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CAL26

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Tout ce qui a été posté par CAL26

  1. CAL26

    En vouloir à un mort

    Oui le sujet n'était pas le suicide. Allez savoir pourquoi, j'ai trouvé ces messages dès la première page du topic. Désolé d'être tellement hors sujet. Je vous laisse participer au sujet sans parler de suicide et sans citer un seul grand auteur (il y a des sujets pour cela, les autres l'interdisent).
  2. CAL26

    En vouloir à un mort

    Non l'auteur ne m'a pas demandé de revenir au sujet, que j'ai abordé, elle m'a dit de le relire alors qu'elle même a notamment évoqué le cas du suicide comme source de rancoeur. J'ai toujours abordé le suicide (réussi) en lien avec la rancoeur qu'il pouvait engendrer chez les proches alors je ne vois pas quand j'ai manqué de respect à l'auteur.
  3. CAL26

    En vouloir à un mort

    On ne fait pas ici il me semble des prises en charges en urgences psychiatriques donc je n'arrive pas à comprendre le mépris ou la morgue subis parce qu'on essaye de s'interroger sur ce qu'est le suicide. Essayer de donner du sens n'est d'ailleurs pas incompatible avec la considération du cas par cas. Camus a juste été évoqué parce qu'il a traité le suicide et qu'il lui a donné un sens général. Je ne sais pas s'il s'est viandé et sur ce sujet insondable et qui appartient à tous je ne sais pas ce que ça veut dire, mais ça va devenir compliqué si à la fois il ne faut qu'une manière de s'exprimer sur un sujet ( là il fallait donc se cantonner à dire que la mort d'un proche c'est un drame personnel, qu'il faut serrer les proches dans ses bras, qu'il ne faut jamais généraliser et que le deuil est chaotique mais évolutif. Tout autre propos était à mépriser) et si des auteurs sont à bannir.
  4. CAL26

    En vouloir à un mort

    J'ai lu le sujet et j'ai abordé la question du deuil en général qui n'est pas totalement contrôlable par la morale parce qu'il est fait d'émotions. Par ailleurs tu as toi même commencé ton sujet en citant le cas d'une fille qui en voulait à son père de s'être suicidé et la rancoeur vis à vis d'un suicidé après sa mort est singulière notamment parce qu'on considère le suicide comme un acte égoïste. Donc je rappelais que ma discussion avec @sirielleétait relative au suicide en général et qu'il ne s'agissait pas de prise en charge psychologique de proches d'un suicidé. Où ai-je été hors sujet ?
  5. CAL26

    En vouloir à un mort

    C'est bon, t'as gagné, je suis totalement brisé mais tu es entrain de polluer le sujet.
  6. CAL26

    En vouloir à un mort

    je m'en fous de bien causer. Je ne discutais pas avec toi et (même si c'est sans me citer) tu te permets de commenter avec bêtise et mépris. C'est pas parce qu'on essaye de proposer un peu d'abstraction qu'on ignore le drame du deuil et ce qu'est être le proche d'un suicidé. Et le suicide nous concerne tous individuellement. Mais tu décides une façon obtuse de voir un sujet et tu craches à la gueule de ceux qui n'ont pas que ta vision. Alors bonne soirée.
  7. CAL26

    En vouloir à un mort

    C'est sûr que citer Camus ça a un peu plus de sens que de dire comme un perroquet "il faut une réponse juste humaine". Quand Camus abordait le suicide c'était pas pour se tirer sur la nouille, mais c'était une question vitale. Et ce qu'il pouvait dire était plus intéressant que notre blabla, ou que tes sentences issues de la rubrique psycho du magazine "ça m'intéresse".
  8. CAL26

    En vouloir à un mort

    Oui mais ça ne veut pas dire grand chose des "concepts lourds et déconnectés de ce qui semble important". Ici on ne parle pas à une gamine qui vient de perdre son père, on parle du suicide en général. C'est comme une réponse "juste humaine", ça ne veut rien dire . On n'est pas dans la magie, les bons sentiments ou chez Pascal le grand frère.
  9. CAL26

