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Tout ce qui a été posté par deja-utilise
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Oui, nous pouvons nous en féliciter et espérer qu'elles auront la possibilité d'agir dans ce sens, à la condition qu'elles soient suffisamment nombreuses je présume, car si elles sont peu, j'ai peur à nouveau qu'elles ne soient dans ce cas masculinisées ou choisies comme telles dans leur ascension, et donc qu'elles se comporteraient comme les hommes, voire même pire, ça ne serait pas la première fois qu'un avantage se retourne en inconvénient. Néanmoins, quand je regarde l'histoire de l'humanité, et en dépit des " progrès ", nous avons aussi perdurer dans la bêtise ou tout bonnement régresser, et en fin de compte, je suis plus que dubitatif sur la réelle avancée de notre espèce comparativement à nos lointains ancêtres les Cro-Magnons en terme de sagesse. Je remarque par exemple, la scolarisation étant obligatoire jusqu'à seize ans depuis peu dans notre histoire, que les jeunes gens englobent toujours plus de sujets dans leur cursus, mais pourtant rien ne montre de signes d'amélioration de l'éveil des esprits, il y en a certes bien plus qu'avant qui passent par l'école jusqu'à tard, mais il n'est pas certain que l'on ait gagné en qualité pour le plus grand nombre. Il y a une foultitude de bacheliers qui ont un niveau bien moindre, dans les matières comparables, qu'une personne ayant son certificat d'études d'antan, d'autant plus si on laisse passer un peu de temps ! Et que dire de la maturité ! N'est-ce pas une sorte d'hérésie ? Nous évoluons, c'est une évidence, mais est-ce que nous progressons, rien n'est moins sûr, je vois plutôt tout ceci comme une immense balance à plusieurs bras, pendant que certains montent, d'autres descendent ou stagnent. As tu remarqué comme moi, que par exemple, lorsque l'on fait les courses et qu'il y a peu de gens dans le magasin, tout le monde est plus détendu et plus courtois, bon il y a toujours des exceptions mais globalement c'est l'effet ressenti, et que lorsque la densité s'accentue, les chose évoluent négativement, et passé un seuil que je ne saurai définir, nous avons des comportements radicalement différents !? Ne peut-on pas en conclure, que nous sommes trop les uns sur les autres, trop de promiscuité devenant nocif, interprété comme une agression subconsciente, et que les personnes n'arrivent plus à couper, à se couper de ces sentiments négatifs, et donc de voir le monde autrement que comme trop intrusif. Sans compter les objets connectés à l'Internet quelque soit leur nature, qui accentuent sans précédent cette morosité généralisée, elle même déjà renforcée par le climat économique tendu, le tout saupoudré d'un consumérisme frénétique. En clair, les gens sont complètement paumés, ne sachant plus à quel saint se vouer. Une bonne piste, anti-économique de nature, serait de prendre le temps de vivre, de faire des pauses, de revenir à des choses plus essentielles et accessibles.
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C'est donc une satire de la part de cet auteur du cynisme moderne !?
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C'est vrai que ce terme prête à confusion, c'est un choix malencontreux dirons nous. En effet dans ce concept, il n'a pas le sens ou la valeur, comme dans le mot hypertrophié, c'est à dire de plus par rapport à un état " normal ". Mais il serait plutôt à entendre comme trop de, une sorte d'overdose néfaste. Un choix plus proche de l'idée voulue aurait pu être over-rationalisme, qui renvoie bien une connotation péjorative. Autre exemple, toujours dans le monde de l'entreprise, si elle est assez grosse, les dirigeants vont chercher à augmenter encore davantage les rendements pour dégager plus de profits, en prenant en compte pourquoi pas la psychologie des individus, en s'appuyant sur des résultats d'expériences scientifiques, que ce soit en terme d'ergonomie, d'ambiance de groupe, d'éclairage, de compétition ou " d'effet carotte ", on peut même aller plus loin et imaginer que les plats proposés du self-service tiennent compte d'études sur les effets bénéfiques dans l'ardeur au travail. Tout ce qui permettra d'augmenter la cadence, sera tenté, ce qui revient à asservir ou rendre l'humain encore plus esclave de son travail, par le biais justement de la raison " pure ", alors même que les conditions de travail ont déjà été rationalisée depuis le Taylorisme ou le fordisme, toute faille possible est exploitée pour soutirer toujours plus de jus de la treille humaine, dans l'expectative d'un pressoir de plus en plus efficace ou d'un cumul de pressoirs redoutablement performants, dans la seule optique du rendement, au détriment du reste, même si les apparences pourraient laisser penser le contraire, comme dans certaines start-up, où les employés peuvent se détendre sur leur lieu de travail, ou les garderies/crèches dans des grandes entreprises, toute ceci est mis en place dans l'unique but de performer encore plus, pour ne pas dire d'exploiter les gens à leur insu. J'appelle cela de l'esclavagisme moderne, lorsque le fouet a été remplacé par la menace/crainte de perdre son emploi, donc son salaire, et donc de pouvoir vivre décemment, on a remplacé la contrainte physique par celle psychique en quelque sorte, elle est redoutablement efficace et bien plus pernicieuse en terme de dégâts engendrés, comme le montre dans un autre registre les études scientifiques sur la maltraitance. Dans les autres cas, c'est de la manipulation pure et simple.
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Je comprends l'idée, mais tu remarqueras avec moi, que même le plus parfait altruiste n'agit pas de façon totalement désintéressé, ne serait-ce que parce que en retour de son geste il y trouve quelque chose de positif pour lui, en lien étroit avec sa conception du monde, c'est à dire qu'il se fait du bien dans son propre fonctionnement. Ceci étant dit, il nous faudrait sans doute distinguer le cas regroupant le profit, l'avantage, le gain, de celui, qui s'ajuste à une conception prédéfinie, par des valeurs ou des jugements, même si dans les deux situations il y a intérêt à agir dans un sens ou dans l'autre, et encore nous serions conduit à regarder quelle est la nature du profit, et ce qu'il a fallu faire pour l'obtenir et/ou si cela n'a pas une incidence négative ailleurs, n'importe quel gain ne conduit pas nécessairement à un vice, tout dépend de pourquoi et comment, les associations comme médecins sans frontière doivent être de cette trempe. Mais plus probablement, les deux processus agissent de conserve, ce qui ne facilite pas la lecture et l'éventuelle critique ou approbation.
