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Tout ce qui a été posté par sirielle
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Message personnel à mes frères et sœurs.
sirielle a répondu à un(e) sujet de pentecote6703 dans Religion et Culte
Je m'inspire de plusieurs religions pour alimenter ma réflexion personnelle. Du catholicisme principalement, mais pas uniquement. Ce que j'ai pu apprendre de ces religions, je considère que je suis responsable de ce que j'en fais. Cela signifie pour ma part m'efforcer de vivre en harmonie avec les autres et avec la nature. Certains principes religieux m'ont aidée à adopter un mode de vie allant dans ce sens. Je vois comme une chance d'avoir eu accès à des réflexions anciennes sur la vie qui m'aident à mieux comprendre les autres et à partager des valeurs qui comptent pour moi. -
Message personnel à mes frères et sœurs.
sirielle a répondu à un(e) sujet de pentecote6703 dans Religion et Culte
On a certainement des vécus et des manières de comprendre l'existence qui sont différents. Au fond, l'essentiel est de trouver ce qui nous convient personnellement comme mode de pensée pour réussir notre vie au mieux. -
Message personnel à mes frères et sœurs.
sirielle a répondu à un(e) sujet de pentecote6703 dans Religion et Culte
Si on va par là la science elle aussi est responsable de nombreux décès. Et il y a quelques dizaines d'années à peine elle lobotomisait particulièrement les femmes indociles par exemple.... La science évolue avec son temps et la mentalité de ceux qui s'en servent, à bon ou mauvais escient, et la religiosité aussi. S'imprégner de la culture n'empêche pas forcément l'esprit critique à son égard, ni d'en tirer des leçons sans pour autant la rejeter en bloc. Décrire ce que fait chacun de sa vie sans ou avec la religiosité n'est pas mon rôle. Je sais qu'elle est parfois utilisée comme prétexte au moralisme criminel, d'autres prétextes sont brandis par le moralisme aussi (la politique par exemple), mais chacun est censé être responsable de ses choix, il ne suffit pas de dire que c'est pour la bonne cause... Cependant pour ma part la religiosité m'a fortement aidée et appris dans ma vie. Elle a contribué à mon épanouissement spirituel et à ma liberté de penser, à comprendre ce pour quoi je suis faite par nature, ce qui est essentiel à mes yeux. Chacun voit midi à sa porte. -
Message personnel à mes frères et sœurs.
sirielle a répondu à un(e) sujet de pentecote6703 dans Religion et Culte
La religiosité m'a ouvert les yeux sur la connaissance de soi et de la vie, sur la raison d'être. Enfant j'étais grandement formatée socialement par la science... Mais "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme." (Rabelais). La religiosité m'a ouvert les portes de la spiritualité. Seule, j'aurais eu plus de difficulté à oser trouver en moi des réponses sur la vie, grâce à la culture religieuse une part du chemin était déjà faite. Et j'ai acquis une forte confiance en moi et en mon mental grâce à la religiosité. Sans elle, je ne suis pas certaine que j'aurais osé m'affirmer, ou en tout cas beaucoup moins, et je me serais peut-être perdue et laissée dépérir dans le conformisme social aveugle. C'est une voie vers laquelle je me dirigeais, sans elle, car je ne percevais pas suffisamment encore la sacralité des individus de toutes sortes. -
Comment être à la mode cet hiver 2025/2026
sirielle a répondu à un(e) sujet de querida13 dans Beauté - Mode
Personnellement pour choisir mes vêtements je me fie surtout à ma propre apparence, la couleur de mes yeux, de mes cheveux, de ma peau... Je m'efforce de mettre assez en valeur ma silhouette, ma taille, mes jambes, que ce ne soit pas trop informe... Et de changer de style assez souvent. J'accorde les couleurs, les styles, par rapport aussi à ce que je fais de mes journées ou de mes soirées et du temps qu'il fait. Et j'essaie d'éviter en principe les vêtements ringards, pudibonds, trop extravagants ou tape-à-l'oeil. Mais par contre j'aime bien que mes tenues puissent être quand-même assez originales ou personnalisées. Par rapport à la description de départ, elle me fait un peu penser à ce type de tenue par exemple: Il m'est arrivé de porter des cuissardes mais c'est connoté, ça peut facilement paraître vulgaire, il faut vraiment bien les accorder pour que ça reste assez élégant ou discret... Je peux souvent préférer les bottes plus basses. Et puis les vêtement très courts type shorts ou mini-jupes, je les porte plus généralement l'été, sauf exceptions, contexte particulier. -
Vous sentez vous à votre place dans cette société?
