Gouderien

Une excellente série.

Désolé, je ne parle pas le troll.

Personne ne dit ça sauf toi et les trumpistes.

C'est très curieux, cette façon de défendre becs et ongles une idéologie, tout en niant son existence. En général les gens qui partagent une idéologie en sont fiers. Là non, ils nient même qu'elle existe - tout en la défendant, bien entendu. Ça rappelle la Taqîya, la "dissimulation" islamique. Ou alors, c'est juste du ressort de la psychanalyse. Non, le wokisme existe, et il a énormément imprégné nos sociétés, même si nous n'en sommes pas arrivés au point des États-Unis et de la Grande-Bretagne, où il s'agit d'un véritable terrorisme intellectuel. On peut espérer que notre bon sens français n'en retienne que le positif - plus de tolérance et d'"inclusion", pour reprendre un terme très à la mode, une façon nouvelle d'envisager la société dans sa diversité - sans tomber dans le fanatisme de certains.

Déjà expliqué. Et j'ai consacré assez de temps à ce mouvement pernicieux. LFI (évidemment!), un peu les écologistes. Mais le wokisme exerce son influence sur l'intégralité de la société française.

On commence par déplacer les statues... et on finit par déplacer les gens, de gré ou de force. Après, qui remet en cause les droits fondamentaux des LGBT? Personne à ma connaissance, en tout cas en France. On vient même d'avoir un Premier ministre gay. Pour ce qui se passe ailleurs, notamment aux USA, la situation est très différente. J'ai déjà dit tout le mal que je pense du trumpisme, je ne vais pas y revenir.

Charmant personnage. (Le mot "artiste" est peut-être excessif.)

Merci! On a tendance en France à sous-estimer le wokisme, et à voir surtout son côté ridicule. Mais c'est une "conception du monde", qui concerne tous les aspects de la société, et qui exerce une forte influence, y compris dans notre pays. La difficulté de lutter contre cette idéologie vient de ce qu'elle se présente comme un facteur de progrès, avec des idées généreuses, un peu comme le communisme - on a vu ce que ça a donné. C'est une bonne illustration de l'expression fameuse "l'enfer est pavé de bonnes intentions".

Regardez-vous la série américaine "Emily in Paris", pleine de bons sentiments et décrivant un Paris... imaginaire? Dans mon cas, non. Vous intéressez-vous aux faits et gestes de Brizitte Macron, AKA "la Première Dame"? Non plus. Mais pour l'infime minorité de gens que ça intéresse, je signale que l'épouse de "Choupinet" (comme disent certains) fait une apparition dans un épisode de la 4e saison de "Emily in Paris"... dans son propre rôle. PHOTO EXCLU – Brigitte Macron, actrice surprise de la saison 4 de « Emily in Paris » - Elle

Porter au pouvoir des ultra-libéraux (ou néo-libéraux, c'est pareil) pendant 40 ans* et s'étonner ensuite que le pays soit lourdement endetté, c'est un peu comme filer les clefs de la banque à des voleurs et être surpris de retrouver les coffres vides. Un ultra-libéral qui connaît son métier (et ce serait faire injure gravement à Macron d'imaginer qu'il ne maîtrise pas son métier... de financier) se préoccupe d'abord de la prospérité des marchés financiers, avant de songer à remplir les coffres de l'État. * Droite et gauche confondues, à partir de 1983 il n'y a guère de différence dans leur façon de gérer les affaires du pays, sauf dans des domaines secondaires.

En général oui. Mais il y a divers niveaux de gravité dans ce genre d'avertissement.

C'est une forme moderne de fascisme, d'autant plus rusée qu'elle se prétend de gôche. (Une autre version, que certains pratiquent ici, c'est que le wokisme n'existe pas, c'est juste une invention des gens de droite.) Les points forts du wokisme sont le racialisme (toutes les races se valent, sauf les Blancs qui sont des vermines), le néo-féminisme (les hommes peuvent crever), le transgenrisme (les sexes ne sont qu'une convention de la société, et il est bien vu d'être gay, lesbienne ou trans, tout sauf hétéro, surtout si on est du genre masculin). Il y a d'autres aspects, qui concernent l'art, la liberté d'expression etc., toujours dans un sens de restriction (mais au nom de la défense de la liberté, bien entendu!) Le wokisme, qui n'est qu'un avatar empoisonné du néo-libéralisme, ne s'attaque évidemment pas aux inégalités sociales et économiques, sauf s'il peut utiliser ce combat dans sa lutte contre la domination blanche et masculine. OK, c'est une vision un peu caricaturale de cette idéologie, mais comme elle n'est pas très loin d'être une caricature elle-même... Quelques termes employés par les wokistes : "personne racisée", "cisgenre", "non genré" etc. Si dans la conversation votre interlocuteur/trice emploie ces mots, fuyez! C'est vrai, depuis le temps tout le monde devrait être au courant. Mais le wokisme est comme le Diable, dont on dit que sa ruse la plus habile est de faire croire qu'il n'existe pas.

