Aller au contenu

Mórrígan

Membre
  • Compteur de contenus

    14 031
  • Inscription

  • Jours gagnés

    6

Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. Le second tour des dernières élections a mis en exergue un rejet massif envers l’extrême-droite. L’idéologie de cet hurluberlu ne passe donc majoritairement pas. Cette insulte misogyne « mal baisée » a toujours été risible. Non seulement il s’agit indirectement d’insulter les autres hommes de mal baisants ou de mauvais baiseurs. En sus, ces messieurs auraient entre les jambes une sorte de baguette magique aux vertus curatives, susceptible de nous guérir nous mesdames de toute carence.
  2. Il s’agit d’une compagnie aérienne indienne et l’Inde a été désigné comme étant le pays le plus dangereux pour les femmes en 2018. On peut voir cette mesure prise par ladite compagnie comme une forme de prise de conscience ou de sursaut. Celle-ci pourrait mener à une sensibilisation plus globale de la population à la cause des femmes. Tant que naître fille (partout dans le monde) constituera encore une différence (en notre défaveur), il faudra encore (malheureusement) des initiatives du genre.
  3. En principe, un coup d’éponge suffit. Cependant, parfois les produits (dont les gels douche) laissent des traces de décoloration sur certains matériaux, auquel cas il faut réparer, masquer ou changer le meuble. La propriétaire a jugé qu’il faut changer le meuble et oui, le tiroir seul ne se vend pas en principe, donc lorsque l’on change, on change le meuble entier, ce qui explique la somme demandée. Il est toutefois possible de disposer un revêtement de protection dans un meuble de salle de bain, avant afin de prévenir les dommages ou après afin de les masquer. Les propriétaires sont en mesure de demander une caution aux locataires, sur cette plate-forme de mémoire, auquel cas il faut viser juste : pas trop élevée afin de ne pas dissuader les locataires mais assez pour couvrir les dommages occasionnés. Air BNB est sans doute la plate-forme la moins favorable aux propriétaires, ils peuvent être sanctionnés même lorsque l’erreur ou le problème n’est pas de leur fait. Il est tout à fait possible qu’ils tranchent en faveur du locataire. Salut miss Paprika, Les propriétaires peuvent-ils seulement le prouver ? (état des lieux d’entrée + de sortie). Si non, en principe vous êtes tranquilles.
  4. S’agissant de la responsabilité civile, c’est simple : toute personne qui a subi un dommage doit être indemnisée (article 1240 du code civil). L’existence d’un simple fait causal fautif peut suffire (par exemple lorsque le dommage est causé par un mineur), il s’agit alors d’une responsabilité sans faute, de plein droit. La justice condamne d’autant plus facilement désormais que ce sont les assurances qui paient. L’indemnisation est prise en charge par l’ensemble de la société qui souscrit l’assurance, et non plus l’individu seul. L’assureur est ainsi toujours solvable. L’individu seul pas toujours et au moins on ne le ruine pas. En l’espèce, rien n’empêche les copropriétaires d’agir également en justice, au pénal. Le squatteur est tétraplégique, c’est grave : l’est-il en raison d’un mauvais entretien de la piscine (faute des copropriétaires)ou bien parce qu’il s’est mis en danger lui-même pour exemple en plongeant tête la première alors qu’un règlement affiché près de la piscine interdit les plongeons ? (faute de la victime/responsabilité partagée). Ou encore parce qu’un tiers présent sur les lieux l’a poussé dans l’eau ? (faute du tiers/responsabilité partagée). Il y a peut-être des causes d’exonération pour les copropriétaires. Les faits sont ici assez caricaturaux, néanmoins n’importe qui peut se blesser en pénétrant dans une propriété avec l’accord ou non du propriétaire. Pour exemple, le propriétaire invite une personne qui est accompagnée elle-même d’une personne qui n’a pas été invitée par le propriétaire. Si cette dernière personne se blesse sur la propriété (il peut s’agir d’une piscine ou d’un trou dans le terrain à l’origine d’une fracture occasionnant des frais et un manque à gagner), elle doit être indemnisée selon les principes fondateurs de la responsabilité civile, quoi qu’il en soit. En quelque sorte, il n’y a pas de pénétration dans les lieux à ses risques et périls.