sirielle a répondu à un(e) sujet de Marie8312 dans Inclassables
Je peux reconnaître par rapport à moi une part d'inadéquation avec le consumérisme, les aspirations courantes et la norme. Certaines de mes positions idéologiques ou morales sont un peu marginales, je suis végane, je m'intéresse à l'extrasensorialité, ma situation personnelle n'est pas tout à fait traditionnelle sur certains points, mais elle reste dans le cadre de ce que la société accepte... La société n'est pas parfaite mais elle a quand-même de bons côtés à mes yeux et je pense y avoir ma place malgré les divergences d'opinions. Je m'efforce d'y faire valoir mes droits, voire d'y défendre mes principes parfois. Je côtoie des gens à qui je tiens mais je suis réservée et j'aime aussi rester un peu seule de temps en temps, avoir un jardin secret, et il y a des sujets que je n'aborde pas facilement... -
Comme il m'est arrivé de l'évoquer dans certains de tes sujets, pour ma part je ne suis pas tout à fait fermée à la religiosité. Au contraire, je considère qu'elle m'a beaucoup apporté spirituellement. Mais je suis d'accord pour penser qu'il est important que le regard que l'on pose sur elle doit rester assez critique et prudent. J'ai apprécié de lire des oeuvres de Jean-Paul Sartre. Mais il n'a pas écrit que des essais, aussi des nouvelles, des romans et des pièces de théâtre... On peut par exemple par rapport à l'humour que ses écrits peuvent parfois exprimer citer "Le mur" (recueil de nouvelles, humour noir), "Les mains sales" (pièce de théâtre, ironie), et "Les mots" (autobiographie, autodérision)... Dans un autre registre, plus humoristique et léger: "Les vacances de Jésus et Bouddha" (série de mangas). Il ne s'agit pas d'un personnage athée qui critique la religion par contre, mais de personnages religieux tournés en dérision dans la société japonaise.
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Bonjour, Tous les syllogismes ne sont pas hypothétiques. Il existe d'autres formes de syllogismes que les hypothétiques. Et il est possible d'inclure des "si" ou autre dans un syllogisme, ou pas selon ce que l'on veut exprimer, or son sens peut en être différent. Et pour qu'un syllogisme soit considéré "concluant" il faut que ses prémisses soient vraies, et pas uniquement qu'il soit valide dans le raisonnement basé sur les prémisses, sinon il est considéré douteux et non concluant. A mon avis l'imbroglio se situe pour ce sujet, d'une part dans les différences respectives sur ce que l'on peut ou non considérer comme vrai (ce qui est un débat classique en philosophie), ainsi qu'au départ, en introduction, dans la manière de présenter la vérité empirique par rapport à la vérité formelle non-empirique. En effet, comme je l'ai écrit précédemment, le syllogisme de Socrate n'est pas forcément considéré comme une vérité empirique certaine car il repose dans l'une de ses prémisses sur une généralisation induite à partir d'observations empiriques, sur une généralisation empirique. Or une généralisation empirique, si elle se base sur une vérité empirique, peut quand-même comporter éventuellement des doutes pour ce qui concerne sa généralisation, une exception pourrait peut-être survenir, si ce n'est pas tout à fait vérifié. On peut se référer par exemple sur ce point à la critique de David Hume à propos de l'induction. (C'est d'ailleurs pourquoi des scientifiques continuent à remettre en question la mortalité humaine, qu'on y porte foi ou pas, car elle n'est pas prouvée indéfiniment dans les faits à 100%, et reste étudiée couramment y compris par rapport aux différentes causes sur lesquelles il est possible d'intervenir.) Car une vérité empirique n'est pas tout ce qui est vrai dans la réalité (et ce qui ne le serait alors pas ne serait pas empirique), c'est une vérité observée et prouvée par l'expérience sensible. Et une vérité peut n'être pas empirique. Il y a des vérités non-empiriques, parce que non prouvées par l'expérience sensible. (Ce qui ne signifie évidemment pas que ces vérités doivent en être fausses ni ne correspondre aucunement à la réalité. (Il existe différents types de réalité, pas uniquement la réalité observée par l'expérience sensible, mais tout n'est pas réalité pour autant.))
