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Mórrígan

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Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. Mórrígan

    La chasse au slip

    Le torse nu en ville était en train de passer tranquillement dans les usages. Les maires ont eu tôt fait de prendre des arrêtés. On en voit de moins en moins (chez les locaux également et pas que dans les stations balnéaires), depuis à peu près 5, 6 ans. Les récalcitrants sont souvent des hommes et ceux-ci sont d'ailleurs visés par diverses campagnes de publicité. Un bon slogan, vaut parfois mieux qu'un procès-verbal. A Royan : https://france3-regions.franceinfo.fr/nouvelle-aquitaine/charente-maritime/royan/a-royan-le-torse-nu-dans-les-rues-vous-coutera-une-amende-de-33-euros-3195513.html Dans les faits, c'est davantage Henri Calvasse, qu'Henry Cavill que l'on croise torse nu en ville (hélas !).
  2. C'est prévenant de ta part, néanmoins je te rassure : les réponses sur ce fil de discussion ne sont pas plus "déplacées" que celles présentes sur d'autres fils en Philosophie. J'en profite pour saluer l'ami @Crabe_fantome qui était un des "meilleurs contributeurs" s'agissant de ce sujet. Impossible de le mentionner correctement, pourtant l'orthographe est la bonne. J'espère qu'il est parvenu à se libérer.
  3. Sécurité et liberté vont classiquement de pair. On retrouve cette idée chez des penseurs tels que Hobbes (Léviathan) et Rousseau (Le contrat social). On la retrouve peut-être aussi chez More, sous forme d'une subtile critique. Je n'ai pas lu Orwell même si je sais qu'il traite largement ce thème. Certaines libertés sont sacrifiées sur l'autel de la sécurité. Mais, une vie excessivement contrôlée et même paisible (Utopia), n'est, pour autant, pas synonyme de bonheur. C'est ok pour ce paradigme là ?
  4. Gisèle Halimi. Nelson Mandela. On pourrait ajouter Robert Badinter également, Simone Veil et tant d'autres. Au travers leurs luttes contre l'esclavage, la torture, la peine de mort, la grossesse imposée... ces humanistes ont incarné une conviction profonde : aucune liberté individuelle ne peut véritablement s'affranchir sans liberté collective. Tant qu'un seul être humain est opprimé, personne n'est véritablement libre. Libérer les autres, c'est leur reconnaître une humanité, une dignité, un droit à l'autonomie. Se faisant, on se déleste soi-même des chaînes de la domination, de l'indifférence, de la peur... @bouddeanPourquoi déplacer le sujet ?
  5. Pourquoi, devrait-on vous donner une leçon d'humilité ? L'arrogance qui n'est soutenue par rien, ressemble en effet à un écho bruyant dans une pièce désespérément vide... En revanche, lorsqu'elle s'appuie sur la réflexion, elle devient affirmation, certes parfois dérangeante, mais toujours légitime. Vous vous croyez où ? Sage enfermé dans sa tour + célibataire + chaussette (sale) =
  6. Le sage qui s'enferme dans sa tour d'ivoire croit contempler le monde, cependant il ne fait que contempler son propre reflet sur les vitres closes. Sans la rumeur des autres, la sagesse n'est que monologue.
  7. Test d'une recette de "Tableaux Paris" réussi : Tomates, abricots et burrata. Les abricots et les zestes de citrons twistent la classique tomate-mozza. En 5 minutes chrono, il suffit de faire rôtir des abricots coupés en tranches avec une gousse d'ail, un peu de beurre et une branche ou 2 de romarin. En attendant, on coupe des tranches fines de tomates de couleurs diverses (ou non), on les assaissone (sel + piment d'espelette). Dans un plat, on écrase une burrata, on ajoute un filet d'huile d'olive, on assaisonne. On recrouvre cette burrata avec les tranches de tomates et les abricots en les intercalant, comme un tian de légumes. On zeste un citron vert et un citron jaune ou l'un ou l'autre.
  8. Tu entres à la Cour des comptes à partir du Bac +2. Son curriculum vitae dans son ensemble a été examiné. J'imagine qu'avoir été nommée 2 fois ministre joue aussi en sa faveur. Knafo est davantage diplômée. Je ne sais plus si elle a été à La Sorbonne ou à Assas ou bien les 2... à savoir qu'Assas est réputé pour être un des berceaux de l'extrême-droite. Vu ses commentaires et son éviction, ça sent la jalousie à plein nez. J'avoue que les thèses complotistes de corruption quant à cette nomination me blasent un peu.