  5. Gisèle Halimi était une avocate de cause, avant d'être une avocate de personnes (de membres d'un mouvement politique), c'est surtout ce qui est à noter. En l'espèce, elle s'est érigée contre la torture qui était devenu un véritable système judiciaire. Lorsque la lutte pour l'indépendance de l'Algérie a débuté, il fallait bien des avocats, ne serait-ce que pour assurer une parodie de justice. Les pouvoirs dits spéciaux, accordés à l'armée française en 1956 avait pris le droit en otage. Il y avait effectivement un terrorisme urbain mais en retour des exactions ont été commises par l'armée française (disparitions, exécutions sommaires, aveux extorqués sous la torture...). Le général Massu, notamment, s'est distingué en tant que grand ordonnateur de la torture. C'est contre cette torture que Maître Halimi s'est d'abord érigée. Ces clients en détention criminelle disparaissaient plusieurs jours afin d'être torturés. Condamnée à mort, elle a elle-même été détenue dans des conditions indignes. Certains de ses confrères, les avocats Pierre Popie et Garrigues ont été assassinés par l'OAS (l'Organisation de l'Armée Secrète). Gisèle Halimi a finalement été libérée le 6 juin 1958. Deux ans plus tard, elle recevait, le SOS du frère d'une détenue. Djamila Boupacha a avoué sous la torture, tout ce que l'armée voulait entendre. Frappée, brûlée avec des cigarettes, électrocutée sur les parties intimes, finalement violée au moyen d'une bouteille... Epuisée physiquement et psychologiquement, cette jeune femme risquait la peine de mort. Gisèle Halimi a écrit à De Gaulle, Malraux, Michelet alors garde des Sceaux. C'est auprès de Daniel Meyer, président de la Ligue des droits de l'homme, qu'elle a d'abord trouvé de l'aide, puis Simone de Beauvoir qui a écrit une tribune dans Le Monde : https://www.lemonde.fr/archives/article/1960/06/02/pour-djamila-boupacha_2092987_1819218.html Une comité a ensuite était lancée "Pour Djamila Bouchapa", auquel de nombreuses personnalités tant politiques qu'intellectuelles ont adhéré. D'anciens résistants ont également défilé, les méthodes de torture employées par l'armée française leur rappellaient celles dont usaient la Gestapo. Puis Françoise Sagan a écrit à son tour pour l'Express. Le 21 juillet 1960, Djamila Bouchapa a été transférée vers la prison de Fresnes. Il s'est murmuré que Simone Veil a joué un rôle majeur dans ce transfert. Djamila Bouchapa a été condamnée à la peine de mort le 28 juin 1961 mais elle a été amnistiée et libérée l'année suivante, à la suite des accords d'Evian.
  6. Il est plutôt curieux que vous me mentionniez précisément sur ce sujet relatif au langage, alors que ce langage m'a terriblement fait défaut, à mon corps défendant. Je ne saurais dire si le langage parlé est exclusivement rationnel. Je peux dire que lorsque l'usage des mots vient à manquer, et leur sens vous échapper, vous êtes bien peu de chose. Seule avec vous-même. Coupée des autres, donc du monde. On mésestime souvent les effets, les dégâts devrais-je plutôt écrire, des violences psychologiques très en général , et en l'espèce sur les fonctions langagières. Je me considère toujours en voie de rémission. S'agissant de ce pour quoi vous me mentionnez expréssement, j'avance plusieurs hypothèses. Soit vous m'avez mal comprise et peut-être me suis-je mal exprimée ? Chaque citoyen et chaque citoyenne est assujetti(e) au même droit en vigueur, la justice ne se voulant plus arbitraire, à l'exacte opposée de ce qu'était celle du roi. Soit vous entrez au contact de façon quelque peu brutale, comme au rugby, pour initiez un dialogue, auquel cas ce n'est pas une obligation de faire avec moi. Vous pouvez tout à fait faire autrement et quand j'ai le temps, je vous réponds.
  7. Salut @DeanW79 Il semblerait que complexer pour un enfant soit tout à fait ordinaire voire normal, alors qu’il prend conscience de son corps, qu’il se compare ou qu’il est comparé. Il se dit souvent que l’école est une jungle, que les enfants sont méchants entre eux. Je vous assure que même la plus jolie fille du collège en prend pour son grade, les (mauvaises) réputations étant faciles à tisser. Le rejet est sûrement difficile à encaisser, peut-être d’autant lorsque c’est la première fois. Ce premier rejet corrélé au premier coup de cœur peut paraître ainsi plus cruel. Certains préfèrent se trouver du côté de ceux qui infligent, qui harcèlent parce qu’ils contrôlent, détiennent le pouvoir… plutôt que de celui de ceux qui subissent. Vous concernant il y a eu une forme de passation de pouvoir. Vous infligiez puis quelles années plus tard, vous avez à votre tour subi. Vous employez le terme « tête de turc » aujourd’hui nous employons le terme « victime de harcèlement scolaire ». Personne n’aime être une victime, mais on peut s’en sortir. Nous oublions ou préférons oublier ces années qui ne constituent en réalité qu’une toute petite période de notre vie. Elles ne nous déterminent pas. Certaines personnes demeurent très marquées mais il existe des solutions. Une aide psychologique pourrait être salvatrice. Nous sommes aujourd’hui mieux informés quant au harcèlement scolaire, des psychologues sont formés quant à ces violences psychologiques et sauront trouver le discours idoine. S’agissant des phobies développées à la suite de votre cancer, cela