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Bonjour deja-utilise, Il existe quand-même les syllogismes hypothétiques (parmi d'autres types de syllogismes), et différentes sortes de syllogismes hypothétiques (qui peuvent par exemple se construire aussi par "si...si...alors", mais il y a différentes formulations possibles). C'est aussi pourquoi choisir la forme de syllogisme appropriée peut favoriser sa vérité formelle, et peut permettre qu'il puisse être considéré concluant plutôt que douteux, paralogique ou comme un sophisme.
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Bonjour deja-utilise, A mon sens si l'hypothèse, la fiction ou l'abstraction sont bien formulées (formulées suffisamment comme telles avec les règles que cela implique que ce soit en mathématiques ou en français...), elles peuvent correspondre à une forme de réalité intellectuelle obtenable grâce à l'activité psychique (de même que l'imagination est une forme de réalité psychique qui peut se représenter par une vérité si elle est assez rigoureusement traitée comme telle), et à une vérité du raisonnement correct. Le sujet traite des vérités empiriques et formelles, ceci dit il existe d'autres types de vérités spécifiques étudiées. Et, pour ce qui concerne la présentation du sujet, en réalité le syllogisme de Socrate n'est en principe pas tout à fait considéré comme une vérité empirique car il n'est pas entièrement directement observé dans les faits. Cela dit, le sujet reste controversé et on peut trouver facilement des informations d'origines relativement sérieuses, contradictoires, et des philosophes reconnus eux-mêmes ne sont pas forcément tout à fait d'accord sur le sujet. Comme souvent en philosophie, avoir une opinion nécessite de trancher, de recourir à une réflexion personnelle qui se distinguera d'autres, et pas uniquement d'intégrer les diverses informations sans les remettre en question. Bien formuler un syllogisme, par exemple avec l'emploi du "si...alors", peut compter pour arriver à une vérité. La logique interne ne dépend pas forcément d'un texte long ni dont la réalité est physiquement observable (par exemple les chiffres sont des idées, pas des êtres physiques par eux-mêmes), mais elle dépend quand-même d'un emploi assez correct des mots (ou symboles) et de leurs sens.
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La différence entre vérité empirique et vérité formelle réside surtout dans le fait que la vérité empirique est observable, prouvable par l'expérience physique, alors que la vérité formelle se trouve dans la vérité de déduction sans être forcément prouvable par l'expérience physique. Ce n'est pas tout à fait équivalent d'avec réalité versus fausseté logique en soi. Car la déduction de la vérité formelle, même si elle n'est pas observable physiquement, même si elle ne repose que sur l'imaginaire ou l'abstraction, doit répondre suffisamment aux critères de vérité (formulation correcte, par exemple avec l'emploi du "si"...). Les concepts vérité et réalité diffèrent, ne sont pas tout à fait synonymes. Irréel ou imaginaire ne signifient pas tout à fait "faux" ou "fausseté". On voit par exemple dans la citation suivante que dans la vérité formelle en mathématiques, si les propositions ne correspondent pas forcément à une réalité physique, elles doivent en revanche correspondre à une vérité. Par exemple à la vérité de la représentation des chiffres et des nombres aussi au-delà de la seule logique. On remarque qu'ici on ne se permettrait pas vraiment par exemple "2+2=6 donc 6-2=2" même si c'est logique en soi. A la rigueur on dirait plutôt "Si 2+2=6 alors 6-2=2":
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J'ai vu une vidéo à propos d'une histoire vraie qui aurait peut-être inspiré la série Squid Game (que je n'ai pas regardée pour ma part). J'imagine qu'elle peut peut-être être intéressante pour ceux qui s'intéressent à cette série...
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Je ne parle pas que de sujets douloureux ou pénibles en principe, mais j'essaie d'être assez mesurée et pas trop hypocrite, de ne pas trop positiver parce que je crois que c'est contre-productif. Quand on exagère la beauté ou les avantages d'une chose, ça a tendance à mettre en relief ses défauts par rapport à ce qu'on en dit. Et ça peut être une manière de la dévaloriser parce que ça peut laisser entendre qu'on n'est pas capable d'apprécier sincèrement quelque chose sans mensonge ou aveuglement à son propos... Et puis c'est parfois en parlant du négatif qu'on y trouve des solutions et qu'on est utile à ce qu'on aime. Mais une chose amusante à mes yeux par exemple: le sixième sens, je suis de temps en temps impressionnée par l'aptitude de certaines personnes à deviner des choses, des détails au sujet desquels il est difficile d'expliquer scientifiquement comment ils ont pu les savoir. Je trouve que ça laisse rêveur par rapport aux capacités méconnues du psychisme...
