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Tout ce qui a été posté par Marcuse
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Engagé depuis plus de dix ans dans une course à la rentabilité, le groupe postal a récemment accéléré la cadence du rouleau compresseur destiné à baisser les coûts. Au mépris de ses missions de service public et de ses agents, dénoncent SUD et la CGT. Sur le parvis du tribunal correctionnel de Paris (17e arrondissement), les militants debout depuis plusieurs heures sous un soleil de plomb scrutent fébrilement les portes de sortie. À 14 heures, ce 10 juillet, les cinq syndicalistes de Sud PTT 92 émergent enfin, visage fermé, de l’enceinte judiciaire. Gaël Quirante, leur chef de file, monte sur la tribune dressée au milieu de la place : six mois de prison avec sursis pour « violences » viennent d’être exigés à son encontre, une peine à laquelle s’ajoutent des amendes pour « violation de domicile professionnel » contre les cinq postiers. Les faits jugés, vieux de plus de dix ans, remontent à des actions menées en 2014 dans le cadre d’une grève – avec tentative d’occupation du siège du groupe postal, mais sans aucune démonstration de violences, assurent les cinq postiers – pour laquelle la direction de La Poste a soudainement décidé de les traîner en justice. https://www.humanite.fr/social-et-economie/cgt/lobjectif-nest-plus-de-distribuer-le-courrier-comment-la-poste-est-devenue-une-machine-a-broyer-ses-salaries
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Fraude « CumCum » : Bercy recule face au Sénat et rétablit le contrôle sur les dividendes Le ministre de l’Économie a fini par céder aux pressions des sénateurs et retirer un article du texte d’application publié en avril. Celui-ci réduisait à néant la portée du dispositif anti-fraude à l’impôt sur les dividendes. https://www.humanite.fr/social-et-economie/eric-lombard/fraude-cumcum-bercy-recule-face-au-senat-et-retablit-le-controle-sur-les-dividendes
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En votant pour la colonisation de la Cisjordanie, la Knesset légitime la mort d’un État palestinien et le génocide à Gaza La Knesset a voté, mercredi 23 juillet, un appel au gouvernement dirigé par Benyamin Netanyahou à annexer définitivement la Cisjordanie occupée. Adopté par 71 voix contre 13, ce texte vise à réduire à néant les espoirs d’un État palestinien et à affirmer le soi-disant « droit naturel, historique et légal » d’Israël sur ce territoire colonisé. Avec cette décision symbolique, le Parlement israélien légitime ouvertement la spoliation des derniers territoires palestiniens. Plus de 70 députés ont voté, mercredi 23 juillet, un appel au gouvernement à annexer la Cisjordanie occupée. Leur objectif est aussi clair qu’assumé : « Retirer de l’ordre du jour tout projet d’État palestinien. » La Knesset, avec l’adoption du texte par 71 voix contre 13, se range donc derrière le projet messianique du gouvernement Netanyahou, dont l’obsession est d’affirmer le soi-disant « droit naturel, historique et légal » d’Israël sur ce territoire palestinien. Les élus de la coalition de droite, comme plusieurs de l’opposition, affirment ainsi leur vision impérialiste : la colonisation totale de la Cisjordanie « renforcera l’État d’Israël, sa sécurité, et empêchera toute remise en question du droit fondamental du peuple juif à la paix et la sécurité sur sa patrie ». Si une telle résolution n'est pas contraignante, elle permet de créer un climat politique visant à légitimer l'annexion de la Cisjordanie, comme la conclusion de l'entreprise génocidaire à GAZA. https://www.humanite.fr/monde/benyamin-netanyahou/en-votant-pour-la-colonisation-de-la-cisjordanie-la-knesset-legitime-la-mort-dun-etat-palestinien-et-le-genocide-a-gaza
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L’engagement pour la cause palestinienne de Massive Attack ne date pas d’hier : cela fera bientôt 30 ans que le groupe trip-hop de Bristol ne loupe pas une occasion de fustiger en public le régime qui a permis le drame auquel le monde impuissant assiste aujourd’hui — le chanteur Robert Del Naja, alias 3D, s’étant notamment prononcé en faveur du boycott culturel d’Israël dès 2014. https://www.blast-info.fr/articles/2025/massive-attack-cree-un-syndicat-dartistes-souhaitant-denoncer-la-situation-a-gaza-U0NbVzlaRvGEDusgDzVqDw
