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Tout ce qui a été posté par Valona
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Avec l'argent du contribuable Le cinéma subventionné (par les impôts). Ses acteurs "obligatoires", grassement payés, (par les impôts) qui viennent pontifier sur les plateaux de télévision. Une amie est allée le voir. Sa conclusion est sans appel : << Prends des popcorns, tu pourras gerber dans le seau ! >>
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Ouf ! Nous avons eu peur. Joe Biden vient de gracier son fils Hunter. En effet ce dernier avait plusieurs affaires en justice. Fraudes fiscales. Détentions illégales d'armes. Mais Joe nous a assuré que ce n'étaient que des erreurs judiciaires. Nous sommes donc parfaitement sereins. Hunter est à présent libre... de continuer. Ce qui se cache là derrière est probablement un chantage éhonté exercé par Hunter. Ce dernier menaçant peut-être de tout balancer. Sur papa. Et probablement sur tous les vertueux gravitant dans la sphère paternelle. Papa a donc préféré faire le nécessaire. Mais tout va bien, le "méchant" reste ce vilain Donald...
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Découvrons une réalité que dissimulent les médias subventionnés et leurs animateurs d'informations qui se font passer pour des journalistes. Réjouissons-nous des commentaires fumeux qui ne manqueront pas de beaucoup nous faire rire. Émanent évidemment de nos amis qui n'auront évidemment pas regarder la vidéo dans son intégralité. Trop impatients de retourner écouter la propagande des influenceurs habituels sur France Inter, RTL, Europe 1, BFM WC, ou encore France 2. Je vous embrasse, (sans distinction)
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Une fille peut-elle aimer 2 garçons à la fois ?
Valona a répondu à un(e) sujet de Fk8 dans Amour et Séduction
Une fille peut-elle aimer 2 garçons à la fois ? Non ! Mais elle peut légitimement avoir un beau sextoy aux yeux bleus, à la carrure d'athlète, grand et à la mèche blonde rebelle. Parallèlement éprouver des sentiments pour un garçon de taille moyenne, intellectuel, sans aucun sex-appeal et aux yeux bruns. -
Master en mathématiques
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Impatiente de quitter l'Europe Je travaille dur pour obtenir mon Master d'ici trois ans. Ensuite je vais travailler très dur pour l'obtention de mon Doctorat. (Sciences appliquées). Mes origines Anglo-Saxonne, ma parfaite maîtrise de l'Anglais (qui reste ma première langue), mon amour de l'Amérique, mon admiration pour la réussite, pour l'argent et pour ma chère culture occidentale, autant de paramètres pour être follement heureuse des résultats aux élections présidentielles des États-Unis. Une invitation à l'avenir. J'admire cet homme. Sa pugnacité dans laquelle je me retrouve car je sais la valeur de l'effort. Sa combativité dans laquelle je me retrouve puisque je pratique la compétition. Son élégance, sa prestance et son souci de l'image. Son intelligence. Dès l'obtention de mon Doctorat ce sera pour le mettre au service de ce grand pays. Jamais je ne donnerais le moindre centime à cette maudite Europe. Jamais je ne mettrais mes compétences au service de cette France dont les villes sont devenues des sortes de Tours de Babel, (et la bible nous en met en garde), de vrais dépotoirs vecteurs de saletés et de maladies de toutes natures. L'horreur totale. Quand j'ai vu les visages défaits de tous ces journaleux, de tous ces "experts" de plateaux de télévisions, de tous ces sondeurs, en fait de tous ces propagandistes orientés gauchiasse, j'ai éprouvé une extraordinaire satisfaction. Une sorte d'extase intellectuelle. Avec mes parents, dans notre grande demeure isolée du putride citadin, nous nous sommes écriés en même temps : << Enfin ! >>. La fin de ce wokisme, teinté de pédophilie et de satanisme s'annonce peut-être également dans cette maudite Europe. Il faut l'espérer, le souhaiter pour la sauvegarde d'une légitime hygiène mentale. Détruire ce pouvoir réticulaire et dictatorial. Je n'aurai donc qu'un mot pour ce cher Donald : << BRAVO >> Je suis émue et ravie En m'inscrivant sur ce forum je savais que c'était un espace de liberté, un espace de tolérance, un espace ou l'avis de chacun serait respecté. Je ne me suis pas trompée. L'esprit de convivialité, de partage et de franche camaraderie se reflète dans les sujets postés comme dans les commentaires des intervenants. Et en cela c'est un véritable petit plaisir de pouvoir exposer librement, sans préjugé, sans à priori ses penchants, ses avis, ses préférences, ses déviances et même ses opinions. Sans n'être jamais jugée ou conspuée comme c'est parfois le cas sur des forums concurrents. À bientôt __________________________________________________________________________________________________________________
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En effet - Je suis d'origine Écossaise du côté de mon papa - Merci pour votre agréable réflexion - Passez un agréable dimanche et une belle semaine Bisou
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La rentrée C'est ma quatrième semaine de cours. Ma quatrième années en faculté des Sciences. La prochaine ligne droite m'emmènera vers le Master. Je suis enthousiaste à l'idée de ce prochain défi. Même si je pars gagnante, il va me falloir fournir des efforts de chaque jour. Ce que j'adore. Certes, j'aurais aimé commencer avec les caresses d'un été Indien au lieu de cet automne froid et pluvieux. Je garde en mémoire la douceur de septembre et d'octobre de l'année dernière. Après tout, ce climat déjà hivernal permet de me consacrer avec davantage de ferveur encore à mes chères études. Nous somme beaucoup moins d'étudiants pour cette rentrée. Tous ceux qui ont décrochés. Mais également tous ceux qui n'ont pas obtenu leur Licence. En sections scientifiques, pas de pitié pour les perdants. Pour mon anniversaire, entre autres cadeaux, j'ai reçu une moto. Une Honda NT 1100. Avec l'obtention de mon permis "gros cube" je me réjouissais de pouvoir aller en cours sur ma nouvelle machine. Hélas, je continue à y aller avec ma Cooper "Countryman" que j'aime beaucoup quand même. Je suis bien trop frileuse. Surtout le matin. J'occulte les aléas climatiques en me lançant à corps perdu dans mes études. Et c'est une formule qui fonctionne parfaitement. Pas de vacances avant celles de fin d'année. Avec mes parents nous partons dix jours dans les Caraïbes. Dans la banlieue de Bridgetown, où mon papy et ma mamie louent chaque année le même bungalow au bord de l'océan. J'emmène toutefois du travail. Pas de relâchement dans mon existence. D'ici là...