semble d’autant plus utile de vous faire suivre par un professionnel. Peut-être est-ce déjà le cas ? Je ne crois pas vraiment en une forme d’universalité de la laideur, même dans la société de paraître dans laquelle nous vivons. Si vous ne plaisez pas à une personne, vous pourrez tout à fait plaire à une autre, à d’autres. Parfois, cela ne tient qu’à des détails (une coupe de cheveux, une façon de se vêtir, de se mouvoir, de parler…) et il existe différent(e)s spécialistes en la matière ou des proches (peut-être ?) qui pourront vous aider. Des personnes voient aussi et heureusement au-delà d’un physique. En ce qui concerne la réaction de votre petite amie à la vue de votre pénis, il faut savoir que les femmes sont majoritairement clitoridiennes (et non vaginales). La taille du sexe masculin n’est donc souvent pas très importante pour les femmes. Elle l’est davantage pour les hommes, persuadés que cela leur confère une virilité indiscutable. Certaines femmes peuvent être influencées par des idées reçues à ce sujet. Ce n’est vraiment pas très grave, vous pouvez être rassuré à ce sujet. Cette femme a vécu l’inceste, ce qui est atroce, et peut expliquer en partie son comportement, avec vous, avec autrui…J’espère pour elle qu’elle s’en sort (dans la mesure du possible) et que vous vous en sortirez aussi. Bon courage
  8. @MICHELI Vous affichez 79 ans et vous écrivez à propos de Brigitte Macron (71 ans) que c'est une "mémé" ? Que doit-on écrire à propos de vous ?
  9. Aucun maître de conférence, aucun chargé de TD ne nous a enseigné à méconnaître une mise en demeure, qu'il s'agisse tant de droit des obligations, que de responsabilité civile. Je ne conseille donc pas d'ignorer cette mise en demeure, d'autant qu'elle ne sort pas du chapeau puisqu'il y a eu un dégât des eaux. La responsabilité civile se fonde sur l'article 1240 du Code civil "Tout fait quelconque de l'homme qui cause à autrui un dommage, doit le réparer". C'est basique. Cette règle de droit relève du bon sens. Nous sommes responsables de nos actes. Nous sommes aussi responsables de ceux d'autres personnes (mineur, préposé) et des dommages occasionnés par des objets sous notre garde (suivant l'article 1242 du code précité). La mise en demeure informe : qu'a voulu indiquer la voisine ? Est-ce que le dégât des eaux perdure ? N'est-elle pas informée que l'eau a été coupée, les sanitaires retirés et que l'appartement est en vente en l'état ? Si le dégât des eaux perdure, alors il convient de prendre toutes les mesures nécessaires afin de le faire cesser. Une mise en demeure devrait suffire pour ce faire. Sur le plan humain, comme pratique, il me paraît important de dialoguer avec ses voisins, ne serait-ce que pour entretenir des relations de bon voisinage, d'un voisinage que l'on peut être amené à croiser encore, tant que le bien n'est pas vendu. Si aucune solution n'est trouvée en dialoguant, à l'amiable, le conseil d'un avocat pourrait s'avérer utile. On se sent toujours moins seul(e) avec un(e) avocat(e) à ses côtés.
  10. Il y avait beaucoup d'attentes quant à cette cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de 2024. La presse nationale, comme étrangère, est dithyrambique. Jamais une telle cérémonie n'a suscité autant d'admiration... et n'a fait coulé autant d'encre. J'ajoute donc la mienne. J'ai aimé la transmission de la flamme olympique de Zinedine Zidane, aux enfants. Si cette cérémonie est tournée en partie vers le passé puisqu'elle raconte notre histoire, les enfants sont indéniablement l'avenir de la France. La suite de l'histoire est encore à écrire. Personne n'aura été oubliée. Cette même flamme a été portée par divers athlètles, femmes et hommes, handicapé(e)s ou non, d'âges divers, réprésentant diverses disciplines. Thomas Jolly a voulu inclure tout le monde et il n'a oublié personne. Marie-José Pérec, seule Française triplement championne d'athlétisme et Teddy Riner, judoka le plus titré de l'histoire, ont été les derniers porteurs de la flamme. Ce choix est effectivement le plus logique et le plus judicieux. Ce sont d'immenses athlètes. J'ai aimé l'émotion véhiculée par Céline Dion, plus que sa voix, il est vrai qu'elle n'avait pas chanté depuis 4 ans à cause de sa maladie. On comprend ses larmes. Tout comme celles de Daphné Bürki. Ce sont des réactions humaines, touchantes. J'ai aimé le tableau "Sororité", voir émerger aux abords de l'Assemblée Nationale, ces 10 statues de femmes mises à l'honneur. Elles ont été des pionnières, elle ont tant fait pour les femmes. Tant reste encore à faire. J'ai aimé la traversée de Sequana, fille de Dyonisos, sur son cheval, c'était un moment poétique. Je suis toujours admirative du talent du pianiste Sofiane Pamart, tout comme de celui du danseur étoile à l'Opéra de Paris, Guillaume Diop (quelle grâce !). J'ai aimé voir les sujets des tableaux du Louvre sortir de leur cadre. Ce que j'ai particulèrement aimé, ce sont ces moments de liesse, de partage, de tolérance... Thomas Jolly a employé les termes "réconciliation" et "inclusion". C'est ce dont nous avons effectivement besoin après ces élections aussi inattendues que brutales. Je n'ai pas aimé la chanson de Zizi Jeanmaire, le french cancan sur les bords de la Seine, l'accordéoniste sur le pont, la playlist choisie lors du passage des