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Tout ce qui a été posté par Loopy
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En réalité je pense qu'il y a beaucoup de confusion de concept. J'imagine la plupart des athées comme des agnostiques pessimistes, en particulier dans le cas des scientifiques qui sont quelque part initiés au doute et à la remise en cause. A titre personnel, je pense que beaucoup d'athées ne mettraient pas leur main à couper qu'un Dieu n'existe pas. Cependant, pour diverses raisons, l'idée même de l'existence d'un Dieu les embête et ils n'y croient pas. En somme, l'athée fait la part des choses entre le savoir et la croyance. Le croyant est pour moi dans le même cas de figure. Plutôt une espèce d'agnostique optimiste. La religion, ou le dogme, ce n'est pas seulement la croyance en un Dieu ou une entité supérieure. C'est aussi la croyance un peu orgueilleuse d'un lien privilégié entre l'humain et cette entité. C'est de là que vient le dogme et ça explique qu'on peut être croyant et ne pas avoir de dogme, être athée et en avoir un tout de même. La religion étant un dogme qui repose sur l'existence d'un Dieu, d'un lien particulier entre l'Homme et Dieu, et aussi d'un champs de concepts spirituels qui environnent la notion de Dieu et ne lui sont pas nécessaires (le paradis et l'enfer, les prophètes, et même la notion de destin par exemple). Je suis parfaitement d'accord avec ça. l'interrogation est par ailleurs pour moi intimement lié au doute. l'évaluation des différentes hypothèses peut ensuite faire pencher la balance vers une croyance ou une autre. Le savoir, ou la certitude, n'arrivent que lorsque le doute n'est plus permis ce qui, pour un scientifique digne de ce nom, n'est jamais vraiment le cas. La prudence et la mesure sont forcément des caractéristiques de celui qui doute. La croyance (ou la non croyance) permet le doute. La religion et le dogme le permette rarement, car impliquant une relation entre ce en quoi on croit et nous, ainsi qu'à l'environnement entier entourant la croyance, on se retrouve piégé dans un système de pensée qui se substitue à notre logique propre (sans pour autant nous interdire le libre arbitre... qui peut parfaitement faire parti du tout). Comme tu en connais le limites, je me permet d'en souligner une, qui est la même que celle que je souligne dans les questions "pourquoi ?" de contre exemple : il s'agit de la présupposition (ici par expérience) que la montre est fabriquée, que l'ordinateur est fabriqué. Il serai peut être plus adéquat de changer la montre, par une rose des sables. Qu'a pensé la première personne qui a vu une rose des sables ? Sincèrement, face à un tel phénomène, je ne suis pas certain de l'approche que j'adopterais. Fabrication humaine ? Fabrication "naturelle" ? je pense que je ne présupposerai pas. C'est ainsi que je conçois mon approche scientifique, tenter de faire le moins d'hypothèses possibles.
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Un CRAN de plus est franchi dans la connerie
Loopy a répondu à un(e) sujet de lepequenot dans France
Je pense que le CRAN est dans son rôle, mais qu'il devrait soigner sa communication et sa manière d'agir. Ce n'est pas au CRAN de juger si quelque chose est raciste, mais son rôle est d'alerter la justice qui elle en a le pouvoir. Si un doute existe, le CRAN est parfaitement dans son rôle en prévenant la justice et en lui demandant de statuer. Cependant le CRAN est trop agressif dans ses démarches. Il n'était pas nécessaire de remettre en cause la bonne foi du pâtissier, en l'attaquant au sujet de son rôle dans un club sportif. Le CRAN n'a pas non plus vocation à définir ce qui est raciste et ne l'est pas et en portant des accusation aussi violente, il s'expose à un retour de plainte en diffamation, et autres subtilités juridique. Cela nuit à son image, son influence et son objectif. Comme le dit amissa, l'enfer est pavé de bonnes intentions. Je pense que le climat actuel des chose nécessite de mettre un frein à l'agressivité et de tenter au maximum de régler les choses à l'amiable. En résumé, je pense que le CRAN a bien fait de saisir la justice, en qualité de représentant de personnes qui se sont sentie blessées. Je pense par contre qu'il n'avait pas à être aussi agressif, signifiant simplement qu'il pense qu'il y a la un acte/objet raciste, demandant alors à la justice de trancher et précisant qu'il se conformerait à l'avis du juge. Point barre. Il est vraiment temps qu'on arrête de se taper à coup bâton les uns sur les autres pour des conneries. On dirait des gamins... ce n'est pas sérieux. Le CRAN ferait bien d'être moins zélé dans ses propos, tout comme beaucoup d'autres d'ailleurs. -
Je n'ai pas compris en quoi ton système de pensée te met à l'abris de la famine, je ne comprends d'ailleurs pas comment un système de pensée le peut. Ce qui peut nous mettre à l'abris de la famine, c'est un système socio-économique performant, juste et égalitaire. La religion et l'athéisme n'ont plus grand chose à voir avec cela. Il est cependant remarquable que la fragilité n'est pas peut être pas là ou tu le penses : les grandes famines ont eu la fâcheuse tendance à arriver dans des sociétés très croyantes et pratiquantes, même si les pratiques ont certainement évolué. Par ailleurs, étant issu d'une réflexion, comme tu l'admets, le système de pensée athéiste (fondé, à mon sens, sur l'évaluation de la cohérence de plusieurs hypothèses) me semble plus résistant au débat (et donc moins fragile) que le système de pensée religieux (plutôt fondé sur l'acceptation de faits).