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Jonathan et moi - Une stratégie concertée
Valona a répondu à un(e) sujet de Valona dans Amour et Séduction
Réjouissances Dans la lettre reçue ce matin, mon permis "grosse cylindrée". En format "carte de crédit". Valable 15 ans. "Gros cube" A2. Renouvelable sur simple démarche administrative. J'ai passé cet examen du premier coup. J'ai fait mon premier tour avec ma toute nouvelle Honda NT 1100. 35 kW. Offerte pour l'obtention de ma Licence par mes gentils parents, elle était couverte de sa bâche d'origine au fond du garage. Papa et maman m'ont suivi en voiture. Nous sommes restés en contact. J'ai gardé les écouteurs. C'est papa qui m'encourageait : << À droite, prend à gauche, on quitte le bourg, direction les collines, etc... >> À ce propos, lord du dernier cours de conduite, j'ai vécu une situation kafkaïenne. La voiture auto-école qui me suivait a percuté un tracteur agricole. J'ai assisté à cette scène cocasse dans le rétroviseur. J'ai fait demi tour pour constater que c'était la Golf de l'agence qui était fautive. J'étais pliée de rire car c'était très certainement l'inspecteur assis sur le siège passager. A t-il retiré son permis à la charmante employée monitrice ? C'est toujours pliée de rire que j'ai assisté aux formalités d'usage. Les fameux constats. Il a fallu faire venir un autre véhicule. Cerise sur le capot, une crevaison ! Surréaliste... Mon second plaisir m'attend demain. C'est l'anniversaire de mon chéri. Jonathan fête son anniversaire le 22 septembre. Il aura 25 ans à 11 h30 demain matin, dimanche. Je suis invitée chez ses parents. Les miens nous rejoignent pour le café. Ils vont faire connaissance. Jonathan est un peu anxieux. Je n'arrête pas de le rassurer. Tout se passera très bien. Moi, je suis hyper contente. Je pourrai enfin avouer mes cachoteries à maman. Et bien évidemment je pourrai vivre libre et détendue dans cette relation encore platonique mais tellement gratifiante. Deux bonheurs que je voulais partager. Mardi après-midi je n'ai pas cours. Si la météo le permet, j'emmène Aude-Élie ma meilleure copine de fac pour sa première balade à moto. J'ai déjà emmené papa et maman. J'ai leurs félicitations pour ma conduite prudente et parfaitement contrôlée. Je totalise quand même 20 heures de conduites sur ma demande. (Et davantage en conduite "clandestine"). Je maîtrise parfaitement ma superbe machine grise et noire aux chromes étincelants. Une combinaison moto en cuir noir et cuivre. Un casque également de couleur noir et cuivre. J'adore être hyper sexy dans cette tenue. Jonathan ne m'a pas encore vu à l'œuvre. Je l'emmène en virée demain après-midi. Je suis follement heureuse -
Notre contrat Depuis le début du mois de juin, notre amitié a pris une tournure plus pertinente. Il est indéniable que Jonathan sera l'homme qui partagera ma vie. Il en va de même pour lui. Ce sera moi. Nous en avons parlé un soir, au bord de l'étang des "Trois chênes". Longuement. Nos bicyclettes posées dans l'herbe, à nos côtés. Comme moi, Jonathan est un être réservé, plutôt secret dans ses sentiments. Autant je suis extravertie avec mon corps et sur les forums, autant je suis introvertie avec mon esprit et d'une certaine façon dans ma vie. Mon ami présente les similitudes idéales. C'est rassurant. Jonathan est rassurant. Il me comprend si bien. Il est toujours à l'écoute. Il me respecte. Il n'a jamais eu la moindre attitude ou la moindre parole déplacées à mon encontre. J'apprécie sa façon de se comporter. En véritable gentleman. Son mètre quatre vingt douze, son physique d'athlète, sa mèche blonde rebelle et ses yeux d'un bleu d'azur. Comme il est beau ! Notre "contrat" est simple. Nous resterons les amis les plus proches, les complices les plus intimes dans les