bateaux (Claude François, Joe Dassin, Johnny Hallyday etc...). Si le metal se marie souvent bien avec le lyrique, je ne valide pas le choix de l'opéra de Bizet, Carmen (il ne s'agira jamais que d'un féminicide) et même si Marina Viotti a un talent indéniable, à l'instar d'Armelle Saint-Cirel. Néanmoins, tout ceci c'est aussi la France. Il y en a eu pour tous les goûts. Certaines personnes ont apprécié ces différents passages que je n'ai pas appréciés et vice versa. J'accepte tout à fait qu'il ne s'agisse pas d'une cérémonie sur mesure produite à mon attention. S'agissant de la polémique à propos du tableau "Festivité", sous l'impulsion de l'extrême-droite : il faut décidément souffrir d'une sévère carence culturelle pour confondre une bacchanale (dérivée de Bacchus, Dyonisos chez les Grecs, Dieu de la fête, du vin etc...) avec la Cène de De Vinci (qui est d'ailleurs une interprétation parmi d'autres du dernier repas du Christ avec ses 12 apôtres). Mais peut-être s'agit-il seulement d'un sérieux problème de vue, malgré l'omniprésence d'un Philippe Katerine... tout en bleu. De malhonnêteté intellectuelle enfin, alors que l'extrême-droite qui avait encore une chance de s'excuser de son indigence, s'accroche sur ce tableau comme d'un os à ronger, malgré le démenti de Thomas Jolly, malgré les explications d'internautes de bonne volonté, encore disposés à lui faire entendre raison. En vain.
  11. On connaît l’avocate passionnée des droits des femmes, qui fit du viol un crime et de l’avortement un droit. Mais on oublie qu’elle consacra les dernières années de sa vie à l’Europe. Gisèle Halimi avait la conviction que l’Union Européenne pouvait jouer un rôle majeur pour les femmes en particulier si elle pouvait mettre en place la “clause de l’Européenne la plus favorisée”, qui offrirait à chacune les meilleurs droits existants ailleurs. Car depuis plus d’un siècle, chacune dans leur pays, les femmes se battent pour leurs droits. Le droit de vote, la lutte contre les violences sexistes, l’égalité salariale et bien sûr le droit à l’IVG,... la condition des femmes en Europe évolue de façon inégale selon les pays. Malgré ces disparités, l’Europe devrait être la première région au monde à atteindre l’égalité, selon le Forum Économique Mondial, et c’est aussi celle où le nombre de féminicides est le plus bas, et où les minorités de genre sont les moins discriminées. https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/anne-cecile-mailfert-en-toute-subjectivite/anne-cecile-mailfert-en-toute-subjectivite-du-vendredi-10-mai-2024-8624729
  12. Mórrígan

    Racisme et couscous

    Il faudra toujours un cadre, il y aura toujours un ordre public à respecter ; à moins de leur préférer l'anarchie. Le racisme c'est non, le sexisme passe mal également. Des soupapes de décompression, il y en a. Le champ des possibles est immense. Je m'interroge quant à la capacité de certaines Françaises et Français à être créatifs, audacieux, impertinents, géniaux, en plus du reste, alors qu'ils se moquent encore des blondes et l'arabe de service. Jean Calvin, Robespierre, Thomas More ? Quelle va être la prochaine référence philosophico-historique inappropriée ? Comme j'ai hâte ! Nous vivons toujours dans un Etat de droit au sens où l'immense majorité des citoyennes et citoyens tenu(e)s de respecter les règles, sous le contrôle du juge, les respectent effectivement. Vous écrivez avoir combattu le racisme. Néanmoins, vous soumettez à avis cette publicité que vous savez problématique et qui l'est à juste titre. Vous déplorez sur ce fil de discussion créé, sous votre impulsion, ne plus pouvoir vous moquer en toute liberté d'une "frange anecdotique mais bruyante et gesticulante de minorités qui, elles, ne réclament pas tant d'attention" (sic). Il y aurait en France, une judiciarisation excessive à laquelle vous seriez rétif. Au delà des écrans, ce discours ambivalent se rencontre parfois (mais pas toujours) au cours d'un déjeuner, d'un dîner etc... Après avoir pris soin de s'autoproclamer non raciste, une personne (sur les nombreuses personnes présentes) croit sa liberté d'expression entravée par la loi alors qu'elle commet des abus de liberté d'expression en discriminant des personnes au motif de leur nationalité et de leurs origines. "On ne peut plus rien dire", "On ne peut plus rire de tout", "On ne peut rire de rien", "il y a des intouchables" se plaint-elle en fonction de sa tendance à exagérer. Eu égard au respect des règles de droit par l'immense majorité de la population, je considère pour ma part, que ces quelques personnes commettant des abus de liberté de d'expression, se croyant privées de liberté, constituent une "frange anecdotique mais bruyante et gesticulante de minorités qui, elles, ne réclament pas tant d'attention" (sic). Mais peut-être préférez-vous le terme réactionnaires ? La dignité humaine est un critère absolu, oui, au sens où il se suffit à lui-même, qu'il n'est pas conditionné comme l'est celui de la moralité publique. C'est plutôt simple à comprendre. Il est inutile de souligner certains mots. Vous pourriez également les stabiloter, les graisser ces mots, changer la taille de leur police d'écriture, que cela ne leur donnerait pas plus de poids. Le racisme est objectivement un délit, peut-être motivé par la peur d'autrui.