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Fayard, maison de l’extrême Depuis sa captation par le groupe Bolloré, la vieille et prestigieuse maison d’édition Fayard a adopté la ligne et les méthodes de son nouveau propriétaire. L’arrivée controversée de l’éditrice d’Eric Zemmour, Lise Boëll, à sa tête, son management contesté, ses positions réactionnaires et les manœuvres d’influence en coulisses ont profondément bouleversé les équipes en place. Dernier choc en date, le recrutement d’un assistant éditorial condamné pour pédocriminalité. Plongée dans les méandres d’une reprise en main autoritaire et violente où luttes de pouvoir internes, les rumeurs plus ou moins fondées et le mercantilisme ambiant finissent de transformer une vieille institution littéraire en un projet idéologique de droite extrême. Enquête, témoignages et révélations. https://www.blast-info.fr/articles/2025/fayard-maison-de-lextreme-By00UJVcR-aSqkyvQ5Ec9w
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"On recherche des témoignages " : le défi de retracer l'histoire d'un chemin de fer oublié
Marcuse a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans Actualités - Divers
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Les dossiers noirs du football français
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4 mensonges du gouvernement sur la Loi Duplomb https://www.humanite.fr/politique/ecologie/4-mensonges-du-gouvernement-sur-la-loi-duplomb
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211 milliards d'aides publiques aux entreprises... Et d'un coup de baguette, Bayrou divise l'addition par deux ! La somme vertigineuse de 211 milliards d’aide publique aux entreprises, établie par la commission d’enquête du Sénat, est aussitôt minimisée par l’exécutif. Celui-ci tente de faire passer l’addition pour moitié moindre. Derrière cette bataille de chiffres, un enjeu clair : préserver à tout prix les cadeaux faits au patronat, pendant que l’austérité s’abat sur les services publics et les ménages populaires. Le chiffre a fait l’effet d’un coup de tonnerre : 211 milliards d’euros d’aides publiques ont été versés aux entreprises en 2023, selon la commission d’enquête du Sénat, qui a rendu ses travaux le 1er juillet dernier. Une somme colossale : 88 milliards de dépenses fiscales, 75 milliards d’exonérations de cotisations sociales, 41 milliards d’interventions via Bpifrance et 7 milliards de subventions directes. Mais à peine le chiffre révélé, l’exécutif s’est empressé de contre-attaquer. C’est Clément Beaune, ex-ministre et désormais Haut-commissaire au Plan, qui s’y colle, armé d’un rapport au titre sarcastique : « Sortir du flou, assurer la transparence et l’évaluation. » Dans cette note publiée le 17 juillet, soit à peine une semaine après la publication du travail des sénateurs – fruit de six mois d’enquête, il tranche : les aides ne s’élèveraient qu’à 112 milliards d’euros. Près de moitié moins. Une révision express, pour ne pas dire expéditive. « Un rapport de deux pages, produit à la hâte » Dans le détail, le Haut-commissariat retient 52 milliards de dépenses fiscales, 39,4 milliards d’aides budgétaires (subventions), et 17,3 milliards d’aides financières, mais minimise fortement le rôle des exonérations de cotisations, ne retenant que 3,2 milliards sur les 75 milliards estimés par la commission. Un écart méthodologique qui déplaît fortement au sénateur communiste auteur du rapport, Fabien Gay (par ailleurs directeur de l’Humanité). Il dénonce sur X (ex-Twitter), le fait de « dénigrer un travail de six mois, 1 500 pages en trois tomes, à l’aide d’un rapport de deux pages, produit à la hâte. » De son côté, le premier ministre, François Bayrou, a lui aussi tenté de nuancer l’ampleur du chiffre. Le 15 juillet, lors de la présentation de son plan d’austérité, il déclare être tout à fait conscient « sans vouloir critiquer la Haute Assemblée, que cette addition