distances physiques actuelles. Je suis très "vieille France" et il est hors de question d'un rapport physique avant le "grand jour". Je n'en ressens nul besoin. Jonathan à 25 ans. Il entame ses deux dernières années d'études qui le mèneront au Doctorat de Sciences. Moi, je n'ai que 22 ans et je m'apprête à entamer les trois années d'études qui m'emmèneront à mon Master de Sciences. Nous n'entamerons notre véritable histoire d'amour que lorsque j'aurai obtenu mon Doctorat. Entre nous les choses sont claires, nettes et précises. Nous avons décidé de ne plus en parler. De rester sur cet accord pour les cinq années à venir. Nous n'en avons pas encore parlé avec nos parents. Même si, lorsque les miens reviennent de leurs croisières tous les weekend, je meure d'envie d'aborder le sujet. Je ne dois pas y céder. Ce qui explique un peu que je cesse volontairement de relater mes petites aventures libidineuses et solitaires sur les forums où j'interviens. Je préfère à présent les garder pour moi. Mais je peux rassurer mes fidèles lecteurs que je m'y adonne avec toujours autant de plaisirs. Avec une joie décuplée. Peut-être en sélectionnant davantage les opportunités qui se présentent. J'en tire d'indicibles émotions intimes que j'avouerai un jour à Jonathan. Même s'il sait mes "activités" quelque peu lubriques. Lors de nos petits jeux des dimanches soirs, l'un en face de l'autre, confortablement installés dans les profonds fauteuils de sa chambre, je prends un plaisir supplémentaire à lui raconter quelques amusantes anecdotes de mes périples à bicyclette, en voiture, équestres ou plus rarement lors de mes randonnées pédestres. Je vous embrasse en vous promettant quelques confidences prochaines. Plus rares certes, mais sans doute plus "scabreuses"... Bisous
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La fête Nous avons fêté l'obtention de ma Licence de Sciences hier soir, samedi, à quelques encablures du port de plaisance. Avec mes papys et mes mamies. Une douceur qui a permis de prendre le repas sur le pont du bateau. À l'occasion de la veille du 14 juillet, nous avons assisté à d'étonnants et magnifiques feux d'artifices. Nous nous sommes beaucoup amusés. J'étais évidemment la reine de la soirée. Vêtue d'une de mes robes de soirées préférées, papa a fait d'innombrables photos où je posais devant les lumières du port et les splendides feux d'artifices. Avant d'aller me coucher, vers minuit, j'ai déballé mes cadeaux. Ce matin, je les ai étalé sur le lit de ma cabine. Nous passerons la journée sur le bateau. Mes parents, mes papys et mes mamies partent demain pour longer les côtes jusqu'à celles de Portugal. Je sera seule jusqu'à samedi prochain. Je me prépare donc à de nouvelles aventures. Si c'est racontable, je les partagerais ici. Bisous
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Le plaisir "brutal" du jeudi 11 juillet 2024 Il y a une demi heure, je vais ouvrir la boîte aux lettres de notre résidence secondaire en bord d'océan. Une lettre m'étant adressée. Que je m'empresse d'ouvrir soigneusement avec la paire de ciseaux. Papa sur ma droite, maman sur ma gauche, leurs mentons sur mes épaules. J'apprends que j'ai obtenu ma Licence. Je suis trop heureuse. Même si j'en étais certaine, l'euphorie me gagne. Nous allons fêter cet évènement sur le bateau de mes parents. C'est merveilleux de pouvoir respirer librement sans ce poids inutile dans la poitrine. Vive ma vie ! Bisous à tous
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Fille qui passe la soirée avec moi mais qui embrasse mon meilleur ami à la fin
Valona a répondu à un(e) sujet de Husky87 dans Amour et Séduction
Pauvre Husky87 Nous allons toujours vers le mâle Alpha dans le troupeau Courage -
Depuis l'enfance , visites régulières d'une entité .
