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Tout ce qui a été posté par CAL26
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Certes Chirac a été le premier président de la 5ème république élu pour cinq ans mais il avait plus fait les frais de sa propre dissolution de l'assemblée nationale en 1997. Le quinquennat permettait d'appliquer au mandat présidentiel la même durée que le mandat des députés, et le calendrier des deux élections (présidentielle et législative) ont été rapprochés à tel point que le but était certainement d'éviter la cohabitation. Mais le paysage politique s'est morcelé et il n'y a plus seulement 2 partis qui écrasent le paysage, il y a en a trois et ça change tout mon pauvre complexe, dont un parti du centre qui est un agglomérat. Alors les institutions de la 5ème sont secouées : plus de majorité absolue à l'assemblée soutenant l'exécutif. La transmission entre l'exécutif et le législatif est donc devenue chaotique et les prochains présidents devront apprendre l'art du compromis.
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Qu'est l'intelligence par rapport aux neurones?
CAL26 a répondu à un(e) sujet de Ambre Agorn dans Sciences
L'intelligence ne se limite pas aux savoir-faire, aux procédures à appliquer. Elle est difficilement définissable en tant que concept parce c'est une valeur, une qualité qui dépend de la culture qui la définit. Et biologiquement elle exige au moins que l'organisme ait la capacité de prévoir l'imprévisible pour s'y adapter. Certes le raisonnement est présent dans à peu prés toutes les définitions consensuelles de l'intelligence. Mais comprendre les différences interindividuelles en raisonnement (quel que soit l'objet du raisonnement) et les traduire en fonctionnement neuronal paraît plus que difficile. -
Plutôt que de parler d'objectivité je pense plutôt à de la rationalité qui est indispensable au respect des principes de justice. Il ne s'agit pas d'être froid devant un fait divers mais de rappeler comment nous a éduqués la civilisation en voyant toute violence comme ennemie de l'intérêt général. Parfois un fait divers engendre le dégoût. Et ceux qui ont les principes de justice comme forte conviction ne se laissent pas aller aux appels à toute violence (généralement différée mais à court terme : condamnation à mort; peine la plus lourde sans qu'on puisse la définir voire tortures légitimes infligées aux accusés avant même qu'ils n'aient pu être jugés...). Ces défenseurs des principes de justice ne sont pas moins écoeurés mais leur conviction est aussi viscérale et rejette une addition d'écoeurement que provoque l'appel à toute forme de lynchage en guise de vraie justice.
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C'est plus important que de discuter bêtement de la sanction que vient de rendre un tribunal sur le rôle secondaire qu'ont joué des ados cons comme pas deux. La haine aveugle transmise par le père et son collaborateur, l'insuffisante protection reçue par Samuel Paty... emmènent des questions sur le fonctionnement des institutions devant ce genre de violence.
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De ce que tu dis nait beaucoup de confusion. ll ne s'agit pas de mansuétude quand une démocratie conserve ses principes pour combattre ceux qui n'ont absolument pas les mêmes. Pour affirmer des principes essentiels qui viennent de notre histoire, il est aberrant et contreproductif d'adopter ceux des individus qui s'opposent aux dits principes. Ainsi demander une justice aveugle c'est adopter les principes de la violence des islamistes et donc leur donner raison ou de la raison. Il n'est pas question d'empathie mais de forces politiques et les nôtres doivent reposer sur la finesse des règles judiciaires émergées d'un long passé forcément chaotique.
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C'est toujours le discours de ceux qui confondent la justice et la vengeance, qui gonflés d'empathie se permettent de se mettre à la place de la victime et de ses proches et qui donc au passage se permettent aussi de piétiner les principes élémentaires de notre justice pour reprocher aux autres de ne pas faire comme eux et d'ainsi encourager la violence ! Rien n'est plus irrespectueux pour la victime que de réclamer une justice aveugle qui mettrait tout le monde dans le même sac avec des peines non pas à la hauteur de la responsabilité de chacun mais selon la révulsion que provoque le fait dans son ensemble. Cette violence dans les propos et par l'aveuglement rend en fait plus hommage à l'assassin qu'à la victime. Notamment en ce qui concerne le terrorisme , c'est totalement aller dans les sens des intégristes et autres fanatiques que de réclamer non pas la justice mais la violence dans ses décisions. Samuel Paty qui était enseignant notamment d'éducation civique oeuvrait entre autres pour que nos valeurs républicaines soient respectées. Réclamer une justice aveugle c'est donner tort à ce qu'il faisait et raison à son assassin et à son idéologie débile et ultraviolente.
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Oui c'est scandaleux de laisser la justice faire son travail.