  13. Je ne sais pas si le plus clair du temps le fait de se mettre en couple correspond massivement à un besoin ou bien si c'est un fait du hasard dont on s'accommode. Célibataire ou en couple, je plaide de toute façon pour un "laisser faire, laisser vivre". Les sites de rencontre agissent comme un repoussoir de sorte que l'approche est très mercantile parfois très assumée (adopteunmec.com). L'avantage de la rencontre inopinée, c'est qu'il n'y a pas tous ces préparatifs, c'est moins artificiel. Elle a l'air agréable la serveuse. On a tendance à trouver du charme, voire de la beauté, chez une personne qui n'est pas forcément notre genre mais qui est particulièrement gentille. Cela fonctionne sûrement avec d'autres qualités en fonction de nos sensibilités. Cela fonctionne pour des personnes qui sont seulement des ami(e)s. Ce n'est pas pour autant qu'il y a un besoin viscéral d'être en couple voire carrément de la misère affective et/ou sexuelle. La sorcière jette des charmes, pour les autres, qui viennent quérir des filtres d'amour. Elle est également accusée d'entretenir des relations charnelles avec le diable, il faut qu'elle soit au moins un peu appétente cette sorcière. On parle aussi de "beauté du diable" au sujet de très belles femmes. Les deux réprésentations existent : la vieille femme avec ses verrues et la jolie femme avec sa peau toute lisse. Des vieilles femmes ont péri sur le bûcher comme des jeunes. L'image d'une Eglise qui a persécuté des innocentes est bien imprimée dans nos consciences, il est vrai que c'est aussi le fait voire surtout le fait de juristes. Jean Bodin est souvent cité, lui qui pouvait pourtant être si moderne et éclairé tant il s'agissait de souveraineté. Pierre de Lancre aussi, à qui l'on doit une description détaillée du Sabbah. Il y a une serie française très bien faite (c'est rare, il faut le souligner) qui met en scène cette figure historique, le calvaire qu'il a fait endurer à des villageoises du Sud de la France soumises à la "question" (la torture). En définitive, concernant la serveuse, ce qualificatif est tout de même sacrément péjoratif.
  14. Être victime est un fait, redouté et refusé parfois par les victimes elles-même. Je précise que cela ne nous définit pas et on peut en sortir (enfin je l'espère). Personne ne veut être une victime, cela veut dire qu'il nous est arrivé quelque chose de terrible. Ce n'est en rien un statut recherché et respecté. La Défense met en relief une humanité, un passé qui explique parfois -mais pas toujours- certains comportements (ce qui ne constitue pas des circonstances atténuantes) là, où, certains parlent de monstruosité relativement aux pédocriminels, notamment, parce qu'ils ne comprennent pas (ce qui mystifie d'autant plus). Le mis en cause n'échappera pas à la sanction s'il a commis une infraction, même s'il demeure le principe d'individualisation des peines. Il existe des causes de non-imputabilité ou de diminution des peines telles que l'absence de volonté saine (mineurs, causes pathologiques ou accidentelles) ou encore l'absence de volonté libre (contrainte, erreur). Les vraies victimes ?
