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Valona

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Billets posté(e)s par Valona

  1. Valona

    Les récits de Valona
    Impatiente de quitter l'Europe

    Je travaille dur pour obtenir mon Master d'ici trois ans. Ensuite je vais travailler très dur pour l'obtention de mon Doctorat. (Sciences appliquées). Mes origines Anglo-Saxonne, ma parfaite maîtrise de l'Anglais (qui reste ma première langue), mon amour de l'Amérique, mon admiration pour la réussite, pour l'argent et pour ma chère culture occidentale, autant de paramètres pour être follement heureuse des résultats aux élections présidentielles des États-Unis. Une invitation à l'avenir.

    J'admire cet homme. Sa pugnacité dans laquelle je me retrouve car je sais la valeur de l'effort. Sa combativité dans laquelle je me retrouve puisque je pratique la compétition. Son élégance, sa prestance et son souci de l'image. Son intelligence. Dès l'obtention de mon Doctorat ce sera pour le mettre au service de ce grand pays. Jamais je ne donnerais le moindre centime à cette maudite Europe. Jamais je ne mettrais mes compétences au service de cette France dont les villes sont devenues des sortes de Tours de Babel, (et la bible nous en met en garde), de vrais dépotoirs vecteurs de saletés et de maladies de toutes natures. L'horreur totale.

    Quand j'ai vu les visages défaits de tous ces journaleux, de tous ces "experts" de plateaux de télévisions, de tous ces sondeurs, en fait de tous ces propagandistes orientés gauchiasse, j'ai éprouvé une extraordinaire satisfaction. Une sorte d'extase intellectuelle. Avec mes parents, dans notre grande demeure isolée du putride citadin, nous nous sommes écriés en même temps : << Enfin ! >>. La fin de ce wokisme, teinté de pédophilie et de satanisme s'annonce peut-être également dans cette maudite Europe. Il faut l'espérer, le souhaiter pour la sauvegarde d'une légitime hygiène mentale. Détruire ce pouvoir réticulaire et dictatorial.

    Je n'aurai donc qu'un mot pour ce cher Donald : << BRAVO >>   Je suis émue et ravie

    En m'inscrivant sur ce forum je savais que c'était un espace de liberté, un espace de tolérance, un espace ou l'avis de chacun serait respecté. Je ne me suis pas trompée. L'esprit de convivialité, de partage et de franche camaraderie se reflète dans les sujets postés comme dans les commentaires des intervenants. Et en cela c'est un véritable petit plaisir de pouvoir exposer librement, sans préjugé, sans à priori ses penchants, ses avis, ses préférences, ses déviances et même ses opinions. Sans n'être jamais jugée ou conspuée comme c'est parfois le cas sur des forums concurrents.   À bientôt

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  2. Valona

    Les récits de Valona
    Je publie sur des forums publics, souvent généralistes. Je vais utiliser une métaphore pour bien partager mon ressenti. Ces forums sont pour moi un peu comme autant de HLM, (habitations à loyers modérés). Moi qui habite dans une grande demeure du dix neuvième siècle j'aime à venir m'encanailler dans ces cités HLM. Comme dans chacun de ces "immeubles" il y a au ré de chaussée un couple de concierges. Un modérateur et une modératrice. Aux étages nous trouvons toutes sortes d'individus. Les discrets, les mutiques, les introvertis. Les agités, les perturbateurs, les intrigants. Le "visiteur", venu de l'extérieur, découvre donc assez rapidement de l'empathie, de la gentillesse, de la méfiance, de l'écoute. Hélas parfois du désintérêt, de la méchanceté gratuite, des rumeurs à son encontre, des calomnies, des diffamations, des graffitis vulgaires dans les couloirs, du mal vivre, des tentatives de règlement de compte, des dénonciations, des affirmations sans fondements. Le visiteur, s'il est influençable, oublie alors trop souvent cette maxime : "Arguments sans documents ne sont que boniments".

    Comme dans tous les HLM, en fonction de la "relation" des habitants avec le couple de concierges, certains peuvent faire régner leur "loi", agir par propos insidieux ou encore accuser sans preuves. Personnellement, ne vivant pas dans ces cités, les fréquentant juste par vice et par curiosités, tout cela me laisse d'une indifférence abyssale. il y a des locataires que je croise dans les couloirs ou dans les ascenseurs auxquels je n'adresse jamais la parole. Auxquels je ne réponds même pas. Je les ignore de ma superbe. Le "PORC" de tête altier et fière. Il y a des locataires avec qui il est agréable d'échanger. Là, je m'arrête quelques instants dans les couloirs ou dans la cage d'escaliers. J'aime alors développer des concepts, partager des impressions, répondre à de légitimes interrogations. Partager ma détestation de la gauchiasse, des wokistes et des perdants en général. Je revendique d'être une visiteuse autocentrée, narcissique, vicieuse, exhibitionniste, voyeuse mais extrêmement respectueuse des locataires que je visite. Vous ne lirez jamais un propos désobligeant de ma part envers un habitant de l'immeuble. Jamais. Je ne viens pas dans l'immeuble avec le besoin de régler mes comptes. De chercher une catharsis à un mal vivre. Non. Je suis une fille heureuse, optimiste et positive.

    Je m'évertue à rester aimable, à saluer les nouveaux arrivants et à leurs souhaiter une existence agréable dans l'immeuble. Je m'efforce de rendre mon propos affable, intéressant et attractif. J'ai donc de l'affection pour les gens bienveillants. J'encourage les nouveaux locataires à donner leurs impressions, à nous raconter des étapes, des séquences ou encore des aventures de leurs vies "d'avant". Maintenant si ces derniers nous font part de leurs potentiels, cela devient passionnant. Surtout quand ils le font en sachant s'exprimer par l'écrit. Ce qui est quand même la moindre des choses sur un forum. Sinon, il y a la formule de la webcam. Qui ne nous concerne ici que de très loin. Maintenant si c'est comme le dit Franck Ribery dans un récent interview  : << Le football c'est comme les échecs mais sans les dés >>, la webcam reste alors la meilleure option de dialogue.

  3. Valona

    Les récits de Valona
    Je relis mes anciennes publications
    Je passe d'agréables vacances de Pâques. Elles se terminent dimanche. Je reprends lundi. Je suis impatiente de retrouver la faculté, mes copines, de reprendre le fil normal de ma vie d'étudiante en Sciences. Ce sera le dernier trimestre de cette troisième année universitaire. En juin commencent les épreuves sérieuses qui doivent conduire à l'obtention de ma Licence. Je suis vraiment pressée de remonter sur le ring et de gagner ce match. Je passe mes après-midi de vacances à faire de l'équitation. Mes entraînements de karaté continuent deux soirs par semaine. Je consacre les matinées à réviser mes cours, à anticiper les prochaines séances universitaires. Après mon jogging et ma douche je suis en pleine forme pour affronter ce  passionnant travail. Je fais aussi de la pâtisserie.
    En soirée, seule dans ma chambre avant le couché, je vais visiter les différents forums où j'interviens. Où je publie mes petites histoires en suscitant diverses réactions. Ce qui m'amuse énormément. Il y a les admirateurs, les admiratrices, les indifférents, les envieux, les jalouses, les critiques, les commentateurs, les humoristes ou encore les accusateurs sans évoquer les moralistes. Je suis souvent pliée de rire en découvrant leurs interventions. C'est prodigieux. Bien évidemment je ne réponds jamais. Ce serait souvent descendre à des profondeurs effrayantes. Et je m'abstiens de démentir les allégations fantaisistes des uns et des autres. (Surtout des autres). Car démentir revient toujours à cautionner. Par contre, lorsque je relis mes textes qui remontent à deux ou trois ans, je les trouve remarquables, magnifiques et surtout généreux en détails. J'écris bien. Mon propos est clair, précis, lumineux et extrêmement descriptif. Je comprends que mes extraordinaires récits peuvent susciter envies, jalousies et frustrations. Je survole. 
    Je pose donc à chaque fois le même constat. Si je n'étais pas passionnée de sciences, désireuse de devenir doctorante, maître de conférence, j'envisagerais avec bonheur la possibilité de devenir écrivaine, autrice en me lançant à corps perdu dans la littérature. J'y excelle. Quand je découvre la qualité de mes écrits, sur les différents forums où j'offre mes histoires, je suis admirative. j'ai toujours suscité l'admiration. Que ce soit de ma famille, que ce soit de mes professeurs ou encore de mes rares amis. C'est un sentiment exaltant d'être tant enviée, vénérée que sollicitée. Je m'endors souvent avec ces dernières pensées.  C'est gratifiant. Dans la médiocrité de ce monde qui m'entoure c'est une immense satisfaction. Être brillante constitue la nourriture de l'esprit qui me permet de flatter mon moi profond.
    << Le moi est haïssable" ! >> disait Pascal. Je réponds par cette pertinence : << J'emmerde Pascal. Moi ! >>. Il n'y a pas que les forums qui me permettent une plongée savoureuse dans mon délicieux passé, il y a également mon Blog. Là aussi, c'est un bonheur de retrouver des textes datant de quatre années. Quand on est surdouée comme je le suis, il est difficile au profane, au lecteur lambda de constater l'unité parfaite de la suite de mes aventures. Je me congratule à chaque relecture. C'est si parfait. J'ai compté. J'ai publié une totalité de trois cent vingt quatre récits. Comme la plupart des adolescentes, j'ai débuté mes premiers écrits sur Doctissimo. Je pouvais parler cactus, chevaux, expériences scientifiques et déjà la sexualité avec un égal bonheur. Partager mes passions.
    Je vais donc persévérer dans cette complaisante satisfaction personnelle...
    Bisou