Valona a répondu à un(e) sujet de Oncle_Julien dans Esotérisme & Paranormal
Spiritisme Une copine de l'université organise régulièrement des séances de spiritisme. Même si je participerais jamais à de telles réunions, j'écoute avec intérêt les anecdotes qu'elle partage. Je lui ai raconté les évènements auxquels j'ai été confronté depuis l'enfance. Elle se montre alors non seulement d'une légitime curiosité mais insiste. Elle prétend que je pourrai ainsi faire connaissance avec cette entité qui se manifeste depuis que je suis petite. Je préfère ne pas le savoir... À bientôt pour de nouvelles aventures -
Faits étranges et choses inexplicables
Valona a répondu à un(e) sujet de Valona dans Esotérisme & Paranormal
Les choses Inexplicables - 7 Qui est avec moi dans ce couloir ? Hier, après les cours, en fin d'après-midi, je passe voir ma meilleure copine. Elle vit dans une résidence étudiante. Son studio est au troisième étage d'un immeuble qui en compte six. J'ai promis de lui emmener les notes prises aujourd'hui durant les deux heures de mathématiques. Je suis déjà venue en ce lieu deux fois. C'est un bâtiment datant des années soixante. Sinistre. Entièrement rénové. Pourtant, malgré sa couleur ocre clair censée l'égayer, ses façades restent lugubres. Très certainement à cause du style discutable de l'architecture. Je monte les huit larges marches de l'escalier. J'entre par une des portes vitrées après avoir sonné et m'être annoncée dans l'interphone. Comme les deux fois précédentes, une fois dans le hall, devant les boîtes aux lettres, j'ai cette sensation oppressante étrange. Je ne me sens vraiment pas à mon aise en m'enfonçant dans le couloir mal éclairé. Il y a deux ascenseurs. Celui de droite dessert les étages pairs, celui de gauche les étages impairs. Je suis debout devant les portes métalliques grises de celui de gauche. C'est avec un mouchoir en papier que j'appuie sur le bouton d'appel. La flèche jaune s'allume en direction du bas. Je vérifie les feuilles dans la pochette que je serre contre ma poitrine. Un bruit de pas. Il résonne étrangement. Tout résonne étrangement dans les communs de cet immeuble. Ça pourrait glacer les sangs. Je tourne la tête pour regarder qui s'approche. Quelle n'est pas ma stupeur. Personne. Ce maudit ascenseur qui n'arrive pas. J'appuie un nouvelle fois en maugréant. Le bruit des pas reprend. Quelqu'un se dirige vers les portes. Je regarde à nouveau. Personne. Tout cesse. L'ampoule dans son grillage se met à clignoter. En quelques secondes alternent les séquences éclairées et celles d'obscurités. Cette fois j'appuie à plusieurs reprises sur le bouton. Agacée. À bout de patience. Les bruits de pas reprennent. Les portes s'ouvrent enfin. Je m'engouffre, prête à frapper l'inconvenant qui voudrait continuer à m'importuner. Évidemment, il n'y a personne. La lenteur de cet ascenseur est désespérante. J'enrage. Il s'arrête enfin dans un claquement inquiétant au troisième étage. La vétusté de ce bâtiment mériterait la visite d'une commission d'inspection. Je prends à gauche. C'est un long couloir sur une cinquantaine de mètres. Derrière quelques portes j'entends des rires, des éclats de voix. Au fond il faut reprendre à droite car le studio No 47 est au fond de celui-ci. Soudain, résonnant plus fortement, le bruit des pas. Quelqu'un me suit. J'en suis certaine. Je reste dissimulée derrière le coin pour surprendre le plaisantin et pouvoir l'effrayer à mon tour. C'est étrange. Les pas se dirigent pourtant par ici. J'attends. Ça commence à m'irriter très sérieusement. Je regarde en jaillissant comme un diable de sa boîte. Personne. Plus aucun bruit. Cette fois je me fâche. Je ne suis absolument pas d'une nature émotive. Pour me faire peur il faut se lever de bonne heure. Tout au fond de moi pourtant, cette sensation que je connais bien. Cette impression qui m'envahit à chaque fois que je suis confrontée à l'irrationnel. C'est presque une habitude qui remonte à l'enfance. Je tourne les talons en haussant les épaules. En marchant vite je dis : << Le jour où tu auras fini de me faire chier, fais-le moi savoir, ordure ! >>. Je prononce souvent cette formule quand j'ai affaire à cette entité qui semble être attachée à moi depuis que je suis petite. Ma vulgarité me fait sourire et me rassure. Derrière moi, le bruit des pas. J'arrive devant la porte de ma copine. Je mets mon masque "covid". Je frappe trois coups. Elle vient m'ouvrir en pyjama. La grippe. Je ne m'attarde pas. Je lui remets les documents avant de filer. Je préfère fuir tous risques de contagions. Cette fois en courant. << Merci ! >> s'exclame t-elle sur le pas de sa porte en me regardant m'enfuir en disant : << Salut à bientôt ! >> Il ne se passe plus rien. J'ai très nettement la sensation d'une présence invisible avec moi dans l'ascenseur. Je ne ressens pourtant aucune crainte. Aucune peur. Juste la profonde lassitude d'être à nouveau confrontée à l'inexplicable. Une fois sortie de l'immeuble, malgré le froid glacial, en marchant sur la neige gelée qui craque sous mes pas, je respire à nouveau dans un soulagement bienfaisant. Une fois assise au volant, je n'y pense plus. Je me mets à rire en imaginant un fantôme qui doit s'ennuyer à tel point qu'il n'a pour seule occupation que d'importuner les filles. Peut-être une sorte de satyre de l'au-delà. Un incube. Je me dis : << Triste con ! Qu'est-ce que ça devait être de ton vivant ! >>. Très rapidement, comme j'aime à le faire en roulant je chantonne. Je raconte mon aventure à papa. Il écoute toujours avec beaucoup d'attention. À suivre -
