. Ce qui est en revanche est illégitime est que les salaires réels des fonctionnaires n'aient cessé d'être réduit chaque année de 1 à 2% depuis 10 ans. L'indice de rémunération des fonctionnaires n'est même pas indexé sur l'indice des prix. Rendez aux fonctionnaires leur dû, et il cotiseront plus de ce seul fait : Quand les salaires bruts augmentent, les cotisations calculées sur ces salaires augmentent d'autant. Cela vaut aussi pour les salariés du privé, soit dit en passant.
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1200 milliard de francs, pas d'euros. Soit moins de 200 milliards d'euros. Pour mémoire, la dette de la France, après 8 ans de droite, est aujourd'hui de 1500 milliards d'euros. Au profit d'une société sans classes, oui. La nationalisation des grands moyens de production et d'échanges. Les autres entreprises doivent revenir aux communes ou devenir des coopératives. Disons que la république doit rendre réel le droit au travail en créant des emplois publics à hauteur de la demande d'emploi lorsque le marché est défaillant. éa n'interdit pas l'existence d'autres formes d'emploi. Non. ça, c'est toi qui invente. éa n'est pas vraiment dans l'esprit. La dictature du prolétariat, cela signifie que la classe possédante ne lâche jamais rien, qu'il faut lui retirer de gré ou de force son pouvoir et ses privilèges. Une fois ceci fait, il n'existe plus, de fait, de classe sociale distincte, le socialisme réalisé n'est donc pas la dictature d'une classe. La richesse des riches n'est pas un tas d'or épuisable. C'est la propriété des grands moyens de production, c'est un capital qui rapporte, c'est-à-dire qui exploite les travailleurs. Dépouiller les riches signifie abolir cette propriété capitaliste et ramener vers le salaire, la solidarité, et le patrimoine public (concernant les 20 points de formation de capital fixe), les 40 points de valeur ajoutée qui vont à la rémunération du capital. éa ne s'épuise donc pas. C'est un revenu définitivement disponible de 800 milliards d'euros (dont 400 en formation de capital fixe), chaque année. C'est simplement cesser de donner 40% de la valeur ajoutée aux plus fortunés, chaque année. Mais alors, pourquoi l'internationale fait-elle chanter aux socialistes : Il n'est pas de sauveur suprême Ni Dieu ni César ni tribun
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Taureaumachie : C'est le taureau qui a gagné
carnifex a répondu à un(e) sujet de Grenouille Verte dans Société
J'espère qu'on l'a achevé rapidement pour abréger ses souffrances. Pauvre bête. -
La capitalisation, ça n'est rien d'autre que l'épargne. éa existe déjà. Les retraites complémentaires fonctionnent comme cela. éa n'a pas besoin d'être introduit. L'étendre au régime général, ça n'est pas conserver le système par répartition, c'est le supprimer, ou tout au moins le réduire. Quant à l'allongement de la durée légale de cotisation, c'est également un moyen non de conserver, mais de réduire le système de retraite par répartition. La conséquence d'une telle mesure est en effet la diminution du montant des pensions versées sous prétexte que les gens n'ont pas cotisé assez longtemps. Mais si peu. Les bénéficiaires des revenus financiers échappent à l'impôt progressif sur le revenu grâce au dispositif du prélèvement libératoire. Grâce à l'accumulation des dispositifs d'exonérations de cotisations patronales depuis 20 ans, les entreprises payent aujourd'hui moins de cotisations patronales que jamais. Pourtant, le chômage a augmenté l'année dernière comme jamais.
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Avoir un projet politique précis, conscient et assumé n'empêche pas d'être démocrate. Mieux, un projet politique peut contenir les bases sociales d'une société moins despotique et plus démocratique. (D'ailleurs, c'est le cas du socialisme) En même temps, les gouvernements qui prétendent faire le mal sont rares... Il n'est pas de sauveur suprême. Ni Dieu, ni César ni tribun. Tu as ta version du socialisme. Les prolétaires ont la leur. L'esclavage n'a jamais promis le bonheur aux esclaves. Il l'a promis aux propriétaires d'esclaves. Pourquoi donner le pain et l'éducation aux enfants alors qu'ils ne travaillent pas ? Ce raisonnement a ses limites.
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Waou. Le droit du travailleur de refuser de travailler, de refuser d'être exploité, c'est déjà pour toi la dictature du prolétariat ? Je souhaiterais que les travailleurs aient leur mot à dire dans la gestion de leur entreprise. La réalité est que ça n'est pas le cas. La réalité, c'est la dictature patronale. Sauver le frêt ferroviaire, et le développer, serait une mesure de salut public. On sait que le ferroviaire consomme beaucoup moins d'énergie et pollue infiniment moins que la route. Qu'il soit en déficit n'a aucun sens économique. C'est un artifice, un prétexte pour supprimer, par idéologie, le chemin de fer public. éa veut dire quoi, ce charabia ? Que les grévistes sont tous des délégués syndicaux ? Que les travailleurs sont payés quand ils font grève ?