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Vous croyez vous, vous sentez vous désirable ?
sirielle a répondu à un(e) sujet de Crom- dans Amour et Séduction
Je n'ai jamais dit ces phrases à un homme. Pour "Tu n'as aucune chance avec moi.", normalement je dis plutôt "Désolée, mais j'ai déjà quelqu'un.", ou "Je suis très occupée, peut-être une autre fois.", ou "Nous habitons trop loin l'un de l'autre." ou autre raison explicative n'étant pas un jugement sur la personne, ou bien je ne réponds pas. En tout cas j'essaie de ne pas vexer, et d'être assez humble dans ma réponse. Pour "Tu ne sais pas ce que tu manques.", si un homme n'est pas intéressé par moi je ne lui cours pas après, et même si je le faisais, je ne ferais pas ainsi, j'essaierais plutôt de me mettre en valeur pour qu'il change d'avis de lui-même. Est-ce que je me considère comme un cadeau? Oui et non, je sais que certains hommes peuvent ou ont pu m'apprécier au moins par certains côtés, tirer du positif de ma présence à leurs côtés, et que certains n'ont rien à faire avec moi par manque d'affinités. Justement récemment je repensais à ma première relation de couple importante et à la raison pour laquelle j'y avais mis fin au bout de quatre ans. Et je me suis dit à ce moment-là que lors de notre relation je n'étais pas tellement un cadeau pour lui, même s'il tenait à moi, car sachant peu valoriser notre relation. J'ai longtemps misé exclusivement sur mon aspect physique pour plaire aux hommes, sans faire vraiment d'autre effort pour une bonne entente. A l'heure actuelle je sais quand-même un peu mieux valoriser l'entente il me semble. Je me trouve désirable en tant que femme, j'ai plu à beaucoup d'hommes au cours de ma vie. Et je considère que je suis faite par nature pour être désirable. Mais l'attirance est aussi une question d'affinités et de compatibilité, donc pas désirable par n'importe quel homme par contre... J'essaie d'être à la hauteur de mes relations en essayant d'en faire quelque chose de bien avec ce que je sais faire si l'homme est vraiment intéressé par moi, mais si la relation me paraît trop douteuse pour valoir la peine, je préfère couper court. -
Faut-il autoriser les jupes pour les hommes au travail ? 👔👗
sirielle a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans Société
Pour moi, ça dépend du contexte professionnel, beaucoup de professions impliquent une tenue de travail réglementaire justifiée par rapport à l'activité en question. Cependant si ça ne pose pas de problème trop important dans le cadre de l'activité alors d'accord, comme également pour le maquillage par exemple même si ce n'est pas tout à fait pareil... D'autant qu'oser dans des contextes professionnels où c'est plus facile favorise la normalisation pour des contextes plus compliqués par rapport à l'excentricité au départ. Ceci dit les morphologies des hommes et des femmes étant différentes, il me paraît logique que les attentes vestimentaires ne soient pas forcément toujours les mêmes, donc trop de mimétisme peut parfois paraître décalé, un peu inconforme au type de physique selon la coupe, mais une jupe (ou une robe) pour homme peut quoi qu'il en soit convenir possiblement à mes yeux d'un point de vue pratique dans bien des situations. -
"Les pensées ne sont pas les nôtres"
sirielle a répondu à un(e) sujet de crockettpolice dans Quotidien