Saut à pieds joints dans la nouvelle année Une belle soirée entre amis. Nous avons eu beaucoup de plaisir à nous retrouver. Exactement dix personnes. Sept filles, trois garçons. Étudiants dans la même Fac mais pas dans les mêmes cours. C'est la seconde année consécutive que nous sommes ensemble. La formule idéale. Virginie est l'organisatrice et ses capacités à réussir les soirées sont exemplaires. Pour éviter de devoir la subir, la musique est en sourdine. Nous préférons bavarder, nous amuser. Nous avons tous un compte Instagram et Tik Tok. Ce qui permet d'inénarrables moments de fous rires. Il y eut même un moment où nous avons évoqués nos études. Sérieusement, en nous promettant de nous revoir tous les nouvels ans jusqu'à la retraite. Quoi qu'il arrive. Nous représentons un peu l'élite de notre université. Le dessus du panier. À ce propos, avec les filles de ma section, nous nous revoyons mercredi soir chez notre professeur de mathématique pour des toasts. Je prépare les petits gâteaux secs. Il y aura même monsieur le directeur. La soirée s'est terminée pour minuit et demi. Épuisée, j'étais chez moi pour une heure du matin. Ce matin, à huit heures trente j'étais la première levée. Je fais toujours beaucoup de bruit dans la cuisine en préparant le petit déjeuner. Je déteste le prendre toute seule quand je sais qu'il y a mes papys et mes mamies dans la maison. Ce fut évidemment une nouvelle fête matinale. À neuf heures trente, avec maman, nous sommes parties pour notre running. Une météo bien fraîche et humide pour mon premier jogging de l'année. Le long de la rivière. Magnifique. Cet après-midi nous allons à une exposition privée organisée dans une des salles du château. Je vais me faire très élégante car en revenant je fais un petit saut chez Jonathan. Il y a sa cousine à la maison. Je vais enfin la voir en "vraie". Jonathan m'en parle parfois en me la décrivant comme une invraisemblable "pointure". Il a toujours cette formule : << Elles croivent que les pommes noirtes sont pourrites >>. Jonathan l'enregistre parfois à son insu. Il me fait écouter. C'est vrai que ce n'est pas triste. Je me réjouis... Je vous renouvelle mes meilleurs vœux pour 2024 Bisous
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La nouvelle année Ces vacances de fin d'année passent à une vitesse folle. Nous sommes aujourd'hui le dimanche 31 décembre. Je viens de terminer la pâtisserie pour le réveillon. Mes papys et mes mamies sont déjà là. En préparant à la cuisine où j'avais interdit l'accès je les entendais rire. C'est un traiteur qui nous apporte le repas. Ce sera vers dix neuf heures trente. Je rejoins Jonathan d'ici une heure. Pour notre petit rituel des dimanches en fin d'après-midi. Je reviens pour dix huit heures trente. Nous nous retrouverons une seconde fois pour vingt deux heures. La seconde partie du réveillon aura lieu chez Virginie, ma meilleure amie de la Fac, en comité très restreint. La fête. Retour pour une heure du matin. Pas d'alcool, pas de drogues, pas de tabac, pas d'excès. Les dix invités sont triés sur le volet. Du jus de fruits, des petits salés dont je vais encore me gaver. Ma tenue : jupe kilt à carreaux rouges et verts. Un chemisier blanc sous un pull noir au col en "V". Escarpins noirs à talons. Bas noirs. Porte-jarretelles. Une écharpe de soie crème. Et demain matin, premier janvier 2024, pour mon premier jogging de l'année, je serai fraîche, en pleine forme et bien disposée. Je vous souhaite à vous aussi de passer un bon réveillon. Que le meilleur vous arrive pour la nouvelle année. Mille bisous à toutes et à tous
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Vendredi 22 décembre 2023 Ça y est, enfin, ce sont les vacances. Je suis à jour de mes préparations. Le second trimestre peut arriver sans me causer ni peurs, ni tourments, ni interrogations. Je suis affutée. Et comme pour toutes mes vacances, je consacre deux heures chaque matin à mes révisions. Total contrôle. Cet après-midi, avec maman, nous avons fait un peu de shopping. Les derniers cadeaux que nous avons emballé en secret dans de beaux paquets. Nous dressons le sapin dimanche matin. Dans le grand salon, à côté de la cheminée. Mes papys et mes mamies viennent passer trois jours à la maison. J'adore ces ambiances festives. Je vais pouvoir parfaire mes talents culinaires. J'aime tant préparer de bons plats. Ma tablette à proximité, connectée sur le site "Marmiton". Jeudi soir nous avons fêté Noël au Club de Karaté avec les autres membres. Demain samedi après-midi nous le fêtons au centre hippique avec mes copines. Ce matin c'était à l'université mais sans sapin. Sans décorations. Je vous souhaite à toutes et à tous un beau et joyeux Noël Bisous
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Faits étranges et choses inexplicables