  4. Valona

    Les récits de Valona
    Bonjour

    Rien n'est plus triste que de ne pas publier dans un Blog personnel. C'est mon avis. C'est personnel. Aussi, pour remédier à cette lacune je poste ma petite histoire. Une histoire consacrée aux eumycètes. Que les incultes et les ignares se rassurent. Je m'en vais éclairer leur ignorance avec un écrit ludique. Comme chacun de mes récits je ne fais que relater une anecdote réelle. Je n'ai pas les capacités créatives d'une romancière. Même si dans mes rédactionnels j'utilise les "ficelles" du roman. Ce qui rend la lecture de mon propos beaucoup plus attractive. Bonne lecture. Bonnes découvertes.

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    Champignons

    L'automne est la saison que je préfère. Lorsque la lumière diaphane des journées de la fin septembre éclaire toute chose avec pudeur. Ce sont ces trop rares après-midi de promenade qui me laissent, chaque année, le plus extraordinaire sentiment d'une saison finissante. Que ce soit des balades équestres, des promenades pédestres ou des balades à bicyclette, c'est l'impression élégiaque d'un changement imminent. Je garde un souvenir précis de ces automnes. Depuis le début de l'adolescence.

    Ce mardi après-midi là, j'étais sur mon cheval. Je parcourais un des sentiers qui passent à proximité des "Trois Chênes". C'est le point culminant sur la plus haute colline. Il y a une table d'orientation. Un petit abri pour les promeneurs. Il y a souvent des barbecues ici. Lorsque je descends le sentier des étangs, je passe dans le sous-bois des "Carmes". Un endroit magique. L'endroit respire le mystère. Avec un peu d'imagination, le promeneur à l'impression d'être un personnage des légendes arthuriennes.

    J'avance sur le chemin au milieu des arbres. Les couleurs oscillent entre l'ocre, les terres de Sienne, l'or et le vermeil. Le soleil se joue de ses rayons avec cette clarté d'automne si particulière. J'ai l'impression d'être au cœur même d'un prisme de lumière. Parfois aveuglée par la luminosité jaillissante entre les arbres. Même Chanel, mon fidèle cheval, semble se mouvoir dans cet univers avec un plaisir évident. Nous sommes à l'automne 2019. J'ai dix sept ans. Là, à ma droite, depuis les fourrés, une voix. Un homme s'adresse à moi. Vêtu "ville".

    Sans doute quinquagénaire, son accoutrement citadin, ici, en pleine forêt, ne laisse pas de surprendre. Il est coiffé d'un élégant chapeau. << Bonjour mademoiselle. Vous connaissez des coins à champignons dans les environs ? >> me demande t-il. Le quidam est poli. Presque obséquieux. Cela m'amuse toujours beaucoup. Il s'adresse à moi avec un léger accent méridional. Chanel s'arrête. Je salue le monsieur pour lui répondre : << Hélas non. Je ne vais pas à la cueillette ! >>.

    L'élégant monsieur en costume de velours se met à discuter. Nous bavardons un peu. Ce n'est qu'au bout d'une dizaine de minutes que je découvre le petit "détail" surréaliste qui me fait toujours un peu rire. C'est un cueilleur de champignons. Lorsqu'il comprends que je me suis rendue compte de ce "détail", il me fait : << C'est la saison ! >>. Nous rions tous les deux. Assise sur mon cheval, à quelques mètres de l'individu, je me sens en parfaite sécurité. Une simple impulsion des talons et je peux me sauver.

    L'élégant et facétieux monsieur me présente le résultat de sa probable cueillette. Il me présente ce magnifique spécimen en vantant ses mérites gastronomiques. Je n'arrête pas de rire aux éclats. C'est la première fois que je vois un tel champignon. Il est beau. Couvert d'un opercule léger. Le monsieur le fait coulisser pour m'en expliquer la fonction. Je regarde avec intérêt. Je découvre les attraits de la mycologie, cette science qui répertorie les champignons. C'est rapidement passionnant.

    Surtout que mon "professeur" en mycologie semble un véritable érudit. Un spécialiste de la famille des eumycètes. J'écoute avec attention tout en scrutant avec soin les démonstrations. Le gentil monsieur m'affirme que ce champignon peut se déguster "nature". Ce spécimen peut générer son propre assaisonnement lorsqu'il est préparé selon la tradition. Le mycologue affirme même que c'est une spécialité gastronomique fort prisée dans les milieux hédonistes. Il m'explique de quoi il est question.

    Après de longues hésitations, je fini par refuser. Beaucoup plus par timidité que par envie. Parce que depuis un bon quart d'heure, j'ai l'envie folle d'y goûter. J'aime bien les champignons, en omelette par exemple. Le brave monsieur précise même qu'il a les œufs si je préfère le champignon en omelette. J'éclate de rire lorsqu'il les extrait de son panier. Deux œufs magnifiques. Je sens monter un appétit d'ogresse. Pour ne pas succomber à cette terrible tentation culinaire, je préfère prendre congé.

    Le monsieur, pas du tout vexé, toujours souriant et poli, m'informe qu'il vient souvent à la cueillette dans le secteur. Si je désire goûter un de ces prochains après-midi, il me suffit de passer là entre 16 h et 18 h. Je promets d'envisager cette possibilité. Je salue poliment le brave homme qui agite son champignon tout en me regardant partir. Je me retourne plusieurs fois. Il reste ainsi à me faire coucou de sa main libre. Je suis dans un état de fringale élevée. Je me frotte sur la selle.

    Je n'arrête plus d'y penser. Même en cours. Je suis attirée par les hommes d'âge mûr. Et lorsqu'ils sont cueilleurs de champignons, c'est une attractivité supplémentaire. Hélas, le week-end et le mardi suivant, il ne cesse pas de pleuvoir. Je n'ai plus jamais revu mon élégant mycologue...

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    Nous restons sur la lancée mycologique avec cette suite. Je tiens à préciser que chacun de mes récits est le résumé d'une anecdote vécue et bien réelle. Je ne suis pas seulement exhibitionniste mais également très voyeuse. J'aime autant être vue que voir. Après tout, les yeux, c'est fait pour regarder. Les seules larmes qui perlent parfois aux coins des miens ne sont que celles du plaisir. De jouir me les mouille. Quand je me regarde après l'orgasme je vois un visage tristounet alors que ce n'est que le reflet de mes jouissances délirantes. Je laisse aux malheureux d'y voir le mal...

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    Champignons - 2

    Cueilleur un jour, cueilleur toujours

    Un après-midi d'automne. Je fais du cheval sur le chemin forestier qui va des ruines de la chapelle aux "trois chênes". Je tombe sur un cueilleur de champignons. Il m'en présente un magnifique spécimen. J'ai même envie de prendre une photographie pour ma collection privée. Tant il est beau. Ma collection n'est composée que de photos de champignons trouvées sur Internet. De posséder une photo prise par moi-même, devient une préoccupation ludique. Un rêve. Un désir. Un fantasme qu'il me faudra réaliser sous peine d'en être frustrée. 

    Bien entendu, cette fois encore, je n'en fais rien. Je n'ai pas mon superbe appareil photo avec moi. Dommage? Il fait de bien meilleurs clichés que mon téléphone. Je reste un assez long moment à bavarder avec le mycologue qui ne cesse d'agiter son champignon. Il ne tarde pas à évoquer des recettes. M'invitant de le savourer cru. Là, de suite. Je reste évasive et volontairement secrète sur mes préférences culinaires. Après tout, je ne connais ce quidam que depuis un quart d'heure. Il doit avoir la quarantaine. Pantalon d'épais velours marron, chemise à carreaux, chaussures de randonnées. Il est plein d'humour, plutôt sympathique et d'une présence rassurante. Plein de courtoisies et de civilités. C'est un vrai gentleman. 

    Lorsque je le salue avant de le laisser à sa cueillette, il me demande : << Vous allez me dénoncer n'est-ce pas ? >>. Je me retourne, j'éclate de rire avant de répondre : << Rassurez vous, je flirte avec l'interdit peut-être plus souvent que vous ! Bonne fin d'après-midi monsieur ! >>. Il semble soulagé. Même si je ne suis pas mycologue, la recherche de beaux champignons a déjà occupé nombre d'après-midi de mon adolescence. Je garde en mémoire quelques étonnantes découvertes. Surtout celles que j'ai aperçu depuis ma cachette en haut d'un mirador. Je me souviens de ce monsieur qui venait s'assoir dans l'herbe, en bas, sans se douter qu'il était épié à une petite centaine de mètres. J'ai ma paire de jumelles. 

