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Mórrígan

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Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. Ah tu vois que tu aimes ! Nous portons toutes et tous des jeans et pourtant on n’est pas aux États-Unis. Si les femmes sont désormais autorisées à porter le pantalon, tout le temps, je ne vois pas pourquoi les hommes ne pourraient pas porter la jupe… et d’autant que certains la portent vraiment très bien. C’est plus agréable pour les yeux qu’un pantacourt ou qu’un costume mal coupé. Marc Jacobs.
  2. J’ai voté pour. Cela peut-être très classe. Sam Heugan
  3. Si c’était si simple que cela… Un homme violent ne se gère pas vraiment, la violence est récurrente. Ils sont façonnés de cette façon. Il faudrait parvenir à les quitter. Or la séparation est un moment particulièrement dangereux pour les victimes de violence conjugale. Je vous conseille la lecture de Marie-France Hirigoyen qui explique vraiment très bien et de façon claire les ressorts des violences conjugales. Plus nous serons informé(e)s, plus nous pourrons aider nos sœurs, nos mères, nos filles, nos amies… Souvent, il s’agit d’un crime de propriété. C’est justement parce que la victime « se barre », qu’elle se fait tuer.
  4. @Globureévoque peut-être les écrits de certains membres du forum, il y a quelques années, qui affichaient avoir participé à des orgies dans des bars dans les années 60-70, avec des inconnu(e)s, peut-être mineur(e)s et qui s'inquiétaient de devoir répondre aujourd'hui de leurs actes. C'était sur un sujet qui traitait des viols commis par Polansky, de mémoire. Si tel est bien le cas, pas de quoi s'agacer, vous n'êtes pas personnellement visé. Pour le reste @Nephalion, est-il possible de faire un peu de ménage sur le sujet ?
  5. S'agissant des violences conjugales, on va au-delà des simples disputes ou différends au sein du couple. Elles s'inscrivent dans une logique de contrôle, de domination, et parfois d'emprise. Ce sont des violences très caractéristiques, basées sur une domination genrée et systémique. Violaine de Philippis Abate, brillante avocate spécialisée dans la défense des droits des femmes, en particulier celle des victimes de violences conjugales, sexuelles et sexistes, évoque l'isolement des femmes avec leur conjoint violent, lors des vacances d'été. Le huis clos est en effet toujours dangereux pour ces femmes. Mais à des kilomètres de chez elles, c'est visiblement pire. Les voisins sont absents, les proches moins disponibles, les alertes moins visibles. Les effectifs médicaux, judiciaires et associatifs sont en sous régime... Et la chaleur joue aussi un rôle même si cela n'excuse évidemment rien.
  6. Le choc frontal aurait été suffisamment violent pour nécessiter une hospitalisation. Le couple a ensuite rassuré ses soutiens sur Instagram, dans une mise en scène quasi liturgique, comme s'il fallait apaiser la fachosphère. Ce type de communication illustre bien le culte de la personnalité qui irrigue l'extrême-droite contemporaine (Marion Maréchal Lepen en l'espèce, mais cela peut aussi fonctionner avec Marine Le Pen, Jordan Bardepaslà et encore Zemmour). Au-delà de la politique, il s'agirait de figures quasi-messianiques, mises en scène comme des héros nationaux.
  7. Les violences conjugales ne prennent jamais de vacances...
  8. Un tiers des féminicides commis depuis janvier ont été perpétrés cet été. Pourquoi la période estivale est-elle propice à ces meurtres ? Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer. D’abord et surtout, les femmes se retrouvent plus facilement isolées avec leur conjoint violent durant ce moment de l’année. Que ce soit au domicile ou lors de déplacements, la violence conjugale trouve un terrain propice pour s’exprimer dans sa forme la plus extrême. Moins de voisins ou de proches à proximité, plus de temps ensemble et peu d’effectifs judiciaires, médicaux ou associatifs disponibles. Ensuite, s’ajoute un phénomène lié aux fortes températures. Cela peut paraître surprenant de prime abord mais les féminicides augmentent de 28 % durant les vagues de chaleur, comme le rappellent les Nations unies. Une étude publiée en 2023 dans la revue médicale Health Science Reports éclaire ce constat. Il apparaît effectivement que l’organisme produit davantage d’adrénaline et de cortisol, susceptibles de provoquer irritabilité et agitation lorsqu’il est exposé à des températures élevées. Attention cependant à ne pas établir des raccourcis trop rapides : il n’y a aucune automaticité entre un cocktail hormonal et le fait de tuer quelqu’un. Suite et source de l'article : https://www.humanite.fr/feminisme/la-chronique-feministe-de-violaine-de-filippis-abate/pourquoi-un-tiers-des-feminicides-sont-ils-commis-en-ete
  9. Tout un pan de la procédure ainsi que la sanction restent invisibles pour le lecteur, les médias ne couvrant qu'une infime partie des procès (souvent ce qui fait le plus de bruit). Peut-être, qu'il a été condamné à une obligation de soins et en sus à un stage de sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles... Cela ne ferait pas de mal !