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Je suis un philosophe
deja-utilise a commenté un(e) billet du blog de Jedino dans Blog de Jedino le bouleau
J'ai eu peur de t'avoir froissé, en développant... mais non. En fait il y a plusieurs petits problèmes à l'intérieur de ton interrogation, le premier serait d'ordre du vocabulaire/linguistique si je peux dire, et le second d'ordre pratique et enfin le dernier éthique. Reprenons: Est-ce qu'un individu qui se dit informaticien, est une personne qui sait tout sur tout en informatique, ou juste une fraction ? Je dirai déjà qu'un informaticien est avant toute chose, quelqu'un qui pratique l'informatique, par définition, dans notre cas, un philosophe est quelqu'un qui pratique la philosophie. Le fait de dire je suis ainsi ou quelqu'un, n'est pas obligatoirement en contradiction avec un résultat inachevé ou un processus en cours, ainsi en va t-il du jeune mathématicien ou de la personne en apprentissage ou en formation, puisqu'elle dira volontiers je suis apprenti, je suis en formation, ou encore pour un scientifique par exemple, je suis chercheur, même si il n'a encore rien trouvé/découvert ! La métaphysique n'est pas du ressort pour moi du philosophe, pas plus que le surnaturel ou le paranormal l'est pour le scientifique, ce qui ne signifie pas qu'il n'a rien à en dire, mais ce sera de l'extérieur de ces domaines. Est-ce donc une prétention, ou une évidence pour celui qui s'en réclame ? On peut aussi distinguer le cas du philosophe amateur, dans le sens noble du terme d'une part, ou d'autre part pour se démarquer de celui professionnel/carrièriste. Faut-il avoir un titre officiel pour se nommer philosophe, alors que nombre d'étudiants en philosophie ne sont pas tous du même niveau, et qu'au delà d'un bagage culturel acquis, certains seraient même mauvais vis à vis d'un passionné. Quels critères peuvent être utilisés pour vérifier que la dite personne soit bien un philosophe ? Et si c'était un autre domaine, j'ai déjà parlé de l'art, du sport, des mathématiques ainsi que de l'informatique ou de la science, comment font ces individus, artiste, sportif, mathématicien, informaticien ou scientifique pour porter cette dénomination !? Il faut au moins être actif dans ce domaine, et faire ce qui est reconnu comme tel dans cette activité, que l'on soit rémunéré ou pas pour cela, que l'on ait ou pas de renommé présentement, ne change rien à l'affaire. Maintenant, comment discerner un bon praticien d'un mauvais ? Si il pratique pour lui même exclusivement, il sera donc seul maitre à décider de la valeur de son travail, si il échange, communique, se compare aux autres, il peut continuer à s'auto-évaluer, mais il prend aussi le risque d'être jugé par autrui, ce qui peut être subjectif, néanmoins la valeur de ce jugement dépendra fortement du crédit qu'il accorde à ses juges, à ses pairs, il n'y a donc rien d'absolu, pour preuve le nombre de personnes qui de leur vivant en été rejetées, puis à titre posthume réhabilitées ! Mais un bon philosophe sera aussi celui qui nous touchera nous personnellement, individuellement, comme une oeuvre d'art, et même si l'auteur l'avait vu d'une certaine manière, le lecteur le vivra, l'interprétera en fonction de lui, peut-être d'une manière originale, dont lui même sera le pourvoyeur, ainsi de suite, à ce jeu, on peut y voir une forme d'évolution darwinienne. Normalement, en tout cas pour moi, et donc pour toi aussi selon ce que je comprends de tes écrits, le travail du philosophe sera de se défaire du mieux possible de toutes ses croyances, de reprendre point par point toutes ses connaissances, et suspendre celles incertaines, douteuses, ne reposant sur aucun fondement tangible, ou au contraire sur une analyse superficielle ou trop parcellaire, le criticisme du philosophe doit donc s'adresser à lui même en premier lieu, tout comme un maçon vérifie que sa règle est bien droite ou son niveau juste, i.e. en rapport avec l'aplomb de la pesanteur, ce n'est qu'après qu'il peut entreprendre de construire quelque chose, notre philosophe doit lui aussi s'assurer que ses outils ne soient pas faussés, mauvais ou inadaptés, mais cette entreprise est bien plus délicate, car c'est la raison qui s'observe elle-même, il y a donc péril potentiel en la demeure, d'où une vigilance accrue, et d'être attentif à n'importe quel signe aussi insignifiant soit-il, pour réviser si besoin ses pensées. Le philosophe n'est pas condamné à dire uniquement la vérité véritable, il peut aussi se tromper malgré lui, se fourvoyer, nul ne peut prétendre à la perfection, mais il a le mérite de s'y atteler, d'y tendre, de faire reculer l'ignorance, de défricher notre psyché par les mots, de nous interpeler sur nos comportements, sur la qualité de nos actions, les raisons d'agir et comment mieux le faire, sans nécessairement prétendre d'avoir trouver la solution ultime, juste d'avoir mis la pierre à l'édifice, à son édifice, cela ressemble à un ouvrage par approches successives, parsemé de tâtonnements, de fausses routes, d'errance et aussi d'erreurs, mais ce qui compte c'est d'avoir progresser dans notre compréhension, ne serait-ce que d'un iota, pour soi ou pour l'humanité toute entière, en tout cas il le désire ardemment, tout comme similairement l'inventeur est conscient que ce qu'il a fait est une invention parce qu'il l'a voulu vraiment et a oeuvré dans ce sens, ce n'est pas une contingence ou une sérendipité, sinon cela s'appelle une découverte. Voilà, j'espère avoir réussi à infléchir quelque peu ta vision plutôt négative du philosophe, pris en général. -
Non, ce n'est pas de ça qu'il s'agit ici, au contraire c'est une critique de la dérive qu'engendre un rationalisme excessif. Par exemple, si j'ai bien saisi ce dont il est question, c'est comme une entreprise lambda qui rationalise sa production, comme c'est le cas depuis le début du siècle dernier, mais qui va aussi envisager ce qui peut se passer à coté de son activité première, comme de prendre des précautions pour ne pas être embêter par une attaque frontale, dissimuler une avarie, un vice, prendre un avocat lui donnant la marche à suivre pour être inattaquable juridiquement, ou faire artificiellement monter sa société pour qu'elle prenne de la valeur, avant de la céder, ou à l'inverse faire passer une fausse information pour que les concurrents s'effondrent suffisamment, etc.. On rationalise sur un autre ordre, comme on peut ranger des objets par famille dans des boites, puis ranger/organiser les boites elles-mêmes et ainsi de suite. On en oublie toute valeur humaine, se fichant pas mal des conséquences ou des implications directes ou indirectes que ceci engendrera, humainement ou environnementalement, du moment que c'est profitable, à l'individu, aux groupes, à l'entreprise, aux actionnaires ou aux États.
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Indéniablement. Ce que je vois également, c'est que la philosophie souffre encore d'une mauvaise image de marque, reléguant les philosophes au rang de marginaux, et les gens dans leur globalité recherchent bien plus la distinction, de se démarquer des autres, que d'être radicalement différent, ce qu'ils cherchent d'une manière ou d'une autre c'est d'être remarqué, envié, de focaliser les attentions, ce qui est incompatible avec une approche en marge de la société, qui au contraire pousse à l'invisibilité, à l'exclusion, au dénigrement, au dégoût. Les individus fournissent bien des efforts mais sur d'autres préoccupations. Immanquablement. Il est évident, en tout cas pour moi, que mes semblables sont à la fois prisonniers de leur rattachement à la branche des primates, et victimes de profonds conditionnements sociaux, on pourrait parler de formatage. Ce qui conduit énormément de personnes a n'avoir que pour seuls objectifs de vivre selon leurs besoins primaires, liés à notre espèce, en même temps que la " réussite " telle qu'ils se l'imagine, tout leur être tend à répondre à ce double but inné et acquis. Il ne ressentent pas la nécessité ou le besoin d'autre chose, qui ne viendrait pas renforcer directement les deux premiers, si exigence ils ont, ce sera pour accomplir une action répondant à ces impératifs extérieurs, y compris pour des personnes réputées intelligentes, puisque l'intelligence n'étant qu'un moyen, un outil, pour obtenir et non une fin en soi, elle peut facilement être prise en défaut, utilisée mal à propos, pour ne pas dire gaspillée. Mais n'y a t-il pas aussi une dimension de nouveauté: d'intégrer et recomposer notre savoir à la lumière d'une nouvelle connaissance, de changement de perspective, de briser des dogmes/positions académiques, de pointer un dysfonctionnement à quelque niveau que ce soit, de révolutionner notre façon de penser esclave d'un lieu, d'une époque ou d'une culture ? Non effectivement, raison de ma présence en ces lieux. Je rajouterai que du moment que l'humain a l'esprit occupé, surtout si cette activité procure du plaisir, une satisfaction, alors cet animal ne cherchera pas au-delà de sa cage, se laissera vivre dans l'enceinte de son zoo, ne recherchant qu'à reproduire et/ou intensifier ses jubilations, faisant pencher sérieusement la balance ontologique du coté ludique, au détriment du sérieux, du grave, du difficile d'accès, de la compréhension la plus intime possible, et pourquoi pas dans le déni, si ça rapporte, dans son intérêt. Mais Tison, n'est-ce pas ainsi depuis la nuit des temps, à partir au moins de la maitrise du feu ? Ce savoir ancestral qui a fait basculer l'humanité à un autre degré de modification de son environnement. L'évolution nous aurait conduit à toujours surenchérir, aujourd'hui perchée en haut de la courbe du rationalisme, mais qui pourtant n'est pas à son extremum, elle ne fait que croitre, et plus tard les choses auront encore empiré malheureusement. Car la raison seule n'est pas fautive, elle est manipulée par notre avarice, notre cupidité, notre insatiabilité en tout, nos pulsions, la jungle n'a juste fait que changer de forme, d'apparence, mais elle est toujours là, il suffit de voir lorsque la densité de circulation est importante, le comportement des automobilistes, qui se laissent aller à leur vraie nature, c'est édifiant. Je suis pessimiste, et me dis que même si quelques bonnes âmes tentent de tirer la sonnette d'alarme, j'ai bien peur que cela fasse comme une maladie infectieuse peu virulente pour son hôte, avec très peu de foyers d'émergence, la pandémie n'aura pas lieu, dit autrement, ce n'est pas quelques philosophes disséminés dans le monde qui parviendront à promouvoir un changement, leurs paroles étant trop faiblardes et presque insignifiantes, en nombre, pour les autres. Les gens sont perdus et blasés de tout, on court sans savoir où, ni pourquoi, mais on continue par ce que cela donne de la consistance, autrement c'est le vide, le néant, il n'y a plus aucun repère, tout change en permanence, dans un tel capharnaüm, il n'est pas surprenant, que les gens se tournent vers la seule chose de stable, eux-mêmes, avec son corollaire de dérapages, comme d'augmenter autant que possible, sa propre satisfaction, pour accroitre son relatif bienêtre, qui s'évapore en même temps que nous détruisons le substrat sur lequel le faire pousser, de donner de la valeur aux choses non matérielles, à des idées humanistes. J'en ai entendu parlé, mais comme j'évite autant que possible les informations de toutes natures, car je ne supporte plus la bêtise humaine ( j'ai failli brayer il y a deux jours quand une personne m'a annoncé qu'un père de famille à Rennes avait mis son fils de 3ans dans la machine à laver en mode essorage, le petit est mort, avec sa mère et sa soeur dans la pièce d'à coté : ignoble et c'est très loin d'être assez fort pour figurer ma révulsion ), et qu'également je trouve les États empêtrés dans des logiques archaïques, je suis donc incapable de réagir correctement à ce fait, ou un autre, je préfère consacrer mes pensées à d'autres sujets, disons plus constructifs. Paradoxalement, des voix se lèvent pour faire reconnaitre la souffrance/sensibilité animale, gageons que si ce combat prend suffisamment d'ampleur, que les animaux seront les grands gagnants, mais qu'il y aura conséquemment en retour des retombés positives pour la race humaine ! Et ce serait assez cocasse, voire ironique !