En fonction du contexte au sein duquel elle est prononcée cette phrase peut varier plus ou moins dans sa signification. Une interprétation possible: On peut par exemple considérer que nos pensées sont influencées par d'autres individus, voire qu'il peut arriver d'adopter des shémas de pensée qui viennent de quelqu'un d'autre, entre autres par le biais de l'éducation ou de la culture... Or il peut arriver d'adopter des pensées sans les soumettre tout à fait à notre esprit critique, dans ce cas la pensée n'est pas forcément en adéquation avec notre propre personnalité mais peut coïncider avec une attente sociale, voire un formatage ou une déteinte. On peut adapter nos opinions et nos jugements en fonction de ce que l'on peut attendre de soi ou de ce que l'on veut nous transmettre, et pas exclusivement en fonction de nos propres sentiments d'autant plus si on ne s'est pas tellement penché sur le sujet concerné, si on ne l'a pas vérifié, réfléchi par soi-même, voire aussi s'il existe une pression importante de pensée unique. Par exemple si quelqu'un nous dit "Tu es susceptible." sans qu'on ne l'ait conclu aussi par soi-même, il est possible de le prendre pour argent comptant sans forcément le remettre en question pour différentes raisons, dans ce cas cette pensée que l'on a adoptée ne nous appartient pas totalement, elle provient d'un jugement extérieur et non pas d'une construction personnelle. Ou on peut dire "Je pense qu'il faut manger un petit-déjeuner le matin." alors que c'est ce qu'on nous a appris, ça ne vient pas forcément d'une réflexion personnelle plus poussée, parfois oui mais pas forcément. Autre interprétation: Les pensées peuvent se partager, voire se ressembler. Si je me demande par exemple pourquoi cette personne pense comme moi, a la même opinion, je peux en être contente, mais je peux aussi le déplorer, me dire que ça m'enlève le privilège de cette réflexion, ou que cette personne a trop imité ce que j'ai pu dire alors qu'il ne s'agissait pas de sa réflexion... Ce qui peut conduire éventuellement à une forme de sentiment de dévalorisation ou d'injustice (dans le cadre d'une rivalité professionnelle par exemple) plus ou moins lié au principe de propriété intellectuelle (qui a cependant ses limites). Les gens peuvent s'inspirer de ce que l'on pense et que l'on exprime, une pensée que l'on exprime ne nous appartient pas forcément exclusivement. Si on veut garder seulement pour soi ses jugements, ses opinions, on évite de les exprimer, mais même dans ce cas d'autres peuvent parfois penser la même chose que soi par d'autres sources d'inspiration que soi. Autre interprétation: Les pensées ne dépendent pas que de notre propre volonté. On peut penser en réaction même si on ne le veut pas, même si on préfèrerait ne pas y penser. Elles peuvent parfois dépendre davantage de ce à quoi on est confronté extérieurement ou de certains déterminismes que de ce à quoi on veut penser. ... -
Je ne comprends rien au sujet de la conscience
sirielle a répondu à un(e) sujet de cerulean dans Philosophie
La conscience peut se résumer par la distinction mentale (volontaire ou involontaire) d'une réalité (y compris éventuellement de ce que l'on est soi). Et cette réalité distinguée peut-être plus ou moins prise en considération, par la suite. Par exemple on peut écouter une anecdote sans avoir conscience qu'il s'agit d'un mensonge. Si la réalité est qu'il s'agit d'un mensonge, on peut être confronté à cette réalité sans la distinguer mentalement, des signaux peuvent être présents sans être identifiés distinctement comme tels, sans être reconnus comme significatifs. Ou bien on peut avoir conscience de cette réalité, la distinguer mentalement plus ou moins, par l'intuition, l'impression, le sentiment, la pensée ou une réflexion plus approfondie. Ensuite on peut tenir compte on non de cette prise de conscience, se comporter en conséquence, agir en conscience, voire cultiver sa conscience, chercher à l'alimenter ou la compléter davantage sur tel ou tel sujet. Cela dit il faut pouvoir différencier la conscience de l'illusion. Une interprétation erronée de la réalité peut paraître conforme à la réalité d'après certaines apparences sans l'être véritablement. -
La reproduction est elle une fin ou un moyen ?