    Je me dis que dans ce monde devenu absurde, si un brave homme ne peut même plus cueillir des champignons, les montrer fièrement aux promeneuses, il devient urgent de changer ce monde en profondeur. Après tout, la plupart des forêts appartiennent à tout le monde. Ou du moins sont libres d'accès. Les champignons ne poussant pas sur la voie publique, il n'y a rien d'illicite à les trouver, à les chercher ou encore à les admirer dans quelques sous bois. Je me retourne une dernière fois pour lui faire un coucou amical. Il agite son superbe champignon. Je lève le pouce pour le féliciter. Mais pourquoi diable a t-il son pantalon aux genoux ?

    Je me réjouie pour l'automne qui s'annonce...
     

  5. Valona

    Les récits de Valona
    Mon fantasme de faire l'actrice
    Le temps passe. Mes fantasmes s'installent durablement. Depuis le début de la puberté l'image que me renvoie le miroir m'érotise. Je me trouve de plus en plus attractive. Je comprends le regard des hommes. Il arrive quelquefois que cette attractivité me plonge dans l'embarras. J'entre dans une pièce empli de gens qui bavardent. De personnes qui discutent. C'est soudain le silence. À l'adolescence je croyais que c'était la conséquence d'une bévue, d'une bêtise. Depuis mes 15 ans je sais de quoi il en retourne. C'est parfois difficile d'être belle. À 18 ans je n'ai plus qu'une seule solution. M'accepter telle que je suis. Il faut surmonter quantité de considérations, d'à priori et d'idées toutes faites. Je m'y applique. Aux prix de nombreuses introspections solitaires durant mes promenades à bicyclettes. Aujourd'hui j'en ai vingt et un. Tout est réglé dans ce domaine.
    L'image que me renvoie le miroir participe aujourd'hui à mon plein épanouissement. Nous sommes trois filles à l'université à présenter des physiques "d'exceptions". Nous sommes très copines sans toutefois êtres complices. Nous ne partageons que ce constat : nous attirons l'attention de tous les hommes sur nos personnes. Nous avons appris à vivre avec ce phénomène. En ce qui me concerne, conjuguée à mes tendances exhibitionnistes, cette beauté insolente, participe de mon plaisir de vivre. Je suis souriante, de nature optimiste et j'aime rire. Je suis très consciente de l'évolution de mon épanouissement. Une acuité lucide et assumée qui me permet d'exister pleinement. Sans trop de complexes, sans trop de questionnements et surtout sans me mettre un quelconque fil à la patte.
    J'évoque quelquefois mes fantasmes avec Jonathan. Il est devenu mon ami intime. Il me respecte. Avec mon papa c'est l'homme le plus attentionné. Depuis quelques mois j'ai le désir grandissant de tenter une expérience "d'actrice". Je suis inscrite sur des sites particuliers. Des choses qui ne sont accessibles que par TOR. Le Dakweb offre l'extraordinaire. Quel que soit le centre d'intérêt de celui qui le fréquente. On y trouve ce qui ne se trouve nulle part ailleurs. Je navigue avec NordVPN. Une sécurité supplémentaire qui garantie l'anonymat le plus absolu. Aucune traçabilité car une mise à jour quotidienne. C'est important de le préciser. On peut surfer où on veut, sur ce qu'on veut, et dans la plus parfaite sérénité. Quand il y a des "pièges", un peu d'attention permet de les déjouer.
    J'ai le fantasme de faire "l'actrice" dans un film privé. Un film qui n'appartiendrait qu'à moi. Aucun désir de le publier ou encore de le rendre public. Même sur un de ces sites très "spéciaux" que je fréquente assidument. Des "amateurs" qui proposent leurs réalisations personnelles. Ce que je ne veux pas faire. Mon fantasme est purement personnel, narcissique et auto centré. J'aime me laisser enivrer par mon image dans le miroir. Bien évidemment, j'ai déjà tenté de petites expériences avec une caméra numérique. Couplée à la caméra hyper classe de mon I-phone. J'ai filmé quelques exhibes à l'insu de mes voyeurs involontaires devenus "acteurs". Mais ce n'est pas réellement "plein". Il manque le facteur humain. La personne qui tiendrait la caméra afin que l'ensemble soit moins statique. 
    Je ne désire pas que ce soit Jonathan. Je n'en parle à aucune copine de l'université. J'ai bien une petite idée. Mais ce n'est pas simple. En parler à une autre fille est la certitude d'être trahie. Il faut que ce soit un garçon. Pour deux raisons. Parce que les hommes ne sont ni des adversaires, ni des ennemis mais des complices éventuels. Certains peuvent même êtres les plus précieux amis. Je n'ai aucun contentieux avec la gente masculine. J'aime les hommes. Ils savent se montrer aussi facétieux que triviaux et souvent très amusants. Parfois sans s'en rendre compte. Je parle ici de ceux dotés d'intelligence. La seconde raison est simple. La présence d'un garçon tenant la caméra, filmant mes petites déviances, prolongerait mes excitantes "exactions" à leurs limites ultimes. Cette simple idée me couvre de délicieux frissons.
    Je pense donc à ce garçon vietnamien qui me draguait gentiment il y a deux ans. Merveilleusement beau. Merveilleusement timide. Merveilleusement amoureux. Hélas, trop petit, trop chétif et trop silencieux. J'ai ses coordonnées. Il m'arrive de le croiser à l'université. Il est élégant, raffiné, très secret. Avant de dormir, c'est à lui que je pense pour réaliser ce fantasme. Je "LE" ferais bien avec lui. Une caresse buccale alors qu'il me filmerait. Bien évidemment avec ma caméra. Pas question de lui laisser quoi que ce soit. Je nous imagine entourés de miroirs. Ce qui permettrait une infinité d'angles différents. Je suis de plus en plus follement vicieuse. Je veux jouir de chaque instant de ma jeunesse. Je veux me fabriquer des milliers d'autres souvenirs. En m'entourant de précautions.
    Le simple fait de partager tout cela ici, sous l'anonymat de mon pseudo, avec plein d'inconnus me plonge dans des états extatiques. Merci...
    Bisou
     

  6. Valona

    Mon Blog
    C'est un succès grandissant
    Je reviens ici sur ce sujet. J'ai fort à faire avec mes études. Au mois de juin de l'année prochaine m'attendent les premières véritables épreuves universitaires. Ma Licence de Sciences. Je sais les sacrifices qu'il me faut concéder. Je ne visite mon Blog que le soir avant de me coucher, juste après ma douche. Depuis la création de cet espace personnel je totalise 8 657 visiteurs. Ce Blog référencé nulle part est parfois découvert par des explorateurs pugnaces. Souvent amateurs de littératures ils arrivent à trouver les espaces virtuels les plus secrets. Sur ce nombre de visiteurs il y en a 6 432 qui ont lu au moins un de mes récits. L'interface permet de savoir avec exactitude qui fait quoi sur mon espace. Mon Blog compte 5 588 abonnés. Ils reçoivent la newsletter mensuelle tous les 5 du mois. L'interface indique les adresses IP des inscrits. Il y a des canadiens francophones, des québécois, des belges, des Suisses, une fille de Nouvelle Zélande. Des gens des États-Unis. Et même des français.
    Parmi ces abonnés il y a deux intervenants qui fréquentent également "forum.fr". Bien évidemment, je serai aussi discrète à leur encontre qu'ils le sont à mon égard. Ils ne se connaissent pas entre eux. C'est amusant. Mais j'apprécie leur grande preuve de tact. Je ne tiens pas du tout à faire une quelconque publicité pour mon Blog. Fidèle à l'adage "pour vivre heureuses, vivons cachées" je reste résolument très réservée. Je préserve ainsi mon petit espace de liberté virtuelle. Pour moi, cette liberté se doit d'être aussi gratifiante que la liberté de ma vie réelle. Je tiens donc à remercier ici ces deux charmants inscrits sur forum.fr et sur mon Blog. Ils témoignent du plaisir de visiter régulièrement mon espace de créations sur sa messagerie privée. Deux parfaits gentlemen que j'embrasse très fort. Qui m'ont promis de ne jamais rien révéler.
    J'espère avoir un peu de temps durant les vacances de fin d'année. J'aimerais beaucoup raconter quelques aventures vécues cet été. Avec mes parents, nous avons loué une belle propriété isolée au bord de l'océan. Deux mois d'un bonheur sans nuages. Quelques belles surprises. Comme la visite de Jonathan durant trois jours. Le coquin a réussi à convaincre ses parents à passer dans la région. Ils ont garé leur van à proximité du bourg voisin. Ils sont venus manger deux soirs à la maison. Ses parents et les miens se connaissent vaguement. Ce fut donc l'occasion de faire plus ample connaissance. J'avoue avoir été un peu triste quand ils sont repartis. Nous gardons toutefois un contact permanent avec Jonathan. Quelques séances de webcam coquines. C'est frustrant. Nous préférons nos séances dans le réel. C'est devenu un vrai rituel. Depuis septembre nous avons bien évidemment repris nos petites habitudes des dimanches soirs. Ça atteint des "sommets".
    Mes promenades à bicyclette sous des chaleurs parfois caniculaires. J'adore la canicule. Je déborde d'énergie sous le chaud soleil d'été. J'ai donc pu m'offrir quelques "frissons" et quelques "frayeurs", lors d'épiques aventures. La région propose un réseau de pistes cyclables assez conséquent. Certaines sont de véritables "véloroutes" très fréquentées. J'y ai fait quelques rencontres très sympathiques. Notamment une fille de mon âge, étudiante en médecine. Avec ses parents en camping, elle est restée à proximité une semaine. Nous nous sommes bien amusées. Je lui ai fait découvrir mes passions et mes penchants l'avant dernier jour. Elle m'a fait découvrir les siens. Passionnant d'avoir des fantasmes à échanger, à tester et à mettre en pratique. Je précise toutefois qu'une distance physique était respectée en toutes occasions. Je suis hétérosexuelle. Totalement. Nous sommes restées en contacts mais depuis la mi octobre ces liens s'effilochent quelque peu. Elle a rencontré un garçon...
    Bisous
     