    En vouloir à un mort

    Je serais d'accord avec Camus, le suicide est un problème philosophique singulier notamment parce qu'il révèle "la confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde". Notre solitude en tant que sujet est irréductible même si on peut communiquer avec autrui. Le silence déraisonnable du monde ce n'est pas la société qui n'a pas su entendre, c'est l'irréductibilité de notre solitude en tant qu'individus. Il y a un contresens dans ta réponse : il ne s'agit pas d'occulter la considération qui est due aux morts, mais de rappeler cette solitude fondamentale en pensant qu'elle ne maintient des liens que par la communication au présent. Après la mort, il n'y a plus que des interprétations qui ne parlent que de ceux qui les font. Alors le suicide réussi échappera toujours fondamentalement à la morale parce qu'il n'y a plus de communication. On pourra toujours essayer de lui donner un sens, le sens ne sera donné que par les autres à qui l'essentiel de l'acte échappera toujours.
  10. CAL26

    En vouloir à un mort

    Oui je considère que le suicide quand il est un acte réussi échappe autant à la morale qu'un événement tel un tremblement de terre par exemple. Depuis le début de ma participation à ce topic, je veux séparer (mais je ne sais pas si j'arrive à me faire comprendre) le suicide lui-même et comment il est vécu par des proches du suicidé. Ce vécu peut suivre des règles de morale mais, fait essentiellement d'émotions, il leur échappe en partie. Quant au suicide en tant qu'acte, lui échappe totalement à la morale tel le ferait un tremblement de terre.
  11. CAL26

    En vouloir à un mort

    Il ne s'agit pas de se "draper dans le sagesse ultime" (!), mais à quoi peut servir la morale sur un suicide réussi ? Elle pourra éventuellement servir pour faire de la prévention pour les envies de suicides ultérieures, mais c'est une évidence que le suicidé n'aura aucune possibilité de récidiver ou de ne plus avoir envie de se suicider. Et donc la morale dans ce cas ne devient que du blabla et de surcroit parce que généralement au moins une partie des motifs du suicide réussi échappe à la société. Déplorer les dégâts collatéraux de l'acte lui-même est une autre démarche et c'est très rare qu'un suicide entraîne d'autres morts. Mais, et même si ça semble contradictoire, la rancoeur des proches du suicidé à son encontre n'a pas à être légitimée. Elle aussi échappe aux règles de la morale.
  12. CAL26

    En vouloir à un mort

    Mais le suicide échappe à la morale quand il a réussi tant l'auteur et la victime sont morts simultanément.
  13. Il y a actuellement 48 grands maîtres français. Et 2 français ont atteint le minimum de 2800 points au classement Elo sur 14 joueurs dans le monde.
  14. CAL26

    En vouloir à un mort

    La morale n'est identifiable que dans les sociétés humaines parce qu'elle émerge de la culture. Or, son objectif est l'intérêt général, mais cela induit l'intérêt général d'abord de notre espèce homo sapiens. Et c'est la préservation de la vie comme objectif sous-jacent qui est le moteur des efforts de préservation auxquels sont assignés toutes les espèces vivantes. Le deuil échappe aux définitions à ce jour. Oui et le suicide lui-même échappe à la morale. La rancoeur n'a pas de légitimité dans ce cas et elle les a toutes car elle n'appartient qu'aux personnes endeuillées. La morale pourra alors éventuellement les aider à utiliser cette rancoeur mais le suicide lui-même comme geste n'aura pas de lien avec cette suite.
  15. CAL26

    En vouloir à un mort

    Un suicide est forcément déraisonnable tant il s'oppose à ce qu'est fondamentalement et au bout du compte la morale : la préservation de la vie. Et les éventuels dégâts collatéraux d'un suicide, sont autre chose que le suicide lui-même. Le suicide met la société face à une réalité qui devient incontestable : dans sa subjectivité, chacun est fondamentalement seul. Et en fait, au moins une partie de ce qui a entrainé le suicide échappera toujours. Par ailleurs, la rancoeur des proches du suicidé ne peut pas être rationalisée mais la mort de leur proche leur appartient, elle n'appartient pas au défunt. Ainsi le deuil est subjectif, ne suit pas des règles générales, il est forcément singulier. Quant à la prévention du suicide, c'est effectivement le seul champ où, dans ce sujet, la morale a son mot à dire. Mais le suicide lui-même échappe forcément à la morale.
  16. CAL26