ajoute de manière un peu rapide des allègements de charges à des subventions et à de multiples avantages de nature très différente », et ajoute : « tout cela est un peu vertigineux, mais 211 milliards, disons en tout cas plus de 100 milliards, ce sont des sommes très importantes. Et il me semble qu’il faut reprendre la réflexion sur tout cet ensemble à partir d’orientations nouvelles et franches. » Combat idéologique sur la transparence budgétaire Le chef du gouvernement annonce prévoir de nouvelles mesures de planifications par ordonnance en échange de réduction de certaines subventions afin que « tout le monde y gagne ». Mais là encore, la promesse semble floue : ces « économies » attendues ne sont pas intégrées au plan de réduction des dépenses publiques, alors que le gouvernement vise plus de 40 milliards d’euros d’économies dans un contexte de budget austéritaire pour 2026. Ce tiraillement entre les chiffres illustre un combat idéologique sur la transparence budgétaire, mais aussi les priorités économiques du gouvernement. Peut-on exiger toujours plus d’efforts de la part des citoyens tout en laissant des milliards d’euros filer vers les entreprises, parfois sans contrepartie ni contrôle ? Alors que l’exécutif appelle à l’austérité pour tous, la question des aides publiques devient un angle mort que la Macronie tente de redéfinir à sa manière : en changeant les règles du calcul, plutôt qu’en assumant les choix politiques. Une façon d’éviter le débat de fond : celui des intérêts réellement servis. https://www.humanite.fr/politique/budget/211-milliards-daides-publiques-aux-entreprises-pourquoi-le-gouvernement-ne-sait-plus-compter
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Travailler moins pour vivre mieux . Une étude internationale, publiée lundi 21 juillet, confirme les bénéfices liés à l'instauration de la semaine de quatre jours au sein de certaines entreprises. Celle-ci améliore le bien-être des salariés sans nuire à la productivité. C’est scientifiquement prouvé : passer à la semaine de travail de quatre jours sans perte de salaire permettrait aux salariés d’être plus heureux et de bénéficier d’une meilleure santé physique et mentale. Tel est le résultat d’une vaste étude publiée lundi 21 juillet dans la revue Nature. https://www.humanite.fr/societe/salaries/productivite-sante-bien-etre-la-semaine-de-quatre-jours-un-antidote-anti-burn-out-pour-les-salaries
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Affaire Renault : pourquoi Rachida Dati et Carlos Ghosn sont renvoyés en procès pour corruption Au terme de six ans de procédure, les juges d’instruction ont ordonné, mardi 22 juillet, la tenue d’un procès contre la ministre de la culture et l’ex-PDG de Renault-Nissan, pour notamment corruption et trafic d’influence. Dans la soirée, Mme Dati a dénoncé une « procédure émaillée d’incidents » et a affirmé qu’elle ne démissionnerait pas. Un procès aura bien lieu dans l’affaire Dati-Ghosn. Comme le confirme au Monde une source judiciaire, les juges d’instruction Pierre Grinsnir et Marie-Catherine Idiart ont décidé, mardi 22 juillet, au terme de six ans d’une procédure ouverte après la plainte d’une actionnaire minoritaire de Renault SA, de renvoyer devant le tribunal correctionnel la ministre de la culture et maire du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati (Les Républicains), et l’ex-PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn. Ce dernier est visé par plusieurs mandats d’arrêt internationaux et est interdit judiciairement de quitter le Liban, où il a trouvé refuge en décembre 2019, après sa fuite du Japon, où il était incarcéré. Dans leur ordonnance de renvoi, conforme au réquisitoire définitif du Parquet national financier (PNF) rendu en novembre 2024, les juges ont estimé que Mme Dati devrait comparaître pour « corruption et trafic d’influence passifs par personne investie d’un mandat électif public au sein d’une organisation internationale (en l’espèce le Parlement européen) » et « recel d’abus de pouvoir et d’abus de confiance ». Quant à M. Ghosn, il est renvoyé pour « abus de pouvoirs par dirigeant de société », « abus de confiance », « corruption et trafic d’influence actifs ». Sollicités, les avocats de Mme Dati, Olivier Pardo et Olivier Baratelli, n’ont pas souhaité réagir. Idem pour l’avocate de M. Ghosn, Jacqueline Laffont, qui dit « découvrir cette ordonnance par la presse », et pour le groupe Renault, partie civile, et son avocat Kami Haeri. Dans cette affaire, les magistrats instructeurs ont par ailleurs conclu à un non-lieu pour le consultant Alain Bauer. Invitée sur LCI mardi soir, Mme Dati a dénoncé une « procédure émaillée d’incidents » et a violemment mis en cause certains magistrats qui, selon elle, « marchent » sur les droits de la défense. « J’accable des magistrats qui refusent de faire leur travail selon le code de procédure », a-t-elle dit, affirmant également qu’elle ne démissionnerait pas. Au cœur de cette information judiciaire, une convention d’honoraires du 28 octobre 2009, adressée à M. Ghosn et signée par les deux parties, dans laquelle Mme Dati qui a prêté serment début 2010 pour devenir avocate lui propose ses services pour « l’assister, dans les aspects juridiques et réglementaires, dans la détermination de la conduite de la politique d’expansion internationale de [son] groupe, notamment dans les pays du Moyen-Orient et du Maghreb ». Dans son réquisitoire définitif, le PNF avait estimé que cette convention « est l’habillage juridique par lequel le pacte corruptif conclu entre Carlos Ghosn et Rachida Dati a été dissimulé et par lequel les versements faits en exécution de ce pacte ont été justifiés ». Les juges d’instruction se polarisent sur les honoraires (900 000 euros hors taxes pour prétendument neuf cents heures de travail) versés à Mme Dati en tant qu’avocate, de 2010 à 2012, par Renault-Nissan BV, la filiale néerlandaise de l’alliance industrielle. « Des sommes disproportionnées et indues au regard de la faiblesse d’une part, de l’illicéité d’autre part, des prestations fournies par [Mme Dati] », selon le réquisitoire du PNF. « Irrémédiablement en conflit d’intérêts » Les magistrats doutent de la réalité des travaux effectués par Mme Dati pour Renault-Nissan BV : lors de leurs investigations, ils ont trouvé peu de preuves matérielles des prestations présumées. « Les seuls éléments au soutien d’un travail effectif de Mme Dati sont essentiellement testimoniaux et émanent des personnes qui, visées par l’information, avaient intérêt à confirmer la réalité du travail réalisé par celle-ci », écrit le PNF dans son réquisitoire. « J’ai toujours dit la vérité à M. Ghosn, à savoir que la nouvelle direction juridique ne trouvait pas d’axe de travail pour Mme Dati, a confié aux juges Mouna Sepehri, proche collaboratrice de l’homme d’affaires. (…) Moi, je ne savais pas exactement ce qu’elle faisait, je n’avais pas une vue d’ensemble. » « Pour moi, Rachida Dati a été un atout pour Renault dans ses activités de promotion des marques et de diplomatie des affaires au Maroc, en Algérie, en Turquie, en Iran », a certifié M. Ghosn devant les juges, confirmant que c’est l’actuelle ministre de la culture qui avait « proposé ses services » à Renault après son départ du gouvernement, en 2009. A cette époque, Mme Dati était députée européenne, membre suppléante de la commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie. Or, les activités de lobbying sont interdites au Parlement européen. Les juges soupçonnent l’élue, qui a notamment posé deux questions écrites en 2012 au Parlement en lien avec la filière automobile, d’y avoir promu les intérêts de Renault. « La volonté de Mme Dati de mettre à disposition ses capacités d’influence au service de M. Ghosn et de Renault-Nissan BV avait pour contrepartie les honoraires qui lui étaient versés et qui la plaçaient irrémédiablement en conflit d’intérêts avec ses obligations de parlementaire dans chacune des interventions qui se proposait de réaliser au Parlement européen », accuse le PNF dans son réquisitoire définitif, ajoutant que l’élue « n’a jamais informé » l’instance européenne de « cette situation ». Menace d’une condamnation à une peine d’inéligibilité « Si Renault avait voulu faire du lobbying, ils auraient