Valona a répondu à un(e) sujet de Valona dans Esotérisme & Paranormal
Les choses inexplicables - 6 Seule dans ma chambre Durant ces vacances de la Toussaint, seule dans ma chambre, à réviser, je ne prête pas immédiatement attention à ce bruit régulier. Il est léger. Impossible à localiser. Je lève les yeux de mes notes, je regarde l'écran de mon ordinateur. J'écoute attentivement. Je connais bien ce bruit. Je l'ai souvent entendu dans mon adolescence. Je me lève lentement. Il n'y a que la lampe à halogène sur mon bureau qui éclaire la pièce. Faible dès que je m'en écarte de quelques pas. Je marche sur la pointe des pieds. En chaussettes. Je cherche à localiser l'endroit d'où proviennent ces coups à peine audibles. Je n'ai pas d'autre comparaison que celle-ci. Surtout que j'arrive à le reproduire. Un stylo que je tape sur le tuyau vertical du radiateur. Curieusement, lorsque je suis de côté de la chambre, le bruit se fait entendre à l'opposé. Je retourne à mes révisions. Mon attitude et mes interrogations m'apparaissent soudainement aussi stupides que le phénomène lui-même. J'avais oublié. Ce petit bruit régulier précède souvent d'autres évènements. Je refuse de me laisser distraire. Aussi, en continuant à travailler, je mets de la musique sur Youtube. À faible volume pour ne pas être perturbée. C'est sans compter sur l'espièglerie de "l'esprit frappeur". Les coups deviennent plus sonores. Comme les conséquences d'une volonté délibérée. Ça pourrait m'excéder. Tout cela dure depuis une vingtaine de minutes. Je coupe la musique. Tout cesse. Je murmure une vulgarité sans cesser de rester concentrée. La préparation de la seconde partie du premier trimestre est bien plus importante qu'un éventuel poltergeist. Le silence. Très agréable. Il est 21 h. Je m'apprête à descendre rejoindre mes parents au salon. Je range mes fiches, mon classeur. Par acquis de conscience je surfe un peu sur le site de l'université. Le bruit reprend. Il faut imaginer un métronome qui marquerait le premier temps d'une mesure en comptant quatre et à 40 à la noire. C'est comparable. Je compte. Je me lève pour faire une nouvelle fois le tour de ma chambre. C'est une grande pièce d'environs dix mètres sur huit. Deux fenêtres. L'une donne sur le Nord, l'autre sur l'Est. L'une d'entre elles est une porte fenêtre qui donne sur un balcon. Mais le vent y jette des paquets d'eau. Il fait nuit noire dehors. Une fois encore je reste sur l'impossibilité de trouver l'endroit exacte. Je colle mon oreille sur un des deux radiateurs. Il peut arriver que des bruits de chaufferie résonnent dans les tuyaux avec le principe "téléphone". À présent le bruit semble venir de l'armoire. Je l'ouvre. Ils proviennent de la commode. Je commence à en avoir assez d'être prise pour une quiche. Je lance : << Dégage ! >>. Le bruit cesse. Quand j'ouvre la porte pour sortir, j'entends distinctement un soupir. Comme un soupir de dépit. J'hésite. Plus rien. Les hallucinations auditives existent. Même si je sais parfaitement que ces phénomènes n'ont strictement rien de commun avec le suggestif des choses de l'esprit. Depuis petite je suis confrontée à ce genre de choses. Je reste un instant immobile. Il ne se passe plus rien. J'éteins la lumière. Je descends. Papa et maman sont devant la télévision. L'un contre l'autre dans le canapé. Maman enveloppée dans son plaid, ses jambes sur les genoux de papa. Je propose de préparer une bonne tisane. << Jasmin ! >> dit Maman. << Deux sucres ! >> rajoute papa. Notre cuisine est située sous ma chambre. Je colle mon oreille contre les deux tuyaux des radiateurs. Rien. Peut-être juste ce lointain bouillonnement à peine perceptible. L'eau bouillante. Je raconte l'évènement à mes parents. Il est 22 h30. Avec une légère appréhension mais avec une fatigue certaine je fais la bise à mes parents. Je monte l'escalier en consultant l'écran de mon I-phone. La douche. J'aime prendre mon temps. Je reviens dans ma chambre. J'aime préparer les vêtements du lendemain. Soigneusement pliés dans le fauteuil. Je me couche. Je ne pense plus vraiment aux phénomènes sonores. Couchée sur le dos je fais le bilan de cette journée. Depuis petite je me décerne des satisfécits pour telles ou telles actions. C'est ainsi que je m'endors pour plonger dans le plus profond des sommeils. Sans être indisposée par un bruit quelconque. Il ne se passe d'ailleurs jamais rien quand je suis couchée dans mon lit. Quand je dors. Ce n'est qu'au matin, vers sept heures trente que je découvre ma paire de jeans dépliée sur le fauteuil. À suivre -
