CAL26

Peu importe l'origine des noms ou des produits, la question est la connotation prise par l'utilisation raciste de caricatures. Ainsi le terme "nègre" signifiait simplement "noir" mais il est devenu péjoratif à cause de la traite négrière et de sa justification : le nègre n'était pas considéré comme un humain et la différence utilisée était entre autres traits superficiels la couleur de la peau. De même le terme "bamboula" a pris une connotation péjorative à cause des caricatures racialistes faites pour mépriser puis soumettre les noirs via la colonisation. La banane ne serait pas insultante en l'occurrence si elle n'était pas utilisée par les racistes pour exclure les noirs du genre humain.

Chez moi aussi mais jusqu'au collège pas plus. Sinon la prochaine fois je ferai des rébus.

Ton raisonnement commence par "il dit qu'il n'aime pas Sardou (alors que je n'ai pas dit exactement ça) parce que Sardou n'affrime pas qu'il est de gauche, c'est du sectarisme) ; Donc j'explique pourquoi cette simplification est à son tour du sectarisme ; tu réponds que toi tu n'es pas sectaire et que quand tu apprécie quelqu'un tu te contrefiche de sa couleur politique, ce qui n'a pas de rapport avec le sectarisme que je t'attribuais. Donc je te le signale et tu ne sais pas dire plus, encore une fois (répétition), que "vous êtes toujours sectaire (partout tout le temps même en dormant...)". Waouh ! L'explication! Le raisonnement verbal ! Maintenant si je n'ai pas compris donne une explication. Pour l'instant je constate que tu es incapable d'argumenter, encore une fois.

Il s'agit d'un énième "procès d'intentions" fait aux médias. Estimer que les médias tentent de ne pas dire que des cyclones de la même importance ont frappé la région avec la seule intention d'amplifier le réchauffement climatique c'est déjà vouloir confondre des phénomènes météorologiques isolés et les changements climatiques. Or, via les médias, les scientifiques rappellent qu'il ne faut surtout pas confondre les deux.

Oui mais la couronne n'est pas restée à cause du vent (c'est juste pour compléter).

Non c'est juste que ta réponse n'avait aucun lien avec mes propos. Que tu considères que je suis sectaire c'est une chose mais ça ne répondait en rien à ce que je disais.

Parce qu'apparemment et encore une fois tu sembles avoir perdu le fil de la discussion : Donc tu me réponds à côté en disant que tu te contrefiches de la couleur politique de quelqu'un quand tu l'apprécies et qu'un artiste n'a pas les devoirs d'un élu ! Si tu relis tu verras que je faisais seulement référence au sectarisme qui consiste à accuser de mauvaise foi un interlocuteur (moi en l'occurrence) parce qu'il ne partage pas tes goûts artistiques (ton "Mais il a l'outrecuidance de ne pas se dire/être? "de gauche"...cherchez pas plus loin..."). Mon message te faisait marrer mais tu n'avais donc rien compris .

Le sectarisme à la con c'est d'abord refuser qu'autrui n'apprécie pas ce que l'on aime ou adore. Et ainsi de sous-entendre que le spectateur qui n'aime pas ce que vous aimez est forcément de mauvaise foi. Ainsi tu as pu suggérer que les critiques que je faisais de Sardou ne pouvait qu'être liées au fait qu'il est considéré comme artiste "de droite" voire d'extrême droite. Mais j'ai précisé pourquoi l'ensemble du talent attribué à Sardou par @MadeleinedeProut était par certains aspects discutables et c'est tout simplement faire preuve de sectarisme que de m'attribuer des intentions liées à ce qui est considéré comme son positionnement politique. Personnellement je me fous des opinions politiques des artistes et même de leur éventuel engagement politique via leur oeuvre. Sans parler d'engagement politique, Gainsbourg est plutôt considéré comme artiste "de droite" mais j'aime beaucoup ce qu'il faisait. Desproges aussi, et notamment lors de la victoire de Miterrand, était considéré comme un artiste de droite mais il reste pour moi le meilleur humoriste français. Donc sors de ton sectarisme que pourtant tu dénonces chez tes interlocuteurs et apprend à argumenter, muscle ton raisonnement verbal et tu auras moins la face collée au sol.

Aucun mépris pour l'artisanat me concernant mais l'artisanat n'a pas exactement les mêmes règles que l'art. La référence à la police municipale c'est pour le type de textes qu'il chante : peu de créativité (contrairement à de grands auteurs dont les textes peuvent s'affranchir de la musique et de la voix. Je pense bien sûr à Brassens mais pas seulement) parce qu'il n'est pas attendu de la créativité dans un rapport de police municipale, ça n'a rien à voir avec un quelconque mépris. Le seul mépris perceptible serait donc dans tes représentations.

Encore un manque de nuance qui saute aux yeux. Je n'ai pas dit que Sardou était nullissime j'ai juste fait une présentation des points forts et des points faibles. Un bon artisan et peut-être un bon policier municipal.

Non pas d'un rapport de police mais d'un rapport de police municipale !

Je dois faire une confidence : quand je me suis inscrit sur ce forum, c'était pour réfléchir à ce genre de sujet. Comme lors de la victoire en coupe du monde 98, je peux dire qu'après avoir vu ça on peut mourir tranquille.