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Ce n'est pas un substitue, c'est une interprétation possible de la question. Et si la réponse amène d'autres question, au moins celle d ela science a le mérite d'être légèrement plus cohérente (ou plus complète au moins) que celle apportée par la religion. Il est alors parfaitement compréhensible que si nous devions débattre de cohérence des systèmes de pensée athée et religieux, cette question soit délicate pour toi. Je crois que je me suis mal fait comprendre : je dis que poser la question du "but" présuppose l'existence de Dieu. Donc que ce ne sont pas les réponse qui manquent de cohérence, mais la question elle même. Et cela n'a rien à voir avec l'état des frigos (même si je te suis reconnaissant de me rappeler qu'il faut sérieusement que je fasse les courses ce soir...) Donc, en gros, la réponse religieuse est une réponse satisfaisante pour ceux qui n'ont pas le temps ni le luxe de la réflexion. Je le conçois. La réponse athée quant à elle arrive à satisfaire ceux qui ont le luxe de méditer son bien fondé et donc sa cohérence. Cela a plutôt tendance à démontrer que la réponse la plus cohérente est celle de l'athée (qui je le rappelle est de dire qu'il n'y a pas de but, que ceux que nous nous définissons nous même). Donc sur ce point nous sommes d'accord (à condition de dire que la femme aussi, est capable du meilleur comme du pire) Ce qui renvient encore une fois à dire que la religion peut être un facteur de cohésion des populations en difficultés, elle peut apporter malgré ces difficultés un cadre "réglementaire" permettant la vie en société. Chose que je ne n'ai jamais nié, et qui fait parti des bienfait de la religion. Cependant, nous parlions de cohérence, et cela n'est pas de la cohérence. Pour maintenir le tissu social dans une société en péril, la religion peut être un moyen mais s'apparente dans ce cas particulier à une forme de manipulation qui n'a pas besoin de cohérence car justement, les ventres étant vides, on n'a pas le temps de réfléchir à la cohérence de ce qu'on nous propose. Après, je n'y peux rien, c'est toi qui a voulu partir sur la cohérence des systèmes de pensée. Manquant peut être du recul nécessaire à voir que dans une société où "les frigos sont vides", le système de pensée n'existe plus puisque les individus ont autre chose à faire que de le construire. On leur en propose un tout fait et pas en kit, c'est pratique. La cohérence par contre, est facultative dans ce cas, d'où mon incompréhension de ton argument.