  10. Être attiré sexuellement par une enfant de 11 ans n'a absolument rien d'anodin lorsque l'on a 35 ans. C'est au contraire suffisamment objectif. Ce n'est pas une zone grise ni un débat d'opinion : c'est une transgression manifeste, objectivement inquiétante, relevant d'un trouble profond. Il ne s'agit pas seulement d'un acte condamnable sur le plan pénal, mais d'un signal alarmant sur le plan psychiatrique. C'est précisément parce que ce comportement est si grave qu'il doit être sanctionné, qu'il a été sanctionné, mais il doit aussi être pris en charge, pour éviter toute récidive.
  11. Il n'est absolument pas question de lui trouver une excuse. L'obligation de soins peut aussi s'ajouter à la sanction. Cet homme est poursuivi par le Ministère public au nom de l'entiereté de la société. La société ce n'est pas une abstraction : c'est moi, c'est toi, c'est nous toutes et tous. Nous devrions être profondément inquiètes et inquiets qu'un tel délinquant sexuel puisse récidiver sur une autre fillette. La justice ne doit pas seulement punir, elle doit également prévenir, ce qui implique une prise en charge psychiatrique rigoureuse.
  12. Votre rejet des sciences humaines est moins fondé sur une critique rationnelle que sur une posture idéologique (réactionnaire). Ce que vous qualifiez de "fantasmes" ressemble surtout à une incapacité à reconnaître la complexité du réel. Si les sciences sociales (vous) dérangent, c'est peut-être parce qu'elles interrogent des certitudes... comme les vôtres. Votre discours, saturé de jugements péremptoires et de généralités, ressemble davantage à une diatribe qu'à une réflexion. On peut critiquer les sciences sociales, bien sûr, mais faudrait-il encore le faire avec un minimum de rigueur intellectuelle. S'agissant du sujet, qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans le fait qu'un adulte qui envoie un message sexuel à une enfant de 11 ans manifeste un comportement qui relève d'une pathologie et nécessite un traitement ? Ce n'est pas une opinion : c'est une évidence clinique, morale et juridique. Nota : Camarade, c'est mignon ! Mais vu l'écart générationnel, vous pourriez être mon père, voire un ancien combattant de la dialectique.
  13. Il existe des cas de violences, néanmoins le mythe d'un système punitif interne est largement contesté par des chercheurs en sociologie, des historiens ainsi que des criminologues (lire notamment P.Combessie). Ce mythe a largement relayé et amplifié par la pop-culture. Certains chercheurs parlent aussi "d'un discours performatif" émanant des détenus. Ce rejet de la pédocriminalité leur sert à affirmer leur propre moralité : cela ne se traduit pas toujours par des actes. Par ailleurs, les médias ne communiquent pas toujours l'identité des pédocriminels... Vous semblez bien sûr de ce que la justice va décider. Entre les antécédents, le contexte des faits et la logique de personnalisation des peines, rien n'est automatique. La justice n'est pas une machine à reproduire des schémas, elle évalue chaque situation dans sa singularité (et c'est heureux !). Non mais vous êtes sérieux-là ? Cet homme a été condamné par la justice car il a envoyé un message à caractère sexuel à une gamine de 11 ans et vous demandez quelle pathologie, il pourrait bien avoir ?!
  14. Un hébéphile (attiré sexuellement par les adolescent(e)s entre 11 et 14 ans) ou un pédocriminel ? Le terme hébécrimel ne semble pas encore exister. En tant que fille, on comprend très (et trop) tôt, que notre corps devient objet de désir pour des hommes, parfois en âge d'être nos pères, voire nos grand-pères. Dans la rue, des sifflements, remarques déplacées, cris d'animaux retentissent. Cette petite a reçu une flèche portant un message à caractère sexuel dans sa chambre, dans sa sphère privée. Un foyer est une sorte de sanctuaire. Il y a là une forme de profanation si je poursuis avec cette image du sanctuaire, une intrusion manifeste dans son intimité. Elle est très choquée, dort désormais avec sa mère. Effectivement, c'est un cauchemar pour cette enfant et sa famille. Il est vrai que les infractions commises à l'égard des enfants ont quelque chose d'impardonnable. Cela étant dit, la justice a statué et l'idée même qu'il puisse y avoir une justice parallèle, vindicative en prison, ne me plaît guère.
