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Tout ce qui a été posté par Jedino
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Mon dieu, y'a du beau monde! J'ferais bien d'emmener ma lacrymo, moi :D
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Me remercie pas : j'serais jamais venu si j'avais pas eu un chauffeur :D
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Chapitre Universe 186 : Un test de pouvoir
Jedino a commenté un(e) billet du blog de Haku dans Haku Blog
Pas de soucis! -
J'vous préviens : j'suis pas plus causant qu'un mort qui fait une sieste
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J'aime pas la culture générale! T'sais, c'est comme la confiture, tout ça!
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Ah bah merci
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Hahaha! L'art du poète réside dans l'extrême! Mais pas la peine de mourir pour te réaliser entièrement!
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Celui là j'l'aime bien. Pour le jeu de mot qui m'plaît bien. Et t'as vu, j'fais des rimes. Trop bien!
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Je vous salue!
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Tu sais, je me suis souvent demandé pourquoi. Pourquoi tu avais fait toutes ces choses. Pourquoi tu m'avais fait si mal. J'ai mis du temps, beaucoup de temps, à accepter. A comprendre. Tu étais le mal. Je devais te garder. Quand je t'ai vu pour la première fois partir, malheureuse, rejoindre ce type et changer de masque, être heureuse, je m'en voulais. Terriblement. Je me disais que j'aurais dû t'apporter ce qu'il t'apportait. Que je le devais. Je ne savais pas comment. Ca m'échappait, tu vois? J'aurais aimé t'en parler, mais nous n'arrivions qu'à nous disputer. Pour tout, pour rien. Surtout pour rien. Tu ignorais simplement que je savais. Je l'ai toujours su. Tu voulais me détruire. Tu me mentais. Ta présence martelait mon âme, je ne pouvais plus le supporter. Je cherche encore la raison qui m'y a poussé ce soir-là. Je ressassais probablement trop depuis trop longtemps. J'avais décidé de ne pas aller au boulot. Je me sentais vraiment mal. Alors, je t'avais attendu. Toute la journée. Tu l'avais sans doute vu à ta pause de midi. Cela faisait des années que nous ne partagions plus ces moments. Tu te souviens, de ces rires? Moi pas. Je n'y vois que des pleurs. Que des larmes. Que ton poignard faisant pression dans mon dos. Pourquoi ne l'as-tu pas avoué? Pourquoi refusais-tu de me flinguer avec la vérité? Etais-tu donc assez vicieuse pour cacher à deux hommes qui tu étais? J'allais lui rendre service. A moi aussi. Tu ne méritais pas de vivre. Tu ne méritais pas de le caresser de ton souffle. J'étais ivre. Vois comme je souffre. Dans mon ardeur, j'avais repris mon dû. Il m'avait volé le coeur que j'aime et ai aimé. Je n'avais fait que le reprendre. Maintenant, tu es à jamais avec moi, à mes côtés. Tu sais, des hommes en costume sont venus tenter de te reprendre à moi par après. Je n'avais pas le choix, il me fallait les arrêter. Tu me regardais te défendre avec amour. Tu souriais froidement. Mais le fluide de ton amour me réchauffait. J'espère que tu ne m'en veux pas. Si j'ai fait tout ça, c'était pour toi, c'était pour nous. Je sais que tu comprendras, que tu m'as toujours compris.
