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CAL26

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  1. Non la couture n'est pas réservé au femmes et l'entretien d'un terrain réservé aux hommes. Là ce sont des stéréotypes sans valeur pratique.
  2. Oui elle peut-être exceptionnellement dans l'autre sens mais je parlais de majorité : majoritairement, globalement, généralement les hommes ont plus de force physique que les femmes. Mais je n'ai pas connaissance de métiers majoritairement féminins qui ne pourraient pas devenir majoritairement masculins.
  3. Encore une fois, t'as rien capté au film! @Pratika en guise de manifeste avertit que les femmes pourraient arrêter de faire des enfants mais @izbrizan a rappelé que faire des enfants nécessitait la contribution des hommes et des femmes. N'étant pas un monopole féminin, chacun pourra décider de stopper la survie de l'humanité.
  4. Concernant les métiers, aucun de ceux très majoritairement féminins ne pourraient être majoritairement masculins. L'inverse n'est pas vrai pour les métiers qui demandent beaucoup de force physique, différence incontestable entre les hommes et les femmes.
  5. Non tu n'es pas voyant parce ce que je ne me déteste pas et ce sûrement grâce à mes parents, mais j'ai découvert par les circonstances que rien ne m'épanouissait plus que d'aider les proches (dans mon cas) les plus en détresse. Et je dis ça en parfait égoïste, ne me remerciez pas et n'allez pas non plus me balancer aux autorités.
  6. Je n'ai jamais dit et le sujet ne le dit pas non plus que le bonheur pouvait se décréter, n'importe quoi. Et j'ai déjà dit dans ce topic que je considérais la sagesse comme une quête perpétuelle, pas un point de vue. Par ailleurs si tu penses que la sagesse n'est rien, qu'est-ce que tu viens faire en philosophie qui ne recherche que cela, que ce soit dans le sens originel de savoir, de vérité ou dans un sens plus contemporain ?
  7. Tu restes bloqué sur les associations ou chaque bénévole n'a qu'un petit rôle, certes utile, mais qui n'a pas grand chose de vraiment gratifiant. L'altruisme est plus large que ça et accompagner des personnes en grande détresse peut être épanouissant. C'est ce que personnellement je ressens alors est-ce seulement un trait de ma personnalité ou peut-on un peu généraliser ce fonctionnement, je ne sais pas mais je ne me censure pas non plus.
  8. Non je ne parle pas du bonheur apporté aux autres mais de son propre bonheur parce que je pense que l'altruisme, le véritable altruisme, peut apporter du bonheur à celui qui donne, qui aide.
  9. Non, je ne pense pas que les apparences de l'altruisme contribuent à son propre bonheur parce que dans ce cas, intimement, on est seul. Une bonne image en société est très éphémère et rejoint en cela le drame intime des gens célèbres par le seul divertissement.
  10. On peut-être malheureux en étant sage (en supposant que ce serait un état) si par exemple on a de graves problèmes de santé ou sociaux. Mais il s'agit de se demander si la sagesse facilite son propre bonheur, donc disons toutes choses égales par ailleurs. Pour reformuler la question, est-ce que la sagesse contribue au bonheur ?
  11. Mais en fait celui qui est dans une association d'aides pour se délecter de voir les autres dans la merde, il est dans son coin, il ne bénéficie pas de l'altruisme qu'il n'a pas, mes bien chers frères, mes bien chères soeurs.
  12. J'ai eu peur en lisant le titre, j'ai cru qu'en quelque chose la femme pouvait réellement être supérieure à l'homme. En fait c'est la supériorité de la tortue géante sur l'élégante gazelle ou du baobab sur la rose ou le lys (et j'oubliais, la supériorité du caniche au comportement d'epilepsie permanente sur le labrador).
  13. Oui je n'ai pas dit le contraire et c'est pourquoi j'ai lié plus de sagesse avec plus de bonheur, ce qui serait incompatible avec du tout ou rien. Mais ce que je disais c'est que ni la sagesse ni le bonheur ne sont des acquis. Je n'ai pas non plus dit que vouloir être utile aux autres c'était vouloir leur apporter du bonheur, mais c'est se procurer à soi-même du bonheur d'être utile aux autres, c'est quelque part une forme d'égoïsme, un égoïsme altruiste (gagnant-gagnant mais en gagnant plus nous-même). J'ai proposé un développement qui essayait d'être cohérent alors ce serait sympa de ne pas le découper en tranche pour en faire une suite de citations ce qui engendre du contresens.
  14. La sagesse implique de voir loin et sur le long terme, de mettre en perspective et donc de relativiser. Elle est donc très liée à la prise de distance mais qui ne signifie pas l'indifférence, bien au contraire. Le bonheur au quotidien ne peut pas être permanent mais il va de pair avec une constance qui nécessite une maîtrise. Or cette maîtrise (dans sa relation personnelle au monde) est l'autre face de la sagesse. Donc si la sagesse ou plutôt sa quête (c'est toujours une quête) est aussi une quête du bonheur. Le but n'est évidemment jamais atteint notamment parce qu'il se poursuit durant toute notre vie. Mais plus de sagesse c'est forcément plus de bonheur toutes choses égales par ailleurs. Et c'est aussi une forme de sagesse de vouloir être utile aux autres même si pour cela il faut faire face à leurs malheurs et c'est une autre source d'épanouissement. Le bonheur seul dans son coin, en égoïste n'en n'est en fait pas parce qu'il ne dure pas et qu'il n'a pas non plus de distance.
  15. CAL26

