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sirielle

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  1. sirielle

    L'ingratitude

    La langue française associe, bien qu'à l'heure actuelle plus rarement, l'ingratitude à la laideur. Qu'est-ce qui peut faire d'après vous de l'ingratitude une laideur? Croyez-vous que l'ingratitude peut rendre laid, y compris physiquement? Pensez-vous que la gratitude ou la reconnaissance sont des valeurs morales importantes, voire embellissantes?
  2. Oui certainement, malgré les limites morales auxquelles elle est censée se cantonner, une liberté de ressenti et d'expression précieuse, mais il y a quand-même aussi des circonstances où il faut savoir rester assez sérieux pour différentes raisons... Et puis faire rire quelqu'un c'est aussi parfois lui montrer son affection, comme on fait rire un enfant en jouant à cache-cache par exemple...
  3. Pour ma part je ne cherche éventuellement à faire rire que dans mon entourage proche, parce que c'est partager en quelque sorte un moment complice ensemble d'amusement, et je les connais donc je sais un peu comment ils peuvent réagir. Avec d'autres, il m'arrive de plaisanter, mais ce n'est pas dans l'intention de faire rire obligatoirement dans ce cas, c'est plutôt une forme d'expression de ce que je pense comme une autre...
  4. J'ai un agenda sur mon téléphone, où j'enregistre mes rendez-vous ou autres moments à me souvenir par rapport à mon organisation.
  5. Je ne condamne pas pour ma part radicalement ni les réseaux sociaux, ni les potins, il y a juste des limites morales à ne pas dépasser. On sait que certains se suicident suite aux ragots en ligne à leur encontre, ce n'est pas extrêmement rare et ce n'est pas rien, et à mes yeux les personnes haut placées ou les célébrités aussi ont le droit de s'en plaindre éventuellement si elles en souffrent.
  6. On peut parfois difficilement juger de l'extérieur des répercussions sur la vie sociale, professionnelle et privée, mais il est relativement connu que dans certains cas la diffamation peut avoir des conséquences très destructrices pour la personne visée, voire pour ses proches, avec diverses conséquences indirectes aussi, même si de l'extérieur ce n'est pas forcément très visible. Donc pour ce qui me concerne j'estime que quel que soit le résultat dans cette affaire, heureusement qu'il est possible parfois de sanctionner les propos diffamatoires qui le méritent, même propagés sans intention de nuire mais sans vérification assez scrupuleuse de ses dires et/ou sans assez de respect de la vie privée. D'autant plus que ça peut aussi dans certains cas faire office d'exemple à l'encontre de la désinformation ou la mésinformation sur les réseaux sociaux, qui est malheureusement d'époque.
  7. Au-delà de toutes les raisons qui font que certains projets de vacances peuvent s'avérer plus ou moins incompatibles ou compliqués lorsqu'on possède un ou plusieurs animaux de compagnie, existe aussi peut-être le prétexte à ne pas partir. Il est connu que certaines personnes ne partent pas tellement par véritable attrait pour le voyage mais pour l'image que cela peut renvoyer socialement. Dans ces cas-là l'animal de compagnie peut devenir une justification parmi d'autres à préférer rester chez soi plutôt que se rendre dans une destination "de rêve" au regard de la réussite sociale selon certains clichés...
  8. La perversité peut conduire à une valorisation du mal et de la douleur, non seulement en les considérant comme bons en finalité, mais aussi en les intégrant consciemment comme valeurs. Cette dynamique, issue d'un mécanisme naturel, celui du mal accepté pour un bien (celui du sacrifice raisonnable), peut aussi être outrancièrement cultivée notamment par une volonté excessive d'aller à contre-courant ou de développer certaines dérives sociales. Ainsi, sur le plan moral on peut distinguer une acceptation légitime de certains maux contextuels (comme les effets secondaires d'un traitement approprié médicalement, certaines sanctions nécessaires dans le cadre de la justice, une défense légitime, une corvée pénible mais raisonnable, etc...), d'une exagération déviante de ces principes.
  9. L'humanité mérite de survivre, elle possède une valeur au travers de nombreux savoirs-être et savoirs-faire, et survivre constitue même quelque part l'un de ses devoirs, mais il n'est pas certain pour autant qu'elle y parvienne, et elle est censée par nature s'en donner les moyens. Or c'est entre autres en tenant compte du fait que bien d'autres formes de vie méritent elles aussi de survivre, qu'elle favorisera sa propre survie...
