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C*nard Jaune

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Tout ce qui a été posté par C*nard Jaune

  1. Fuzzy, par Grand Lee Buffalo. "All in all the world is small enough for both of us To meet upon the interstate, waiting on a train And just when those big arms lift up Fall in love with no time to say it"
  2. 70 milliards d'humains... Quel cauchemar.
  3. Visiblement, j'ai bien le temps d'y réfléchir.
  4. Pour certaines femmes, romantique rimerait-il avec "avec du fromage" ?
  5. Les femmes sont tout autant capables de prouesses que les hommes. Par exemple Judith Polgar qui est entrée dans le top10 mondial à l'époque du grand Kasparov (en participant à des tournois mixtes). L'énorme domination masculine du moment est très certainement liée à des facteurs culturels. La plupart des femmes ne s'intéressent pas aux échecs.
  6. Le Maître et Marguerite, de Mikhaïl Bougakov. Je l'ai à peine commencé. Je le lis suite aux conseils d'une personne brillante, je m'attends donc à être ébloui. Mais mon inculture des classiques de la littérature risque de me faire manquer pas mal de références.
  7. Police, Message In A Bottle.
  8. Moi, c'est celle là que j'ai dans ma playlist. Selah Sue, This World.
  9. Après une nuit blanche et tracassée et pleine d'espoir, Edward Sharpe & The Magnetic Zeros, Janglin.
  10. Le Passager, Cormac McCarthy. En complément de Stella Maris, dont j’ai parlé ici-même il y a peu de temps. Le Passager est un roman complexe. Dans son contenu et dans sa forme. Des personnages qui apparaissent sans détails ni explications, des digressions sur la science (très pertinentes mais donc assez peu accessibles aux profanes), une intrigue — la disparition du fameux passager — qui est étrangère au roman (alors ça, pour le coup, je n’avais jamais vu auparavant). Et puis le style toujours dépouillé de ponctuation ou de tirets pour les dialogues, tout est fait pour nous perdre. Nous perdre… ou nous recentrer sur Bob et sa terrible relation avec sa sœur Alice. Sur Bob et sa culpabilité devant le suicide de sa sœur. Comment trouver la rédemption ? Sans surprise, j’ai adoré ce roman. Les dialogues entre personnages flamboyants, panache, verve, pertinence des propos, impertinence du ton... Une réflexion sur la condition humaine qui m’a touchée. Bref, je recommande ce roman, et comme pour Stella Maris, je mets un bémol car un minimum de culture scientifique est recommandable. C’est un roman à lire et à relire. PS : j’ai tout de même une préférence pour Stella Maris. Je ne suis pas tombé amoureux de Bob, contrairement à Alice. Alice, épouse moi !!!
  11. Edwin Collins, A Girl Like You. nihil est tam verum
  12. Une théorie scientifique (telle que la théorie de l'évolution) ne décrédibilise pas les religions. Science et religion ne parlent pas de la même chose. Ce sont les mono-neuronnaux tels que toi qui décrédibilisent les religions. Peut-être est-ce ce que tu cherches à faire ?!
  13. Je l'ai lu en deux nuits. Je fus happé ! Je l'ai relu cet été, avec toujours autant de plaisir.
  14. "Suis-moi, lecteur! Qui t'a dit que l'amour véritable, fidèle, éternel, cela n'existait pas? Le menteur, qu'on lui coupe sa langue scélérate!" Sagesse bougakovienne.
  15. C*nard Jaune

    [QUIZ]Rocky Balboa

    Je viens de terminer ce quiz. Mon score 75/100 Mon temps 66 secondes  
  16. Stella Maris. Par le génialissime Cormac McCarthy. Avant de commencer, il parait que ce roman doit être lu après « Le Passager », dont il éclaire quelques zones d’ombre. Je n’avais pas lu « Le Passager » avant « Stella Maris » (j’irai l’acheter aujourd’hui même !), donc je ne pourrai pas parler du lien entre ces deux romans. Alors Stella Maris est un roman ultra minimaliste dans la forme. Il est constitué d’une retranscription de neuf séances entre Alice et un psychiatre qu’elle a choisit de rencontrer. Elle expose sa vision du monde. Ses analyses, ses envies, sa peur. Le roman présente un double intérêt : le premier consiste en une description intéressante de la vision du monde d’une mathématicienne qui se pose toutes les questions classiques du métier : Qu’est-ce que le réel ? Comment y accéder ? Quel est le rôle de l’Homme ? Qu’est-ce qu’un objet mathématique ? Toutes ces interrogations sont traitées dans la plus grande clarté, pour peu qu’on possède un minimum de connaissances dans le domaine. C’est peut-être le seul bémol concernant ce roman : sans un minimum de culture mathématico/scientifique, une part non négligeable du contenu pourrait nous paraître obscure. Mais pour qui s’intéresse au sujet, ou se pose simplement des questions sur notre monde, l’auteur se montre très pertinent, comme toujours. Le second point fort du roman, le plus indiscutable, est le personnage d’Alice. Femme d’une intelligence supérieure, donc lucide, donc seule, elle présente sans tabou sa vision terriblement noire du monde qui l’entoure et de sa vie. Charmante, impertinente, drôle, nostalgique, solitaire, ultrasensible, cultivée : je suis tombé amoureux d’elle dès les premières répliques. Alice, m’acceptes-tu pour partager ta vie ? Définitivement, on ne sort pas indemne d’un entretien avec une telle personne… Comme Alice, certains d'entre nous cherchent certainement leur guide dans la nuit, leur étoile polaire (qu'on appelle aussi Stella Maris) . Reste à savoir où notre berger nous conduira. Enfin, comme dans tous les romans de McCarthy que j’ai eu le plaisir de lire, on y retrouve son penchant vers l’inéluctable. Aussi bien dans la relation au monde qu'entretient Alice que dans l’histoire d’amour impossible qu’elle subit (je ne parle pas de sa relation avec moi, mais de celle avec son frère). La question n’est pas de savoir comment l’histoire finit, mais plutôt comment McCarthy va réussir à la raconter. Et comme d’habitude, c’est fait avec talent et douceur. Auteur exceptionnel, personnage exceptionnel, roman exceptionnel.
  17. Pendant que les champs brûlent, Niagara. Car Niagara
  18. J'aurais plutôt dit que les personnes intelligentes sont seules. Médiocrité ambiante, culte de l'apparence, normalisation de l'inculture... Sur ces bonnes paroles, je retourne jouer à ma PS5 devant un bon match de Champions League.
  19. Take You Down, Daniel Pemberton !
  20. Ou au contraire, c'est beau. Surtout si on compare à l'abime devant laquelle se trouve celui qui a la certitude que plus rien n'existe après la mort.
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