  7. Valona

    Les récits de Valona
    De quoi être réjouie
    Je tiens à remercier toutes mes fidèles lectrices et tous mes fidèles lecteurs. Tous les intervenants qui me suivent depuis plus de deux ans. Forum.fr est un de mes sites préférés. J'aime venir m'y promener. Ce forum est remarquablement bien tenu. La modération est efficace. L'administration dirige l'ensemble avec un goût certain. Pas de partis pris, pas d'orientations quelconques. On peut s'exprimer ici avec une rare liberté et dans les différentes rubriques proposées. Le soir, dès mes révisions et mes travaux d'étudiante terminés, après le repas, j'aime à lire les nouveaux sujets publiés par les uns et les autres. C'est très souvent très intéressant. Parfois, les commentaires rajoutent encore à l'intérêt que les sujets abordés suscitent. J'ai même des admirateurs. Ils sont si gentils
    C'est donc un réel plaisir que d'être une des composantes de ce lieu virtuel à nul autre pareil. Je suis fière d'appartenir à cette communauté. La diversité des inscrits est une richesse supplémentaire. Même si je n'interviens que sur quelques rubriques précises, je ne néglige jamais d'aller à la découverte des autres. Il y a quelques esthètes. Quelques "humoristes". Des gens plein d'esprits. Des littéraires. Des matheux. Des poètes. Des cuisiniers. Des auteurs. Des analystes. Des "psychologues" et même des "psychanalystes". Je sais lire entre les lignes. La finesse d'esprit de certains auteurs permet de découvrir quelques doubles sens glissés avec habileté. D'autres encore savent proposer une publication à différents niveaux de lectures. C'est parfois très fort.
    C'est donc avec une grande joie que je publie quand le temps me permet de le faire. Je privilégie mes études. Quelques facteurs impérieux qui ont toute ma priorité. Je vous embrasse toutes et tous...
    Bisou

  8. Valona

    Les récits de Valona
    J'ai menti sur mon âge
    En m'inscrivant sur ce forum en 2019, j'ai menti sur mon âge. Je me suis vieillie de deux ans. Je n'avais que dix huit ans. L'âge légal toutefois. Une certaine crainte de ne pas être crédible à 18 ans, je me suis donnée 20 ans. Ce n'est pas du tout par un manque de confiance en moi mais plutôt par un manque de confiance envers les lecteurs. Je venais d'une expérience assez nauséabonde sur le forum de Doctissimo. J'y ai laissé mon profil mais je n'y publie plus. Je n'y vais même plus. Leur politique de connexion ne convient pas du tout à l'idée que je me fais de la liberté d'aller et de venir.
    Ni ma meilleure amie, ni mon complice Jonathan, ni mes proches, ne connaissent le pseudo "Valona". Ce pseudo que je me suis donnée en m'inscrivant sur différents forums ou encore sur certains sites. Je ne sais même pas si parmi mes relations quelqu'un connaît "Forum.Fr". A part Jonathan, personne ne pourrait d'ailleurs se reconnaître véritablement dans mes narrations. Il serait probablement très heureux de savoir que je lui ai offert ce pseudo "Jonathan". Que je raconte nos aventures du dimanche soir. Parfois, je me sens tellement naïve dans mes récits que je préfère livrer la vérité.
    Que personne ne se sente offusqué. Je n'ai commis aucun crime, aucun délit. Je ne me suis pas moquée de quiconque. Tout cela n'est que du vent et n'entraîne aucune conséquence...
    Bisou

  9. Valona
    L'érotisme

    Une mise au point nécessaire. C'est mon sujet de prédilection. Après mes chères études, l'équitation, les arts martiaux et la nature, l'érotisme est une passion. Depuis le début de l'adolescence, j'ai toujours été attirée par l'érotisme. Peut-être même avant déjà. C'est apparu comme ça, d'une façon assez nébuleuse. Doucement. Insidieusement. Dans la solitude de ma chambre j'aime toujours encore me livrer à l'exploration de l'érotisme. Je m'auto érotise avec bonheur.

    A cet effet, le miroir de mon armoire reste mon plus fidèle ami. Tel Narcisse j'aime à m'y contempler. Lorsque j'avais 15 ans, j'ai commencé à me vêtir de manière suggestive. D'abord pour faire plaisir à mon miroir. Puis très rapidement pour me faire plaisir à moi-même. Je suis une de ces filles dont l'image renvoyée par le miroir flatte terriblement l'égo. J'aime y étudier mes vêtures, mes poses. J'aime me provoquer par des attitudes. J'adore l'image que je renvoie.

    Dans les positions que je prends en jupe, en robe, j'aime savoir jusqu'où je peux jouer. Je sais par cœur les limites que je dépasse lorsque je veux m'amuser. A l'adolescence j'ai fait une merveilleuse découverte. Je suis de nature exhibitionniste. Au début, je culpabilisais un peu. Cette vieille culpabilité judéo chrétienne alors que mes parents ont toujours pris le plus grand soin de m'éviter toutes éducations tendancieuses. M'évitant toutes les prisons mentales de la religion.

    Mais, dans un pays latin, il est impossible d'y échapper. Ne serait-ce que par les amis du lycée. Cette nature exhibitionniste m'a apporté tant de plaisirs, de satisfactions et il faut bien le préciser, de jouissances, que j'en nourrie chaque déclinaison avec amour. Je suis aussi voyeuse qu'exhibitionniste. Dans ce domaine j'ai le privilège d'avoir tous les vices. Je peux aller de l'un à l'autre avec un égal bonheur. Je l'assume totalement. J'en éprouve fierté et contentement.

    Dissimulée derrière l'anonymat d'un pseudo, sur les forums où j'enchante un lectorat fidèle, j'apprécie de publier régulièrement quelques récits tirés en "copié/collé" de mon Blog personnel. Ce sont toujours d'amusantes anecdotes où je relate d'authentiques petites histoires vécues. Ce n'est jamais pornographique. Je déteste la grossièreté et j'évite soigneusement toutes formes de vulgarités. J'aime l'excellence dans l'expression écrite. Dans la sémantique.

    Je me mets en scène aussi bien par l'écrit, dans l'univers virtuel que dans la réalité. Par contre il est tout à fait exclu de publier des photographies personnelles. Il y a une abondance de demandes dans ce sens sur la messagerie privée de mon Blog. C'est totalement exclu. Je le précise encore une fois sur cet espace. Mes récits seront autant d'exhibitions textuelles. De quoi alimenter n'importe quelle libido désireuse de s'encanailler un peu. Femmes ou hommes.

    Celles et ceux que le sujet n'intéressent pas s'abstiennent de poster des commentaires inutiles auxquels je ne réponds jamais. Leurs avis et leurs opinions  m'indiffèrent. Je ne viens pas débattre mais publier. L'érotisme étant à mes yeux un sujet bien trop "sacré" pour qu'il soit abordé par des individus n'ayant aucun sens du "sacré".

    J'invite donc les amateurs du genre, véritables voyeurs épistoliers à découvrir ici les histoires "croustillantes" que je me propose d'offrir de manière régulière. Jamais sur ce Blog mais sur  ce superbe forum, dans la rubrique "sexualité". Allez-y, vous n'en reviendrez pas !

    Je souhaite à toutes et à tous de bonnes découvertes. Dans la joie. Dans le respect. Dans l'humour. Sans vulgarité. Avec "doigté"...