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Non évidemment pour que les agressions diminuent il faut condamner à perpétuité tous ceux qui ont permis la mort de Samuel Paty, depuis tout individu qui a dit bonjour au tueur jusqu'à ses parents. Alors on ne sait pas exactement le rôle des 6 adolescents accusés, mais il doivent être punis non pas en fonction de ce qu'ils ont fait mais de l'horreur du crime. Soyons ainsi peu regardants sinon ce ne sera que mépris pour la victime.
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Mais il ne leur a pas dit qu'il voulait le tuer et on parle de gamins de 15 à 13 ans : quel sens peut avoir une incarcération de 10 ans, tous mis dans le même panier et le pire à l'avenir quand ils sortiront. Quel est ton objectif ? On rentre dans une justice de guerre par laquelle tous les ennemis potentiels (les musulmans) devraient être incarcérés préventivement?
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Et non ! Ca veut dire que la vitesse mesurée par le radar est de 86 km/h et comme il y a potentiellement une erreur de mesure de 5km/h (en plus ou en moins) mais qu'elle est toujours prise en compte au bénéfice du conducteur, je roulais potentiellement dans une vitesse entre 81 et 91 km/h. Alors ça pourrait être 90 ou 81 .
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Je suis toujours dubitatif quand on affirme sans nul doute qu'une peine infligée par un tribunal n'est pas la bonne. Que signifie une peine juste ? Et quand on prétend qu'une peine est inepte, j'imagine qu'on possède tous les éléments du procès. Donc là compte tenu de tous les faits, de l'âge (entre 13 et 15 ans) et de la personnalité des accusés, quelle aurait due être la peine infligée et pourquoi : ce qui est à estimer c'est le rôle de chacun, quel sens et quelle utilité aurait la dite peine.
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Non, mal dit. En théorie il suffit de ne pas aller au delà de 5kmh de plus que la limitation pour ne pas être verbalisé. Les 5km/h en question prennent juste en compte les possibles erreurs de mesure faites par le radar. Tiens, ça me fait penser qu'il faut que je paye mon amende (81km/H au lieu de 80), et donc un point en moins sur le permis. Certes il faut bien une limite mais pour 1km/h, ça fait un peu mal.
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Pas du tout, je n'ai pas dit que seuls les humains avait une intelligence collective mais que la notre n'avait pas d'équivalent (quant au pouvoir d'agir sur le monde).
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Comme exemple, un petit résumé de Stanislas Dehaene du collège de France : https://www.college-de-france.fr/sites/default/files/documents/stanislas-dehaene/UPL19305_Cours2011_5.pdf
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Le terme savoir qu'on pense n'est pas approprié tout comme ne l'était pas la catégorie "sapiens sapiens". Donc la métacogniton peut correspondre à "savoir qu'on sait" ou savoir ce que l'on sait et ce que l'on ne sait pas. Savoir qu'on peut apprendre est par contre une notion qui ne peut correspondre qu'à notre culture d'humains. S'il y a une spécificité humaine c'est sûrement la puissance de cette intelligence collective qui repose sur la communication et ses supports.
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Savoir qu'on pense ne veut rien dire, ça correspond à la conscience telle qu'elle peut être mise en évidence par le test du miroir. Homo sapiens sapiens n'est plus un terme utilisé en anthropologie parce qu'il a été créé au 19ème siècle pour distinguer Néandertal, qui était considéré comme un homo sapiens, de l'actuel homo sapiens, nous même toi qui me lis (donc à ce moment là désigné comme sous espèce sapiens sapiens). Il s'agissait de rappeler que notre espèce élue était la seule à "savoir quel sait". Mais savoir qu'on sait ne se distingue pas facilement de la conscience telle qu'elle peut être objectivée dans l'observation des autres animaux. Pour nous assujettis sociaux, elle peut correspondre à la métacognition et la métacognition a pu être observée chez certains autres animaux au cours d'expériences très sophistiquées.
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L'orgueil de l'homme et les siècles de croyances bibliques sont aussi liées à la progression de la science. Le savoir acquis par la science permet progressivement de remettre les dogmes en question. Ainsi il y a 30-40 ans la majorité du savoir sur l'intelligence animale n'avait pas été élaboré. Or ce savoir apporté par la science engendre un changement philosophique, paradigmatique de l'anthropologie. Il est ainsi devenu incontestable que les humains sont des animaux sans différence de nature avec l'ensemble des autres animaux. Il reste une particularité humaine, c'est la puissance de sa culture. Si individuellement nous sommes des animaux, collectivement il n'y a pas d'équivalent dans le règne animal à notre intelligence collective. Et elle a ainsi acquis une grande responsabilité morale.
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Je vais à la chasse au père Noël.