La vraie réponse, c'est que quand on donne aux gens les motifs et les moyens de se comporter impunément comme des salauds, que ce soit en Allemagne nazie, au Rwanda, dans l'URSS de Staline ou le Cambodge des Khmers rouges, beaucoup le font, pour des tas de raisons qui vont du plaisir sadique à la lâcheté, en passant par la peur ou, tout simplement, l'habitude d'obéir sans discuter aux ordres qu'on leur donne. C'est moche mais c'est comme ça, tout le monde n'a pas une âme de héros.

Très compliqué. Expliquer le parcours d'un Mengele revient à tenter d'expliquer la fascination que le nazisme a exercé sur le peuple allemand, et ce n'est pas simple. Bien sûr c'était une explication du monde brutale et simpliste, mais en même temps assez sophistiquée pour avoir séduit un très grand nombre d'intellectuels allemands, et pas seulement des médecins. Par exemple, de nombreux membres des "Einsatzgrüppen", les détachements d'extermination SS qui écumaient les territoires occupés de l'Est, possédaient des diplômes universitaires. Finalement, quand une idéologie vous autorise à faire tout ce que vous voulez - même le pire - à des victimes sans défense, il faut être diablement fort - si je puis dire - pour résister. Et un type comme Mengele avait au moins deux alibis : il faisait ça au nom du Reich et de la race aryenne, et aussi au nom de la science. Ah l'amour de la science! C'est une justification puissante, et bien des gens qui n'étaient ni des nazis ni même des allemands ont commis des horreurs pendant des siècles "pour faire avancer la science" ou parce qu'ils imaginaient, dans leur bêtise, que c'était pour le bien des patients - on pourrait plutôt parler de malheureuses victimes - qu'ils traitaient. (Sans oublier la religion, au nom de laquelle on a aussi commis pas mal d'atrocités.)

Engagez-vous, rengagez-vous à l'Éducation nationale, qu'ils disaient. Et vous passerez même à la télé. (Enfin, peut-être pas dans le beau rôle.)

C'était quand même un beau salopard. Les nazis pouvaient être tout à fait généreux et compatissants à l'égard de leurs compatriotes "aryens", voire envers les animaux... et torturer et massacrer les Juifs ou se livrer sur eux à des expériences avilissantes, puisqu'ils ne les considéraient pas comme des êtres humains. Les idéologues nazis avaient d'ailleurs élaboré toute une théorie pseudo-scientifique des races, classant celles-ci suivant leur "valeur" supposée. Tout au sommet se trouvaient les races nordiques et germaniques, ensuite les Européens de l'Ouest et les Latins, puis les Slaves, enfin ce qu'ils considéraient comme les rebuts de l'humanité, les Juifs et les Africains. Ils n'avaient pas non plus une haute estime envers les Asiatiques et les Arabes, mais pour des raisons diplomatiques ou de propagande, ils étaient parfois capables de mettre une sourdine à leur racisme. C'est ainsi que l'Allemagne nazie était alliée au Japon, et que des musulmans (et même des Hindous) ont été recrutés au sein de la Waffen SS.

On peut voir cette affaire sous deux angles différents : 1) Vraiment cette enseignante, quelle brute! Frapper ainsi un enfant de trois ans! Ou alors : 2) Si ce môme est déjà une telle petite peste à trois ans, qu'est-ce que ça sera plus tard! Peut-être que les deux versions sont vraies "en même temps", comme dirait l'autre? Cela dit une enseignante qui craque devant les cris d'un bambin aussi jeune ferait mieux de changer de métier.

La fameuse séquence de "l'Empire contre-attaque" : Cette scène est maintenant tellement connue, a été tellement caricaturée, qu'on a oublié quel impact elle a eu sur les spectateurs quand le film est sorti en 1980. Jones, qui a l'air d'un brave type quand on regarde ses photos, parvenait à prendre une voix épouvantablement menaçante en tant que Vador. En grand acteur de théâtre qu'il était, il avait d'ailleurs suggéré à Lucas d'apporter plus de nuances à la façon dont Vador s'exprimait, mais Lucas a refusé, voulant souligner le caractère inhumain du Seigneur Sith. Il faut aussi noter le caractère grandiose du décor (très spectaculaire sur un grand écran), et bien sûr la sublime musique de John Williams. Les gens sortaient de la projection du film sonnés. Et mieux valait ne pas raconter la fin (spoiler, comme on dit maintenant), à ceux qui ne l'avaient pas encore vu, comme dans un célèbre GIF humoristique où l'on voit Homer Simpson passer devant une file d'attente et s'écrier : "Qui aurait pensé que Darth Vader était le père de Luke Skywalker?"

