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Mon message sert à illustrer le fait qu'on ne peut ignorer un phénomène sous prétexte du faible ratio "nombre de décès" / "nombre d'agresseurs potentiels". Derrière chaque décès, il y a une vie, et il y a surtout bien souvent plusieurs milliers de victimes de violences ordinaires car n'allant pas jusqu'au décès. Invisibles. Le bon sens impose au minimum de faire la lumière sur le sujet, et de ne pas seulement constater cette tendance à l'augmentation. C'est ce que devrait faire un gouvernement responsable qui agit dans l'intérêt de la population. Et il n'est pas question de faire la guerre aux policiers qui exercent un métier vital pour une société, mais de s'interroger sur le système - le recrutement notamment - et les lois qui définissent le périmètre d'action et les moyens d'un agent de police. Car il y a manifestement quelques angles morts, sans mauvais jeu de mot. Il suffit de regarder un peu plus en détail les affaires citées dans le lien que je donne plus haut où chaque point correspond à une affaire. Allez voir combien de personnes sont mortes pour presque rien, combien de jeunes sont morts de "causes naturelles". Puis combien de tueurs ont été condamnés, combien de non-lieux etc... On parle de quoi ? Manque de moyens ? Cécité volontaire ? Complicité ? Ça interroge ...

Pas facile de se faire une idée avec ce seul chiffre. Car les mères qui s'opposent à la garde du père (ce qui ne doit pas représenter beaucoup de cas ... je suppose) peuvent avoir (en moyenne) de bonnes raisons, ce qui pourrait expliquer ce 12%. Il faudrait voir ce qu'il en est des pères qui s'opposent à ce que la mère ait la garde partagée 50/50. Pour voir s'il y a vraiment un parti pris en faveur des mères ou si ça démontre juste que le désaccord sur la garde 50/50 est souvent bien fondé.

À l'époque où la FDJ était publique, je qualifiais le LOTO d'impôt destiné à ceux qui ne comprennent pas les statistiques. Depuis la privatisation, c'est un attrape-couillon.

15'000'000 d'hommes en couple en France, 150 femmes qui meurent sous les coups de leurs conjoint par an ... C'est à décomplexer la pire des charognes de ce bas monde.

Le fait que la police tue de plus en plus en France est une statistique. Diffuser une statistique n'est pas une thèse outrancière, d'ailleurs ce n'est même pas une thèse. (Voir ce lien pour consulter les données : https://bastamag.net/webdocs/police/)

On est bien d'accord que le choix des œuvres fait partie de la liberté pédagogique de l'enseignant, et que cette enseignante n'a enfreint aucun principe ni aucune loi en proposant à ses élèves un livre engagé. Cela ne me dérangerait pas, moi qui ne suis pas dérangé par le choix de A.Traoré. Du moment que comme le souligne @Elisa*, le livre contient de la matière à exploiter pour développer l'esprit critique (je ne l'ai pas lu non plus). On a étudié des extraits de la bible au collège (public) sans qu'aucun laïcard ne vienne nous les briser, et je me souviens avoir étudié un discours de Pétain au lycée sans qu'aucun antifacho ne se manifeste. De quoi se demander où est réellement le problème ...

Oui les LLM ont englouti l'équivalent du savoir disponible sur internet, mais seulement le savoir exprimé sous forme textuelle. Si on se borne à ce type de données on n'obtiendra jamais plus qu'un moteur de recherche superpuissant, c'est ce qu'on a aujourd'hui. Car les données textuelles sont très peu en comparaison des informations qui définissent le monde. Rendre l'IA plus performante doit passer par l'expérience du monde physique, et non par l'amélioration du traitement des données langagières, où les données sensorielles sont beaucoup plus nombreuses, complexes et diverses que les données purement textuelles. C'est le genre de chose qu'on ne sait pas très bien faire. Et il existe de nombreux problèmes non résolus où l'IA pourrait contribuer ; comme les problèmes de planification hiérarchique par exemple, car aujourd'hui on ne sait pas les résoudre dès qu'ils dépassent un certain niveau de complexité. Bref, je vois au contraire un immense potentiel de développement.