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Je suis un philosophe
deja-utilise a commenté un(e) billet du blog de Jedino dans Blog de Jedino le bouleau
Les intentions ne font pas tout, prises dans un sens très général, j'en conviens avec toi, mais dans le cadre de notre sujet, à savoir si il vaut mieux s'abstenir de dire que l'on est un philosophe, nous ne sommes pas dans des actions, à proprement parler, sauf à envisager l'acte en paroles, ce qui est d'un autre niveau, puisqu'il n'y a pas vraiment d'action dans le sens que tu l'entends. Ce qui signifie, puisqu'il n'y a pas d'action véritablement, qu'il nous faut en revenir à l'analyse que j'avais donnée, c'est à dire, de savoir quels sont les motifs ou objectifs de l'individu, derrière son aveu, son affirmation, en l'occurrence d'être un philosophe, si ses intentions sont louables, il n'y a à mon sens rien à rejeter, mais si cela masque un besoin malsain, compulsif ou égocentrique, alors nous pouvons effectivement nous en insurger. Néanmoins, même en allant aussi dans cette direction, et en restant dans une dimension acceptable/tolérable, c'est à dire de ne pas se retrouver par exemple paraplégique par la faute d'autrui, nous pouvons tout de même constater que d'une part, on peut avoir un acte à notre encontre désagréable, comme d'être bousculé, sans mauvaises intentions, la personne s'excuse, et dans ce cas, nous ne lui en tenons pas véritablement rigueur, et d'autre part le non acte consommé mais dont les intentions étaient manifestes, comme de chercher à nous voler ou à nous nuire, même si le projet a capoté, il n'y a donc aucun acte réellement, juste des intentions, et pourtant notre sentence sera terrible vis à vis du fautif. Hormis donc un cas extrême, nous nous focaliserons bien plus sur les intentions qui étaient à notre encontre, que les actes ou actions réels, d'un point de vue du jugement d'autrui. Tu veux le démontrer, mais j'ai envie de te répondre, mais à qui ? Car comme je l'avais soulevé au-dessus, tout dépend de quel angle d'attaque tu te places, dit autrement, s'agit-il de celui subjectif ( le sportif qui a progressé par rapport à avant, vis à vis de lui même, ou le matheux qui découvre de lui-même pour lui-même ) ou de celui objectif ( le sportif devant une compétition, une grille de résultat d'autres personnes, ou du mathématicien qui publie dans une revue surveillée/critiquée par ses pairs ), de même l'artiste qui est convaincu d'en être un, qui a le droit ou le privilège de lui retirer ce qu'il dit être, à partir du moment où effectivement il crée quelque chose, et/ou si il est jugé par un néophyte ou un artiste reconnu comme tel !? Même les grecs anciens, se disaient philosophes pour se démarquer des sophistes, de ceux qui pratiquaient la rhétorique, c'était à mon avis, un état d'esprit, dont il fallait s'affirmer, pour bien marquer la distinction, comme aujourd'hui dans un autre registre, les élites le font en rappelant de quelle école ils sortent. Je ne crois pas que tous étaient si humble que ça, même pas l'illustre Socrate, qui ne pouvait qu'être faussement modeste en s'exprimant ainsi, et pourtant je suis toujours un fan, mais force est de constater, qu'il aurait mieux valu, qu'il s'exprime comme je le fais de temps en temps: plus j'apprends et plus je sonde la profondeur de mon ignorance, ce qui est bien plus juste et sincère, telle aurait dû être sa devise, son adage, en toute humilité, bien sûr. ( d'ailleurs ce n'est que la retraduction de ce que j'ai retenu de " ses " oeuvres, c'est la même mais rendu crédible ) Mais ne crois pas que je sois en opposition, je dis sensiblement la même chose que toi, avec des réserves et des nuances, c'est comme celui qui se dit bon bricoleur, il faut aussi qu'il le montre à un moment ou à un autre, pour que l'on puisse acquiescer ou pas. Et quand moi aussi, je dis que je suis un philosophe, et ce n'est pas pour t'embêter ou te provoquer, loin de moi une telle idée, il ne faut tout simplement pas oublier que philosopher n'est qu'un moyen, non un résultat acquis, il n'y a donc aucune incompatibilité à se dire l'être, et être loin de quelque chose de satisfaisant, vois le plutôt comme " je suis un apprenti, je cherche des réponses à mes questions ", ce qui serait plutôt prétentieux et déplacer, serait plus de dire je suis sage/j'ai le savoir, car là il faudra être irréprochable, et le fait même de s'engager à le dire, n'est peut-être pas une preuve manifeste de ce fait. Grosso modo, une fois que l'on est philosophe, ce ne peut être que pour la vie, ou alors on a jeté l'éponge, et tourné le dos à cette quête, au mieux on aura été philosophe, comme un retraité aura été sportif par exemple. -
Je ne comprends pas bien où tu veux en venir ? Veux-tu dire que la philosophie serait analogue à l'anticonformisme par exemple, c'est à dire intrinsèquement incompatible avec une généralité, qu'elle ne peut exister que parce qu'elle s'oppose à une majorité ? Que la philosophie est inévitablement élitiste, et que tout le monde ne peut l'atteindre, par manque de capacité: intellectuelle/cognitive, fiduciaire, temporelle, héritée/transmise/classe sociale, de maturité/prise de recul/self control, etc... ? Ou autre chose ? Peux-tu développer brièvement ( pour t'économiser toi, sinon moi je suis preneur ) cette distinction, surtout pour le cynisme moderne, puisque j'ai pris connaissance de l'autre ? L'un, le plus ancien, serait un acte volontaire, alors que le second, donc le plus jeune, serait devenu chronique, non intentionnel, par exemple ?
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Je suis un philosophe
deja-utilise a commenté un(e) billet du blog de Jedino dans Blog de Jedino le bouleau
Je comprends mieux où se situe tes interrogations. Je vais tenter comme à l'habitude de faire synthétique, tu me connais ! Tout d'abord, je fais une nouvelle analogie, cette fois-ci avec les mathématiques, à quel moment peut-on se dire mathématicien ? Il ne suffit bien évidemment pas d'utiliser cette science pour en être un, doit-on en avoir une activité professionnelle, pas beaucoup plus, les plus grands noms n'étaient pas payés pour cela, comme Fermat, magistrat et amateur de mathématiques à son époque, mais qui douterait qu'il fasse partie de cette classe d'individus. De trouver un élément nouveau, comme une lectrice américaine qui a trouvé un moyen par le tricot de rendre tangible des constructions topologiques, à mon sens non, par contre celui qui s'adonne à cette branche, et qui cherche et/ou trouve des résultats, ou des méthodes, des ponts entre branches distinctes, même si il ne fait que les redécouvrir, sera à mes yeux un mathématicien, c'est à dire que c'est comme un travail de chercheur. Pour en revenir au sportif, il n'y a pas lieu de se focaliser sur la compétition, il n'est pas exclu que certains adeptes assidus soient plus performants que d'autres qui tentent leur chances dans des championnats. D'ailleurs, il faut faire la distinction, de savoir quels critères retenir pour définir un sportif, ses performances vis à vis d'un pays ou mondial, ou de telle épreuve médiatique, ou vis à vis de ses propres évolutions personnelles ? Ne serait-ce que par ces deux critères, on peut facilement devenir indécis, basculant de l'un à l'autre, ou justifiant par rapport à l'un ou à l'autre. Il existe aussi des sportifs extrêmes qui ne se mesurent à personne directement, ils innovent, difficile dans ce cas, de les comparer à des standards bien rodés. Maintenant, pour ce qui concerne la philosophie de vie, je la rapproche toujours de principes de vie, qui certes peut faire des adeptes en nombre, que ce soit par exemples le stoïcisme, l'épicurisme ou le taoïsme, mais qui pour ma part ne sont que des produits dérivés. Dit autrement, la philosophie de vie est une méthode prête à l'emploi, quelqu'en soit les raisons initiales, même si on en est l'investigateur, et la philosophie serait le moyen, comme la science en est un autre. Il ne faut bien sûr pas confondre, ou en conclure, que la philosophie est condamnée à n'être qu'intellectuelle, non, je ne m'abuse pas pour dire que Sartre par exemple, était un philosophe engagé. En ce qui me concerne, dans la vie, ce qui prime est le qualité du chemin emprunté, plus que la destination elle-même, et comme je vois la philosophie comme un moyen, entre autre de répondre à ses questionnements, qui peuvent aussi d'être de nature pragmatique, arrive par la force des choses, le moment où la philosophie ainsi élaborée aide à s'orienter, à faire des choix dans la vie, dans sa vie, elle n'est donc pas, toujours pour moi, indépendante de l'être qui la pratique, ou ne devrait pas l'être. Ceci se distingue d'une philosophie de vie, qui serait trop rigide, voire aveugle, alors que le philosophe s'adapterait, évoluerait, dit autrement une philosophie de vie serait analogue à un outil, donc fixiste, et la philosophie s'apparenterait à un organisme vivant, donc adaptatif. Il n'est bien évidemment pas décent pour un philosophe de le clamer sur tous les toits, ce serait effectivement déplacer, mais je ne vois pas de mal, et des philosophes antiques eux-mêmes l'ont fait, de se proclamer philosophe. Et justement, je peux dire je ne suis pas un mathématicien, même si je m'y intéresse de près, par contre je suis un scientifique dans l'âme, parce que ce n'est pas ma profession mais que j'en ai l'état d'esprit et le cursus, et puis de dire, que je suis un philosophe car je pratique cette activité quotidiennement depuis des années, même avant de pouvoir la nommer ainsi, indépendamment de mes lectures ou apprentissages dans ce sens. C'est pour cela que j'avais dit qu'il fallait également pratiquer, mais avant cela, il faut le vouloir profondément, le désirer, l'un ne va pas sans l'autre. Qui aurait/devrait avoir honte de dire qu'il est marathonien par exemple, si c'est effectivement ce qu'il fait régulièrement ? Tout dépend en définitive de quelles sont les intentions, de se dire ceci ou cela, bien plus que ce dont il est question, comme de balancer d'être riche face à des pauvres gens, ou de bien montrer qu'on a des fonctions hautes placées face à des ouvriers, d'être diplômé en ceci devant une autre qui ne l'est pas, etc... Les intentions, c'est ça qui importe ! -