    En vouloir à un mort

    Oui le sujet n'était pas le suicide. Allez savoir pourquoi, j'ai trouvé ces messages dès la première page du topic. Désolé d'être tellement hors sujet. Je vous laisse participer au sujet sans parler de suicide et sans citer un seul grand auteur (il y a des sujets pour cela, les autres l'interdisent).
  16. CAL26

    En vouloir à un mort

    Non l'auteur ne m'a pas demandé de revenir au sujet, que j'ai abordé, elle m'a dit de le relire alors qu'elle même a notamment évoqué le cas du suicide comme source de rancoeur. J'ai toujours abordé le suicide (réussi) en lien avec la rancoeur qu'il pouvait engendrer chez les proches alors je ne vois pas quand j'ai manqué de respect à l'auteur.
  17. CAL26

    En vouloir à un mort

    On ne fait pas ici il me semble des prises en charges en urgences psychiatriques donc je n'arrive pas à comprendre le mépris ou la morgue subis parce qu'on essaye de s'interroger sur ce qu'est le suicide. Essayer de donner du sens n'est d'ailleurs pas incompatible avec la considération du cas par cas. Camus a juste été évoqué parce qu'il a traité le suicide et qu'il lui a donné un sens général. Je ne sais pas s'il s'est viandé et sur ce sujet insondable et qui appartient à tous je ne sais pas ce que ça veut dire, mais ça va devenir compliqué si à la fois il ne faut qu'une manière de s'exprimer sur un sujet ( là il fallait donc se cantonner à dire que la mort d'un proche c'est un drame personnel, qu'il faut serrer les proches dans ses bras, qu'il ne faut jamais généraliser et que le deuil est chaotique mais évolutif. Tout autre propos était à mépriser) et si des auteurs sont à bannir.
  18. CAL26

    En vouloir à un mort

    J'ai lu le sujet et j'ai abordé la question du deuil en général qui n'est pas totalement contrôlable par la morale parce qu'il est fait d'émotions. Par ailleurs tu as toi même commencé ton sujet en citant le cas d'une fille qui en voulait à son père de s'être suicidé et la rancoeur vis à vis d'un suicidé après sa mort est singulière notamment parce qu'on considère le suicide comme un acte égoïste. Donc je rappelais que ma discussion avec @sirielleétait relative au suicide en général et qu'il ne s'agissait pas de prise en charge psychologique de proches d'un suicidé. Où ai-je été hors sujet ?
  19. CAL26