Bonjour, Moi je ne vois pas que l'IA va réduire la charge de travail et que nous sommes voués à des êtres de loisir. Au contraire, elle va permettre de collecter, organiser et espionner de manière à mieux contrôler et exploiter l'espèce humaine. Car le problème c'est pas l'IA mais bien ceux qui la contrôlent - à savoir des entités privées qui génèrent autant de chiffre d'affaire que le PIB de certains états européens. Donc le premier problème réglementaire évoqué dans l'article consisterait pour moi à trouver comment partager la propriété des IA afin que ces outils relèvent davantage du domaine public. Et un problème dont on parle moins c'est la consommation énergétique qui est monumentale et l'impact carbone ... car l'IA c'est avant tout énormément d'infrastructure matérielle ...

Tout juste ! Les revendications sont d'abord identitaires (découlant de mécanismes psychologiques comme tu l'écris), pas spirituelles. La religion apporte les codes et tous les éléments symboliques qui cristallisent cette identité. Mais là où je diverge de ton idée, c'est que je considère que la majorité de ces jeunes femmes n'agissent pas par mode ou crainte du rejet, mais veulent avant tout rejeter un système dans lequel elles ne croient pas, et surtout qui manifestement ne veut pas d'elles. Embrasser les valeurs de la communauté dont on est issu, et pour qui on est important, est assez naturel dans ce contexte.

Je ne vois pas ça comme "lâcher du lest" mais s'adapter à une réalité, et anticiper le fait que si aujourd'hui l'État est encore assez fort pour imposer des lois visant à contrer l'avancée de l'Islam visible - car cela ne change rien mis à part créer du ressentiment chez les musulmans et rassurer une frange de l'extrême droite qui pense encore que la France est celle de Napoléon - ce ne sera plus du tout le cas dans 25 ans. Et je préfère qu'entre temps, les idées extrêmes n'aient pas pénétré l'esprit des musulmans. Car la majorité des musulmans ne sont pas des radicaux, rappelons le, même les femmes qui portent le voile. Ce qui se joue en ce moment, c'est une conquête des cœurs des musulmans actuels et futurs, qui choisiront d'adhérer davantage aux valeurs républicaines ou aux valeurs religieuses. Et il faut que ça penche dans le sens de la république. Pour y parvenir, il faut accepter quelques mesures favorables à la pratique religieuse, à condition qu’elles soient raisonnables, et surtout, qu’on intègre sincèrement les musulmans dans notre société. Car évidemment, se contenter de "faire plaisir" aux musulmans n'a aucun intérêt si cela ne s'insère pas dans une stratégie globale. En particulier, puisque c'est le sujet, les femmes musulmanes constituent une "manne" intéressante pour atteindre cet objectif : leur positionnement peu favorable dans l'Islam a tout le potentiel d'en faire des alliées loyales pour une cohabitation apaisée.

@Apator Le titre de la vidéo parle d'université. Donc j'ai supposé qu'il était question de réussite à l'université.

Une idée : car le QI moyen dans les pays asiatiques qui s'exportent en occident est très supérieur à la moyenne mondiale, et qu'il y a une forte corrélation positive entre le QI et la réussite dans les études supérieures. Chine : 107 Japon et Corée : 106 Iran : 106 Mongolie : 103 ... France : 101 USA : 99 https://international-iq-test.com/fr/test/IQ_by_country Donc ils fournissent en moyenne des étudiants avec un potentiel de réussite supérieur aux locaux.