  15. Poser la question "La Nature est-elle faite pour réussir ?" n'est pas formuler une hypothèse falsifiable, c'est invoquer une licence poétique... Si j'étais biologiste, je parlerais de sélection, d'adaptation. Mais là je suis plutôt du côté du poète qui regarde un brin d'herbe fendre le bitume et qui se dit "Elle réussit".
  16. C'est à la fois une avancée remarquable et un constat accablant... que la recherche ait à se pencher sur des dispositifs afin de détecter la "drogue du viol" montre à quel point notre société échoue à protéger les corps et les libertés. Il y a aussi eu des recherches sur un vernis détecteur de drogues (sans résultats probants de mémoire). L'alcool peut également provoquer un état de" flottement", altérer le discernement et entraîner des pertes de mémoire. Des scientifiques, des médecins affirment d'ailleurs qu'hommes et femmes ne sont pas égaux, les femmes seraient plus vulnérables aux effets de l'alcool. Quoi qu'il en soit, la drogue, parfois mélangée avec de l'alccol, parfois même au sein du foyer, est devenu un véritable outil de prédation : https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/femme-droguee-par-son-mari-et-soumise-a-des-viols-a-dijon-des-analyses-complementaires-en-cours-1840821
  17. Pour réussir, faut-il encore avoir un objectif, une intention... La Nature n'a ni conscience ni dessein. Elle est.
  18. Un hébéphile. C'est dangereux de se servir d'un arc, il aurait pu blesser la fillette ou un de ses proches...
  19. Mais qui regarde cela ? "Certaines personnes sont capables de tout", en effet, afin d'acquérir de la notoriété et gagner de l'argent. Au-delà de cela, ainsi que de la responsabilité de la plateforme australienne qui permet la diffusion de telles vidéos, je m'interroge tout de même sur notre responsabilité collective. Certaines personnes ont signalé lesdites vidéos (il fallait vraiment et urgemment le faire) tandis que d'autres ont payé afin que ce monsieur, sous curatelle, soit maltraité tant psychologiquement que physiquement. Ces violences ont été monétisées ! C'était une personne vulnérable... Il y a une espèce de normalisation de la cruauté. Hannah Arendt parlait de banalité du mal. Elle prenait l'exemple d'un fonctionnaire, d'un homme ordinaire, qui obéissait sans penser, sans conscience morale...
  20. Sur le message tiré avec un arc par une fenêtre ouverte, ce trentenaire avait proposé à la fillette de faire connaissance après avoir vu « ses petits seins parfaits ». Il a été condamné à dix mois de prison ferme à Périgueux (Dordogne). Par L.V. Le 20 août 2025 à 11h53 Un trentenaire a été condamné à dix mois de prison ferme pour avoir envoyé un message érotique dans la chambre d'une fillette avec un arc à Périgueux (Dordogne). (Illustration) LP/Olivier Boitet Des faits qui font froid dans le dos. Un homme d’une trentaine d’années a été condamné mardi en comparution immédiate à dix mois de prison ferme à Périgueux (Dordogne) pour « outrage sexiste à mineur de 15 ans », indique ce mercredi au Parisien le parquet de la ville, confirmant une information d’Ici (ex-France Bleu) Périgueux. D’après le parquet, « cet homme habitait la maison en face de l’immeuble où résidait la victime », une jeune fille âgée de 12 ans. « Il a tiré une flèche par la fenêtre ouverte de la chambre de cette dernière avec un mot accroché l’invitant à faire connaissance après avoir vu : ses petits seins parfaits ». « J’en rêve maintenant. J’ai même fait l’amour à ma copine toute la nuit comme une bête tellement tes seins mon exciter (sic). J’aimerais tellement juste les revoir », était-il également écrit. Suite de l'article et source : https://www.leparisien.fr/faits-divers/jaimerais-tellement-revoir-tes-seins-un-homme-tire-une-fleche-portant-un-message-sexuel-dans-la-chambre-dune-fillette-20-08-2025-YIAPO7CI3VEJLKKRLUERWNORYI.php
  21. Dans certaines situations désespérées venir en aide à autrui est impossible. En revanche, prendre une photo d’une personne qui vit ses derniers instants, va au-delà de ma morale. Ce n’est que la mienne. J’imagine que ce sont des vocations… Il faut informer, à tout prix, aux fins de faire évoluer les mentalités. https://www.radiofrance.fr/franceinter/frank-fournier-je-voulais-que-les-gens-sachent-qui-elle-etait-3038713 Informer est un pouvoir… les médias sont le 4ème pouvoir, paraît-il.
  22. On ne sait pas vraiment pourquoi des spectateurs agissent de la sorte. D'aucuns évoquent une campagne de publicité liée à la cryptomonnaie. Selon d'autres personnes, il s'agirait davantage de l'expression d'une mysoginie crasse et d'autant à l'heure où il serait question, pour les joueuses, de négocier leur salaire.
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