  15. En l’espèce, la libération de la parole n’est pas problématique parce qu’elle a lieu post mortem, elle l’est tout court aux yeux de certaines et de certains. Il s’agit d’un faux débat. La libération de la parole des victimes n’est globalement jamais accueillie favorablement. Elle met mal à l’aise cette libération, elle dérange… par voie de conséquence on tente par tous les moyens de silencier les femmes qui ont parlé, y compris en utilisant ce faux débat, cette injonction éculée s’agissant d’un distinguo à faire entre l’œuvre et de la personne. C’est un invariant. Ce sont également toujours les mêmes procès d’intention qui sont faits aux victimes : « elles veulent détruire une réputation, elles veulent de l’argent, elles mentent etc… ». Les victimes souffrent. Les victimes peuvent avoir besoin de parler, et encore après le décès de leur agresseur. Les victimes n’ont aucunement de devoir : elles font ce qu’elles veulent mais surtout comme elles peuvent. Je ne doute pas un instant qu’il ait été impensable de porter plainte à votre époque, c’est toujours difficile aujourd’hui de le faire (honte, conflit de loyauté, peur des représailles etc…). Ce constat que vous faites devrait cependant plaider en faveur des victimes qui libèrent leur parole aujourd’hui.
  16. Avant d'être en couple, nous avons toutes et tous été célibataires. Ce n'est pas forcément déplaisant d'être célibataire. Ne penser qu'à soi et exclusivement à soi est un luxe, à mon sens. Quand l'autre s'installe, on doit faire de la place. La solitude pesante qui est censée découler du célibat, m'apparaît plutôt comme une forme de mythe ou bien du choix assumé. Ce n'est pas une fatalité. Être célibataire n'induit pas de vivre comme un ermite. On peut avoir une vie sociale riche. Avoir des amis et de la famille. Être socialement actif. Nous avons toutes et tous été célibataires, et avant d'organiser des rendez-vous arrangés, nous conduire comme des marieurs et des marieuses en puissance, nous devrions nous souvenir à quel point il est déplaisant de se trouver dans de tels traquenards. Si je m'interroge quant à une prétendue envie ou urgence de constituer un couple, je dois dire qu'elle ne m'a jamais vraiment traversée (ce n'est pas cochon), malgré la pression de l'entourage, la pression sociétale plus en général. Cela ne m'aurait pas dérangé d'être une fille aux chats, d'ailleurs j'adore les chats, miaou. Ce sont des personnes qui ont brûlé ces femmes dont nous aurions dû apprendre à nous méfier. Il fallait au moins que la favorite du roi soit accusée de sorcellerie (cf l'affaire des poisons), afin que l'on cesse de mener au bûcher des innocentes. Dans l'imagerie, les sorcières ne sont pas toujours représentées comme des vieilles femmes laides. Parfois c'est tout l'inverse. Le chapeau dont elles sont affublées est le même, dans l'imagerie, que celui dont on affuble les Juifs. Cela en dit long, ne crois-tu pas ?
  17. En principe, les victimes en parlent au moins à leur entourage juste après les faits, ou plus tard, mais elles en parlent bien souvent. Les prises de parole en public via les médias, sur les réseaux sociaux etc... peuvent survenir après la mort de l'agresseur, cela rassure certaines victimes, au sens où leur agresseur ne pourra plus faire de mal à personne. Réveler une agression générée par une personnalité connue, en l'espèce par l'Abbé Pierre, c'est comme comme gravir l'Himalaya. L'abbé Pierre est un monument. Les victimes qui libèrent la parole sont très courageuses. Elles s'exposent malheureusement à l'opprobe, à l'insulte, à toutes les résistances... Intérioriser une agression, garder le silence à jamais peut générer toutes formes de souffrances physiques et psychiques. L'omerta est génératrice pour exemple de troubles du langage et de la communication. Une atteinte sexuelle demeure un délit sanctionné d'une peine d'emprisonnement et d'une amende : c'est grave.
  18. Edit : 1242 CC pardon, l'article 1282CC a été abrogé.
  19. Dans l'inconscient collectif, les victimes ont toujours tort. Elles deviennent alors coresponsables voire entièrement responsables de l'agression qu'elles ont subie. Plusieurs raisons ont été énumérées ici, auxquelles j'ajoute la peur. Ainsi, si "je" ne m'habille pas ou si "mes proches ne s'habillent pas de telle façon, si "je" ne suis pas dans l'espace public à des heures indues ou si mes proches ne le sont pas etc... je ne risque pas/ils ne risquent pas de se faire agresser. L'idée est que l'on pourrait prévenir l'agression si l'on adopte un comportement jugé suffisamment prudent. L'agresseur est un prédateur et il peut en effet être prévisible cependant pas au sens où l'entend la personne qui juge les victimes coresponsables ou responsables parce qu'elle est motivée par la peur. Le prédateur décèle rapidement les vulnérabilités de sorte que les enfants, les personnes handicapées, les personnes sans domicile etc... sont les victimes privilégiées de ces prédateurs. Ces vulnérabilités sont cumulatives. Dans l'immense majorité des cas, les victimes connaissent leur agresseur.