Beignets de crevettes accompagnés de pommes de terre chips Ce matin, après mon jogging et ma douche, j'ai préparé la pâte à crêpes. Elle repose depuis deux heures dans son saladier recouverte d'un linge. Là, je vais bientôt descendre à la cuisine. Les crevettes ont probablement décongelées. Je vais les poêler. Les rajouter à la pâte à crêpes. Bien mélanger. Les récupérer une à une, bien enrobées. Je vais les plonger dans l'huile en ébullition. Une petite minute plus tard, transformées en beignets, elles viendront flotter à la surface. Avec l'écumoire il me suffira de les récupérer. De les déposer sur des feuilles de papier absorbant. J'adore car c'est une recette ludique que je maîtrise à la perfection. Je vais éplucher de belles et grosses pommes de terre. Les laver. Les couper en fines tranches. Les poêler sans cesser de les retourner afin de les faire dorer sur les deux faces. Comme de belles pièces de monnaie. Je les dépose sur des feuilles de papier absorbant. Inutile de les déguster suintante de graisse. En suite je les dépose sur les deux grandes plaques du four préchauffé. Nous mangeons pour midi trente. Mes parents sont partis en ville. Lorsqu'ils rentreront, ils n'auront qu'à mettre les pieds sous la table. Se régaler. Je suis déjà à me rejouir pour tout ce qui m'attend. Je recommande ce met délicat quand la météo est médiocre. Bon appétit
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Alchimie Je profite de ma semaine de vacances pour composer et créer des recettes de cuisine. Partant le plus souvent de recettes que je trouve sur "Marmiton", j'extrapole, j'improvise et je tente de nouvelles approches culinaires. Aujourd'hui, mardi 24 octobre 2023, dès onze heures, aux fourneaux, j'ai préparé des encornets farcis. Nous avons tellement de trucs dans le congélateur qu'il me suffit de descendre au cellier dans la cave et de fouiller. L'inspiration me gagne au fur et à mesure de mes découvertes. Trois belles escalopes de dinde, finement hachées que j'ai mêlé à de l'œuf, à de la farine, avec du jus d'ail et d'oignon pressés. Du persil, de la ciboulette et du gruyère de Comté. Les encornets remplis il suffisait de les coudre pour les fermer. Avec du fil culinaire évidemment. Accompagné d'un gratin de coquillettes nous nous sommes régalés. Ce soir, il suffira de réchauffer. J'aurai faim en rentrant de mon entraînement de karaté. À bientôt
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Je publie sur des forums publics, souvent généralistes. Je vais utiliser une métaphore pour bien partager mon ressenti. Ces forums sont pour moi un peu comme autant de HLM, (habitations à loyers modérés). Moi qui habite dans une grande demeure du dix neuvième siècle j'aime à venir m'encanailler dans ces cités HLM. Comme dans chacun de ces "immeubles" il y a au ré de chaussée un couple de concierges. Un modérateur et une modératrice. Aux étages nous trouvons toutes sortes d'individus. Les discrets, les mutiques, les introvertis. Les agités, les perturbateurs, les intrigants. Le "visiteur", venu de l'extérieur, découvre donc assez rapidement de l'empathie, de la gentillesse, de la méfiance, de l'écoute. Hélas parfois du désintérêt, de la méchanceté gratuite, des rumeurs à son encontre, des calomnies, des diffamations, des graffitis vulgaires dans les couloirs, du mal vivre, des tentatives de règlement de compte, des dénonciations, des affirmations sans fondements. Le visiteur, s'il est influençable, oublie alors trop souvent cette maxime : "Arguments sans documents ne sont que boniments". Comme dans tous les HLM, en fonction de la "relation" des habitants avec le couple de concierges, certains peuvent faire régner leur "loi", agir par propos insidieux ou encore accuser sans preuves. Personnellement, ne vivant pas dans ces cités, les fréquentant juste par vice et par curiosités, tout cela me laisse d'une indifférence abyssale. il y a des locataires que je croise dans les couloirs ou dans les ascenseurs auxquels je n'adresse jamais la parole. Auxquels je ne réponds même pas. Je les ignore de ma superbe. Le "PORC" de tête altier et fière. Il y a des locataires avec qui il est agréable d'échanger. Là, je m'arrête quelques instants dans les couloirs ou dans la cage d'escaliers. J'aime alors développer des concepts, partager des impressions, répondre à de légitimes interrogations. Partager ma détestation de la gauchiasse, des wokistes et des perdants en général. Je revendique d'être une visiteuse autocentrée, narcissique, vicieuse, exhibitionniste, voyeuse mais extrêmement respectueuse des locataires que je visite. Vous ne lirez jamais un propos désobligeant de ma part envers un habitant de l'immeuble. Jamais. Je ne viens pas dans l'immeuble avec le besoin de régler mes comptes. De chercher une catharsis à un mal vivre. Non. Je suis une fille heureuse, optimiste et positive. Je m'évertue à rester aimable, à saluer les nouveaux arrivants et à leurs souhaiter une existence agréable dans l'immeuble. Je m'efforce de rendre mon propos affable, intéressant et attractif. J'ai donc de l'affection pour les gens bienveillants. J'encourage les nouveaux locataires à donner leurs impressions, à nous raconter des étapes, des séquences ou encore des aventures de leurs vies "d'avant". Maintenant si ces derniers nous font part de leurs potentiels, cela devient passionnant. Surtout quand ils le font en sachant s'exprimer par l'écrit. Ce qui est quand même la moindre des choses sur un forum. Sinon, il y a la formule de la webcam. Qui ne nous concerne ici que de très loin. Maintenant si c'est comme le dit Franck Ribery dans un récent interview : << Le football c'est comme les échecs mais sans les dés >>, la webcam reste alors la meilleure option de dialogue.