Des femmes voilées il y en aura de plus en plus en France. C'est la conséquence des politiques mises en œuvre depuis des décennies. Et je me permets de reprendre une partie de mon message précédent : 8% de la population française est musulmane en 2025. Entre 13 et 18% le sera en 2050 (INSEE). Cette population contient une proportion (j'ignore laquelle) hostile aux valeurs républicaines et ouvertement opposée à la laïcité : là-dessus on est plus ou moins tous d'accord. On notera cependant que cette proportion de 2050 est supérieure à ce qu'on peut qualifier de "masse critique insurrectionnelle" (entre 10 et 15%), celle qui est suffisante pour faire basculer un régime politique en place. La bonne question consiste donc à se demander comment on s'assure que la catégorie hostile aux valeurs républicaines demeure minoritaire et sans influence réelle, notamment parmi les musulmans qui naturellement pourront être réceptifs aux messages insurrectionnels portant au pinacle leurs valeurs religieuses, d'autant plus s'ils sont ostracisés. Interdire le voile, et d'une manière générale promulguer des lois hostiles à l'Islam ne fera qu'alimenter ces factions en âmes déçues par notre mépris. Et en ce sens, c'est une grossière erreur que de continuer à traiter les femmes voilées comme des "VRP" de l'islamisme intégriste.

On peut craindre un monde où l'obscurantisme religieux remporte la partie, mais je crois que les musulmanes sont nos meilleures alliées pour défendre la laïcité. Les chiffres nous montrent que le nombre de musulmans en France va être multiplié par 2 dans 25 ans, représentant une proportion (13-18%) qui aura le pouvoir de faire basculer des élections. On ne parle pas d'une population marginale ! Maintenant on a deux façons d'aborder ce sujet. On continue de nager à contre-courant : (entre autres) on dénigre le port du voile. On laisse ces femmes dans la misère sociale et on continue de cultiver le ressentiment envers le système. Car je pense que comme beaucoup de monde, tu constates que celles qui nettoient les chiottes des entreprises des villes Françaises ont bien souvent le teint très mat et sont bien souvent voilées. On travaille à donner de la dignité à ces femmes en poussant aux études et en permettant l'accès aux postes importants dans les entreprises françaises (comprendre : avec les mêmes conditions que pour les autres). Et cela passera nécessairement par l'acceptation totale du port du voile, et surtout par un tas d'autres choses - car le port du voile n'est qu'un épiphénomène. Je pense que se sentir digne et reconnue est peu susceptible de conduire à des idéologies radicales. Évidemment, ce que j'écris s'applique - dans son principe - aux hommes.

@Témoudjine Comme je l'ai écrit plus haut, je n'ai pas lu ce livre. Mais quelques recherches me montrent que ce livre ne fait la promotion d'aucun parti politique. Ni d'aucune idéologie prônée par un parti politique. Aucun système n'est mis en avant semble-t-il. En cela, ce livre me semble neutre politiquement parlant. Neutre politiquement mais évidemment engagé. Il serait intéressant qu'une personne l'ayant lu nous informe davantage à ce sujet car cela pourrait clarifier certains de nos échanges. Il semble que ce livre dénonce le racisme, la violence, prône l'égalité, et défend la justice sociale. Certes, des valeurs qui sont couramment associées à la gauche ... Ils ont quand même 15-16 ans en 3ème ! Même si l'esprit n'est pas encore totalement affûté, il est capable de sens critique et d'identifier l'architecture d'une argumentation si il est guidé correctement, à quelques exceptions près comme l'évoque @Kaliste. Le rôle de l'enseignant est de pousser à la mobilisation de cette composante de l'intelligence chez ses élèves.

L'encadré 2 de cette étude de l'INSEE explique effectivement que les femmes musulmanes, en particulier les descendantes d'immigrés, sont de plus en plus enclines à porter le voile ; donc comme tu l'écris, il y a bien eu une évolution de comportement : https://www.insee.fr/fr/statistiques/6793308?sommaire=6793391#onglet-2 Et il faudra s'y habituer. Le Pew Research Center estimait en 2017 que les musulmans étaient 5,72 millions en 2016 en France, soit 8,8 % de la population. Par projection, le même centre de recherche estime qu'en 2050 en France entre 12,7 % et 18 % de la population sera musulmane, ce nombre variant en fonction de la quantité d'immigration vers la France. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Islam_en_France Maintenant, que vont faire les Français "pure souche" ? Accepter cet état de fait et bâtir un avenir en commun, ou s'acharner à dénigrer ceux (celles en l'occurrence) qui refusent de manger de la tartiflette ?