    Bisou    
  10. Valona
    L'indicible plaisir de la transgression
    J'ai le privilège de vivre à la campagne, dans un endroit retiré, isolé. Dans notre grande demeure, avec mes parents, nous pouvons vivre cette situation particulière dans les toutes meilleures conditions. J'ai ma chambre à l'étage. Une grande salle de bain pour moi toute seule. Au fond du large couloir il y le balcon qui donne sur la petite colline, sa forêt. C'est une image majestueuse. Source de calme intérieur, de sérénité et d'une douce plénitude. La saveur élégiaque d'une vie loin de tous tourments. Depuis toute petite je vis ici une existence exaltante.
    Lorsque je sors par une des deux portes fenêtres du grand salon, que je descends les quatre marches en demi cercle du perron, je me retrouve sur la pelouse. Le grand bassin. Son petit pont en bois. Avec les beaux jours, nous mangeons dehors, à l'ombre du saule pleureur. Papa a sorti le mobilier de jardin dès la mi avril. Je retrouve la balancelle où j'aime à m'installer sur les épais coussins pour lire. Lorsque maman vient me rejoindre, je la sollicite. Elle me pose des questions et je donne les réponses. Cela l'amuse. Ce sont des exercices. Mes cours en ligne en abondent.
    Je descends le long de la rangée de cyprès. Là, entre les haies de lauriers et de houx, je peux observer sans être vue. Il y a environs trois cent mètres jusqu'à la poterne. De là, je peux sortir de notre propriété à la hauteur du pré. Il fait environ deux cent mètres dans sa largeur. Je le traverse en longeant les fourrés sur sa gauche. J'arrive sur le sentier qui longe la rivière. C'est un sentier escarpé. En contre bas, la rivière. Large de six mètres. En marchant trois cent nouveaux mètres, ses eaux deviennent tumultueuses pour se transformer en torrent. Deux mètres plus bas.
    Il est impossible d'emprunter ce sentier, sur ses trois kilomètres autrement qu'à pieds. Il y a des endroits réellement dangereux. A tel point que sur son côté gauche, une chaîne est fixée dans la roche. Le torrent est à trois mètres plus bas. Les roches forment là les marches d'un escalier naturel. Je connais ce sentier dans ses moindres méandres. Je viens y rôder seule depuis mon adolescence. Il y a deux miradors. On y accède par une étroite sente qui grimpe la pente sur une vingtaine de mètres. Je monte sur un des miradors encore très souvent au premiers beaux jours.
    Là, en haut de l'échelle que je tire, je peux surveiller les deux sens du sentier. J'ai passé là tant d'après-midi avec mes livres, des petits gâteaux, ma bouteille de jus de fruits. Ma petite paire de jumelles. C'est ici que je me suis initiée aux plaisirs de "voir". Rester dissimulée pour observer. J'en ai vu des choses ! Pas sur le sentier. Mais de l'autre côté, à une cinquantaine de mètres. Un lieu de rendez-vous "secrets". Mais aussi un lieu de promenade des cueilleurs de champignons à l'automne. Ils s'en passent quelquefois de "belles" dans les coins retirés. Exquis.
    J'ai donc passé beaucoup de temps ici durant ce confinement. Au-dessus du sentier, un peu partout, l'épais feuillage des acacias. Je peux donc évoluer ici, comme en temps normal, tout en restant totalement invisible. Je n'y ai jamais croisé personne. A part un agriculteur, sur son tracteur, de l'autre côté de la rivière, dans son champs. Jusqu'à lundi dernier. Un promeneur. Un autre "évadé" vivant les indicibles plaisirs de la transgression. Le bourg est tout de même à près de 4 km. Il ne m'a pas vu. Je reste invisible. Prudente. Secrète. Mais moi je l'ai vu. Deux fois.
    Je n'ai absolument aucune intention d'entrer en contact avec qui que ce soit. J'aime la solitude. J'ai l'extrême privilège d'être fille unique. Personne pour disputer ma couronne de "Reine". Depuis quelques jours, je suis "confinée" à l'intérieur. Il fait une météo épouvantable. La pluie. Le vent. Cette détestable fraîcheur. Je mets cette fatalité à profit pour prendre de l'avance sur mes cours en ligne. J'aime surprendre mes professeurs. Leurs visages étonnés quand ils m'entendent développer les prémices du concept qu'ils enseignent. Mais j'attends mes prochaines escapades.
    Bisou
     

  11. Valona
    Fêtes
    Dans beaucoup de domaines, je déteste suivre les tendances, les modes et les mouvements. J'aime à conserver ma réflexion intacte. J'aime à garder un certain recul. Que ce soit envers les actualités, les informations ou encore les "nouvelles". Je partage l'avis de papa. Pour lui, il n'existe plus de véritables journalistes. Ce ne sont plus que des animateurs d'actualités. Sachant que les médias ne sont absolument plus soucieux de la moindre vérité, il est préférable de conserver ses facultés mentales. Elles permettent la légitime défense devant les agressions médiatiques.
    La saint Valentin s'inscrit tout à fait dans ce dictat médiatique. Il est question de nous faire dépenser de l'argent pour autant de futilités inutiles. Contrairement à Noël par exemple, qui reste une fête civilisationnelle, la saint Valentin n'est rien d'autre une invention mercantile sans fondements. Si j'avais un chéri, la saint Valentin serait le seul jour où je refuserai toute invitation. Par respect pour nous. Par respect pour nos sentiments qui valent infiniment mieux qu'une "célébration" gastronomique. Comme c'est souvent le cas.  Je trouve cela aussi commun que la Chandeleur.
    Par contre, il y a une fête à laquelle je sacrifie tous les dimanches en fin d'après-midi. C'est la saint Jonathan. Le lecteur qui suit mes interventions sur le forum, sait à quel point la saint Jonathan est devenue un véritable rituel. J'y voue un véritable culte. Une fête autrement plus gratifiante qu'une saint Valentin ou qu'une saint Dupont. Et cela ne se passe dans aucun restaurant. La saint Jonathan se fête dans la chambre de Jonathan. Les bijoux qu'il m'offre sont de famille. J'aime leurs opalescence laiteuses. Leurs reliefs secrets et mystérieux. Pas besoin d'écrin.
    Et comme me le dit Jonathan entre deux cours, à la Fac, la saint Claude qui suit la saint valentin, est une fête infiniment plus plaisante. Saint Claude, dans le Jura. La capitale d'un artisanat très particulier. Jonathan, plein de malice, m'invite d'ailleurs à aller découvrir cette petite ville. D'y fêter la saint Claude au printemps. A Pâques par exemple. Il me fait beaucoup rire. J'aime les garçons qui me font rire. << Si nous fêtons la saint-Claude, tu auras le plus délicieux des "festins" ! >> me promet il. Bien évidemment, je sais parfaitement à quoi il fait allusion. Le coquin.
    Je ne connaissais pas cette petite ville du Jura. Je suis allée visiter des sites touristiques. Il y a des vidéos sur Youtube. Lorsque j'ai découvert l'artisanat local qui a fait la réputation de Saint-Claude, j'étais pliée de rire. Je comprenais enfin les allusions de Jonathan. Je ne suis pas contre la visite de cette commune du Jura. Lorsque j'en ai parlé avec papa, il a éclaté de rire. << Valona ! Voyons ! >> a rajouté maman qui avait beaucoup de peine à cacher le fou rire qui la gagnait. Ainsi, papa et maman connaissaient Saint-Claude ! J'ai encore bien des choses à découvrir.
    Toujours est-il que je vais fêter la saint Jonathan dès demain, dimanche. Et je m'en réjouie...
    Bisou