Je suis un philosophe
deja-utilise a commenté un(e) billet du blog de Jedino dans Blog de Jedino le bouleau
Mais mon petit Jedino, la question que tu poses, pourrait elle-même, avec la même acuité, se poser pour un artiste ( ou sportif ), sous quels critères peut-on se dire artiste, que ce soit dans la musique ou un autre art ! Je crois qu'il suffit de le vouloir déjà en premier lieu, ensuite avec la pratique on obtient inévitablement quelques résultats, avec plus ou moins d'efforts/facilités selon les individus. Mais n'est pas philosophe, artiste ou sportif celui qui aura eu une occasion sporadique de pratiquer une de ses activités, à ne pas confondre avec une philosophie de vie qui s'apparente plus à un mode ou un style de vie que d'oeuvrer en philo, ou encore d'avoir su agir, ou réagir, sagement/intelligemment dans tels circonstances ou conditions. Bien à toi, D-U -
À ce sujet, que je ne connaissais pas, je suis tombé sur ce blog de Guy Karl, où il reprend ce qu'est le discours Kunique, j'ai l'impression qu'il parle de moi quand j'étais plus jeune, aujourd'hui avec l'âge, je souffre de pusillanimité: http://guykarl.canalblog.com/archives/2011/02/08/20334920.html " Cratès le kunique : Lettre à ses disciples : "Il faut vous consacrer à la philosophie et non à la politique. En effet, ce qui enseigne aux hommes à savoir pratiquer la justice vaut mieux que ce qui les oblige à ne pas commettre l'injustice". La politique c'est le régime de la loi (nomos). On sait que les Kuniques méprisent la loi conventionnelle au nom d'une Loi toute autre, la loi de Zeus. Ils oppposent avec force la vertu de nature (arêtê-physis) à la convention culturelle, qui n'est que passion et fumée. Lorsque le Kunique se laisse aller à la fantaisie il rêve d'une communauté des hommes, non dans le cadre de l'Etat mais dans l'orbe de la planète entière : une seule terre, une seule communauté, cosmopolitisme éthique. Se mêler des affaires courantes est perdre son temps et son énergie pour un résultat nul, puisque le seul but noble est l'excellence de la conduite selon la nature. " Je comprends, me voilà en tout cas rassuré ! Et comme dit la chanson, j'attendrai...
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N'y vois surtout aucune animosité de ma part, ou une quelconque rancoeur, dans ce que je vais te dire, assez " brutalement " : Tu ne me rejoins pas sur cette idée de détraqué ou dégénéré, pourtant chère Garalacass, toi même dans tes commentaires tu utilises cette tournure " Un retour au capitalisme dirigé en lieu et place de cet ultra libéralisme complètement déréglé ", ce qui veut dire, que tu statues au sein même de la société humaine qu'une pratique est déréglée, et en même temps tu me reproches d'utiliser des termes similaires mais dans un cadre plus général, l'humanité, autrement dit: j'émets un constat sur un ensemble que tu rejettes, alors que dans le même temps, tu utilises ce même type de constat dans un de ses sous-ensemble ! Crois tu sincèrement, que ta position soit cohérente ? Je n'encourage pas, je demande sur quoi appuyer ton envie de changement, et dit plus crument, quel autre droit y opposes tu, que celui du libre échange/commerce ? Tu vas m'en vouloir, de ne pas abonder dans ton sens également, mais il est évident pour un croyant que Dieu existe, ou que le père-noël existe pour les très jeunes enfants ! Cette notion d'évidence ne prouve rien du tout, ce n'est pas une position recevable, car il n'y a aucun argument pour étayer ce qui tombe sous le sens ! Au contraire, plus on tente d'enrayer nos actions que l'on trouve mauvaises à un moment donné, plus la situation empire, se dégrade, comme avec le succédané du beurre ou du sucre, le remplacement de la corne par le plastique, du nucléaire par le charbon et réciproquement, augmenter la masse musculaire animale par l'inoculation d'antibiotiques, d'accroitre les rendements agricoles pour faire face à l'augmentation de population avec les pesticides et engrais chimiques, de centraliser/urbaniser la main d'oeuvre dans des villes toujours plus grandes pour des raisons de coût, de rendement et de facilité au détriment de la qualité de vie à tout point de vue, du travail pour tous sur le modèle du taylorisme, l'égalité nivelée par le bas, etc... La consommation en elle-même n'est pas un souci, c'est comment on consomme qu'il l'est, si nous pouvions produire, utiliser et recycler vertueusement nos matériaux, elle ne serait pas problématique, tout comme l'énergie, tant qu'elle sera issue de matière organique, voire minérale, détruite plus vite qu'elle se reconstitue, il y aura un problème, c'est notre mode de fonctionnement qui est à critiquer, celui de l'excès, du hors équilibre, et même si cet objectif n'était pas atteint, le nombre que nous sommes suffit à lui seul à provoquer un raz de marée sur la planète à tous les niveaux, y compris au sein même des sociétés humaines, car les victimes en ligne de mire, involontairement, insidieusement, c'est nous, car cette recrudescence de cancers est loin d'être anodine à mon humble avis, nous avons dépassé le seuil de tolérance de notre organisme à le solliciter, à l'agresser de toute part, par toutes sortes de substances inodores, incolores et/ou insipides, mais absolument pas indolores ! La pollution rien que pas nos flatulences, notre respiration ou nos déjections n'est déjà pas une paille, à l'échelle de plus de 7 milliards de terriens, le plus simple serait encore d'éradiquer ce fauteur de troubles, le monde ne s'en porterait que mieux, et toutes les calamités partiraient avec lui, les espèces invasives en tout genre, les rats, les puces, les microbes trans-espèces, les OGM, les gyres de plastique, les obstacles divers au passage des animaux, les marées noires, certains séismes ou catastrophes écologiques comme le volcan de boues qui ensevelit toute une ville, voire une contrée suite à une erreur de forage, l'intoxication de la faune et de la flore à toutes les échelles... À mes yeux c'est également une évidence, que nous sommes de trop, tout court, ou trop nombreux, au choix, dans l'état actuel de notre fonctionnement sociétal. Mais qu'est ce qu'une justice sociale ? Si ce n'est une approche basée sur une idéologie autant qu'une autre, tout comme la liberté ou l'égalité, ce ne sont que des termes théoriques, car dans la réalité, les choses vont autrement. Entre chercher à tendre vers quelque chose et y parvenir, parfois il y a un gouffre, et ce n'est pas toujours par la force que l'on y parvient, comme la prohibition de l'alcool, du sexe, ou actuellement de la vitesse ( l'accidentologie aura baissé dans un premier temps avant de stagner alors que d'autres pays plus souples ont de meilleurs résultats ). Qui a le pouvoir d'infléchir la mondialisation volontairement, dans un but dirigé/voulu ? Le monde me semble hautement chaotique, par moments de grands efforts ne produisent que peu d'effets, et d'autre fois, une minuscule cause produira un effet planétaire, tout ceci de manière imprévisible. Ce qu'il faudrait surtout, c'est que l'humain arrête simplement de jouer aux apprentis sorciers, de ne faire que ce qui est sûr et maitrisé, et non se lancer tout azimut, corps et âme, dans chaque aventure qui lui passe sous le nez, sans réfléchir jusqu'au bout, ceci est une grande faiblesse, notre talon d'Achille, notre immaturité la plus patente, la corde que nous nous glissons autour du coup en jouant en équilibre sur la pointe des pieds sur le dosseret d'une chaise ! Le conditionnement dont tu parles, n'est pas celui pavlovien, mais skinnerien, c'est à dire opérant, les gens se conditionnent tout seul, ils sont donc en très grande partie fautifs, ne cherchons pas des excuses à nos comportements débridés, nous les avons créés et nous nous complaisons dedans, si nous sommes si intelligents, nous devrions non seulement le comprendre, mais aussi nous en sortir en trouvant une solution, mais force est de constater que l'homme n'a pas envie d'être secouru, il aime vivre dangereusement, ainsi il se sent vivre ! Non pas les États, mais l'État du pays dans lequel on vit, qui doit assurer la protection de son peuple, à la fois docile et en bonne santé, pour pouvoir défendre la nation et travailler efficacement pour renforcer sa puissance économique, c'est plus qu'un contrat social, c'est une interdépendance vitale. Là je te rejoins complètement, notre intelligence au service de notre bestialité et non pas, l'intelligence de reconnaitre ou admettre que nous le sommes que très peu finalement, car comme je le disais tantôt à DdM, ce n'est pas les performances