Tout à fait. Un excellent film, d'ailleurs, et le premier "vrai" film de Schwarzy. Parmi les autres films notables de James Earl Jones, on peut citer "Jardins de Pierre", "Un Prince à New York", et "Le Roi lion", où il faisait la voix du roi Mufasa.

Et il y a des crétins qui croient à ce genre de propagande!

James Earl Jones, immense acteur afro-américain de théâtre et de cinéma qui vient de mourir à l'âge de 93 ans, fut en fait surtout connu pour les quelques phrases prononcées de sa voix grave dans les épisodes IV, V et VI de "Star Wars". George Lucas estimait en effet que l'acteur qui incarnait Dark Vador (Darth Vader en VO), le culturiste britannique David Prowse, avait un accent rural trop prononcé. Jones lui-même jugeait ses prestations avec modestie, considérant qu'il faisait partie des "effets spéciaux". Il a néanmoins prononcé quelques-unes des répliques les plus célèbres de l'histoire du cinéma, dont le fameux "Je suis ton père", adressé à Luke Skywalker à la fin de l'"Empire contre-attaque". La mort de James Earl Jones, acteur aux talents multiples et voix mythique de Dark Vador dans « Star Wars » (lemonde.fr)

Je n'aime pas plus que vous l'idéologie wokiste. De là à voir sa main partout, il y a une nuance.

La fidélité à un homme, à un nom, c'est bien, mais redevenir SDF c'est une solution un peu extrême, tu ne crois pas? OK, cette Caroline de Haas semble une personnalité quelque peu douteuse, et on a des raisons de douter de l'objectivité de son cabinet Egaé, qui a enquêté sur l'abbé Pierre à la demande d'Emmaüs. Rapport sur l'Abbé Pierre : les controverses autour du cabinet Egae et de sa directrice Caroline de Haas (lepelerin.com) Le problème, c'est qu'il n'y a pas que ça. Sous le titre "Abus sexuels de l'abbé Pierre", la Wikipédia recense toutes les affaires à caractère sexuel dans lesquelles il a été impliqué, pendant dizaines d'années et dans différents pays. C'est accablant. Abus sexuels de l'abbé Pierre — Wikipédia (wikipedia.org) Plus ça va, plus ça me fait penser à l'affaire DSK. Là aussi, tout le monde savait, depuis bien longtemps, et pourtant ce type aurait pu devenir président de la République. Dans le cas de l'abbé Pierre, cette omerta a duré toute sa vie, et même après sa mort. Je suis bien d'accord qu'on ne peut pas juger l'abbé uniquement là-dessus, et cela n'enlève rien à ce qu'il a accompli dans sa vie. Le problème, c'est que notre époque wokiste et puritaine ne pardonne rien pour tout ce qui concerne la sexualité. Pour la mémoire de l'abbé, il aurait mieux valu qu'il tue cinq ou six personnes, ça ferait moins de vagues.

Ça existe, ça?

Oui, je pense que Bernard Cazeneuve avait une petite chance d'aller à Matignon. Il n'a pas vraiment été soutenu par le PS (c'est le moins qu'on puisse dire), et d'un autre côté Macron ne semblait pas montrer un grand enthousiasme pour le nommer. La gauche a raté le train, tout ce qu'elle peut faire maintenant c'est laisser Barnier former un gouvernement et tenter de gouverner. Mélenchon va éructer - c'est ce qu'il sait le mieux faire -, mais ça n'a pas beaucoup d'importance. La situation est sérieuse. Elle l'était déjà avant la dissolution, et elle ne s'est pas arrangée durant l'été. Après, Barnier a des avantages et des inconvénients dans la situation actuelle. Il a l'écoute de Bruxelles et son expérience au sein des institutions européennes inspire le respect. D'un autre côté, c'est un néo-libéral pur jus*. Peut-être, dans la situation actuelle, faudrait-il quelqu'un qui soit prêt à renverser la table. La pire situation, en tout cas, serait de nous retrouver ligotés par les diktats de Bruxelles, du FMI et des marchés financiers, comme la Grèce lors de la crise commencée en 2009. Nous ne sommes pas la Grèce, et on se doute comment le peuple français réagirait au genre de mesures que les financiers ont obligé Athènes à prendre dans les années 2010, avec la bénédiction de François Hollande. * Et c'est l'idéologie néo-libérale, doctrine officielle de l'Union européenne (et de Macron), qui nous a menés dans le gouffre où nous sommes. Ce n'est ni Barnier ni Macron, (encore moins Le Maire), qui prendront la décision de faire financer notre dette par la Banque de France (dont on se demande à quoi elle sert), au lieu des marchés financiers, comme cela se passait autrefois, avant que Pompidou ne change les choses pour notre malheur.