sirielle a répondu à un(e) sujet de bouddean dans Philosophie
La reproduction des êtres vivants peut être les deux, une finalité parmi d'autres et un moyen parmi d'autres au sein du système biologique. Une finalité des appareils et systèmes reproducteurs et des instincts qui les motivent (la sexualité ne sert cependant pas qu'à la reproduction, elle joue aussi entre autres un rôle relationnel essentiel), et un moyen de transmission générationnelle inscrit dans l'organisation de l'écosystème et son adaptation progressive. Mais les appareils ou systèmes reproducteurs ne sont pas voués à multiplier les individus sans limites, ni forcément au maximum, ni à sacrifier outrancièrement une génération à sa descendance, ils sont voués par nature à engendrer potentiellement de nouveaux individus dans un contexte de transmission générationnelle bienvenue, c'est à dire favorable à l'équilibre du Vivant. L'écosystème n'a pas pour intérêt de favoriser forcément la reproduction maximale, il comporte d'ailleurs divers moyens (évolutifs) de la réguler et de l'optimiser, dont une capacité plus ou moins limitée, selon les individus et les espèces, et des conditions de reproduction. Toutefois, il existe donc bien d'autres besoins (limités) et capacités potentiellement utiles à l'harmonie du Vivant que la seule reproduction des individus et espèces. -
La Nature est-elle faite pour réussir ?
sirielle a répondu à un(e) sujet de timot-33 dans Philosophie
La Nature est faite pour réussir le (ou servir la réussite du) bien-être écosystémique, pour favoriser son harmonie. Dans cette perspective, elle impose des lois (principes de libertés et de limites), lois de la physique et du vivant en partie évolutives contextuellement et en partie divergentes selon les individus. Mais tout comportement du vivant n'est pas forcément tout à fait naturel. Car le vivant peut plus ou moins se détacher du naturel, ce qui peut permettre son libre-arbitre, son adaptivité et son évolutivité, voire sa transcendance, malgré l'éventualité d'un contexte nécessairement sacrificiel. Par exemple, pour ce qui concerne la Santé, qui peut être considérée comme un principe naturel, il faut parfois pouvoir s'en détacher partiellement pour la servir (effets secondaires d'un traitement dans un contexte particulier par exemple). Cette capacité à s'extraire du naturel peut cependant engendrer aussi des dérives illégitimes, excessivement contre-nature (et non pas modérément tel que parfois légitime et approprié donc). -
Je ne prétends pas que tu n'as pas qualifié ta logique de vérité formelle. Mais pour ma part je ne l'aurais pas qualifiée ainsi, présentée comme telle, mais plutôt de logique formelle, car à mes yeux elle paraît trop déficiente, dans sa forme, pour pouvoir être qualifiée sans réserve de vérité. Une logique peut s'avérer vraie ou fausse même dans le cadre de la fiction, de l'imaginaire ou de l'hypothèse. La forme du raisonnement logique doit être assez bien présentée pour être considérée rigoureusement fiable à mon avis. De même qu'on n'énonce pas tout à fait une hypothèse, une rêverie ou un espoir de la même manière qu'une connaissance par exemple, même si chacun de ses registres peut s'avérer justifié, vrai d'une certaine manière. Mal énoncés, d'une manière trop simpliste par exemple, ces différents registres peuvent induire en erreur. A mon sens, il ne suffit pas d'affirmer n'importe quoi puis d'y greffer une cohérence logique pour parler de vérité formelle. Il faut que les prémisses, même si elles sont imaginaires ou hypothétiques, soient suffisamment structurées et scrupuleusement formulées, ne serait-ce que dans leur forme. Ceci dit, en philosophie les concepts sont couramment discutables, voire sujets à controverses.
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On peut effectivement parler de vérité formelle lorsqu'un raisonnement est cohérent dans sa structure même s'il repose sur des prémisses imaginaires, cependant il est plus prudent dans ce cas de suffisamment présenter ces faits comme imaginaires (ou hypothétiques), ne serait-ce qu'implicitement, par exemple dans le cadre clair d'une fiction ou d'une théorie exposées, pour éviter l'assimilation du raisonnement à un paralogisme... Par exemple, si je commente un film et que je dis: "Les maisons sont toutes sous la mer, la femme est dans une maison, la femme est sous la mer." les autres spectateurs peuvent comprendre que je parle du film. Si je fais ce commentaire hors contexte, sans préciser que je parle d'une fiction, ma logique risque de sembler erronée.
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Si l'énoncé est hypothétique on peut dire par exemple pour énoncer une vérité "Si Toto est un dragon et que tous les dragons sont rouges alors Toto est rouge." En philosophie si on se base sur des affirmations imaginaires il peut paraître plus prudent de le préciser suffisamment pour parler de vérité.
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En philosophie, le terme vérité peut prêter à confusion notamment si l'affirmation imaginaire n'est pas présentée suffisamment comme hypothétique.