cognitives pures qui comptent, mais ce que l'on fait avec, avec quelles conséquences, et c'est ce constat fait, que l'on verra si l'action totale était si intelligente que ça, car on peut très bien avoir un procédé très intelligent pour exterminer des groupes de gens entiers, ce n'est pas pour autant que l'on y verra une forme d'intelligence pris dans son ensemble, au contraire, une crétinerie sans borne. Mais même en intelligence pure, performative, le poulpe nous surpasse. Notre intelligence, cet outil sélectionné par la nature pour compenser nos divers handicaps physiques, n'a pas d'autre fonction que de ramener sur un plan conscient, une faculté issue de l'inconscient, et parfois, si ce n'est pas souvent, utilisée à tort et à travers, comme n'importe quel outil, qui n'est pas un but en soi, mais qu'un moyen motivé par des envies, plus profondes. J'avais bien noté, mais l'un ou l'autre, ne sont rien à coté des monstres que l'on construits presque de toutes pièces dans les labo. Si le glyphosate est capable de détruire toutes les plantes herbeuses, on peut frémir de penser qu'il soit possible de faire quelque chose d'équivalent avec des micro-organismes et pas uniquement une substance chimique, pour détruire un organisme évolué en ciblant des points névralgiques, comme la fixation de l'oxygène sur les globules rouges, telle l'action du monoxyde de carbone. Oui d'accord, mais en cours de route, on a perdu notre savoir faire de chasseurs-ceuilleurs, maintenant nous sommes ultra-dépendants de la répartition extrêmement fines de tâches avec les autres humains espacés sur toute la planète, et sans transport, je ne donne pas chère de notre peau ! Peut-être que la méditerranée sera encore un endroit suffisamment propice, même aussi loin que la pointe de l'Espagne, où on a retrouvé des restes de Néandertal de plus de 65 mille ans, ayant fait l'objet d'attentions symboliques, un retour aux sources, sachant que nous nous sommes croisés avec ce cousin, dont on retrouve quelqueq traces en chacun de nous. Ceci semble une cause, je te l'accorde, mais comme dans toute chaine de causalité, elle peut aussi être vue comme un effet, l'égoïsme serait la résultante d'autres forces encore plus profondes, plus primales, car ce comportement est déjà un jugement, vu à travers un système de valeurs au sein d'une société, d'un groupe. Ramener à un individu seul, l'égoïsme n'existe pas, il s'appuie donc sur d'autres caractéristiques, c'est un phénomène émergent, issu de motivations plus primaires encore, comme la curiosité, la domination et l'insatiabilité ! Toutes dérivées de l'instinct de survie directement, sauf que chez l'Homme cela a pris des proportions incongrues, dépassant un seuil, un point de non retour, créant un fossé entre nous et le reste du vivant, le tout étant plus que la somme de ses parties, une sorte d'effets mutuels auto-renforcants, un emballement, une réaction en chaine dans le monde biologique, dans la psyché humaine. Comme dit au-dessus, je pense, même si aucune preuve, non recherchée, ne va dans ce sens à ma connaissance, que la multiplication des cancers chez l'homme, en l'occurrence, n'est pas indépendante de notre façon de vivre, hautement artificielle, de produits dérivés, ou que le suicide est aussi une conséquence de l'agglutination trop dense des gens, ou encore de la stagnation, voir d'une fébrile décroissance de l'espérance de vie, alors que jusqu'à présent elle ne faisait que croitre, par exemples ! Nous détruisons non seulement d'autres environnements, mais également celui qui est devenu le nôtre, sans doute de manière encore trop insidieuse, pour que cela soit pointé du doigt, tant sur le plan de la santé physique que psychologique, d'où un certain intérêt vers une alternative au gré des rencontres, des hasards, des discours, des idées ou idéologies, de la philosophie, de la religion, de spiritualité, etc...
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la notion de culture animale ne fait pas l'unanimité de la communauté scientifique. Vous parlez d'habitudes acquises par apprentissage, cela veut dire transmise donc, d'une génération à une autre. Je suis d'accord avec cette définition, l'idée de transmission est essentielle pour parler de culture, les apprentissages ne sont pas adaptatifs, ils sont un objet et un contenu d'apprentissage et il y a un enseignement de ce contenu. Quoique ( http://tc.revues.org/5847 ): De manière générale, la culture est définie par les biologistes comme un ensemble de connaissances et de pratiques qui se partagent et se transmettent socialement au sein d’un groupe d’individus, plutôt que par héritage génétique. Une définition opérationnelle récente semble faire l’unanimité parmi les spécialistes de la culture animale. Un comportement est dit traditionnel s’il répond aux trois conditions suivantes : 1) il ne doit pas être présent dans tous les groupes d’une même espèce (il peut même être spécifique à un seul groupe ou à quelques groupes seulement), sa fréquence, ainsi que sa prévalence, pouvant varier considérablement d’un groupe à l’autre ; en d’autres termes, il peut être observé quotidiennement et chez la plupart des membres d’une communauté, ou bien occasionnellement et chez un nombre restreint d’individus, ou encore être totalement absent d’un groupe alors que les conditions environnementales permettent son expression ; 2) il doit être durable, c’est-à-dire être observé dans une même communauté pendant plusieurs années, voire sur plusieurs générations ; 3) il doit se propager socialement au sein du groupe, c’est-à-dire que l’acquisition du comportement par un individu naïf doit être influencée directement ou indirectement par la présence ou l’activité d’un congénère (Fragaszy & Perry 2003). Ainsi, la « méthode d’élimination » est une procédure décisionnelle à trois conditions qui permet d’évaluer si un comportement qui présente des variations au niveau géographique peut être considéré comme culturel ou non (Van Schaik 2003). Afin de répondre à ces trois conditions, trois approches correspondantes sont utilisées (voir Caldwell & Whiten 2007).
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Oui, la science a effectivement cherché à s'émanciper du dogme religieux ou de toute autre doctrine fixiste. Je ne me suis pas particulièrement penché sur les approches mystico-spirituelles de R. Sheldrake, j'en apprends au fur et à mesure de mes recherches pour comprendre les objections avancées par quelques forumeurs ici-même. Mais ses champs morphiques me font penser au phlogistique des anciens, qui était un subterfuge intellectuel pour tenter d'expliquer les faits que l'on ne comprenait pas vraiment, c'était une vision naïve, qui avait l'immense avantage selon moi, d'avoir un effet anxiolytique... Sinon pour les mésanges l'explication la plus évidente, qui ne fait appel à aucun mystère ou nouvelle loi naturelle, c'est tout simplement la propagation de ce comportement social: comme on peut le voir sur le graphique de ce document: http://r.search.yaho...FnNUnFZIMA9FfQ- ou comme expliqué sur celui-ci, comparativement aux rouges-gorges: http://www.hydeal-hy...tion-_ad12.html Pour ce qui est des macaques japonnais, le problème que je rencontre, c'est qu'il est fait nul part, mention d'une propagation sur les autres archipels japonais, uniquement sur l'île Koshima, comme dans cette étude pourtant fort bien détaillée sur la question: http://www.japanmonk...g-revisited.pdf Ou comme sur celui-ci, sur d'autres comportements culturels des mêmes macaques, où il n'est nullement question d'une transmission sur le phylum: http://www.researchg...caca_fuscata%29 ou plus succinctement sur celui-là: http://sfeca.fr/Leco...ues/int_tra.htm Au contraire je crois, qu'ils utilisent le même processus que nous, ou inversement ! Comme il a été montré sur le document au-dessus " http://www.japanmonkeycentre.org/pdf/sweet-potato-washing/Hirata-2001-Sweet-potato-washing-revisited.pdf " page 19 ( peanuts: cacahuètes ), les macaques observent et comprennent, bien plus qu'une simple imitation, les intentions ou ce qui se passe. ou à nouveau sur celui-ci " http://sfeca.fr/Leco...ues/int_tra.htm ": " Mais lorsqu'on s'est demandé par quel moyen un macaque apprend, on a eu quelques surprises. Pour imiter l'autre et copier ses gestes, il faut comprendre ses buts : comment faire si l'on ne sait pas reconnaître ses intentions ? Contrairement à ce que l'on croyait, les singes n'imitent pas... Ils apprennent, mais par des moyens plus simples que l'imitation. Ils remarquent qu'un compagnon s'intéresse à quelque chose, ou bien ils comprennent qu'un objet a de l'importance, c'est ainsi qu'ils sont influencés par leur compagnon. Mais ils doivent ensuite trouver seuls la solution du problème. C'est difficile et s'ils réussissent, c'est après de nombreux essais et erreurs. " La principale différence que je vois, est d'ordre générationnelle et organisationnelle, c'est à dire que c'est par le cumul et la transmission de nos connaissances que nous marquons le pas avec nos homologues animaux, dois-je rappeler le temps que l'on passe à former/éduquer nos enfants, comme des bêtes de concours ! Bien que ceci n'explique pas tout, s'en est un rouage important, voire essentiel. Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, ici sur ce fil de discussions, la question est plus d'ordre quantitative que qualitative, entre nous et les animaux " supérieurs ".