  12. Valona
    J'aime écrire
    C'est un de mes plus grands plaisirs. Pas seulement parce que j'aime partager mais parce que le simple fait d'écrire me projette dans un indicible bien être. C'est à la fois revigorant, gratifiant et satisfaisant. Ce qui explique ma propension à publier du texte. Je le fais évidemment de préférence sur mon Blog. Mais je le fais également sur les forums où j'interviens. J'ai mon panel de lecteurs fidèles. Sur mon Blog, à ce jour, (dimanche 18 janvier 2020), il y a 2878 visites. Et 2207 lectures. La différence s'explique par un phénomène très simple. L'album photos.
    C'est un blog érotique. Ce qui explique que 671 visiteurs sont allés directement dans l'album photos. Dans l'espoir d'y découvrir quelques grivoiseries. Hors, dans l'album photos de mon Blog, ce ne sont que les paysages que je mets en vignettes sous mes récits. Ces 671 visiteurs ont tout simplement zappé les textes. 671 visiteurs sans doute confrontés à des difficultés de lecture, d'un niveau d'instruction trop bas ou alors exclusivement animés de la pulsion imbécile de découvrir d'éventuels clichés cochons. Que nenni. Le voyeur en est pour ses frais. Cela m'amuse beaucoup.
    C'est d'ailleurs un piège que je tends aux curieux, aux voyeurs et aux incultes. Pourtant, celles et ceux qui suivent mes récits, ici ou ailleurs, savent à quel point ces derniers sont attrayants, attractifs et "torrides". Si pas "croustillants". Je les laisse imaginer les écrits sulfureux de mon Blog. Un Blog que je ne désire pas référencer. Un Blog qui n'apparaît donc sur aucun moteur de recherche. Un Blog pourtant visité plusieurs fois par jour depuis sa création, en mai 2019. Une moyenne de 319 visites mensuelles. Un succès. J'en suis assez fière. C'est une joie.
    Lorsque je publie un nouveau récit sur mon Blog, j'en compose un résumé succin. Je peux ainsi le partager avec mon lectorat. C'est un exercice que j'aime pratiquer. Cela oblige à se limiter. J'excelle dans cette discipline. Au lycée, mes professeurs m'encourageaient à l'écriture. Ils étaient ravis de découvrir mes proses. Je me souviens qu'un de mes textes avait été affiché durant un mois sur le tableau central en salle de documentation. De façon anonyme. Il était demandé aux élèves qui le lisaient de laisser une appréciation. C'était souvent dithyrambique.
    Ces simulations d'auteurs connus mais volontairement gardés anonymes, me flattaient. J'en remerciais mon professeur de français. Cela m'encourageait bien évidemment à continuer. J'exigeais toutefois un total anonymat. Dans une classe de lycée, c'est comme sur un forum, il y a les jaloux et leurs commentaires acerbes. Déjà au lycée, les plus stupides prétendaient, plein de suffisance et de fatuité : << C'est un garçon qui écrit ça ! Pas une fille ! >>. Evidemment, pour les sots, les filles ne sont pas capables de telles choses. Chacun comprendra. Et nous sommes en 2020 !
    Mon fantasme de publier un jour me taraude. Lorsque je m'attellerai à ce projet, je n'aurai qu'à puiser dans mon Blog pour aller chercher l'inspiration. Mon Blog restera comme une archive infaillible. J'ai d'ailleurs en projet de tirer tous mes récits, (plus de 40), sur papier. Il faut simplement que je trouve l'endroit idoine, (et secret), où je pourrai conserver mes documents "papier". Il est évidemment hors de question qu'ils tombent entre d'autres mains. Surtout celles de mes parents. Même si maman me connaît bien, elle ne sait pas tout. Heureusement.
    J'aime aller sur mon Blog comme j'aime à aller sur les forums où je publie. Même si le temps d'écrire, à cause de mes études, me manque cruellement...
    Bisou

  13. Valona
    Un curieux ressenti
    Cet après-midi, avec maman, nous sommes allées à la FNAC. C'est la grande librairie dans la ville voisine à 12 km. C'est toujours un peu la fête lorsque nous partons toutes les deux en "expéditions". J'ai commandé les livres demandés pour ma rentrée de lundi. Ils sont tous arrivés. Nous garons la voiture à dix minutes du centre. Il faut marcher un peu. Nous flânons en regardant les vitrines des boutiques qui nous plaisent. Moi, j'en profite pour lorgner un peu du côté des garçons. Voire un peu "ce qui se fait " pour la rentrée prochaine.
    Discrète, maman fait pareil. Nous en rions toutes les deux. J'adore ses commentaires. C'est toujours une vision très juste et pleine d'à propos. De dérisions également. La mode pour les garçons, car il existe forcément une mode digne de ce nom, n'a pas l'air de connaître le succès. Entre les crétins en survêtements, souvent à capuche avec ce soleil, les idiots dont le fond du jeans pend entre les cuisses au point qu'ils donnent l'impression d'avoir chié dedans,  les types en "pantacourts" et au T-shirt comme une affiche publicitaire, c'est assez déconcertant.
    Parfois, heureusement, il y a parfois un garçon bien coiffé, en polo Ralf Lauren, en pantalon clair à plis et chaussé de mocassins. En plus, ce sont souvent des mecs supers beaux. Look tennisman qui leurs va à me ravir. J'en soupire. Même maman me fait parfois du coude en me chuchotant : << Regarde. Celui-là, il est beau comme un dieu. Et quelle classe ! >>. Maman est une femme de goût. Je n'ai qu'à regarder papa pour en avoir chaque jour la confirmation. Sur les photos où ils avaient tous deux  20 ans, il est aussi beau qu'un acteur américain d'Hollywood.
    C'est à la FNAC, au rayon des livres universitaires, qu'il y a les plus beaux "spécimens" ce vendredi après-midi. Les étudiants venus chercher leurs fournitures. Si je voulais me mettre à la colle avec un garçon, c'est probablement ici que je viendrai faire mon marché. Il y a d'ailleurs certains d'entre eux que je verrai lundi, à la rentrée. Mon dieu, qu'ils sont craquants avec leurs mèches rebelles, leurs polos et leurs pantalons blancs. Il y a aussi le style "banlieue" qui me débecte à en vomir et qui me laisse d'une indifférence abyssale. Le look de l'horreur.
    Ce soir, sur l'ordinateur, je suis allé sur des sites de mode masculine. Wouah ! Il y a de ces mecs. C'est un comme ça qu'il me faut. Papa en jeune. Je veux qu'il me fasse craquer toute ma vie. Qu'il soit évidemment doté de l'intelligence d'exception en adéquation avec un physique d'exception. Attention. Gare ! Je suis jalouse et possessive. Mais je sais pouvoir accaparer toute son attention. De la façon dont tous ces beaux garçons me regardent, pas de doute, je suis à la hauteur de mes attentes. C'est merveilleux de se sentir admirée, désirée et déjà adulée...
    Bisou

  14. Valona
    Mes petites histoires
    J'en profite. Je suis en vacances avec mes parents. J'ai enfin une excellente connexion immédiate. Nous sommes chez mon tonton et ma tata. Je suis souvent obligé de materner ma cousine. Nous nous voyons tous les ans. En été. Cette fois, je me rends compte à quel point cette fille de 20 ans devient de plus plus ennuyeuse. Gourde parfois. Aussi, je n'ai plus qu'un impérieux besoin, m'en isoler à chaque fois que c'est possible. Je reste souriante et affable. Je ne suis pas du genre à montrer mes ressentis ni mes sentiments. Même ennuyée. Jamais frontale.
    Nous sommes le 11 aout 2019. Encore un mois avant de rentrer avec l'avion. J'attends avec impatience le moment du départ. Ici, chaque déplacement dure des heures sur des autoroutes à huit voies dans une ville qui n'en finie plus d'étaler ses 80 km de banlieues alternants avec de faux centres ville. Tout est à une échelle différente. Gigantesque. Il fait beau. La température extérieure ne dépasse que rarement les 28°, toute l'année. Il n'y a pas de réelles saisons. La nuit il fait 22°. C'est donc un climat des plus agréables. Très supportable.
    Les gens sont assez superficiels. Je me demande s'il est possible de nouer de véritables relations d'amitiés avec quelqu'un. Tout est tellement surfait, obséquieux, plein de fatuité et de suffisance. Vivement mon groupe d'amis, mon université et la rentrée du lundi 16 septembre. C'est la toute première année où ce sentiment d'ennui est aussi récurrent. Nous partons trop longtemps. Chaque été c'est au moins deux mois. Et toujours dans cet Etat, dans ce pays immense. Je crois que maman partage ce même sentiment. Elle n'en parle pas.
    Aussi, j'écris beaucoup. Ces petits récits que j'aime à poster sur mon Blog lorsque la connexion le permet. Je les garde dans mes archives, sur Word. Il y a déjà  là de quoi amuser mes lecteurs pour de futures publications. J'y relate mes petites expéditions coquines. Mes expériences ludiques. Mes aventures exhibitionnistes. Je suis pressée de me retrouver chez nous. Dans notre région. Retrouver mes petits endroits secrets. Renouer avec mes mises en scènes et les situations dont je raffole. Ici, ce n'est pas possible. Pas judicieux. Tout le monde est "fermé".
    Ici, les féministes ont fait tellement de mal à tout l'environnement social que dès qu'un homme croise une fille seule, il prend peur et s'enfuit en courant. J'exagère à peine. Les ravages causées par ces frustrées de leur condition de femme sont devenus un drame dans le rapport entre hommes et femmes. Les types ont tellement la trouille de se voir coller un procès pour harcèlement parce qu'ils ont demandé l'heure à une fille, qu'ils portent deux montres. Au cas ou une cessait de fonctionner. J'exagère à peine. C'est tellement pitoyable. Minable.
    Aussi, moi, si souriante, entrant facilement en contact, je risque de me faire taxer de "racoleuse"  par toutes ces redoutables salopes qui s'obstinent à pourrir la vie sociale "normale". Ici, elles sont carrément organisées en "milices", créant des pièges pour pouvoir déclencher des procédures judiciaires afin de récupérer de l'argent. Un regard appuyé de la part d'un homme est perçu comme une agression sexuelle. C'est devenu délirant. Heureusement il y a des mecs qui commencent à s'organiser. Les faits divers en deviennent d'ailleurs inquiétants. Représailles.
    Voilà. Je viens de m'épancher un peu sur ce Blog bien sage ou je peux me confier en toute impunité. Merci Forum.fr...
    Bisou
     