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Un système de pensée cohérent est d'abord réaliste. Pour y répondre il faut commencer par comprendre le sens de "Pourquoi ?". Si la question se réfère au processus qui a mené à l'existence de la vie, une réponse cohérente existe dans un système de pensée qui se passe de Dieu (sans pour autant présupposer ni de son existence, ni de son inexistence) : c'est la réponse scientifique à "comment est apparue la vie [sur Terre] ?". Cette réponse, toujours soumise au doute, est parfaitement cohérente. Si par contre le sens de "Pourquoi ?" se réfère à la raison (c'est à dire le but) de l'existence ou de la vie, la question est alors très mauvaise. En effet, elle impose un but à l'existence, et présuppose donc l'existence d'une volonté extérieure. Cette question, dans ce sens, présuppose de l'existence d'une forme de Dieu et la poser à quelqu'un qui ne croit pas en Dieu est aussi aberrant que de demander à un athée si Dieu a une barbe ou pas. J'avais par ailleurs, sur le sujet argumenté une réponse dont la conclusion était que le but de l'existence était peut être simplement d'augmenter l'entropie de l'univers. Une manière imagée de dire qu'il n'y a pas vraiment de but à l'existence, au sens en tout cas où nous pouvons le concevoir. Il est même intéressant de constater que le religieux non plus n'a pas de système de pensée cohérent permettant d'y répondre : dans la plupart des cas de religion monothéiste, le religieux dira "les voix du seigneur sont impénétrables"... Cohérent, certes, mais c'est une manière de ne pas répondre. Je ne suis pas de ces athées qui pensent la religion inutile ou dépassée. Je la respecte pour ce qu'elle apporte ceux qui croient. Si la religion leur a permis de tourner une page, d'aller mieux, de se sentir plus en harmonie avec le monde, tant mieux. Dans ce cas, j'encourage même la pratique et ne chercherais pas à convaincre qui que ce soit que j'ai raison ou tort. Cependant, je n'oublie pas non plus que la religion n'a pas en tout temps été uniquement bénéfique. Prétexte de guerres (même si ce n'est pas le seul et souvent pas la finalité des vraies têtes pensantes de ces guerres), origine de scissions, germe de sectes dangereuses et porteuses d’extrémismes, il est incontestable qu'à travers les âges, et même si la religion n'a pas l'exclusivité de ces défauts, elle a aussi eu des côtés sombres qui persistent encore aujourd'hui. La démarche de l'athée, quand il n'est pas extrémiste, est plus souvent une forme de prudence face à ces côtés sombres. Un athée se pose des questions existentielles, il se demande toujours (comme tous) quel est le but de sa vie. Cependant, à la différence du religieux, l'athée ne pense pas que ce but lui est imposé par une volonté supérieure, mais par lui même. Il se laisse le choix de ce qu'il veut faire de sa vie, de ce qu'il pense devoir faire. Ca laisse le champs ouvert, c'est vrai, à ceux qui se pose des objectifs malsains. Cependant, ça a l'avantage de ne pas déporter la responsabilité de ces choix sur une autre entité. Enfin, pour en revenir au sujet, j'ai envie de dire que Pheldwyn ( ce post ) a donné la réponse qui se rapproche le plus de ma conception des choses. Je ne le paraphraserai donc pas. J'ajouterai juste qu'il est aussi ridicule de vouloir décrire les athées de manière générale (en les mettant tous dans le même panier) qu'en le faisant pour les croyant. Chez les croyants, il y a les fanatiques, les modérés, les ouvert d'esprit, les penseurs, etc... Chacun a un comportement différent. C'est vrai qu'il y a un point commun avec l'athéisme à cet endroit dans le sens où on y retrouveras aussi une telle diversité de courant de pensée. Ca n'est pas une raison pour faire de l'athéisme une religion : ces caractéristiques étant en fait, finalement, justes humaines...
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Merci Tequila :)
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Obscur. Silencieux. Vide. Dans ce monde les mouvements sont lents, emprunt d’un dynamisme paradoxalement discret et continu. L’esprit se rempli d’idées sans lien, sans justification. Nul besoin de ce qui n’existe qu’au pluriel. Dans le sombre se cache une présence.Un ressenti. Quelque chose se trame dans la solitude qui aiguise l’inconscient et déguise le réel. On se prend à parler à voix haute, mais peu importe. On se dévoile les plus horribles secrets cachés sous nos sourires quotidiens. L’hypocrisie, plurielle, n’a plus aucun sens ici. Nous sommes tels que nous sommes. C’est alors qu’on ressent dans le noir notre propre présence comme étrangère. On l’aborde doucement, sans brusquerie, et on la déshabille de son imaginaire. Les sens s'ouvrent une voie à la profondeur. La solitude… Pensée par pensée, on dépoussière l’esprit, on l’effeuille lentement, sensuellement. On met à l’épreuve de la plus pure des folies le moindre sentiment, rejetant, plus que de raison, le « bien-fondé» commun des rues moutonnières, des sens interdits et des jeux dangereux. On se laisse envahir par notre être, par notre propre réalité. La solitude, c’est se faire l’amour à soi-même, égoïstement. Le paroxysme de la réciprocité.