envoyé leurs lobbyistes me voir pour coordonner les éventuelles actions. Un avocat ne peut être lobbyiste », a rétorqué Mme Dati aux juges en 2020, quelques mois avant sa mise en examen. « J’avais un contrat d’avocat pour Renault-Nissan pour des pays hors implantation européenne. Ma mission n’était pas impactée par les débats au Parlement européen », a insisté la ministre face aux magistrats, en 2022. Pour le PNF, les « éléments » de l’enquête « établissent que Mme Dati a participé à des votes au Parlement dont les choix, s’ils étaient peut-être conformes à la position du Parti populaire européen auquel elle appartenait, ont été dictés non par sa conscience de député mais par le souci de donner des gages à la société qui l’avait mandatée pour défendre ses intérêts privés ». Le PNF, dans son réquisitoire, interrogeait aussi la légalité des travaux de Mme Dati : « Les seules véritables prestations qui peuvent être mises au crédit de Mme Dati sont celles qui justifient sa mise en examen pour corruption et trafic d’influence passifs et la mise en examen de M. Ghosn pour corruption et trafic d’influence actifs. » Les dates du procès sont encore indéterminées, les deux mis en cause « ont été convoqués devant le tribunal correctionnel pour audience de mise en état pénal le 29 septembre 2025 », lors de laquelle les dates de l’audience au fond devraient être fixées, développe une source judiciaire. On ne sait donc pas encore si l’audience aura lieu avant ou après le scrutin municipal de mars 2026. Au regard de la nature des infractions potentielles, la menace d’une condamnation à une peine d’inéligibilité avec application immédiate est réelle pour Mme Dati, candidate à la Mairie de Paris. Avant de rendre leur ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel, les juges d’instruction avaient rendu mardi une première ordonnance, laquelle a considéré comme « infondée » « une demande de recommencement de l’instruction » faite par Mme Dati, en raison d’une pièce du dossier supposément manquante. « Nous considérons que les deux ordonnances sont liées et Mme Dati fait appel de ces deux ordonnances », précisent ses avocats, dénonçant « un déni de justice ». La ministre a multiplié, tout au long de la procédure, les recours et requêtes (en nullité, aux fins de démise en examen, sur la prescription), allongeant la durée de l’information judiciaire. Sa dernière requête en nullité contre le réquisitoire définitif du PNF a été rejetée le 26 juin par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. Ses avocats se sont depuis pourvus en cassation. Même si ce recours n’empêchait pas juridiquement les juges d’instruction de rendre leur ordonnance de renvoi. « A ce stade, nous n’avons pas plus d’éléments sur l’agenda procédural », assure la Cour de cassation. M. Ghosn « séchera »-t-il son procès en raison des mandats d’arrêt à son encontre ? « Au cas où je serais autorisé à quitter le territoire libanais, n’importe quel pays procéderait à mon arrestation et me remettrait aux autorités japonaises », a-t-il rappelé aux juges français, en 2021, lors de son audition à Beyrouth, estimant que son « cas ne ressemble à aucun autre » et se dépeignant comme « l’homme à abattre ». M. Ghosn est, par ailleurs, visé par une information judiciaire du parquet de Nanterre pour « abus de biens sociaux » et « blanchiment en bande organisé ». https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/07/22/vers-un-proces-pour-carlos-ghosn-et-rachida-dati-rattrapes-par-l-affaire-renault_6622991_3224.html
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un dossier complet sur Disclose Harcèlement, agressions sexuelles, viols… L’uniforme n’empêche pas les violences sexuelles. Pire : il les facilite. Au terme d’un an d’enquête, Disclose présente #MeTooPolice. Six épisodes sur les violences sexuelles commises à l’ombre des commissariats et gendarmeries où le ministère de l’intérieur a laissé l’impunité s’installer. https://disclose.ngo/fr/investigations/metoopolice
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"Les murmures de la cité", encore une instrumentalisation politique de l'histoire !