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Cette question est trop simpliste. Evidemment les goûts artistiques disent forcément quelque chose de la personnalité, ils sont en corrélation avec elle. Mais comme c'est une infime partie qui pourrait être éventuellement exprimée et attendu que l'art peut à son tour avoir un impact sur la personnalité (la relation va dans les deux sens) c'est impossible de faire le tri. Personnellement une grande partie de mes choix musicaux sont en lien avec l'amour que j'ai de la langue française. Ainsi Brassens, Brel, Renaud, Noir désir, Mc Solaar...ont une place de choix. Mes choix sont beaucoup moins tranchés quant à la musique en dehors du texte parce que j'y suis assez peu sensible. J'aime aussi beaucoup l'humour en chanson et là encore ça ne parle que d'une toute petite partie de ma personnalité. Pour conclure, oui l'art a comme moteur principal les émotions et la personnalité revient un peu à l'équilibre des émotions dans le fonctionnement d'une personne. Mais le lien est ténu.
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Le doute a les mêmes contraintes que les théories, il doit reposer sur des éléments factuels et (ou) des arguments de qualité. Evidemment il est toujours possible de douter de tout à priori mais c'est peu utile. La solidité de l'ensemble des éléments qui étayent un doute va distinguer l'esprit critique du complotisme.
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Je ne me contredis pas, la transcendance n'est pas accessible par les sens mais en son nom et via la religion et la foi, elle donne des directions, des sens certes à interpréter. Et tu continues à me répondre à côté.
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La révolution française est surtout symbolique d'un changement de société en France mais plus globalement et progressivement en occident. Le mouvement d'émancipation par rapport au christianisme est un très long processus qui comprend aussi bien des philosophes du 16ème Siècle ou du 18ème comme catalyseurs. Je te rappelle qu'il s'agissait de s'interroger sur l'opposition apparente qu'il y avait entre la spiritualité et l'humanisme. Or ce qui me semble fondamental quand on réfléchit à cette opposition, c'est que les religions notamment monothéistes soumettent les humains et leur raison à une inaccessible transcendance qui gouverne le monde sensible. Même s'il y a sûrement dans chaque religion un indispensable humanisme, il y a forcément comme source la transcendance qui s'oppose à l'immanence de pensées totalement humanistes. Il ne s'agissait donc pas de dire le bien et le mal des religions par rapport à l'athéisme ou à l'agnosticisme mais de rappeler une différence fondamentale entre l'humanisme et la foi religieuse.
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Je ne sais pas exactement ce qu'est "l'homme spirituel" tant il y a de formes de spiritualités. Mais si on fait référence aux croyants des religions monothéistes ils croient en une transcendance c'est à dire en une entité inconcevable pour les animaux sociaux que nous sommes. C'est l'inconnu forcément lié à la transcendance qui peut soumettre les fidèles. Ainsi dans le fonctionnement des religions monothéistes, la soumission à un intérêt supérieur, inaccessible en immanence (le contraire de la transcendance) doit s'imposer verticalement. L'individu et toute sa complexité n'est donc plus rien devant l'inconnu de la transcendance. L'humanisme est une émancipation à cette soumission. En France cette émancipation est liée à la Révolution de 1789. Avant de considérer chaque humain, il était nécessaire de s'affranchir de la croyance en une transcendance qui l'écrasait. Alors les droits de l'individu on pu avoir leur place. Dans l'histoire de nos sociétés, le passage des religions polythéistes aux religions monothéistes a coïncidé avec un développement culturel, un agrandissement mais aussi une complexification des relations sociales. Le passage des religions monothéistes à un humanisme athée ou agnostique également et ainsi nos cultures ont remis l'individu et ses relations sociales au centre.
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Pour commencer le savoir demande de la clarté et l'effort doit d'abord venir de la personne qui le transmet. Il me semble que ton style télégraphique conviendrait très bien à une baisse de l'exigence généralisée, mais ne polémiquons pas. Les élèves français ne sont pas devenus nuls même si ce qu'il semble le plus fragile ce sont les bases transmises notamment à l'école primaire. Mais dans les réformes annoncées il semble que les changements vont surtout concerner le secondaire. Et le redoublement est-il un tabou alors que son efficacité n'est absolument pas démontrée ? Les résultats obtenus par une éducation nationale sont liés à une énorme quantité de facteurs et je suis toujours stupéfié par ceux qui affirment et parfois à l'avance "c'est bien/c'est désastreux". La base ce sont les moyens investis dans l'éducation et c'est l'augmentation énorme de ces moyens qui a fait progresser le niveau scolaire général des français à partir de la fin de la seconde guerre mondiale. Mais ils ne suffisent pas toujours. Et même la Finlande donc le système était perçu comme un modèle parce qu'elle performait aux tests Pisa, a bien régressé en 2022. A-t'elle pour autant changé ses méthodes éducatives (du style "parce qu'elles fonctionnent, changeons les elles sont trop pédagogistes) ? A-t'elle baissé les investissements ?
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Il me semble que le traitement du bégaiement fait totalement partie de la formation des orthophonistes. Leur formation est très complète mais il doit y avoir une grande quantité de facteurs pouvant déclencher ce trouble et il me parait un peu simpliste de généraliser à ce point.