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Le carrefour des ressuscités
Loopy a commenté un(e) billet du blog de Jedino dans Blog de Jedino le bouleau
Bah tu vois, j'ai lu ça après les Luminaires... Et je me sens mieux !! ^^ -
Une fois n'est pas coutume, je vais rejoindre la foule. Je trouve que ce texte détonne un peu avec ce que j'ai pris l'habitude de lire chez toi. Je pense que l'argumentaire du végétalisme est ici combattu par un argument puissant : celui de dire que nous sommes finalement des animaux, que nous appartenons à la nature et que rien ne pourra nous soustraire à ses règles. Un argument puissant mais que tu ne développes pas assez à mon gout, peut être parce que tu as voulu aussi soigner la forme (ce qui est tout à ton honneur). Pour moi ce que représente le personnage végétalien pour l'autre personnage, c'est un humain qui essaye pitoyablement de se soustraire aux lois de la nature. Sa démarche en devient risible car l'accent est mis uniquement sur lui, sans entrer en profondeur dans l'analyse du personnage non végétalien, or, c'est lui qui m'a immédiatement, personnellement, intéressé (forcément, vu son régime alimentaire, il ne pouvait être qu'un homme bien ). Pourquoi cherche-t-il à convaincre ? Pourquoi lance-t-il le débat ? comment en sont ils venu à ça ? Et s'il méprise autant le végétalisme, pourquoi alors semble-t-il être ami avec l'un d'eux ? L'une des réponses à cette question, pourrait peut être se trouver dans le fait qu'il n'est pas nécessaire d'être végétalien pour vouloir se soustraire aux lois de la nature. En fait, le principe même de notre société, de notre civilisation, consiste à vouloir maîtriser notre environnement et notre biologie plutôt que de les subir. A faire des choix plutôt qu'à répondre à des instincts ou à des besoins physiologiques. C'est exactement la démarche du végétalien dans ton histoire, et je t'aurais alors mieux reconnu dans la profondeur de ton histoire, dans l'inversion des valeurs qui en permet l'analyse et dont je suis friand venant de toi. Le végétalisme est peut être une sorte d'extrême, ou d'exotisme, dans la démarche de se soustraire à la nature, mais il n’empêche que ce n'est pas très différent de vouloir absolument se vêtir (clin d'oeil aux nudistes) de vouloir absolument travailler (clin d’œil aux fainéants ... ). Finalement, j'ai le sentiment que tu as écrit ça un peu dans le feu d'un débat sur le sujet, voulant lancer un pied de nez à un opposant, mais oubliant un peu de prendre du recul.
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Au matin, bercé de primes illusions Quand les yeux s’ouvrent et que les mots viennent Assimiler le langage de la raison L’ivresse, la passion et la nature Humaine Rester las, timides larves atrophiées Plier l’échine au nuage qui passe Croyant ainsi qu’une voix qui se tait Suffit à ce que l’orage s’efface Faire passer les non-dits pour de l'élégance User chaque route, genoux contre terre Dans l’espoir imbécile qu’une révérence Aux yeux de nos belles finissent par plaire Soumettre l’envie à la bienséance Refouler son attirance pour l’Enfer Enfermer les naturels dans le silence S’assoir, fier, sur une morale délétère Perdre son temps à de vaines fadaises Cependant que le monde luit encore Et tourne, dans les presque vides, à son aise Perdre son âme en oubliant son corps S’oublier au dictat des numéraires Pour sauver de piteuses apparences Malgré nos brides, se croire téméraires Sans jamais une fois dire ce que l’on pense Ronger nos vies de plaintes abrasives Attendre demain, délaisser aujourd’hui Et ferrer l’ardeur des colères les plus vives Sans profiter des caresses tendres de la nuit Rêvasser, enfin, d’un monde meilleur Sans ne jamais tenter de rien y faire Espérant que loin, quelque part, ailleurs Un autre forgeron batte le fer Bêcher la terre sans y planter la graine Dans l’inconfort d’une sieste patiente Croire que germent les avenirs pérennes Irrigués par la seule force de nos attentes Puis lever l’œil aux premières étoiles Prêt à récolter les fruits de nos vertus Sans rancune, devant la faux lever le voile Et pleurer sur notre passé perdu Dans un dernier souffle chercher la raison Accuser le temps de toutes les fraudes Le traiter vainement de tous les noms Et voir l’aiguille s’arrêter avant l’aube. L_
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Ah bah c'est sûr, Rosetta doit au moins avoir doublé notre taux de pollution ! ... Tu risques d'avoir une drôle de surprise si tu compare certains bilan énergétique et empreintes carbones globales... Franchement, je préfère qu'on envoie des sondes scientifiques plutôt que des satellites télécom qui servent à 5 milliard de débiles de prendre leur bite en photo pour la foutre sur instagram. En parlant de drôle, je ne t'ai pas entendu nous parler non plus du patron de Virgin qui veut nous balancer 700 satellites... Ca risque d'en bruler, ça, du carburant... ah oui... mais si c'est Thales qui les fait, ca va rapporter pepette... au fait... Pourquoi Thales (entreprise française) les ferait ? Dixit le big boss : "L'expertise Française en matière de Spatial". Penser que la récente réussite de Rosetta y est pour quelque chose serait probablement moins débile que bite-photo-instagram... C'est ce qu'on peut appeler un investissement rentable. Et au fait... Les progrès en matière de transport propre, d'après toi, ne risquent pas de venir du spatial ? ... Bah si... Exemple, le vol hyperbollique. En mettant en avant les problèmes de pollution dans un sujet contre Rosetta, tu es grosso modo en train d'essayer de nous allerter sur le trou de la couche d'ozone (qui n'est plus un trou d'ailleurs) en accusant mordicus une mouche qui pète... et qui pète probablement de l'or en barre au passage...