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À la décharge de Blaquière, j'ai également eu un professeur rigide sur ses positions, on était loin d'une approche socratique ou sceptique, mais plutôt " dogmatisante " de la philosophie, c'est écrit comme ça et c'est la vérité à enseigner, on ne touche à rien ! Et surtout pas au sacro-saint Descartes. Heureusement qu'il m'en faut plus pour me décourager... P.S. une ch'tite réponse sur l'éloge du silence ?
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http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dossiers/d/zoologie-animaux-ont-ils-culture-1525/ http://www.vodeo.tv/documentaire/culture-animale http://www.huffingtonpost.fr/pierre-sigler/animaux-culture-sociologie_b_6499768.html https://en.wikipedia.org/wiki/Animal_culture http://www.amazon.fr/origines-animales-culture-Dominique-Lestel/dp/208122304X/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1441862881&sr=8-1&keywords=culture+animale C'est juste qu'en France, au pays de Descartes, on a encore du mal à voir l'évidence, piégés que nous sommes dans notre propre culture, occultant les autres !
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Je pense que nous disons sensiblement la même chose, avec notre propre vocabulaire, dans les grandes lignes, mais continuons... Non bien sûr, mais comme je te sens défendre l'honneur de l'humanité face à mes accusations, je t'invite à argumenter en sa faveur, comme avocate de la défense. Je me doute pourtant que tu es consciente que le bon sens, n'est pas toujours notre meilleur allié, et contrairement à Descartes, je verrai plus volontiers qu'il y a autant de bons sens que d'individus ! Sans défendre la position inverse, qui n'est pas la mienne, mais je joue l'avocat du diable, toujours pour comprendre davantage, qu'est-ce qui justifie que, pour simplifier, le capitalisme soit mauvais ? Sous prétexte d'un meilleur partage ? D'un équilibre social à rétablir ? N'est-il pas des plus naturels qu'il y ait des différences, que certains s'en sortent mieux, aient plus que les autres, nous ne naissons pourtant pas égaux, sauf d'un point de vue artificiel conféré par la loi, il est très discutable de vouloir remettre bon ordre dans quelque chose qui n'en a pas naturellement, sous quel prétexte, et qui vaudrait mieux que celui que nous côtoyons ( je ne suis ni riche, ni patron, hein ! ) ? Il y a eu une expérience réalisée avec des classes d'enfants, où tous avaient reçus la même quantité de ce qui pourrait s'apparenter à une monnaie, et en laissant faire les gosses sans directive particulière, les expérimentateurs se sont rendus compte qu'en peu de temps, certains n'avaient plus rien, et d'autres presque tout ! De plus, je reste persuadé, que quelque soit le système en place, il y en aura toujours qui sauront en profiter, et créer des tensions, car des différences apparaitrons, de mémoire même si je ne suis pas un spécialiste et encore moins un amateur, ce n'est pas le communisme qui a par son principe promu une égalité communautaire, mais qu'en réalité il y a eu une élite et le peuple, puisque des individus avaient réussi à pervertir le système dans leur intérêt propre, comme avec des hommes d'église à des hauts postes. Mais attention, je comprends très bien ce que tu dis. Je te rejoins qu'il ne faudrait pas spéculer sur tout ce qui touche à l'alimentaire. Redistribuer les cartes économiques, ne ferait que réinitialiser le même phénomène à venir, puisque ce sont les hommes le noeud du problème, et hormis l'éducation, ou un système totalitaire aux frontières fermées, je ne vois pas beaucoup de solutions. Sur le consumérisme, je te rappelle que les gens agissent en leur " âme et conscience ", que l'on ne les y force pas, c'est à chacun de faire les bons choix, à refuser, à se maitriser, et à l'État de veiller aux abus, comme toutes les alertes inutiles de danger sur les jeux d'argent ou la cigarette/alcool, de trop manger, parce que ça coûte à la société, pas pour notre bien-être. Si il y a un garde-corps devant les fenêtres, mais que les personnes décident de passer outre, on ne peut décemment pas y faire grand chose, si ? " Dans la première démocratie connue, la démocratie athénienne, le tirage au sort était prépondérant pour toutes les institutions exécutives et juridiques. « Il est démocratique que les magistratures soient attribuées par le sort, et oligarchique qu'elles soient électives » — Aristote " ou ( http://www.forumfr.c...dpost,p,9669736 ) Je suis presque sûr que nous sommes plus sur la même longueur d'onde, qu'il n'y parait...! Bon je ne retrouve plus l'article qui parlait des failles possibles des P4, mais en cherchant je suis tombé sur ça: http://www.businessi...ies-2014-7?IR=T http://www.businessi...T#ixzz37YsI9fiz ( L'un de ces premiers laboratoires P4 fut le CDC (Center for Disease Control, ou en français : Centre de Contrôle des Maladies) à Atlanta aux États-Unis. ) It's an ironic global security threat, but facilities meant to prevent and cure disease have sometimes inadvertently aided in its spread. For instance, the Centers for Disease Control (CDC) made headlines last month when an estimated 84 of its scientists were exposed to a live and potentially deadly strain of anthrax. A second probe into the incident has discovered a number of additional lapses in the CDC's handling of the situation, including the use of expired disinfectant, the transportation of dangerous materials in Ziploc bags, and the storage of anthrax in unlocked refrigerators in unrestricted hallways. These lapses highlight the fact that even with labs with the highest level of precautions in place, human error can always lead to the unintentional spread of diseases. It's a rare event, and the overwhelming majority of pathogens are responsibly stored. But there are a handful of examples throughout the past century of viruses inadvertently escaping from lab containment and entering the broader world. **** Il y a bien des microbes qui sont plus dangereux que la grippe espagnole de 1918. Tu fais sans doute allusion au petit âge glaciaire ( https://fr.wikipedia...wiki/Glaciation ): Le Petit Âge Glaciaire Le Petit Âge Glaciaire ne correspond pas à une glaciation à proprement parler mais à une fluctuation climatique froide à l'intérieur de l'Interglaciaire Holocène, d'autant mieux mis en évidence qu'il est récent. L'hémisphère Nord a connu un net refroidissement, entamé dans la seconde moitié du XIVe siècle — avec un minimum thermique au XVIIe siècle — qui a persisté jusqu'au début du XIXe siècle. Appelée « petite glaciation » ou « Petit Âge Glaciaire », il s'agit d'une période centrée sur le « minimum de Maunder » (1645-1715 proprement dit), qui semble correspondre à une faible activité solaire (ses taches étaient d'ailleurs peu visibles). Elle fut marquée par une série d'hivers particulièrement rigoureux, accompagnés de disettes et de famines12. Les conséquences de cet épisode froid ne sont pas négligeables, le climat en Islande et au Groenland était relativement doux pendant les trois cents premières années qui suivirent la colonisation viking. Il s'est ensuite fortement refroidi, y interdisant l'agriculture et y faisant disparaître les forêts. " Mais une vraie glaciation, serait une toute autre paire de manche ! Au moins, on la verrait venir celle là! Le temps d'une prière ou deux du reste. ( non je ne suis pas croyant ) Mais cette intelligence est bien au service de quelque chose ! Et c'est de cela qu'il est question, notre intelligence n'est qu'un vecteur, un intermédiaire dans ce processus, mais le moteur, ce qui nous pousse à agir, tu en fais l'impasse. L'excès n'est pas lié à l'intelligence, une colonie de bactéries se multiplie à l'excès sur son substrat fini, un lion qui n'a pas mangé depuis longtemps se goinfre à l'excès après une bonne chasse. Effectivement, il y a plusieurs facteurs ( pas les préposés ) qui concourent à notre comportement que je réprouve, une incommensurable curiosité, une soif de domination sans limite et un appétit insatiable perpétuel ! Comme dit précédemment, une machine déréglée, qui s'emballe ou détraquée, sur trois axes particuliers. Encore un petit effort, tu y es presque... J'ai envie de te répondre, que nous sommes tous des pollueurs consentants, culturellement, mais de naissance aussi, ce sont la nature des déchets qui change et qui pose problème, en plus de la quantité liée à notre nombreuse population, trop ( nombreux ) peut-être ?