Marcuse a répondu à un(e) sujet de Demethrogene dans Société
Mise en scène complaisante des symboles nazis, éviction pure et simple de la Révolution et même de la République dans l’Histoire de France, appels permanents à la « foi », aux « rois » et aux « empires » pour sauver le pays des envahisseurs… Les médias Bolloré et la fachosphère en auront fait des tonnes pour défendre la rengaine purement révisionniste, écrite par une petite équipe d’extrême droite radicale en Auvergne. -
La nomination de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes dénoncée par l’extrême droite
Marcuse a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans Politique
c'est suite à un accord. Pour éviter la censure, Bayrou est prêt à tout. Même à marchander la nomination à la Cour des comptes de la socialiste Najat Vallaud-Belkacem contre la neutralité du groupe PS lors du vote de son budget à la rentrée. https://www.lecanardenchaine.fr/politique/51328-le-compte-a-dormir-debout-de-bayrou -
Gaël Faye - Boomer
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Nobody knows de Hirokazu Kore-eda un film incroyable
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Nous ne laisserons pas ce pays sombrer
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Contre la loi Duplomb, une pétition pulvérise tous les records Lancée par une étudiante inconnue, une pétition pour le retrait de la loi Duplomb a recueilli près de 150 000 signatures en 8 jours. Elle pourrait ainsi être examinée par une commission à l’Assemblée. Analyse d’un succès citoyen. Elle a été lancée par une inconnue du grand public, sans relais médiatique, associatif ou politique. Sur le papier, la pétition exigeant le retrait de la loi Duplomb n’avait aucune chance d’aboutir. Et pourtant, le texte a recueilli plus de 146 000 signatures en huit jours. Un record. Comment en est-on arrivé à un tel succès ? « J’ai été pris de court par l’ampleur de ce mouvement, personne ne s’y attendait », dit Jordan Allouche, lobbyiste écologiste. Ce spécialiste des mobilisations citoyennes n’avait jamais vu une pétition toucher autant de monde en si peu de temps, pour lui, c’est même un cas d’école. « Le fait qu’Éléonore Pattery soit inconnue du grand public a aussi pu jouer car ils se sont identifiés à cette jeune femme qui ne se revendique d’aucun parti politique, c’est rassembleur. » https://reporterre.net/Contre-la-loi-Duplomb-une-petition-pulverise-tous-les-records
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Faute de sanctions d'Israël par l'Union européenne, une association de juristes va saisir la Cour européenne de justice pour complicité de génocide Les Vingt-Sept pays membres n’ont toujours pas acté de sanctions à l’encontre des autorités israéliennes ce mardi. Malgré les rapports qui pointent une violation des droits de l’homme à Gaza et en Cisjordanie, les échanges commerciaux vont se poursuivre. Devant l’inaction, une association de juristes va déposer une « action pour carence » auprès de la Cour européenne de justice pour complicité. https://www.humanite.fr/monde/bande-de-gaza/lue-refuse-toujours-de-sanctionner-israel-alors-que-le-bilan-humain-du-genocide-a-gaza-ne-fait-que-salourdir
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Le 17 juillet, Georges Ibrahim Abdallah sera fixé sur son sort, la cour d’appel de Paris devant statuer sur une possible sortie de prison. « L’Humanité », qui fait campagne pour sa libération depuis sa condamnation en 1987, a immédiatement dénoncé un verdict sous l’influence de la Maison-Blanche. Ces quarante dernières années, les États-Unis sont intervenus à plusieurs reprises pour empêcher la libération du prisonnier politique. Dès l’annonce par la cour d’assises spéciale de Paris le 28 février 1987 de la condamnation de Georges Ibrahim Abdallah à la réclusion criminelle à perpétuité sans peine de sûreté pour complicité d’assassinat, l’Humanité du 2 mars titrait « Verdict sous influence ». « Une condamnation qui stupéfia littéralement l’assistance », poursuivait le journaliste Jean-Pierre Ravery dans le compte rendu d’audience. « On ne saura pas sur quels motifs les juges se sont prononcés ni quelles preuves de la culpabilité d’Abdallah leur auraient été fournies. » Et de conclure ainsi : « Affaire bizarre par conséquent, tant dans son déroulement que dans sa conclusion, dont la justice française ne sort pas grandie. » Dans son éditorial, Claude Cabanes assurait que ce procès « a été de bout en bout piloté par et pour une puissance étrangère. Washington a gagné sous les applaudissements de Tel-Aviv ». Aucun élément nouveau, absolument rien depuis le prononcé du verdict n’est venu modifier ces appréciations sévères mais toutes fondées. https://www.humanite.fr/monde/etats-unis/liberation-de-georges-ibrahim-abdallah-un-acharnement-politico-judiciaire-de-washington Voir également le livre-documentaire de Pierre Carles Dans les oubliettes de la République : Georges Ibrahim Abdallah