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Travail le dimanche, ou la gouvernance par le sondage.
Loopy a répondu à un(e) sujet de PASDEPARANOIA dans Politique
Pour ma part, je me fous un peu de ce que disent les sondages... Je me plierai aux lois du vote et de la démocratie, mais les sondages... Ceci dit, je n'ai pas trop d'avis sur le travail du dimanche. Ou plutôt disons que j'entends ici et là parler de regression ou d'avancée sociale, sans que personne ne m'explique en quoi ce serait concrètement une régression ou une avancée sociale. L'argument de la vie de famille ne tient pas. En effet, le code du travail spécifie la quantité de repos auquel a droit un travailleur et qu'il travaille le dimanche ou pas n'y change rien. Je trouve par exemple les 3/8 beaucoup plus pénalisant que le travail du dimanche pour ce qui est de la vie de famille, mais certains aiment bien les 3/8 (du moins il me semble...). Je veux croire que le travail du dimanche se fera vraiment sur la base du volontaria et ce simplement parce qu'un ami, fervent défenseur du travail du dimanche souhaite, lui, travailler le dimanche, pourquoi ? Pour gagner plus ... D'un autre côté, je ne veux pas entendre non plus parler de booster l'économie. Je suis désolé, mais si les gens ne consoment pas, ce n'est pas parce que Darty est fermé dimanche, c'est parce qu'ils n'ont tout simplement pas d'argent. Si on veut faire ses courses le dimanche, le plus souvent, on fait pantouffle-internet... Je rigole bien quand on me dit que ça relancera l'économie, et j'espère que la loi Macron a d'autres propositions un peu plus consistante que ça... Je rigole bien aussi quand on me parle du volontariat. Le risque d'abus est grand. Les boite de presta sont spécialiste du contournement de la loi. Elles ont même trouvé un moyen de foutre dehors des CDI en moins de 2 semaines... et oui... Alors le volontaria et la protection du salarié, je n'y crois pas. Même si certains (dont de mes amis) souhaitent travailler le dimanche, il ne s'agit pas réellement d'un choix, mais d'une nécessité pour eux. Bon ... ensuite on ne parle que de 12 dimanches.. Donc je n'arrive à trouver d'argument potable ni d'un côté, ni de l'autre. fichtre... VOus avez beau vous entretuer, il n'y en a pas un qui plus l'air d'être le gentil que l'autre -
pourquoi les hommes ont toujours des arrières pensées en amitié?