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J'ai vu que en répondant à Konvicted, tu supposais que j'avais une vision idéalisée de la vie sauvage, mais il n'en est rien ! Je n'ai jamais, au grand jamais, laissé entendre que la nature était belle, gentille et/ou généreuse, voire harmonieuse ou paradisiaque. Elle est sauvage, impitoyable, dure, non finaliste. Effectivement, si nous pouvons aujourd'hui respirer, c'est que des bactéries et des algues ont recracher ce déchet toxique qu'est l'oxygène, mais peut-on leur en vouloir de chercher à survivre, à elles et aux autres espèces ? Les équilibres, existent bien réellement, on sait aujourd'hui qu'ils sont ponctués, voilà tout, et c'est en ces termes que je m'étais exprimé, avec Petitpépin. Soit l'Homme est considéré comme un animal comme les autres, et dans ce cas, on peut voir, que comparativement aux autres primates, nous nous comportons différemment, nous allons bien plus loin que le strict nécessaire à la horde ou pour l'individu, toujours dans l'excès, et rien ne semble arrêter cette course effrénée en avant, tant socialement, que techniquement, que " comportementalement ". Soit l'Homme est différent des autres animaux, dans ce cas, puisque je suis aussi un être humain, je peux utiliser ce qui nous distingue pour le retourner contre ce qui nous rend si supérieur, notre intelligence, notre cognition, alors même que nous nous comportons bien pire que le plus sauvage des animaux, qui eux n'ont pas cette conscience si développée, sur laquelle nous asseyons pourtant notre différence également. Les autres espèces ne recherchent rien, cela s'impose à eux, par leur biologie, leur constitution. Nous autres, le genre humain, avons ce pouvoir, de modifier à notre guise, et avec une ampleur sans précédent notre milieu, c'est à dire volontairement, sciemment, même si ce n'est pas une réflexion aboutie jusqu'au bout à mon plus grand regret. Mais les intentions sont là, et ça change tout: tu trébuches dans la rue sur un pied, à cause d'un individu, celui-ci ne l'a pas fait exprès, tu lui pardonnes rapidement, un autre type aurait pu l'avoir fait intentionnellement, et si tu t'en rends compte, ton jugement à son égard sera tout autre que pour le précédent ! N'est-il pas ? Tu parles que d'une fraction de l'humanité, même si en nombre les autres ne sont pas aussi nombreux, il y a fort heureusement d'autres modes de vie, plus en phase avec une pérennité de cette pratique, et on remarquera que ces peuplades vivent en nombre restreint, et c'est un paramètre loin d'être négligeable, car nos ancêtres étaient certainement aussi fous que nous, aussi insouciants sur leurs actes, mais terriblement moins nombreux, ce qui fait que l'impact était moindre, sans être non nul, puisque c'est probablement à cause d'eux que l'ours des cavernes ou le tigre à dents de sabre ont disparu, c'est à dire jusqu'à l'extermination. Décidément, dès le départ, les dés étaient jetés, une avarie de la nature s'est perpétrée jusqu'à une quantité insupportable, tel le méchant Anderson dans Matrix ! Mais je peux continuer à vivre avec, ou plutôt en parallèle de mes semblables... :p
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Dans la mesure où tout est imbriqué, faire varier un curseur entraine nécessairement d'autres choses dans sa course ! Si il saute aux yeux des problèmes, les solutions elles, sont très loin d'être triviales. Et c'est ça qui est difficile à comprendre/cerner pour des non initiés comme nous. Et encore, il n'est même pas évident, que l'on ait identifier les vrais dangers, certainement bien plus subtile et sournois, comme tout bêtement l'eau potable en passe de devenir une rareté, bien plus que l'énergie, même pour ceux qui n'en manquait pas jusqu'à présent. Alors, que préconises tu ? Où se situe ton analyse ? As tu pensé à une pandémie involontaire par une souche virale extrêmement virulente et contagieuse, pour l'être humain, comme on en fabrique dans deux ou trois laboratoires à la pointe de la biotechnologie, à travers le monde ? Une nouvelle période glaciaire ? Un volcanisme sans précédent depuis des millions d'années, ou la chute/collision d'un bolide spatial comme pour feu les dinosaures ? Un sursaut de notre étoile insoupçonné, avec éjection de matière coronarienne, faisant monter la température du globe à plus de 100°C en quelques dizaines d'heures ?
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Conscience, libre arbitre et compassion
deja-utilise a commenté un(e) billet du blog de Marioons dans Marioons blog
<br><br>Oui bien sûr, comme je le disais il est utopique de penser que nous aurions une pleine connaissance, ce qui fait que sur la route de cette acquisition, il restera des ombres et des incertitudes. Toutefois, la vérité elle-même est parfois néfaste, car une fois que l'on sait une chose, on ne pourra plus faire comme si nous ne savions pas, et donc vivre avec, par exemple d'apprendre que ses parents ne sont pas ceux biologiques, que notre conjoint nous a trompé, de prendre connaissance que l'on a une maladie incurable, que Dieu ou le père noël n'existe pas, etc... Il faut d'abord se demander si nous sommes prêts à recevoir les vérités, puis si nous sommes tout aussi prêts à les digérer, à en faire quelque chose, dans la négative, mieux vaut s'abstenir, donc.<br><br> <br><br>Comme dit au-dessus, tout dépend de la motivation de la personne à encaisser toutes les vérités, ce n'est pas si évident que cela, et je sais de quoi je parle, moi qui ai accepté sans réserve toute la cruauté de celle-ci, à en perdre l'envie, car à quoi bon, en savoir davantage sur la nature humaine, quand on est déjà overdosé, hormis d'être poussé par sa curiosité, seule source non tarie de cet élan vital. Mais je te le dis, la vérité est quelque fois abjecte, à en vomir. Après les petites vérités, ou les lois naturelles ou universelles, n'ont pas cette implication négative sur le sujet qui se questionne, car la vérité dans son entièreté peut être vu comme un virus qui gangrène la mémoire, qui sape par les fondations insidieusement jusqu'au jour ou il ne reste plus débout que l'ombre d'un monde, une coquille vidée de sa moelle...<br><br> <br><br>Non, quelque soit la souffrance encourue, rien n'est plus beau que d'avoir une vision claire, et ne plus vivre dans l'illusion, dans l'apparence, dans la superficialité ou le superfétatoire, dans le regard des autres, mais il faut être conscient que cette voie est sans retour possible, contrairement à vivre dans des croyances, où l'on peut toujours troquer une croyance contre une autre, la vérité n'est pas interchangeable, d'où son caractère irréversible. Mais je peux te certifier que ce coté du monde est incommensurablement plus difficile à supporter que de vivre dans des rêves ou des fantasmes !<br>Une compréhension suffisante signifie que pour une personne lambda, c'est quand elle se rendra compte, par elle-même, que d'agir c'est une chose, mais comment on s'est comporté, est bien plus important. Il n'y a rien de complaisant à se rendre à l'évidence, au contraire, cela permet d'agir convenablement, et non pas de se focaliser sur un objectif ou en occultant son environnement, les conséquences, l'utilité ou l'intérêt, la pertinence, etc... Cela sert à se recentrer, à aller à l'essentiel, à distinguer futile et importance, ludique et sérieux, impératif et subsidiaire, etc...<br><br><br> <br><br>Implicitement, il y a une orientation à agir, hormis pathologie, nous sommes perpétuellement dans l'anticipation, dans l'action, dans le mouvement. L'idée n'est donc pas d'arrêter de tendre vers quelque chose, puisque nous ne le pouvons pas, cela s'impose à nous, vitalement, nécessairement. <br>Quand je dis que seul le chemin compte et non les buts, il faut donc le comprendre dans le sens que le Quoi est de seconde importance vis à vis du Comment nous agissons, et que donc les intentions sont le trait d'union entre ces deux processus, elles ont donc une importance cruciale dans cette perspective. Et même si un acte est manqué, les intentions étaient là, bonnes ou mauvaises, le jugement peut d'ores et déjà se faire, si nous en prenons connaissance. <br>Effectivement tout est lié, mais pas n'importe comment, justement. <br>Par exemples, devenir riche/célèbre, semble louable, mais si je dois mal agir, pour autrui ou moi-même pour y parvenir, nous sommes en présence d'une erreur flagrante. De même si je ressens le besoin d'être en couple, mais que ma relation est pitoyable faute d'avoir pris le temps ou des précautions, le remède peut être pire que la mal initial. <br><br>Faire des choses, et n'avoir que des déceptions ou des regrets, voire passer à coté de choses plus importantes, ne faire que passer le temps, s'amuser, se distraire, sa faire plaisir, ne peuvent pas être des buts en soi, car on oubliera ce qui est essentiel, c'est comment j'y ai accédé, et ce que cal implique pour moi, pour les autres directement ou indirectement, mais aussi sur tout le reste. <br><br> <br><br>Je voudrais te répondre oui, mais je ne le peux pas, quand je vois la triste réalité de la nature humaine, dans toute son horreur, sa violence, sa méchanceté, sa mesquinerie, sa fourberie, son narcissisme, son animalité mal contenue, etc... je ne peux absolument pas dire que cela conduit à la compassion, ou alors il faut être emprunt d'une force transcendante qui n'a rien à voir avec l'ouverture de conscience, avec tout ce qui se trame sous mes yeux ou à ma connaissance, c'est tout bonnement impossible, ça l'est surement si on continue à fermer les yeux, à rêver ou qu'on ne les ouvre pas assez/suffisamment !