  20. Bonsoir, Une mise en demeure à la suite d'un sinistre n'est effectivement pas à prendre à la légère. Si vous ne procédez pas aux travaux nécessaires afin de remédier à cette situation, votre voisine est tout à fait en droit d'agir en réparation et faire valoir vos manquements. En l'espèce, cette mise en demeure peut être considérée comme un moyen amiable de vous rappeler à vos responsabilités et aussi un moyen de preuve que la demanderesse pourrait présenter au juge dans le cadre d'une procédure. Parfois, les parties s'entendent et une action en justice n'est pas nécessaire. Si les parties privatives sont la propriété exclusive de chaque propriétaire suivant les dispositions de l'article 2 de la loi du 10 juillet 1965, qui en a donc l'usus, le fructus et l'abusus ; "On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde" sur le fondement de l'article 1282 du Code civil. L'article 1282CC prévaut à mon sens. Vous êtes tenus de maintenir votre propriété en bon état et de faire en sorte qu'elle ne soit pas ou plus à l'origine d'un préjudice. Il est possible de vous contraindre juridiquement à faire les travaux idoines, si vous ne les faites pas de votre gré. Elle peut aussi demander des dommages et intérêts. Si vous estimez que vous avez déjà fait le nécessaire ou si vous êtes en désaccord avec l'avis consultatif de l'expert judiciaire (son avis ne lie pas le juge) qui vous a désignés solidairement responsables avec les anciens locataires, vous pourriez avoir besoin du conseil d'un avocat. Une solution amiable peut toujours être trouvée.
  21. Mórrígan

    Racisme et couscous

    Il ne s'agit pas d'un point de vue, d'une exagération, d'un sentiment d'être offensé, d'une sensiblerie ni même d'un manque d'humour. Il s'agit d'humilier, de se moquer ouvertement de personnes en raison de leurs origines, de leur prétendue race afin de contenter de viles personnes. Ces personnes discriminées au moyen de cette publicité, en l'espèce, seraient censées se balader avec 3 chameaux et parler avec un accent fortement marqué, notamment. On parle d'ailleurs de "glottophobie" se définissant par la discrimination, les moqueries envers d'autrui en raison de son accent (qui peut aussi être marseillais). L'accent peut juridiquement être défini en tant que critère de discrimination depuis la loi de 2020, inscrite désormais au Code pénal (mais aussi au Code du travail). La loi sanctionne cette infraction d'une peine de 3 ans d'emprisonnement et 45000€ d'amende. Il arrive que des personnes soient discriminées en raison de leur accent à l'école, dans le milieu professionnel et il convient oui, d'y mettre un terme. Je vous assure qu'il ne s'agit pas d'ergoter sur des vétilles. Il fallait vraiment (hélas !) une loi afin de conscientiser les auteurs de cette infraction. Des réformes ont cours. Des lois sont abrogées ou amendées. Ainsi va le droit, il n'a pas vocation à rester figé. Il est toujours perfectible. Il ne s'agit pas d'un droit révélé, divin qu'il ne faudrait aucunement faire évoluer à peine du courroux divin. Le droit est le reflet de notre société à divers moments de notre histoire. La loi a aussi en quelque sorte encore vocation à nous éduquer lorsque les parents et les diverses institutions, notamment scolaires, ont échoué dans la transmission de nos valeurs républicaines. Le principe d'égalité entre les citoyens émerge en 1789 sous l'impulsion des Lumières. Les discriminations expressément interdites sont fondées sur l'origine, les croyances, le sexe depuis le préambule de la Constitution de 1946 ainsi que l'alinéa 3 de la Constitution de 1958. Les mentalités impriment parfois longtemps après les textes. Nous sommes tout de même en 2024... et en 2024, pareille publicité ne ferait pas vendre du couscous, sans doute parce que désormais le racisme ne fait rire (presque) plus personne. Vous évoquez des contradicteurs qui viendraient à la rescousse de minorités offensées, alors qu'il s'agit du Législateur (plutôt que de vos contradicteurs) et de discrimination (plutôt que d'offense). Il est manifestement utile de rappeler (brièvement) comment cela fonctionne : le Législateur rencontre des citoyens et des associations au cours de son mandat et en amont alors qu'il est candidat, il écoute attentivement ces derniers puis accepte (ou non) de promouvoir leurs idées, de proposer une loi. Il est possible également que cette cause le porte, notamment lorsqu'il a lui-même souffert de cette discrimination ou pas forcément dans ses chairs lorsqu'il s'agit d'un proche (cf le témoignage de Patricia Miralles) : https://la1ere.francetvinfo.fr/glottophobie-la-discrimination-par-l-accent-sera-desormais-sanctionnee-par-le-code-penal-et-le-code-du-travail-896872.html Agir en justice est un droit. Il appartient toujours à la victime de décider si elle veut ester en justice ou non. Ce n'est pas parce que certaines personnes dans des situations (qu'elles jugent) voisines ne saisissent pas la justice, qu'il faudrait priver les autres de