  15. Valona
    Gros Doudou
    Gros Doudou est un intervenant de ce forum. C'est un garçon charmant. Ses interventions le rendent adorable. Ses interventions toujours éclairées en font un incontournable de ce site ô combien déjà bien pourvu en personnalités. Des personnalités atypiques. Des personnalités "flamboyantes". Des personnalités remarquables. Des personnalités hautes en couleurs. Gros Doudou relève à la fois des quatre catégories. Ce qui participe de le rendre attachant. C'est un plaisir de découvrir ses interventions de ci, de là. Je recommande à chacun ses écrits à nuls autres pareils.
    Gros Doudou est un de mes plus fidèles admirateurs. Il m'est impossible de poster un sujet quelconque sans découvrir, souvent le jour même, le témoignage de son admiration. Sous forme d'un de ces commentaires dont lui seul a le secret. Un secret qui se transmet sans doute de père en fils, dans le secret familial. C'est quelquefois tellement dense et fourni qu'ils sont probablement plusieurs à travailler sur une sémantique qui ne manque jamais de cet à propos qui nous rend sa lecture tant attractive. Cela laisse pantois. Tant de qualité d'écriture. De quoi être jalouse.
    Personnellement, j'apprécie la multitude de sujets que propose Gros Doudou. Dans une variété qui laisse deviner une culture générale exemplaire. Que ce soit dans le domaine des Arts, du cinéma, de la littérature ou encore dans celui de la chanson, Gros Doudou se montre un érudit qui suscite l'admiration. Il y a cette expression écrite qui laisse augurer une formation universitaire de troisième cycle. Mais c'est dans l'univers sportif que Gros Doudou inflige la plus sévère sentence envers celles et ceux qui ne s'intéressent pas assez au ping-pong, au Volley ou encore au Badminton.
    Gros Doudou, depuis son inscription sur ce forum, en 2018, n'a pas cessé d'enchanter un lectorat sans cesse grandissant. Ce qui est bien mérité. D'aucun l'imagine, assis à sa table de travail, penché sur le clavier usé de son ordinateur, entrain de créer. Une Kronenbourg 1614, bien fraîche, posée devant lui. Hors, il n'en est rien. Gros Doudou ne consomme que de la Budweiser à température ambiante. Perclus de fatigue, Gros Doudou, harassé de travail reste toutefois d'une sobriété qui fait sa réputation dans tous les milieux épistoliers du Web. Depuis toujours.
    Certes, nous ne saurions trop recommander à Gros Doudou de contacter l'administration du site afin de faire changer le pseudo qu'il s'est choisi un soir de déprime. En effet, souvent "Crevé" après ses interventions littéraires sur tous les forums où il intervient, Gros Doudou ne garde pas toujours en perspective le recul nécessaire pour garder toute sa lucidité. A lire ses interventions, le lecteur sidéré par tant de lucidité, ne peut qu'apprécier la présence de Gros Doudou qui enlumine ce forum. Et de tant produire, de tant écrire, ça "crève". Chacun le comprendra.
    Gros Doudou est mon plus grand admirateur. Je le répète ici car c'est important. Gros Doudou est un peu devenu mon inconditionnel. Un inconditionnel de mes récits. un inconditionnel de ma prose. Un inconditionnel de mes interventions. Parfois, je suis toute confuse par ses témoignages amoureux. Parfois, je suis toute gênée de découvrir toute cette pudeur dont Gros Doudou fait preuve lorsque, du bout de ses doigts doux et fragiles, il dépose un timide commentaire au bas d'un de mes textes. C'est toujours tellement beau. Tellement pur. Tellement gentil et bien intentionné.
    Aussi, cher Gros Doudou, devant tout les intervenants de ce forum, je vous embrasse tendrement. Tant pis si je fais de nombreuses jalouses dans votre "Fan Club". Tant pis si je dévoile un peu de mon ressenti intime devant les nombreux lecteurs qui jalousent la qualité indicible de vos interventions. Oui ! Tant pis. Je m'en moque. Je prends ce risque fou. A chaque fois que je posterai un nouveau sujet, soyez convaincu, cher Gros Doudou, mon grand fou, que j'aurai une douce pensée à votre encontre. Je vous le chuchote délicatement à l'oreille. J'aime l'inconnu.
    Mon cher Gros Doudou, mon délicat grand fou, recevez l'expression de toute ma considération...
    Bisou
  16. Valona
    La condition humaine

    J'entends souvent des garçons prétendre que c'est plus difficile pour eux que pour nous les filles. Ils font évidemment allusion à la sexualité. Il me faut ici les rassurer et peut-être les dissuader d'avoir de telles croyances. Car ce sont autant de légendes urbaines qui se propagent comme autant de fakes news. Ce n'est tout simplement pas vrai. C'est même tout simplement impossible. Sinon grotesque. Je vais tâcher de bien leurs expliquer. Accrochez-vous les garçons.

    Nous autres les filles, nous sommes beaucoup plus sélectives. Beaucoup plus exigeantes. Il nous est souvent impossible de pouvoir nous abandonner au premier crétin qui nous drague. Que ce soit le crétin obséquieux. Le crétin "boulet" ou encore le crétin lourdingue. Il y a aussi le crétin sans scrupule. Le crétin facétieux. Le crétin prétentieux. Le crétin qui se comporte comme un barbare. Le crétin hussard. Le crétin inconscient. Le crétin mythomane. Le crétin jaloux. Le crétin sans scrupule.

    Comme on peut le découvrir dans mon exposé, le crétin se décline à l'infini. Nous pourrions également analyser l'imbécile qui se prend pour un incontournable. L'imbécile heureux. L'imbécile qui fréquente les discothèques pour tenter l'impossible. L'imbécile pathétique. L'imbécile qui se trouve irrésistible. L'imbécile qui se prétend diplômé des hautes sciences de la sexualité. L'imbécile qui roule des mécaniques. L'imbécile impétueux. L'imbécile qui allume une cigarette pour se donner de grands airs.

    Comme nous pouvons le voir, l'imbécile, tout comme le crétin, se décline en variétés infinies. Pour tous ces individus, nous comprenons bien que "conclure un plan cul", c'est très loin d'être gagné. Surtout si l'on prend en considération que parmi les crétins il y la les idiots. Que parmi les imbéciles il y a les cons. Sans évoquer les connards qui deviennent agressifs, insultants et injurieux quant toutes leurs manœuvres d'approches ont échoué. Et ceux-là sont surtout nombreux sur les forums.

    La différence entre un con et un connard n'est pas immédiatement perceptible chez la jeune fille "innocente" et naïve". J'évoque ici une expérience personnelle. Le con, c'est dans sa nature. Il est naturellement con. Il ne le fait pas exprès. Il est parfois tellement con qu'il pourrait en devenir sympathique. On a envie de lui venir en aide. Alors que le connard est une sorte de pervers. Il imite le con mais dans un but cynique. Avec le désir de faire du mal. Le connard ne se détecte pas toujours si vite.

    On détecte le connard à son comportement. Le plus simple est de l'observer au volant d'une voiture. De l'observer vautré dans son canapé devant un match de football. De l'observer devant un débat politique à la télévision. De lire ses interventions sur des forums. De l'écouter parler "femmes" avec ses potes au bistrot. De le voir faire son numéro dans son jogging Adidas tout neuf, chaussé de ses Nike toutes neuves et surtout coiffé de sa casquette d'abruti. En parodiant un con.

    Alors prétendre que pour les filles ce serait plus facile que pour les garçons reste un concept ridicule, stupide, voire inepte. Comment pourrait-on avoir le moindre désir pour cette immense majorité de garçons ? Non ! Pour les filles c'est encore plus difficile. Il nous faut tout de même un minimum de classe, d'intelligence, de raffinement et d'élégance pour être séduites. Sans évoquer l'émotion qui prédomine sur la bestialité et le premier degré dont font preuve les "primates". Ce n'est pas simple.

    Comme on peut le constater, et enfin le comprendre, l'égalité entre les garçons et les filles, c'est encore très loin d'être acquis. Sans doute même une chimère…

    Bisou
  17. Valona
    A la découverte

    La piste cyclable qui longe le canal est parfaitement sécurisée. Il n'y a que les véhicules des VNF, (Voies Navigable de France), qui y circulent. Les employés sont d'une prudence remarquable. C'est un plaisir de chaque instant de pratiquer ce petit ruban goudronné sur une distance de 30 km. De chez moi jusqu'à l'océan, il y a 25 km. C'est facile, toujours plat, presque de la ligne droite en continu. Je vais y rouler le plus souvent avec mon VTC, (Vélo Tous Chemins).