  10. Bien que le trollage peut représenter un comportement avérément abusivement provocateur ou diversif (au-delà du cadre de la liberté d'expression donc), d'une manière ou d'une autre, le qualificatif est couramment utilisé par les trolls eux-mêmes (sachant toutefois qu'un troll peut aussi ne l'être qu'à certains moments) pour décrédibiliser ou discréditer un participant, en lui prêtant par exemple une attitude déguisée, des intentions malveillantes ou malhonnêtes cachées, qui ne sont pas forcément réelles ni avérées, voire un hors sujet surévalué. Et ainsi ils détournent le sujet sur de prétendues intentions cachées ou sur des accusations d'abus insuffisamment fondées du participant ciblé, et polluent ainsi le sujet par des spéculations hasardeuses ou des reproches excessifs mais potentiellement inquiétants et stigmatisants. Or bien qu'une certaine prudence puisse s'avérer légitime intellectuellement face aux sujets et ce qui y est dit ou pas, ça ne justifie bien évidemment pas toute accusation quelle qu'elle soit.
  11. J'aimais bien, entre autres cela dit, "Chanson pour l'auvergnat" même si elle peut en faire râler certains par rapport à la religiosité (Mais quelle naïveté, c'est affligeant diraient-ils peut-être, religiosité pour moi plutôt spirituelle au fond...), cette chanson représente à mes yeux une autre façon de mettre volontairement en lumière la bienveillance surcotée, la surprotection de soi ou des siens aux dépens d'autre(s) (au travers du comportement pouvant être considéré comme surméprisant des croquants par exemple), elle relativise en quelque sorte la bienpensance populaire en remerciant ceux qui s'en démarquent, et ose la spiritualité religieuse, ce qui me paraît audacieux quelque part...
  12. Si on peut trouver bien des illustrations de pôles opposés, le monde ne se réduit pas à ce seul aspect, et ces opposés ne sont pas forcément égaux, ni dépendants l'un de l'autre, c'est selon les cas, et dans certains cas l'un dépend de l'autre mais pas l'autre. Et dans les illustrations citées le jour et la nuit par exemple ne sont pas vraiment des contraires mais des stades d'ensoleillement, des grades d'intensité en quelque sorte pouvant être divisés en davantage de stades, etc... La durée également peut être divisée en plusieurs étapes qui ne sont pas forcément contraires, ni extrêmes, etc... Pour ce qui concerne le bien et le mal, puisqu'il s'agit d'opposés contraires moraux et sensibles, si le mal dépend du bien pour exister en revanche l'inverse n'est pas vrai. En effet, le mal représente en quelque sorte le dysfonctionnement d'un système existant. Si le système moral ou sensible fonctionne tout à fait correctement, pas de mal, en revanche ce système ne peut pas n'être que dysfonctionnement. De même que pour un système d'horlogerie par exemple, le système peut fonctionner bien, ce qui représente son fonctionnement correct, fonctionnement qui ne dépend pas d'un dysfonctionnement opposé, en revanche le principe de dysfonctionnement dépend de la référence fonctionnement correct. C'est une manière simplifiée de rappeler que le bien et le mal (le juste et l'injuste, le beau et le laid, l'intelligent et le stupide, l'honnête et le malhonnête, etc...), d'un point de vue moral ou sensible, ne sont pas à considérer comme des principes égaux ni identiquement dépendants l'un de l'autre. Le principe de symétrie du monde, lui, peut représenter davantage en revanche des opposés égaux et dépendants, mais tout n'est pas symétrie, ni n'a besoin d'être symétrique ou tout à fait symétrique...
  13. Oui, aussi, mais j'ai voulu limiter le nombre de livres cités...
  14. J'ai eu beau lire de nombreux classiques, essais philosophiques, romans, thèmes de psychologie, etc... je pense que c'est entre autres l'écrivain Stephen King qui a pu avoir une influence importante sur ma vie, d'autant que je l'ai beaucoup lu lors de mon adolescence une période où l'on est particulièrement en construction. Sa vision parfois un peu surnaturelle, à la fois sombre et humaine m'a beaucoup apporté pour son côté "voir au-delà de la norme et des apparences". J'ai aimé par exemple "Charlie", Misery", "Minuit 4", "Cujo",... ou sous le pseudonyme de Richard Bachman "Rage", "Marche ou crève", "La peau sur les os", etc... Ceci dit il y a bien sûr bien d'autres écrivains et livres qui m'ont plu et marquée au cours de ma vie, et j'ai particulièrement aimé par exemple les livres de Boris Vian y compris sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, certains livres de Daniel Pennac, Pascal Dessaint, John Irving, Jean-Paul Sartre, Guy de Maupassant, Georges Simenon, Carlos Castaneda, etc...