Dire qu'on ne peut pas contester son talent même quand on n'aime pas ce que fait Sardou me parait très discutable. Il fait partie de la variété des années 70 et je le considère comme un bon artisan : il a du savoir-faire. Il chante bien, et c'est ce qui vraiment me semble incontestable. Les mélodies de variété émeuvent ou pas et là si on n'aime pas, on ne peut pas les inclure dans un talent qui serait objectif. Quant aux textes ils ont la créativité d'un rapport de police municipale ou d'un bref article journalistique. On pourrait dire des textes de Brassens que même si on n'aime pas ce qu'il faisait, ils marquaient un talent d'écriture incontestable qui s'affranchissait de l'émotion provoquée ou non. Mais Sardou n'a d'incontestable que le fait qu'il chante bien : ainsi lisons les textes des chansons les plus connues de Sardou et la musique et la voix vont beaucoup manquer.

Ces considérations je pense que Sardou pourrait en faire une chanson.

Cette phrase, le vent l'a-t'il faite ambiguë () ? Cette phrase, le vent l'a-t'il fait ambigu (¨)

Macron une sorte de MBappé de la politique : très tôt au sommet et rapide ivresse des altitudes. 5 ans...n'est-ce pas trop jeune même sous la régence ? Et Versailles d'accord, les JO d'accord mais où en est l'équipe de France ?

Oui des avis extérieurs mais à partir de la situation. Accabler son frère c'est en rajouter dans l'interprétation. Je me suis surtout efforcé de bien lire ce que disait @magaliem sans noter ce que disait chaque intervenant. Alors en répondant à ton commentaire et si tu relis bien tu verras que j'ai aussi proposé ma vision de la situation décrite. Et j'en suis resté là, pas la peine d'en faire un roman de plus.

Pas vraiment et peu importe je ne répondais pas à l'ensemble de ton oeuvre mais à un de tes messages qui me semblait jeter de l'huile sur le feu. @magaliem nous présente une histoire intrafamiliale donc on peut effectivement s'exprimer mais le contexte exige un peu de retenue notamment parce qu'on est loin d'avoir tous les détails et il n'y a pas de raisons qu'elle nous en donne plus. Donc je proposais de repartir de la situation exposée sans en rajouter sur le rôle des protagonistes.

C'est ce genre d'extrapolation que je trouve culottée. Les parents de @magaliem lui demandent de rembourser une somme qu'ils lui avaient prêtée et c'est irréprochable. Son frère est au RSA donc il est inenvisageable qu'il rembourse. Le changement d'avis de ses parents a un motif qu'ils cachent peut-être et ils lui demandent le remboursement parce qu'elle peut le faire tout de suite. Au départ il ne faut donc pas oublier qu'ils lui ont apporté une aide nécessaire alors que tous les parents ne l'auraient pas forcément fait pour un enfant adulte.

Non cette symbiose était le coeur de mon discours. C'est ainsi que j'aboutis à l'auto-domestication (je précise que ce n'est pas moi qui ait inventé cette notion). Par contre je nuancerais essentiellement en supposant qu'il y a certaines conditions à la volonté mais que la volonté elle-même n'efface quand même pas un déterminisme biologique omniprésent. Ce paradoxe ne peut donc se résoudre qu'en alternant ou en superposant différentes dimensions (biologique/politique).

Le problème reste que la volonté elle même est soumise au déterminisme. Collectivement il y a une injonction faite à chaque individu de faire montre de volonté pour se conformer aux exigences de la société. Alors chaque individu compose entre un déterminisme biologique (le fonctionnement de son propre organisme déterminé par toute son histoire même la plus récente) et les attentes multiples et complexes du collectif. Ainsi la volonté est aussi le résultat du fonctionnement cérébral qui n'est que très peu sous le contrôle de l'individu lui-même. Or le contrôle lui-même n'est qu'une émergence du fonctionnement cérébral constamment bouillonnant. Nous pouvons alors dire que si on se situe au niveau organique (le fonctionnement cérébral), le déterminisme est total et la volonté n'est qu'illusoire. Mais il convient de ne pas rester au niveau organique qui serait une addition des parties de chaque individu mais qui ne saurait être le tout (le tout n'est pas la somme des parties). C'est ainsi qu'effectivement nous avons pu nous domestiquer.

Pour aller plus loin, un petit rappel :

La peur de recevoir un calembour en pleine tête peut-être.

La culture n'est pas le propre de l'Homme mais celle de l'Homme est sûrement la plus développée dans le temps et dans l'espace. Ce qui ne lui permet quand même pas de sortir de sa condition d'animal. Il semblerait que l'expression de certains gènes soit à l'origine du développement plus important chez lui de zones corticales (notamment le cortex préfrontal) très impliquées dans des fonctions cognitives supérieures et qui sont matures tardivement, ce qui accroit chez l'humain la dépendance à l'environnement social donc l'importance de la culture. Arrive-t'on ainsi à un paradoxe : cela nous rendrait-il responsables de notre déterminisme ? Le déterminisme qui par les lois de la physique et du vivant soumet tout être vivant rend illusoire le libre arbitre. Mais pour autant, c'est lois de la physique et du vivant suffisent-elles pour expliquer tous nos comportements ? Si oui quel sens aurait la morale et donc la responsabilité individuelle ?

Je savais que tu ne faisais pas allusion uniquement aux heures de cours. Relis mieux.