    En vouloir à un mort

    Tous les suicides méritent rancoeur et aucun suicide ne mérite rancoeur. La mort de quelqu'un n'appartient qu'aux vivants et ils gèrent seuls leur relation à cette mort. La morale n'a donc aucune place dans cette gestion sauf celui de faire en sorte que le deuil n'empêche pas de vivre. Il convient de généraliser à tous suicides réussis que le suicidé à mis fin à ses jours. Et face à cette réalité la morale n'a plus aucun sens.
  17. CAL26

    En vouloir à un mort

    Si on considère qu'il n'est pas convenable de juger un suicide eu égard à l'extrême souffrance qu'endurait le suicidé, faire échouer son suicide c'est le sauver ou le maintenir dans une extrême souffrance à laquelle il voulait échapper ? Et tu penses réellement, confronté à une tentative de suicide, que notre réaction va être guidée par la crainte de la loi? La relation au suicide est pleine d'ambiguïté, de contradictions. Le grand tabou dans le thème serait l'euthanasie permise à des suicidaires dont le pronostic vital n'est pas engagé mais dont la souffrance psychique est irréductible. Je pense qu'un pays historiquement catholique comme le notre est très loin de proposer cette concession à l'humanisme.
  18. CAL26

    En vouloir à un mort

    Comme pourrait le dire @Crabe_fantome, accepter et comprendre cet égoïsme (se suicider pour ne plus souffrir) c'est de l'humanisme. La religion, assez peu humaniste parfois et faisant passer la subjectivité après le collectif, considère généralement le suicide comme un péché. Un peu affranchis de la religion, on évite plutôt en occident de montrer du doigt les suicidés. Pourtant la plupart d'entre nous feraient tout pour empêcher qu'une tentative de suicide se déroulant devant nos yeux réussisse. Quelque part, essayer de l'empêcher n'est-ce pas aussi une forme de jugement ?
  19. Poutine était encore plus ambitieux qu'on ne le craignait !
  20. Mais quel rapport avec ce que je disais ?
  21. Donc dans un classement des grandes villes d'Europe les plus agréables, tu mets San Francisco en premier, Santiago en deuxième et Vladivostok en troisième ! L'Europe est beaucoup plus vaste que je croyais.
  22. Oui ça devient politiquement correct de dire "on n'a plus l'impression d'être dans notre pays", tant ce discours est efficace pour le RN. En général et notamment quand on dit ça après un voyage en tram, ce n'est pas parce qu'il y a trop d'anglophones, de germanophones, hispanophones, finnoisphones ou danoisphones mais pas assez de cheveux raides. On pourrait résoudre l'apparente contradiction en supposant qu'elle accepte que les blancs voire les jaunes puissent s'installer partout dans le monde pour bosser, mais que beaucoup de noirs devraient repartir en Noirie et beaucoup d'arabes en Arabie. Bon ce n'est pas politiquement correct parce que ça n'a pas de sens mais si on peut gagner les élections avec...
  23. Comme aurait dit Stéphane Bern dans la voix de Canteloup, je me ris dessus. Apportez-moi une douche.
  24. Je vois deux possibilités : soit des propos de la directrice peuvent être qualifiés de racistes et sont à l'origine du déchaînement et de la violence ; soit c'est la carte joker que joue la famille dans une logique "la meilleure défense c'est l'attaque". Oui les vautours ou hyènes ne cherchent pas du sens mais toute forme de décomposition.
  25. CAL26

    La modestie

    Mon chapeau est plus petit que le jardin de la maison dans laquelle se trouve la cuisine où est Bryan. Mais je ne sais pas si ça répond vraiment à la question.
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