  15. Les relations amoureuses sont l'un des moyens d'accomplissement personnel, mais ce n'est pas le seul, il en existe d'autres. On peut être épanoui et accompli sur d'autres plans, cependant c'est quand-même un domaine qui peut être important, qui peut compter par nature. Mais si on a rencontré quelqu'un avec qui il y a vraiment une attirance réciproque, il vaut mieux éviter les relations mal assorties. Et si on le souhaite, on peut par exemple chercher à favoriser les rencontres pour trouver quelqu'un qui nous convient vraiment... Pour ce qui me concerne mes relations amoureuses ont contribué à mon sentiment de me réaliser en tant que femme, et depuis très jeune c'est ce que je souhaitais, j'ai commencé à être amoureuse très tôt, mais elles n'ont pas été que de longs fleuves tranquilles en revanche, elles ont comporté aussi des inconvénients. Je crois qu'il faut écouter son instinct, ne pas trop se forcer, mais s'y vouer si c'est en accord avec ce que l'on ressent, et si on a rencontré quelqu'un avec qui on est assez bien accordé, qui nous plaît assez réciproquement.
  16. J'habitais à la campagne et il m'est arrivé quelquefois de m'en prendre à des scutigères chez moi par exemple (ce sont des myriapodes et non pas des insectes cela dit), pas à n'importe quel type d'insectes ou équivalents par contre, par peur, mais j'ai beaucoup regretté. Il m'arrive encore régulièrement d'y repenser et de me dire que c'est dommage d'avoir été si bête.
  17. Le pire à mes yeux a peut-être été de ne pas avoir toujours été assez respectueuse avec les insectes quand j'étais enfant. J'aimais déjà beaucoup les animaux à l'époque, y compris certains insectes, mais la mauvaise influence sociale et la peur de certains insectes entre autres ont pu m'induire en erreur dans certaines circonstances quand j'étais petite.
  18. Parvenir à accomplir son destin, à se rendre utile, (vie sociale et/ou professionnelle, sentimentale, etc...) sans générer trop de souffrance pour les autres et pour soi-même, à avoir une spiritualité épanouissante, une moralité adaptée, à valoriser au mieux ses propres aptitudes physiques et mentales, à vivre assez en harmonie avec le naturel, à favoriser un bien-être commun.
  19. Même par rapport à un ami de longue date, on a le droit en principe d'avoir un jardin secret, de faire ses propres choix de relation dans le cadre de la légalité, etc... S'il est trop envahissant à répétition peut-être faut-il prendre des mesures plus strictes avec lui, lui dire que tu ne pourras pas continuer à le côtoyer ainsi s'il dépasse trop les bornes, ne pas lui répondre très souvent, etc... ou l'encourager à être plus indépendant, à faire de nouvelles rencontres, voire lui suggérer de consulter un psychologue si tu penses que ce serait un conseil approprié pour lui, etc...
  20. Il est peut être nécessaire pour toi, si tu ne peux pas régler ce souci directement avec lui, de prendre un peu tes distances d'avec lui, voire de demander de l'aide si besoin à quelqu'un que vous connaissez en commun, ou autre personne habilitée à t'aider si la situation devient inquiétante.
  21. Si ces histoires de violence datent du collège (des grenouilles dans la cour d'un collège?), de plusieurs années auparavant, et sont basées sur des on-dit et non pas sur un constat personnel, c'est un peu tard pour juger de qui il est à présent, à moins peut-être d'en discuter avec lui, sachant qu'on peut changer avec le temps, en devenant adulte et plus mature, et qu'en plus un on-dit n'est pas toujours forcément tout à fait vrai. En principe pour le collège, c'est surtout à l'établissement concerné de régler ça au moment des faits avec les responsables de l'élève par exemple...
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