    En vouloir à un mort

    C'est bon, t'as gagné, je suis totalement brisé mais tu es entrain de polluer le sujet.
  20. CAL26

    En vouloir à un mort

    je m'en fous de bien causer. Je ne discutais pas avec toi et (même si c'est sans me citer) tu te permets de commenter avec bêtise et mépris. C'est pas parce qu'on essaye de proposer un peu d'abstraction qu'on ignore le drame du deuil et ce qu'est être le proche d'un suicidé. Et le suicide nous concerne tous individuellement. Mais tu décides une façon obtuse de voir un sujet et tu craches à la gueule de ceux qui n'ont pas que ta vision. Alors bonne soirée.
  21. CAL26

    En vouloir à un mort

    C'est sûr que citer Camus ça a un peu plus de sens que de dire comme un perroquet "il faut une réponse juste humaine". Quand Camus abordait le suicide c'était pas pour se tirer sur la nouille, mais c'était une question vitale. Et ce qu'il pouvait dire était plus intéressant que notre blabla, ou que tes sentences issues de la rubrique psycho du magazine "ça m'intéresse".
  22. CAL26

    En vouloir à un mort

    Oui mais ça ne veut pas dire grand chose des "concepts lourds et déconnectés de ce qui semble important". Ici on ne parle pas à une gamine qui vient de perdre son père, on parle du suicide en général. C'est comme une réponse "juste humaine", ça ne veut rien dire . On n'est pas dans la magie, les bons sentiments ou chez Pascal le grand frère.
  23. CAL26

    En vouloir à un mort

    Je serais d'accord avec Camus, le suicide est un problème philosophique singulier notamment parce qu'il révèle "la confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde". Notre solitude en tant que sujet est irréductible même si on peut communiquer avec autrui. Le silence déraisonnable du monde ce n'est pas la société qui n'a pas su entendre, c'est l'irréductibilité de notre solitude en tant qu'individus. Il y a un contresens dans ta réponse : il ne s'agit pas d'occulter la considération qui est due aux morts, mais de rappeler cette solitude fondamentale en pensant qu'elle ne maintient des liens que par la communication au présent. Après la mort, il n'y a plus que des interprétations qui ne parlent que de ceux qui les font. Alors le suicide réussi échappera toujours fondamentalement à la morale parce qu'il n'y a plus de communication. On pourra toujours essayer de lui donner un sens, le sens ne sera donné que par les autres à qui l'essentiel de l'acte échappera toujours.
  24. CAL26

    En vouloir à un mort

    Oui je considère que le suicide quand il est un acte réussi échappe autant à la morale qu'un événement tel un tremblement de terre par exemple. Depuis le début de ma participation à ce topic, je veux séparer (mais je ne sais pas si j'arrive à me faire comprendre) le suicide lui-même et comment il est vécu par des proches du suicidé. Ce vécu peut suivre des règles de morale mais, fait essentiellement d'émotions, il leur échappe en partie. Quant au suicide en tant qu'acte, lui échappe totalement à la morale tel le ferait un tremblement de terre.
  25. CAL26

    En vouloir à un mort

    Il ne s'agit pas de se "draper dans le sagesse ultime" (!), mais à quoi peut servir la morale sur un suicide réussi ? Elle pourra éventuellement servir pour faire de la prévention pour les envies de suicides ultérieures, mais c'est une évidence que le suicidé n'aura aucune possibilité de récidiver ou de ne plus avoir envie de se suicider. Et donc la morale dans ce cas ne devient que du blabla et de surcroit parce que généralement au moins une partie des motifs du suicide réussi échappe à la société. Déplorer les dégâts collatéraux de l'acte lui-même est une autre démarche et c'est très rare qu'un suicide entraîne d'autres morts. Mais, et même si ça semble contradictoire, la rancoeur des proches du suicidé à son encontre n'a pas à être légitimée. Elle aussi échappe aux règles de la morale.
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