  9. Tout à fait c'est affaire de sensibilité et les diverses injonctions qui nous sont faites, sont totalement stériles (il faut cesser d'écouter et regarder tel ou tel artiste ou bien l'inverse il faut s'efforcer de faire la différence entre l'oeuvre et l'artiste). On fait comme on veut mais surtout comme on le peut. J'aimais bien Noir Désir, les textes, l'engagement politique, le son et puis j'ai eu de plus en plus de mal à les écouter, jusqu'à ne plus pouvoir du tout. Je pense davantage à Marie Trintignant et sans pourtant avoir vu un seul de ses films. Je ne la connaissais pas. Le documentaire Netflix nous rappelle qu'à l'époque les médias ont évoqué une dispute entre junkys qui aurait mal tourné. Des années plus tard, nous prenons enfin pleinement conscience, que non ce n'est pas une simple dispute entre junkys, que non la victime n'était pas coresponsable de son propre meurtre et qu'on ne tue pas par passion, par amour. La prise de conscience arrive en différé, après tant d'années comme le décrit Lio. Les interventions de Pascal Nègre, dans ledit documentaire, sont plutôt perturbantes. Il n'y a pas un seul mot s'agissant M.Trintignant. Peut-être est-ce dû au montage, que les questions sont très orientées business. On comprend assez vite que le groupe était, pour lui, un investissement très rentable. Cela lui donne un côté très... cynique. On se rend également compte qu'il n'y a pas une affaire Cantat mais des affaires Cantat. Yael Mellul, le conseil du dernier compagnon de K.Radi qualifie l'affaire de suicide forcé. C'est effectivement la question qui plane toujours. Le procureur de Bordeaux n'a pas réouvert ce dossier des années plus tard sans raison, à la légère et sans fondement juridique.
  10. Nota : Il faut un texte pour sanctionner. Basique. Il s’agit du principe de légalité des délits et des peines. La provocation au suicide est devenue une infraction pénale en France avec la loi du 31 décembre 1987, et n’a cessé d’évoluer depuis.
  11. Moi aussi j’en une ! Toute fraîche, en droit privé. Cela étant dit, ce n’est pas rien une licence de droit. C’est le parcours du ou de la combattant(e). À l’issue de la première année, les 3/4 de l’amphi sont recalés, idem à l’issue de la L2 et de la L3. Beaucoup de participant(e)s, trop peu d’élu(e)s. Les études de droit sont réputées être parmi les plus difficiles, avec celles de médecine. On n’entre pas comme dans un moulin à la Cour des comptes, on y entre par voie de concours ou en répondant à un appel à candidatures. Dans la 2ème hypothèse, le recrutement reste rigoureux. Les candidat(e)s sont auditionné(e)s et le jury est une commission. Ce processus de recrutement est assimilé au concours. Ce n’est pas la première fois qu’il est utilisé. La compagne du leader d’un parti d’extrême-droite, S.Knafo, a quant à elle passé un concours afin d’entrer à la Cour des comptes. En 2021, cette dernière a été mise en disponibilité à la suite de 2 rappels à l’ordre du président de ladite cour (Moscovici) en raison de manquement à la déontologie. En effet, S.Knafo a participé à la préparation de la campagne présidentielle d’E.Zemmour, ce qui s’est avéré, en toute logique, incompatible avec son obligation de neutralité. S.Knafo a été parmi les premières à s’exprimer relativement à la présence de NVB à la Cour des comptes. Souvent, lorsque cela sent le caniveau, c’est très ou trop souvent l’extrême-droite qui a ouvert la bouche.
  12. De mémoire, la partie civile, la famille de M.Trintignant, a demandé à l’époque, que Cantat soit jugé par les juridictions françaises. En principe, les juridictions compétentes sont celles du territoire où le crime a été commis. En l’espèce, c’est la Lituanie, qui a refusé de transférer la compétence aux tribunaux français. Toutes les règles de compétence territoriale sont posées aux articles 113-6 et suivants du nouveau code pénal. S’agissant de K.R, c’est toujours en cours. Prescription n’est pas forclusion. La prescription est plus « souple » qu’on pourrait le penser. Le délai de prescription a été interrompu ou suspendu plusieurs fois au cours des 4 enquêtes précédentes. Il l’est dès lors que de nouveaux apparaissent, comme c’est actuellement le cas. Si les faits sont requalifiés en tant, pour exemple, qu’infractions continues, alors le délai de prescription initial (6 ans) pourrait être étendu. En définitive, s’agissant de la procédure on n’est toujours bien dans les temps.