Oui, c'est un texte engagé, une critique frontale du système, et il convient de l'analyser avec la froideur de l'esprit rationnel. C'est ce qu'on (est censé) apprend(re) à l'école, non ? Relisez le plaidoyer de Hugo concernant la peine de mort. Relisez La Boétie quant à la liberté. Relisez le discours de Luther King sur l'oppression des Noirs. On étudie ça au collège/lycée. Ce sont tous des textes clairement engagés et sans nuance de points de vue. Les procédés utilisés sont les mêmes ici. On en appelle aux arguments rationnels et à l'affect. On choque. On interpelle avec des questions rhétoriques ... L'esprit critique c'est apprendre à identifier de tels procédés. Ce court extrait en donne déjà des exemples ; c'est donc a priori (je ne l'ai pas lu) un bon support d'enseignement. Aussi loin que je me souvienne, on a toujours eu une liste d’œuvres imposées par le prof. Donc pas choqué par le fait que ce professeur impose une œuvre.

@Témoudjine Justement, le travail d'un professeur de Français en 3ème c'est d'analyser les textes. Un livre engagé politiquement est un excellent support pour étudier un point de vue sur notre société. Surtout qu'après vérification, je vois que le questionnement de la société fait bien partie du programme officiel du collège en cycle 4. Le professeur n'est pas là pour "vendre" les idées du livre, mais pour susciter le débat et le désaccord, pour que les gamins posent des questions. Dans la thématique de la critique sociale, on trouvera sans souci des ouvrages orientés différemment, et je ne serais pas étonné que ce professeur étudie avec ces élèves un ouvrage et/ou des textes situés idéologiquement à l'opposé. Bref, je n'y vois pas un acte politique du moment que le professeur demeure dans sa fonction de prof de Français qui suit le programme officiel.

L'interdire ... Après tout on a bien interdit 1984 d'Orwell jusqu'en 1987 en URSS. (cela dit, interdire un livre c'est le meilleur moyen de le faire lire)

Bonjour, Je crois savoir que le questionnement de la société, ainsi que l'écriture engagée font partie des programmes de Français depuis belle lurette. En tous cas c'était vrai il y a 25 ans. Pourquoi voudrait-on évincer un ouvrage de cette nature ? Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, il semble cocher les cases.

Bonjour, Le malheur n'est pas une destinée mais une transformation de notre regard sur le monde, très influencé par ceux qui nous entourent. C'est en ce sens que j'accepte l'idée que "certaines personnes portent la poisse". Et je pense que, pour ces gens-là, transformer cette perception en action peut inverser durablement la nature de leurs pensées, et finalement le cours de leur vie. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Renard_et_les_Raisins (j'ai adoré cette fable à l'école car c'est la plus courte de La Fontaine , et elle est riche de sens) @Kai Les gens négatifs, ceux vivant dans la complainte, devraient sérieusement se poser la question de savoir ce qu'ils veulent vraiment pour leur vie. Vraiment. Et en prenant tout le temps nécessaire, car cette question apparemment simple est très difficile. C'est probablement une bonne approche pour transformer des pensées négatives en actions aux conséquences positives.

Une réponse au ton méprisant de l'intervenante que je citais, doublée d'un trait d'humour pour lubrifier le message (100% huile de noix non métastatique, bien entendu).

Moustache gracias C'est vrai qu'ils sont pénibles avec leurs cancer à la noix.

Paraît que j'fais fureur avec qu'on m'a dit. Du coup j'ose pas.

Pas toutes les sciences. Prenons les mathématiques par exemple. Pas besoin de mesurer quoi que ce soit