<br><br> <br><br>Oui tu as raison, il nous faudrait distinguer.<br><br>Alors autant pour la première partie, cela me semble raisonnable, que la souffrance soit proportionnelle à l'ouverture de notre " coeur ", puisque ce sont les autres principalement qui nous souffrir, sauf maladie/accident, mais sur la seconde proposition un peu moins, ou alors il faut y adjoindre un possible décalage temporel, comme pour le dépressif ou le misanthrope, sans compter tous les accros, les passionnés d'une activité, les drogués, etc... <br>Comme ce sont les deux faces d'une même réalité, notre " coeur " ouvert peut recevoir de bons sentiments, comme des mauvais, néanmoins, il y a d'autres sources de joie et de peine, qui n'ont pas de point commun avec le " coeur".<br>Globalement je suis d'accord quand même ! <img class="bbc_emoticon" alt="" src="http://static.forumfr.com/public/style_emoticons/default/wink1.gif"><br><br><br><br><br><br><br><br> <br><br> -
Tant mieux, mais je ne fais pas le beau, tu vas voir ma petite grande :smile2:: J'expliquerai après, http://www.cnrtl.fr/definition/d%C3%A9viant " Manière d'être et de vivre qui s'écarte de celle qui a cours dans une société donnée. " ou https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9viance " La sociologie ne porte pas un jugement de valeur sur la déviance ; il n'y a pas de « bonne » ou « mauvaise » déviance. Par exemple, puisque la déviance est définie en sociologie comme une déviation à une ou des normes socialement admises, elle ne se retrouve pas qualifiée systématiquement de maladie. Pour les tenants de la sociologie de la déviance, comme Albert Ogien, la notion de déviance est relative car elle diffère selon les sociétés étudiées et les époques. La déviance étant considérée comme une attitude ou des comportements non conformes aux normes et valeurs véhiculées par une société, si ces valeurs ou normes évoluent, alors la perception de la déviance évolue aussi. " Les exemples que tu as pris étaient adressés aussi à Petitpépin, où dès le début j'ai pris position sur la valeur de l'être humain comparativement à ses propres prétentions, je ne le nie pas. Mais les choses ne sont pas aussi simples, puisque l'Homme est à la fois animal et être de culture/social, il y a donc les deux aspects à visiter. Néanmoins tant qu'il n'est pas question de l'humain, les choses sont claires et convergentes, c'est bien notre espèce qui complique ma position, que tu trouves ambigüe, et pourtant... Mais je soutiens les deux, même pas peur ! D'une part, d'un point de vue biologique comme tu l'écris, il ne se comporte pas comme les autres animaux, dont j'avais expliciter les raisons à Petitpépin, et d'autre part, sur le plan culturel et donc moral, puisque l'être humain se positionne de lui-même au-dessus des autres animaux, dans cette société où je suis membre également, je le rabaisse à sa condition d'animal dégénéré, en discourant avec toi. Je joue sur les deux tableaux à la fois, un avec toi, et l'autre avec le deuxième forumeur Petitpépin. Ce n'est donc pas ou bien ou bien, mais et bien et bien ! Le reste du vivant n'a pas besoin de le savoir explicitement, il le vit ainsi, ce que nous ne faisons pas, nous autres, puisque toujours dans l'excès, le toujours plus, même avec ce qui fait notre plus grande fierté, notre cortex cérébral. N'est-il pas étonnant que ce soit celui qui se sente le plus intelligent, le plus à même de comprendre et d'agir conséquemment, qui se comporte en fin de compte, le moins sagement, le plus idiotement ? Il y a donc une double prise de position de ma part, l'une observationnelle, éthologique, comme je te l'ai dit, l'autre éthique selon ma vision en tant qu'humain, sensible à ce que l'humanité pense d'elle même dans son environnement, avec ses armes que sont la morale ou les responsabilités qu'elle s'octroie, comme je l'ai dit à mon autre interlocuteur. Dans les deux cas, je nous trouve détraqués en somme... Comme une voiture pourrait être doublement diagnostiquée avec un problème, par le conducteur et un mécanicien par exemple, et tant soit peu que le conducteur et le mécano soit la même personne, alors... ! :cool: C'est mon coté mâle certainement qui est ressorti, ou un acte manqué de ta part, en tout cas c'est freudien !
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Woui. Ça me fait ni chaud, ni froid, comme qui dirait... D'un autre coté, tout n'est que mouvement, il y a bien quelque chose qui croit même si c'est négativement: telle la dette de l'état/sociale. C'est là que c'est très fort, c'est que l'on croit que l'on comprend quelque chose, dans cette masse informative, mais rien qu'en économie, tout le monde est paumé, y compris les chefs d'États, les scientifiques sur qui tout repose ne sont pas exempts de contradictions ou d'erreurs, comme avec l'alimentaire, du genre le sucre ou le beurre, remplacé par des remèdes bien pires que le mal présumé, le réchauffement climatique qui stagne, les évènements exceptionnels, etc... Croire que l'on sait, est le premier pas vers le fourvoiement, tout est imbriqué les uns dans les autres, interdépendant ou en interaction, nous nous illusionnons en pensant qu'avec des données aussi peu fiables nous sommes mieux armés qu'auparavant, c'est comme avec Internet, source inépuisable d'informations, où des chercheurs se sont rendus compte que cela introduisait un biais de perception, ceux qui y avait accès facilement, pensaient savoir ou avoir compris certaines choses, alors qu'il n'en était rien, c'est un leurre malheureusement... Être informé, ou savoir, et comprendre sont foncièrement distincts, c'est pourtant le deuxième aspect qui permet de faire des choix éclairés, pas le premier, falsifié ou falsifiable involontairement ou pas, comme avec la fameuse étude OGM montrant leur toxicité. Oui, une prise de conscience est un bon début, mais elle est insuffisante, il faut que les populations y trouvent un intérêt, c'est comme les rejets plastiques, y en a encore à la pelle qui jettent tout et n'importe quoi par la fenêtre de leur voiture, ou en tant que piétons, car ils n'ont aucun intérêt à les garder pour le jeter ultérieurement dans une poubelle, ou encore des politiciens ( puisque cela t'intéresses ) américains " écolo " qui venaient à des meetings en gros 4x4 comme eux-seuls savent en faire, c'est pourtant pas la prise de conscience qui leur manquait à ceux là ! Tant qu'effectivement on continuera à penser comme le modèle économique, que l'équilibre se fait " naturellement ", on continuera sur la même lancée, tout comme, tant que l'on continuera à faire vivre notre cinquième république, il y aura les mêmes écueils, c'est à dire de perpétrer les scissions claniques/sociales des décisionnaires au pouvoir: en clair maintenir un sac de crabes. La mondialisation n'est que le summum à cette liberté tout azimut, secondée par un individualisme presqu'à son paroxysme, que veux tu y faire ? C'est déjà la cacophonie dans un seul pays, ou dans l'UE, pour des questions d'intérêt général comme l'évolution du climat ou la transition énergétique, je n'imagine même pas si il y a des enjeux économiques clairs à discuter ! Ramener à 24h, notre historicité dans l'age de la terre, se résume à la dernière seconde, je ne pariera pas un centime sur notre avenir en tant qu'espèce d'homo sapiens sapiens. ( et il persiste et signe ce prétentieux d'humain )
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Du " nouveau " sur ce sujet ancien, en l'occurrence les émoticônes , pour les plus curieux, une vraie thèse, sérieuse donc, de Pierre HALTE: http://www.theses.fr/2013LORR0308 il faut cliquer sur Accéder en ligne pour la consulter ! Bonne lecture...
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Je suis donc ignorant, imperméable et étranger à ce qui se passe dans le monde, aussi bizarre que cela puis sembler, d'ailleurs je n'écoute aucune information, les gens que je rencontre m'en font part inévitablement, sans requête émanant de moi, je ne suis donc pas au courant de ce que le président américain a pu dire, veux tu me mettre au parfum ?