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Cette fondation de droit privé tente de tisser sa toile au sein de la psychiatrie française. Forte de soutiens influents dans la sphère politique, elle parvient à convaincre grâce à des travaux scientifiques pourtant remis en cause par une partie de la communauté académique, mais repris à l’identique dans certains textes législatifs. Les preuves. La promesse est sonnante et trébuchante. La généralisation des centres experts de la fondation FondaMental pourrait engendrer 18 milliards d’euros par an d’économies pour la Sécurité sociale. Elle est inscrite dans une proposition de loi déposée fin février 2025 au Sénat, « visant à intégrer les centres experts en santé mentale dans le Code de la santé publique ». Son promoteur, le sénateur LR Alain Milon, n’est autre qu’un ancien administrateur (2011 à 2015) de la fondation. Or, selon des chercheurs et médecins qui ont publié une étude dirigée par François Gonon, neurobiologiste et directeur de recherche émérite au CNRS, le 28 mai dans Social Science & Medicine – Mental Health, le calcul de cette économie spectaculaire se base sur une donnée biaisée, relayée notamment par la directrice générale et porte-parole de la fondation, la professeure de psychiatrie Marion Leboyer, et son intense activité de plaidoyer auprès des médias et des politiques. Les praticiens dénoncent une vision réductrice de la santé mentale Créée en 2007 par le ministère français de la Recherche scientifique, « cette institution partait d’une bonne intention », estime Bruno Falissard, pédopsychiatre et signataire de l’étude qui épingle la fondation. « Même si je ne partage pas le projet, il s’agissait de faire progresser la recherche en psychiatrie en se basant sur les neurosciences », expose-t-il. Cette discipline scientifique a explosé au début du XXe siècle avec pour postulat que les maladies mentales seront expliquées et soignées à partir des connaissances du cerveau. « Elles sont des maladies comme les autres. Trouver leur origine biologique permettrait à terme une meilleure prise en charge et l’élaboration de traitements innovants », assure une porte-parole de la fondation à l’Humanité. « Une approche largement décriée aujourd’hui, car elle évacue l’histoire du patient et montre ses limites notamment en termes de suivis et de soins », affirme Bruno Falissard. La séparation de la psychiatrie du giron des neurosciences a d’ailleurs été actée depuis 1968. Une victoire écrasante du lobbying médical Afin de mener à bien ses travaux de recherche, la fondation milite pour la mise en place de centres experts. « Le conseiller santé de Nicolas Sarkozy et Marion Leboyer m’avait alors contacté, en 2008 », se souvient Alain Milon. Le sénateur présidait l’office parlementaire d’évaluation des politiques de santé publique. Marion Leboyer est auditionnée dans ce cadre, le 17 décembre au Sénat. Le rapport final rendu par le sénateur le 28 mai 2009 préconise de « privilégier la création d’un réseau national de centres experts, associant soins, formation et recherche ». Or, dans le rapport annuel de 2009 de la fondation, figure la conclusion suivante : « Un lobbying important auprès des différentes instances concernées par la mise en place de cette passerelle nouvelle (centre expert) dans l’organisation des soins ambulatoires psychiatriques en France a été mené. De nombreuses rencontres auprès des ministères, du Sénat, de l'Assemblée nationale, des acteurs territoriaux, des hôpitaux...ont été réalisées afin de présenter et diffuser ce nouveau concept et d'obtenir des moyens financiers.» https://www.humanite.fr/societe/psychiatrie/sante-mentale-comment-la-fondation-fondamental-grace-a-ses-relais-politiques-et-ses-methodes-scientifiques-douteuses-impose-ses-vues-a-la-psychiatrie-francaise
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Do you love me
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Si le travail était une bonne chose, les riches se le garderaient pour eux. Dicton catalan
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RATP : la peur doit changer de camp Dans le cadre de la privatisation, une répression violente s'abat sur les travailleuses et travailleurs malades à la RATP pour les pousser vers la sortie. Découvrez leur histoire dans « RATP : La peur doit changer de camp », le nouveau documentaire de Révolution Permanente. Un film de Carol Sibony sur la base d'une enquête de Louisa Lamour. Avec un texte de Kaoutar Harchi et la voix de Xavier Mathieu.