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Mes fabuleux récits


Valona

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Je relis mes anciennes publications

Je passe d'agréables vacances de Pâques. Elles se terminent dimanche. Je reprends lundi. Je suis impatiente de retrouver la faculté, mes copines, de reprendre le fil normal de ma vie d'étudiante en Sciences. Ce sera le dernier trimestre de cette troisième année universitaire. En juin commencent les épreuves sérieuses qui doivent conduire à l'obtention de ma Licence. Je suis vraiment pressée de remonter sur le ring et de gagner ce match. Je passe mes après-midi de vacances à faire de l'équitation. Mes entraînements de karaté continuent deux soirs par semaine. Je consacre les matinées à réviser mes cours, à anticiper les prochaines séances universitaires. Après mon jogging et ma douche je suis en pleine forme pour affronter ce  passionnant travail. Je fais aussi de la pâtisserie.

En soirée, seule dans ma chambre avant le couché, je vais visiter les différents forums où j'interviens. Où je publie mes petites histoires en suscitant diverses réactions. Ce qui m'amuse énormément. Il y a les admirateurs, les admiratrices, les indifférents, les envieux, les jalouses, les critiques, les commentateurs, les humoristes ou encore les accusateurs sans évoquer les moralistes. Je suis souvent pliée de rire en découvrant leurs interventions. C'est prodigieux. Bien évidemment je ne réponds jamais. Ce serait souvent descendre à des profondeurs effrayantes. Et je m'abstiens de démentir les allégations fantaisistes des uns et des autres. (Surtout des autres). Car démentir revient toujours à cautionner. Par contre, lorsque je relis mes textes qui remontent à deux ou trois ans, je les trouve remarquables, magnifiques et surtout généreux en détails. J'écris bien. Mon propos est clair, précis, lumineux et extrêmement descriptif. Je comprends que mes extraordinaires récits peuvent susciter envies, jalousies et frustrations. Je survole. 

Je pose donc à chaque fois le même constat. Si je n'étais pas passionnée de sciences, désireuse de devenir doctorante, maître de conférence, j'envisagerais avec bonheur la possibilité de devenir écrivaine, autrice en me lançant à corps perdu dans la littérature. J'y excelle. Quand je découvre la qualité de mes écrits, sur les différents forums où j'offre mes histoires, je suis admirative. j'ai toujours suscité l'admiration. Que ce soit de ma famille, que ce soit de mes professeurs ou encore de mes rares amis. C'est un sentiment exaltant d'être tant enviée, vénérée que sollicitée. Je m'endors souvent avec ces dernières pensées.  C'est gratifiant. Dans la médiocrité de ce monde qui m'entoure c'est une immense satisfaction. Être brillante constitue la nourriture de l'esprit qui me permet de flatter mon moi profond.

<< Le moi est haïssable" ! >> disait Pascal. Je réponds par cette pertinence : << J'emmerde Pascal. Moi ! >>. Il n'y a pas que les forums qui me permettent une plongée savoureuse dans mon délicieux passé, il y a également mon Blog. Là aussi, c'est un bonheur de retrouver des textes datant de quatre années. Quand on est surdouée comme je le suis, il est difficile au profane, au lecteur lambda de constater l'unité parfaite de la suite de mes aventures. Je me congratule à chaque relecture. C'est si parfait. J'ai compté. J'ai publié une totalité de trois cent vingt quatre récits. Comme la plupart des adolescentes, j'ai débuté mes premiers écrits sur Doctissimo. Je pouvais parler cactus, chevaux, expériences scientifiques et déjà la sexualité avec un égal bonheur. Partager mes passions.

Je vais donc persévérer dans cette complaisante satisfaction personnelle...

Bisou

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