  13. Je n’ai pas (encore) vu le documentaire Netflix, néanmoins s’il a permis l’ouverture d’une enquête préliminaire, parce qu’il y a de nouveaux éléments, alors je le considère d’utilité publique. Toute la lumière doit être faite sur cette affaire. La question se pose de savoir si K.Radi a été victime d’un harcèlement moral exercé par B.Cantat et si ledit harcèlement l’a conduite à se suicider. Les témoignages, inédits, sont glaçants, un extrait ; « La série documentaire livre cependant un autre témoignage troublant, celui d’une infirmière intérimaire dans un service d’urgences d’un hôpital de la région bordelaise. Elle évoque avoir lu par curiosité le dossier médical de Krisztina Rady après sa mort. Celui-ci comporte, d’après son témoignage anonyme, le compte-rendu d’un passage de la jeune femme aux urgences pour faire constater des blessures suite à une altercation avec son compagnon. Le dossier médical affiche « un décollement du cuir chevelu, des bleus et des hématomes », dit-elle, et mentionne que la patiente « pleurait beaucoup mais ne voulait pas porter plainte pour protéger ses deux enfants ». De cette violence, beaucoup de personnes auraient été témoin disait Krisztina Rady elle-même dans son message vocal à ses parents, évoquant la présence de « leurs amis ». Mais personne n’a rien dit ». https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/affaire-cantat-dans-le-docu-netflix-ces-temoignages-ont-relance-l-enquete-sur-le-suicide-de-kristina-rady_252949.html
  14. Vous écrivez : "il m'a un peu décoincée". Je pensais donc m'adresser à une étudiante. Vous êtes un homme, d'accord, c'est bien noté. Fondamentalement, cela ne change pas le problème. Un contrôle coercitif peut être exercé dans le cadre conjugal, amical, professionnel... par un homme sur une femme, un homme sur un homme etc... Dans tous les cas, il s'agit de violence psychologique. Une violence que l'on peine à identifier, comprendre et donc à nommer. On associe souvent l'incompréhensible à la folie, ce qui peut être verbalisé au travers des expressions telles que "Tu as un grain ou quoi ?!", "Tu as un pète au casque !" et encore "Ca ne va pas la tête ?!". Tout comme vous (vous) interrogez à ce propos dans le titre ainsi que dans le corps de votre premier message. Il s'agit de réflexes linguistiques traduisant notre incompréhension face à des comportements inattendus ou déroutants. Plus loin, d'ailleurs vous concédez que le titre est exagéré et que vous ne le pensez pas fou, que ce n'est pas vraiment cela. Vous vous questionnez ou vous vous rassurez quant à son "humanité"... Mais, cela encore c'est de la linguistique. Les monstres, ça n'existe que dans les livres. Il est humain oui, tout comme vous l'êtes, tout comme nous le sommes toutes et tous. Vous lui trouvez aussi un côté -je cite- "gentil" et plus loin vous écrivez ne pas vouloir n'avoir qu'à faire à son côté "méchant". Vous culpabilisez (beaucoup) et cela se ressent à chaque recoin de ce sujet. S'il le ressent IRL, il est possible qu'il en joue également. Vous écrivez l'obséder et d'ailleurs il trouve que vous ressemblez à sa mère (qu'il n'a pas connue), ou du moins que vous avez un côté maternel... Il est sérieusement cabossé votre ami. Ce n'est pas à vous de porter le poids de ce qu'il a vécu et de ce qu'il n'a pas connu, de ce qu'il ne pourrait plus avoir. C'est beaucoup de responsabilité pour vos frêles épaules charpentées. Parfois, il faut se choisir soi, ce qui ne fait pas pour autant de vous quelqu'un de mauvais.
  15. Complètement, c'est terrible. Les femmes ont développé de nombreuses stratégies d'évitement (coup de fil à un(e) ami(e), changement de trottoir, impassibilité feinte, imitation du dindon ou du chat...). Le pire, c'est que les harceleurs le savent qu'ils abusent, comme le chante d'ailleurs Angèle (Balance ton quoi ?).