Loopy a répondu à un(e) sujet de christine26 dans Amour et Séduction
Je pense qu'il s'agit en premier lieu d'un facteur socio-culturel. Le fait de bifurquer vers de la seduction ne se constate pas dans d'autres pays (USA, par exemple). La relation sociale, la séduction et le contact entre personne répondent à des codes tacites qui font qu'il peut être difficile, culturellement, de s'intégrer dans un pays différent du notre. En France, le modèle socio-culturel veut que l'homme fasse la démarche de séduction, et que la femme soit en position d'attente. Cela ne signifie pas que c'est toujours le cas, mais c'est globalement ce qui se produit. Ainsi, il n'est pas "naturel" de voir une femme aller vers un homme, soliciter le contact, puisque c'est démarche est sensée être masculine. En france, le fait qu'une femme solicite le contact sera donc interprété par un homme (selon le contexte bien sûr) comme une première démarche de séduction et non comme une simple recherche d'amitié. A l'opposé, le fait qu'un homme commence une démarche d'ouverture de la sphère privée sans raison apparente (si je vous croise dans la rue, que vous m'avez l'air sympathique, et que je vous propose d'aller boire un café, comment l'interprétez vous ?), pourra être interprété par une femme comme de la séduction. Ce sont nos codes, nos marqueurs... Il faut alors aussi bien s'interroger sur la propention des hommes à entrer dans un jeu de séduction que sur la promptitude des femmes à l'interpréter comme tel. A l'inverse, dans l'exemple des USA, on pourra croiser des filles et des garçons qui n'hésitent pas à se soliciter mutuellement un contact, même à ouvrir leur sphère privée sans pour autant qu'il n'y ait d'arrière pensée. La fille peut tout à fait faire une approche sans que cela soit considéré comme de la séduction car les codes sociaux culturels sont différents. Un américain en France est aussi perdu qu'un Français aux USA en ce qui concerne le jeu (verbal en tout cas) de la séduction... Je résumerais donc propos en disant simplement que si les français ont tendance à entrer rapidement dans un jeu de séduction, les françaises ont elles tendances à interprétés trop vite des signes de seductions qui n'en sont pas vraiment. Cela simplement parce que si nous avons des marqueurs socio culturels relativement commun, ils tendent à se diversifier du fait de l'ouverture plus importantes à d'autres cultures. -
Je suis comme les cafards, je finis toujours par revenir. Merci mec' ^^
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Seulement ce principe ne peut fonctionner dans la réalité : dans ton exemple, il y a eu 110 ressources supplémentaires. Ce système ne peut donc fonctionner à terme que sous deux conditions : 1/ Nous sommes en mesure de créer de la richesse indéfiniment (ce qui présuppose une quantité de ressource quasi illimitée) 2/ la création de richesse supplémentaire se répartie de manière équivalente entre A et B, ce qui signifie que ni l'un ni l'autre B ne fait en réalité de bénéfice net sur la richesse créée (ce qui est contraire au fonctionnement capitaliste de l'économie). Par ailleurs, si B possède 1000 et A possède 100 à l'instant t, et que chacun a vu sa richesse augmenter simultanément de X% depuis "le début", c'est q'uà l'origine les ressource de départ n'étaient pas les mêmes. Il y a donc un problème supplémentaire d'égalité. C'est là qu'est tout le problème... pour moi il est structurel : c'est tout notre système économique qui n'est pas viable. Je pense que cela ne pourra pas se concrétiser même avec une gouvernance mondiale : si les structure politique sont encore nationale, l'économie, elle est déjà mondiale et depuis longtemps. Même lorsque l'économie était essentiellement nationale elle prévaut malheureusement sur le système politique.
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Cela me fait penser qu'il doit y avoir un paquet de ces 1% qui sont à Davos en ce moment :) ... Leur principale préoccupation ? Bah "faire fonctionner mieux notre système économique". Ce dernier reposant sur la génération de bénéfice net et sa capitalisation, cela pourrait se traduire par "comment gagner {encore} plus ?" S'il y a quelques années, Davos pointait les inégalités sociales comme facteur pénalisant l'économie (on aurait du leur donner un prix nobel...), aucune solution n'a réellement été proposée. Aujourd'hui, la principale inquiétude s'est déplacé sur l'aggravation des relation diplomatique et la géopolitique... La BCE annonce toutefois des mesures "chocs"... On attend... Premièrement, je suis entièrement d'accord avec ton message sur l'aspect statique du constat. Toutefois, je ne le suis pas sur celui que je cite au dessus. Je pense que le problème est mal exposé et que c'est pour cette raison que tout le monde ne réagit pas. Il ne s'agit pas d'être jaloux de ces 1%. En effet, peu d'entre nous n'aspirent à être plus riche qu'il ne peut l'imaginier. La plupart de nous autres, être humain, espérons juste avoir suffisamment pour ne pas se poser la question. Or ce n'est pas de nous qu'il s'agit, mais de tous. En effet, ce constat signifie mathématiquement que plus de la moitié de la richesse et des ressources mondiales sont détenues par 1% de la population, soit, 70 millions de personnes à une paire de couilles près. Détenir la moitié des ressources de la planète, c'est avoir à minima, la responsabilité de la moitié de la planète. Seulement, en mettant en avant le fait que "ces ressources, ils les ont gagné [honnêtement] (chose que pour certains on pourrait contester d'ailleurs...)", ces 70 millions de personnes nient la responsabilité qu'ils ont. Pourquoi les blâmer ? L'humain a toujours eu du mal à assumer ses responsabilité quand ne concernait pas que lui seul. L'humain est faible, individualiste, même s'il ne peut survivre sans le groupe. Soit. Dans ce cas, le groupe doit les forcer à prendre ces responsabilité. Le problème, c'est que ces 1% nous sont quasiment totalement invisibles. Ce ne sont pas des chef d'état ou de gouvernement que le peuple pourrait renverser, ce sont des gens qu'on ne sait pas vraiment nommer. D'ailleurs nous avons bien autre chose à faire... Puisqu'il nous faut déjà survivre nous même. Nous avons élu, et nous payons, des hommes et des femmes pour nous représenter et nous défendre. C'est à eux d'assurer que chacun d'entre nous assume ses responsabilité. Chacun, c'est à dire Y COMPRIS les 1%. Nos politiques font ils leur travail ? Si les choses empirent, j'ai bien peur que non. Peut être parce qu'ils ne le peuvent pas... je ne sais pas...