ce droit. Votre discours m'évoque inévitablement celui de certaines de nos aïeules qui font de la moraline aux femmes des générations suivantes lorsqu'elles relatent une agression ou un viol. Il faudrait serrer les dents et encaisser, se taire surtout, parce que d'autres auraient fait différemment (ou rien fait du tout). C'est une forme de silenciation. C'est une double peine : le racisme que l'on a subi et l'injonction au silence/à ne pas agir en justice que l'on nous fait subir. En droit pénal, la motivation raciste d'un délit ou d'un crime confère une circonstance aggravante. Bien sûr que cela change tout, non seulement pour le juge qui applique une sanction personnalisée (dont un stage de citoyenneté s'il le juge utile en l'espèce) mais en sus pour la victime, sa famille qui cherchent souvent des réponses, au moyen d'une action en justice. Elle leur en apporte, manifestement. Ce n'est cependant pas une baguette magique le droit, et il ne peut pas toujours tout. Il existe plusieurs circonstances aggravantes tenant à l'auteur de l'infraction, la victime, ou encore dites "réelles" (et non plus personnelles) concernant les faits commis par le mis en cause etc... il est aussi possible de les cumuler. Il ne s'agit pas de hiérachiser ni même de minimiser pour ma part : tout est grave, d'ailleurs dans aggravant, je vous le donne en mille, il y a grave. S'agissant du critère de moralité publique, il a été consacré par le Conseil d'Etat dans un arrêt de section en 1959 Société les films Lutétia. Un film a été projeté au cinéma et le maire de Nice, le jugeant immoral, en a fait rapidement interdire la projection. La police administrative n'a pas vocation à imposer un ordre moral (comme le font les religions), il s'agit davantage de protéger un état de conscience. Par voie de conséquence, la police administrative interdit ou limite des activités choquantes au regard des croyances dominantes dans un endroit donné, ce que l'on appelle des "circonstances locales particulières". A Nice la projection du film, plus qu'à Paris ou à Bordeaux pour exemples, risquait de heurter la moralité publique, et donc de troubler l'ordre public. Le critère de moralité publique est un critère conditionné aux circonstances locales particulières a contrario du critère de dignité humaine qui est non conditionné, absolu. Le critère de moralité publique est aussi de moins en moins usité. Celui de la dignité humaine, en plus d'être absolu est indéboulonnable comme je vous l'ai déjà mentionné. En effet, le principe de la liberté du travail et celui de la liberté du commerce et de l'industrie ont été invoqués par les demandeurs, qu'il s'agisse de l'affaire de Morsang sur Orge et de celle de Dieudonné (en sus de la liberté d'expression et celle de réunion), mais cela n'a pas été suffisant au regard du critère de la dignité humaine. Que M.Wackenheim, qui souffre d'un handicap, ait été consentant et rémunéré afin d'être projeté dans les airs par des clients d'une boîte de nuit, ne change absolument rien au caractère indigne de cette activité qu'il fallait bien évidemment faire interdire. C'est parce que cette affaire est suffisamment choquante (puisqu'indigne) que les étudiants en première année s'en souviennent en principe tout au long de leur cursus universitaire et au-delà. En définitive, il convient de décider dans quel genre de société l'on souhaite vivre : soit dans une société où le racisme est un art de vivre et l'exploitation de personnes handicapées une activité tant divertissante que lucrative ou bien dans une société où les femmes et les hommes sont considéré(e)s avec respect, dignité, humanité.
  22. Mórrígan

    Tirs sur Trump.

    Les théories complotistes vont bon train depuis quelques jours. En clair, soit cet attentat serait à l’initiative des démocrates, soit des républicains, soit du deep state (composé de personnes qui dirigeraient réellement et dont les politiques seraient les marionnettes). Les Qanon privilégiant la dernière théorie. La réalité c’est qu’un homme est mort et que deux personnes sont gravement blessées parce qu’un jeune homme avait décidé d’éliminer le candidat aux présidentielles. C’est triste pour les victimes et leur famille. Il n’est pas admissible en démocratie de vouloir éliminer un candidat de la sorte. En creux, Trump a gagné du galon. Le fait qu’il ait survécu à cet attentat corrobore tous ses discours virilistes, alors qu’il s’érige fréquemment en surhomme, qu’il est désormais « miraculé » (sic). Indestructible. Il n’en fallait pas moins pour achever de convaincre ses ouailles, très pieuses au moins pour une frange, qu’il y a chez lui quelque chose de divin. Est-il toujours d’actualité et bien utile d’évincer Biden au profit d’un autre candidat démocrate ?
  23. Peut-être qu’elles l’ont également fait du vivant de l’abbé Pierre. En principe, les personnes qui ont été agressées en parlent, au moins à leur entourage. En effet, le décès du mis en cause entraîne l’extinction de l’action publique.
×