  16. Ah le fameux teint glowy ou encore dit glass skin, grande tendance du moment, inspirée par les actrices coréennes : https://mapetitecoree.com/blogs/le-blog-mpc/comment-obtenir-le-fameux-glass-skin-avec-le-maquillage-coreen?srsltid=AfmBOopWmuquuutFUdEIpx2G--I886xoxjd4Ss51HVFWOA8ZKRmxLqBN C’est un site parmi d’autres, il y a pleins de conseils divers et variés sur le net afin d’obtenir cet effet. La base est en effet le soin. Il faut aller plus souvent sur Insta @querida! Il y a des tonnes de tutos pour réussir son maquillage, entre autres.
  17. Cette jeune fille ne se base pas que sur la rumeur. Elle lui a déjà parlé, lui a demandé de dégarpir aussi. Il revient en s'excusant et puis il recommence. Elle s'épuise. Si tu prends le temps de lire ses messages pris dans leur ensemble et le recul nécessaire, tu vois bien qu'il y a autre chose que ladite rumeur : ses comportements à lui envers elle, qui sont bien plus inquiétants que la rumeur. Flicage, interdiction de sortie, culpabilisation : mais bien sûr que c'est de la violence ! De la violence psychologique, enfin ! C'est bien parce qu'elle l'aime en tant qu'ami, qu'elle hésite et vient poser des questions ici.
  18. En principe, les policiers reconnus coupables d'agressions sexuelles peuvent être sanctionnés à la fois pénalement et administrativement (procédure disciplinaire). Il s'agit de 2 procédures distinctes mais pourtant complémentaires. Il y a moins de communication via les médias s'agissant de ces sanctions (révocation, interdiction d'exercer certaines fonctions, suspension temporaire etc...). Si ce policier a effectivement été condamné, le juge s'est forcément appuyé sur l'article 222-22 du code pénal (CP), qui devrait prochainement évoluer à l'instar de l'article 222-23 CP : "Constitue une agression sexuelle toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise ou, dans les cas prévus par la loi, commise sur un mineur par un majeur". Non, ni aujourd'hui, ni hier, et ni même demain. Une main posée sur l'épaule peut déranger, lorsque l'on ne supporte pas le contact physique avec autrui, avec une personne que l'on n'autorise pas à pénétrer dans sa bulle, à être aussi "familier". On peut percevoir cela comme une forme d'intrusion mais certainement pas en tant qu'agression sexuelle. Dans agression sexuelle, le mot "sexuelle" ne vous aura pas échappé : il peut s'agir d'attouchements sexuels non consentis sur les parties intimes (poitrine, fesses, organes génitaux) pas sur l'épaule hein, de baisers forcés, de frottisme...
  19. Et je suis consternée de voir l'accueil qui est fait à cette jeune fille, qui vient chercher de l'aide sur un forum d'entraide. Les propos sont durs, les jugements sévères : manque d'empathie, immaturité etc... On la culpabilise. Au-delà de la rumeur publique -parce qu'effectivement ce n'est pas ce qui importe- cette jeune fille relate des comportements relevant davantage d'un mari jaloux, violent (psychologiquement parlant en l'espèce), que d'un ami protecteur. Lorsqu'une personne se disant être votre ami vous interdit de sortir le soir et vous oblige à lui envoyer des SMS pour le rassurer, oui, il y a un problème. Lorsque qu'une personne se disant être votre ami débarque sur votre campus afin d'espionner les personnes que vous fréquentez au quotidien, à l'évidence, oui il y a un problème. Lorsque cette personne affirme qu'elle a le droit de faire tout cela, puis qu'elle revient quelques jours après pour s'en excuser, et recommence encore et toujours plus ou moins ces mêmes erreurs, en une forme de cycle toxique : oui, il y a un gros problème. Interdictions arbitraires, surveillance, pressions psychologiques... De tels comportements sont insupportables. Elle a craqué, lui a demandé de dégager. C'est tout à fait logique et humain. Elle lui a déjà parlé. Aucun(e) d'entre nous, internautes que nous sommes, ne tolérerions de tels comportements émanant de nos amis (flicage et culpabilisation), même si ceux-ci ont subi de la maltraitance dans leur enfance et sont des connaissances de longue date. @jbhvgcdrdfvest en plein dilemme, parce que justement c'est une amie, fidèle, loyale, qui se questionne. D'aucuns auraient coupé les ponts bien plus tôt et pour bien moins que cela. La maltraitance qu'a subi ce jeune homme lors de son enfance est terrible, oui, évidemment. Ce n'est pas à cette jeune fille de le réparer. Elle n'a pas de dette éternelle envers ce jeune homme, malgré tout ce qu'il peut en dire. A chacun(e), ses indignations.
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