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Laissez le crépuscule s’accrocher et mourir Aux frontons des portes sordides de la grève, Ici, il n'est ni retour, ni avenir. Sur les pavés trop usés du marché au rêve, Sans un mot, enivrez le passant, Enveloppez d'illusions les délices de vos corps Zébrés par la lumière éclose des battants. Miel et douceur, oubliées au fond des ports, Ôtez aux marins leurs vertus onéreuses, Intimes, feignez donc d’être heureuses Feignez donc, si l’éphémère nourrit sa faim. Un râle apaisant soufflé au froid du matin Imaginez-vous loin de ces puanteurs... et enfin, Ravalez l'amer de votre injuste destin. Jusqu'à l'offrande suivante revêtez vos haillons Unique voile qui à l’œuvre divine sert de rideaux Soulevé d’un simple regard, votre baillons. Tenez hautes vos têtes, soyez dames de châteaux, Esquissez le paraître puisqu’il vous manque l’habit. Usurpatrices, infidélités d'une vie, Nihilistes et désinvoltes déesses Montrez leur toute la tendresse Offerte dans votre délicat sillage Maintenez le charme, qu’importent les âges Et tirez à vous l’aveugle transi de vice, Nue Tapie aux pieds des injustices … Feignez alors, si l’éphémère nourrit sa faim. Un râle apaisant soufflé au froid du matin Imaginez-vous loin de ces puanteurs... et enfin, Ravalez l'amer de votre sinistre destin.
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Le respect et la liberté sont deux valeurs différentes. On ne peut pas dire qu'il y a une inégalité dans le droit quand les Athées sont "libre" de caricaturer et que les croyant se sentent manquer de "respect". Les croyants sont aussi libre de caricaturer les athées. Les croyants sont libre de se sentir blessés par la caricature, et ils sont libre de l'exprimer. Contrairement à d'autres, je ne blame pas les médias qui ont choisi de ne pas diffuser les images de Charlie Hebdo. En effet, ils sont aussi libre de s'exprimer que de faire le choix de ne pas transmettre l'expression des autres. Les croyants ont le droit de se désolidariser des caricatures qui les blessent, les affectent. Cependant, les croyant ne peuvent demander aux athées de se censurer. En gros, on a le droit de ne pas être d'accord avec le message des caricaturiste, mais on ne peut pas leur reprocher de l'avoir exprimé. A l'inverse, les croyants ont le droit de dire que les athées vont aller en enfer, ils ont le droit de nous caricaturer comme ils le souhaitent accentuant par exemple la nature relativement libéré sexuellement des athées, ou rigolant du fait que beaucoup d'entre nous se disent "agnostiques", etc... Bref... Il y a matière, aux croaynt de s'emparer du sujet, et je pense que les athées seront les premiers à se marrer (même si ça en choquera certains de voir qu'on est considéré comme des obsédé sexuel, ou des bobo orgueilleux,etc... ).