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Une rentrée étonnement dense et chargée Ça y est, j'attaque ma deuxième semaine. Je savais que l'emploi du temps serait chargé. Mais à ce point peut-être pas. La quantité de travail personnel à fournir est proportionnelle à celle des cours. Ce n'est pas pour me déplaire mais le rythme est intense. Les professeurs nous ont toutefois rassuré. Nous reprendrons la vitesse de croisière dès le 2 octobre. La troisième semaine devrait donc revenir dans les normes habituelles. Heureusement que cette météo me permet des soirées de détentes. Mes entraînements de karaté le mardi et le jeudi soir. L'équitation le samedi après-midi. Même si dès que je rentre je me plonge dans mes préparations du lendemain. Je ne serai donc pas très présente sur les forums dans les prochains jours. Pourtant j'en ai des choses à raconter. Surtout quand à la bibliothèque. À bientôt
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Ma première matinée Comme à l'école, comme au collège, comme au lycée, ce matin je suis rentrée à l'université. J'attaque ma quatrième année. La première année qui me mènera au Master d'ici trois ans. J'ai passé toute ma scolarité dans des établissements privés. J'en remercie mes parents. Je n'ai pas été confrontée une seule fois à la médiocrité ambiante. Quand j'entends ce qui se passe dans les établissements publics je suis consternée. Révoltée. Comment les parents peuvent-ils laisser "mariner" leurs progénitures dans cette saumure saumâtre ? Déjà en son époque le Comte Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau précisait : << Les humains sont comme les pommes. Quand on les entasse ils pourrissent ! >>. Au dix huitième siècle ! Quand on n'a pas les moyens de les éduquer on ne fait pas d'enfants. Mon premier cours donné par une nouvelle professeur m'a immédiatement remis dans le bain. J'ai pris conscience à quel point mon impatience de me retrouver à "l'école" était tapie au fond de ma psyché. Et ça a commencé très fort avec un cours de mathématiques. Magistrale. Nous sommes prévenus. Tout ce premier trimestre sera consacré aux mathématiques. Moi qui hésitait entre les sciences, la physique et les mathématiques supérieures, me voilà comblée. Je suis hyper forte en math. C'est "ma" matière. J'adore. << Normal pour une cérébrale" ! >> me disait encore hier soir mon meilleur ami Jonathan. Je suis arrivée chez lui à dix huit heures. Sa maman, enchantée de me revoir m'a serré la main longuement. Avant de m'emmener jusqu'au salon. Son papa assis derrière le bureau. Je suis rapidement montée rejoindre Jonathan. En sautant les marches de l'escalier quatre par quatre. C'est notre premier rituel. Je toque à la porte. Trois coups. Jonathan vient m'ouvrir. Dans sa tenue de golfeur Anglais. Comme il est beau. Surtout quand je ne l'ai pas vu depuis plus de deux mois et demi. Sa mèche blonde rebelle, sa carrure de culturiste, son mètre quatre vingt quinze. J'ai envie de lui sauter au cou. Comme à chaque visite dominicale, je suis habillée de ma jupe kilt, d'un chemisier blanc sous un pull bleu nuit au col en "V". Mes mocassins noirs sur mes soquettes blanches. Jonathan adore mon uniforme de lycéenne Anglaise. Ma culotte reste évidemment dans la boîte à gants de mon auto. Garée dans la descente du garage devant la maison. Je m'installe dans le fauteuil qui m'est réservé. Je me fais une joie anticipée de garder la suite pour le prochain épisode. Là, je descends manger avec papa et maman. Nous avons classe à quatorze heures et il est déjà 12 h59. À bientôt et à suivre...
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La fin des vacances. C'est inéluctable. Mon dernier dimanche de vacances. Je retrouve les bancs de l'université demain. Je suis impatiente de retrouver quelques visages connus. Les nouveaux professeurs. Les interclasses avec quelques collègues. Cet après-midi, avec mes parents, nous nous offrons une randonnée équestre. Profiter de cette météo magnifique, de ce beau soleil et des 30° annoncés. Pour mes parents professeurs, c'était la rentrée mardi dernier. En fin d'après-midi, je file rejoindre Jonathan pour notre petite heure de "déviances ludiques". L'un en face de l'autre, confortablement installés dans les fauteuils de sa chambre et qui font les joies de nos dimanches soirs. Devant des petits gâteaux et du thé au jasmin. Ses parents croient toujours encore que je viens "réviser". Oui, en quelque sorte, c'est pour une nouvelle "révision" ce soir encore. Mais à 19 h on m'attend pour manger. Au lit de bonne heure car demain, il y a école... À bientôt