    Ce n'est que le Week-end que sa fréquentation est la plus dense. A partir du vendredi après-midi. Et encore, uniquement à la belle saison et aux beaux jours. J'y croise des cyclistes de tout âge. Le plus souvent ce sont quand même des retraités. Il y en a qui sont vieux. Il y a beaucoup de filles en rollers. Depuis quelques temps on croise des individus en trottinettes électriques. Des couples de séniors en vélos électriques. Des loufoques sur un gyro-roue ou des adolescents sur des gyropodes.

    Les vents dominants sont d'Ouest. Il me faut donc souvent pédaler contre le vent. Par contre, pour le retour, il me suffit de me laisser pousser. Je pédale alors avec une facilité déconcertante. Quand je vais avec mes parents, nous pouvons bavarder sur le retour. Il faut faire attention aux imbéciles de fin d'après-midi. C'est l'heure des crétins qui promènent leurs chiens sans les attacher à la laisse. Qui vous insultent lorsque vous leurs faites remarquer que la loi l'exige et que c'est écrit sur les panneaux.

    Il y a les inconscients qui circulent malgré l'interdiction sur la piste cyclable en scooter, louvoyant dangereusement entre les cyclistes. Il suffit de prévenir les gens des VNF qui les bloquent avec leurs véhicules de services en attendant l'arrivée des gendarmes. Ces petits cons ont une toute autre attitude avant la sanction qui les attend. C'est 80 euros. Le scooter est souvent confisqué lorsque le petit malin est mineur. Ses parents doivent le récupérer à la gendarmerie. Fini de faire les marioles.

    La piste cyclable est un parcours sécurisé où il fait bon se promener en toute quiétude. Parfois, on peut même y faire d'agréables rencontres…

    Bisou
  18. Valona
    A cheval

    C'est à l'automne, lorsque les journées raccourcissent, que j'apprécie vraiment l'équitation. Je monte depuis que j'ai 6 ans. C'est maman qui m'a initié. C'est une cavalière hors pair. Elle a donc tout naturellement été mon premier modèle. J'ai pris goût aux escapades d'automne lorsque j'avais 16 ans. C'est devenu ma saison préférée. J'apprécie les odeurs de l'automne. Ces senteurs d'humus. En cette saison, il y a des effluves parfumées toutes particulières. Il y a surtout cette lumière diaphane.

    Il n'est pas rare qu'il fasse très agréable jusqu'à la fin du mois d'octobre. C'est là que je réserve la plupart de mes temps libres. A monter. Nous possédons nos propres chevaux. Ils sont en pension à l'année. Nous les montons le plus souvent possible. Ils nous reconnaissent. J'apprécie le rituel de fixer la selle, les harnais, la longe. J'évite de porter des éperons autres qu'à petites boules. C'est évidemment sans douleur pour l'animal. Mais cela permet toutefois d'induire le rythme souhaité.

    Je quitte le centre équestre par le chemin du moulin. Je longe la rivière. De l'autre coté, il y a de petites collines dont certaines ont servi de carrières. Elles présentent d'étranges falaises crayeuses où poussent des arbustes. Il y a également l'ancienne tannerie abandonnée. Un jour de mai, j'avais 16 ans, j'ai traversé la rivière pour visiter ce grand bâtiment. Prudente, je suis restée sur mon cheval. Je suis entrée dans le long hangar sur le cheval. Il y a encore là l'odeur particulière du cuir tanné.

    Il y a deux ponts de pierres qui datent du moyen-âge. Ils sont en dos d'âne. Ils sont d'une robustesse qui défie les siècles. J'aime ce parcours. Il y a rarement quelqu'un. Cette partie de la région est très peu fréquentée car peu accessible. Parfois pourtant je croise des randonneurs. Des promeneurs. Le plus souvent des touristes. Nous nous saluons poliment. Il arrive que l'un ou l'autre me demande son chemin ou encore un renseignement. Ce sont autant de prétextes pour bavarder un peu.

    Je reste le long de la rivière sur les 4 km qui me séparent des trois étangs. Je passe devant le monastère. Il y a encore huit moines trappistes qui y vivent et qui entretiennent la vieille bâtisse. L'église romane du XIIème siècle au curieux clocheton. Les tuiles d'ardoises grises brillent sous le soleil. Parfois, je croise l'un ou l'autre qui pousse une brouette, qui tient un cheval ou encore qui conduit un ancien tracteur. Ils sont vieux. Ils me saluent toujours avec un mot gentil. Ils ne sont pas causant.

    Je contourne les ruines de l'ancienne commanderie Templière. J'arrive dans l'enchantement de ce coin particulier. Les trois étangs aux eaux calmes qui reflètent le ciel. Là, j'ai l'impression d'être dans un autre monde. C'est tellement loin de tout. Parfois il y a un pêcheur. Je descends de cheval. Je l'attache par la longe en lui laissant du champs. Ainsi il peut brouter un peu. Je vais invariablement m'assoir sur le même vieux banc en granit. Quel bonheur d'être là, installée dans une douce solitude.

    Alors, selon mon humeur, je peux lire. Je peux me livrer à un peu d'introspection positive. Je peux aussi m'offrir quelques frissons. Selon l'opportunité. Selon le pêcheur...

    Bisou
  19. Valona
    L'évasion

    Rien ne me procure un plus grand sentiment de liberté que la bicyclette. Sur mon vélo, je me sens légère, heureuse. Il m'arrive souvent de pédaler en chantant. Je possède deux bicyclettes. Un vélo de course. Un vélo tous chemins, (VTC). C'est ce dernier qui a toute ma préférence. Avec lui je peux partir à l'aventure. Lorsque je suis sur la piste cyclable, il suffit que l'envie me prenne de tourner à gauche, à droite, sur un des nombreux sentiers. Et me voilà partie.

    Je ne les connais pas tous. Pourtant j'en ai déjà exploré plusieurs. Je dois préciser que j'aime ritualiser mes découvertes. Lorsque je découvre un endroit qui m'enchante, j' y reviens. Parfois inlassablement. Depuis l'adolescence. Il y a le sentier qui descend vers les pâturages où broutent les vaches blanches. Il est magnifique et longe le bocage. Il y a le sentier de la ferme. Il longe la rivière qui alimentait le moulin à présent en ruine. Il y a toujours encore la grande roue à aube.

    Il y a le sentier des étangs. Celui-là a droit à une visite régulière. Parfois plusieurs jours de suite à la belle saison. Il faut quitter la piste cyclable à la grande écluse. Le sentier est ombragé. Il serpente dans une forêt de hêtres. Il y a le chemin du monastère que prennent les pêcheurs. On peut y rouler jusqu'à une centaine de mètres des trois étangs. L'endroit est magique. Il y a les ruines d'une ancienne commanderie Templière. Il reste d'imposants vestiges fortifiés. L'endroit est magique.

    J'aime venir flâner ici. Il n'y a qu'un seul des trois étangs qui est autorisé à la pêche. Principalement des carpes. Il y a souvent un ou deux pêcheurs. Au printemps, à l'automne. Rarement en été. Dans le petit sac à dos que je trimballe toujours partout, j'ai des gâteaux, des fruits, une bouteille d'eau, ma mini paire de jumelles et une serviette fine, légère. Je la déplie. Je la pose dans l'herbe. Je prends mon livre du moment. Je m'installe. Le sac à dos comme un oreiller.

    Que d'après-midi j'ai passé là, dans la quiétude d'un paysage magnifique. Les étangs sont entourés de chênes, de hêtres, d'acacias et de saules dont les branches trempent dans l'eau. Il y règne un profond silence. Même les animaux semblent s'être donnés le mot. Silence. J'ai mon smartphone à portée de main. Il y a le monastère à 300 mètres. Maman sait où je suis. Je ne suis pas le genre de fille à développer les paranoïas à la mode. Ni à les entretenir.

    Lorsqu'il y a un pêcheur, là-bas, de l'autre côté, la sérénité en est encore plus grande. Ce sont le plus souvent des messieurs d'âge très mûr. Des séniors, des retraités. Je n'entre que très rarement en contact. Je ne les intéresse pas. Ils viennent pour pêcher. Ils ont souvent passé l'âge du reste. Quelquefois, comme je suis espiègle et mutine, je me fais un plaisir de tester leur libido. C'est amusant. Petits plaisirs coquins, sans conséquence et qui ne sont qu'écume.

    Je pratique l'équitation depuis toute petite. Cet endroit n'est qu'à 4 km du centre équestre. J'y viens à cheval à la mauvaise saison. Ecuyère émérite, j'aime à parcourir les sentiers à l'entour. J'y fais quelquefois des rencontres insolites. Un cheval, ça impressionne. Quand il y a une fille assise dessus, l'impression est double. Je peux parfois m'en rendre compte lors de quelques rares rencontres. Les cueilleurs de champignons m'en présentent même de curieux spécimens.

    L'équitation et mes promenades équestres, feront l'objet du prochain billet…

    Bisou
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