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En tant que végétarien, je considère comme un meurtre de tuer un animal et de la barbarie d'en exposer les restes aux vues de tous. Je me sens profondément choqué et outré qu'on ose encore vendre de la viande, l'exposer aux yeux de mes enfants, d'en faire la publicité. Moi je suis pour censurer les boucheries et les rayons viande dans les magasins, les pubs. Je pense que la liberté des autres s'arrête là où commencent mes convictions, mes interprétations, et mon ouverture d'esprit. En tant que boucher, je considère comme insultant qu'on emploie le terme de "boucherie" pour verbaliser la pire des barbaries, laissant ainsi croire que les boucher sont des canibales et barbares. Je pense que la liberté des autres s'arrête là où commencent mes convictions, mes interprétations, et mon ouverture d'esprit. En tant qu'écologiste, je me sens insulté et outé de voir des publicité pour des voiture et des voyages en avion. Je suis choqué de voir qu'on vend des billets et qu'on chie sur ma planète. Je pense que la liberté des autres s'arrête là où commencent mes convictions, mes interprétations, et mon ouverture d'esprit. En tant qu'homme politique de droite, je me sens insulté d'entendre et de lire que ma ligne politique nous mène droit au mur, que j'ai tort et que je suis à la solde des capitalistes. Je suis pour interdire aux politiques de gauches de répendre leurs noséabondes idées, leurs caricatures dans les médias. Je pense que la liberté des autres s'arrête là où commencent mes convictions, mes interprétations, et mon ouverture d'esprit. En tant qu'homme politique de gauche, je me sens insulté d'entendre et de lire que ma ligne politique nous mène droit au mur, que j'ai tort et que je suis à la solde des bolchéviques. Je suis pour interdire aux politiques de droite de répendre leurs noséabondes idées, leurs caricatures dans les médias. Je pense que la liberté des autres s'arrête là où commencent mes convictions, mes interprétations, et mon ouverture d'esprit. Je suis Chrétien et je me sens insulté de voir des sex shop, je suis musulman et me sens insulté de voir des caricature du prophète, je suis juifs et me sens insulté d'entendre une critique de la politique actuelle d'Israel, je suis athée et me sens insulté d'entendre Darwin jeté dans la boue, je suis fonctionnaire, salarié, chômeur, patron, Charlie, blond, brun, roux, homo, hétéro, homme, femme, ... Bref... Je pense que la liberté des autres s'arrête là où commencent mes convictions, mes interprétations, et mon ouverture d'esprit. Mais oui... Soyons consensuels et tâchons de respecter la sensibilité de tous.
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(pendant une seconde, j'ai cru que JM LP avait tué Philippot....... ) :D Je sors
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Un dessin peut être insultant. Il tombe alors sous le coup de la loi. Il ne l'est pas d'office parce que c'est une caricature. Toutefois, même un dessin qui ne serait pas jugé insultant par la loi peut blesser certaines personnes. Il s'agit alors d'une question d'interprétation. Cependant, ce n'est pas pour moi une raison suffisante pour interdire ou censurer le dessin en question. En effet, pour prendre une exemple un peu moins sujet à polémique, prenons l'exemple de la viande vendue en supermarché. Un végétarien pourrait se sentir blessé (du fait de ses principes) de voir un rayon entier consacrer à de la viande dans un magasin. Est ce pour cela qu'on devrait ne plus vendre de la viande ? Il en va de même avec les choses sacrés, comme le boeuf, sacré chez les indus... Dans le cas des caricature du prophète, il est interdit au musulman de caricaturer ou dessiner le prophète. Cependant, personnes ne force quique ce soit à acheter de la viande, du boeuf, ou a faire des caricatures. Le pire que l'onpuisse dire, c'est que le super marché n'est pas un bon végétarien ni un bon indous... De la même manière, Charlie hebdo n'est pas un bon musulman, ni un bon juif, ni un bon chrétien... Et alors ?
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Oh si ça me plait ^^ ... Mais j'ai juste un eu un petit coup de moux sur le moment... Mais c'est bon t'inquiète, je bande encore moi aussi :D C'est vrai.. Mais je ne suis pas de ceux qui ont eu la force de faire mieux...
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Le meilleur, et plus efficace moyen de ne pas être offensé par un livre, c'est encore de ne pas le lire... Partant de ce principe il est assez clair que je suis favorable au droit de blasphème. Il convient aussi, je pense, de sortir du débat qui oppose la caricature (ou le journalisme en général) au terrorrisme. Il est naïf de croire que si aucune caricature n'est publiée, sur aucune religion/opinion politique, alors les extremismes cesseront. Opposer la caricature au terrorrisme, c'est alimenter une thèse selon laquelle les caricatures sont à l'origine de l'extremisme et des attaques, thèse que je ne cautionne pas. Je ne la cautionne pas car je pense qu'un extrème trouvera toujours pretexte à déverser sa haine. Faire des efforts de conciliation face à l'extrémisme est inutile, car celui ci fonctionne de manière binaire. Je ne pense pas que les caricatures aient permi à quelqu'instant de radicaliser qui que ce soit : ceux qui s'en prennent aux dessinateurs ou journalistes sont déjà radicaliser et la caricature n'est qu'un prestexte pour passer à l'action. Supprimons celui ci et ils en trouveront un autre. 42% des français n'entendent cependant pas les choses de cette oreille semble-t-il.
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C'est aussi le mien. ^^