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http://www.youtube.com/watch?v=AJLIi2KXkNs
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http://www.youtube.com/watch?v=XpHRfV8Eu0g
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J'en vois en son art. Les raisons ne manquent jamais pour cesser d'y croire. Il faudrait se laisser vaincre par elle? La question n'est pas de changer ce qui est, mais de faire évoluer pour ce qui sera. Quelle vision "schopenhauerienne" des choses. Pas pour rien qu'il a fini à vivre avec son caniche et bouddha. J'ai lu ce que tu as pu écrire sur ce que tu vivais, avais vécu, connu. J'ai lu, entendu, appris, aussi. D'une autre manière, d'une autre façon. L'homme est capable du pire. Je ne t'enlèverai pas ça. Mais, il est aussi capable du meilleur. Tu as le sentiment que c'est peu, à côté. Que c'est moins fréquent, moins flagrant. C'est vrai. Mais tu oublies une chose essentielle : toutes ces horreurs découlent de la raison que tu défends si ardemment. Et tu oublies, également, qu'elle peut beaucoup de bien. Je ne changerai pas ta vision des choses. Tu sais trop que je ne peux pas comprendre, que je ne comprends pas, et que je ne comprendrai sans doute jamais. Et c'est là où je suis désolé pour toi : personne ne devrait en arriver là. L'âme humaine existe cependant. En chacun de nous. C'est un potentiel. Il ne tient qu'à nous de le développer. N'est-ce pas ce que défend la sociologie, le fait de "faire l'homme comme il est au présent"? L'être humain est-il vraiment mauvais en soi, ou l'est-il parce qu'il vit dans un monde qui refuse de ne pas le rendre mauvais? Enfin bref. On fait du hors-sujet. Si tu venais à répondre, je te répondrai ensuite par MP (je dois vieillir pour me soucier de ça :D ).
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Quels arguments? Il faut parfois lâcher la grappe à la "raison", aussi pourvu en sommes-nous. Le monde n'est pas fait d'idées et d'arguments, de concepts et de je ne sais trop quel truc. Mais d'hommes. Libre à toi de vouloir justifier ton asservissement. J'ai beau l'être aussi, j'en éprouve pas le besoin, et je sais qu'on peut bien mieux. Parfois, il faudrait qu'on se souvienne, ouai, qu'on est aussi humain. Comme dirait l'autre : "je trouve que ça manque... De coeur". Tu veux quoi? Que je te cite la démocratie grecque elle-même imparfaite mais exemple dans la "démocratie directe"? Les "utopies" qu'ont cherché à créer des hommes, à l'exemple de la familistère? Il te faut vraiment des arguments pour croire que tu n'es pas qu'une bête de foire dans une société de cinglés? Il te faut des noms de personnage qui ont mis de côté ce qu'ils voulaient pour aller vers les autres? Il te faut des exemples qui montrent que notre système tourne mal? Tu connais tout ça, tu en connais une partie. Non, ce qu'il te faut, ce n'est pas des arguments, encore, toujours, à t'en assommer la cervelle, dans une joute d'idées inutiles à beugler nos petites croyances personnelles. Ce qu'il te faut, c'est la foi. Sans la foi, en n'importe quoi, tu tombes dans ce monde froid. Tu crois qu'il ne peut être qu'ainsi. Tu crois que la guerre, c'est normal, inévitable. Que l'esclavagisme conscient et inconscient, ça l'est aussi. Franchement, j'ai pas vingt ans, je connais que dalle à la vie, et ça me désole de voir les choses en arriver là. J'dois être con. Les cons prennent les cons pour des cons, et les cons prennent les cons pour des cons. Mais peut-être que tu as raison : peut-être que la cervelle fait de nous des abrutis. Des abrutis allant jusqu'à justifier de l'être. Moi, ça me fait peur. Ou peut-être que c'est moi, l'abruti. Désolé.
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Je ne comprends pas en quoi le fait d'être "soi" témoigne d'une domination de l'autre. Au contraire. Ouai mais ta définition en comportait deux donc je savais pas trop, tu vois? :D Fourmi qui meurt = des centaines dans la même journée, ne pose pas de soucis Humain qui meurt = drame, ne doit pas se reproduire Et si notre "adaptation" était une "désaptation"? Le langage parlé ainsi développé et exploité est humain. Le langage en tant que tel est assez commun et plus ou moins présent. Les singes transmettent des savoirs, pour certains, mais pas de manière aussi importantes que nous. Question de degré, ici. Intellectuellement supérieur? Arrogant et prétentieux que nous sommes, je crois qu'on vaut pas mieux qu'un "sans cervelle" qui a au moins le mérite, si on peut parler de mérite, de ne pas se prendre pour ce qu'il n'est pas. Combien d'hommes sont devenus fous à cause de la société? L'homme cherche la solitude pour deux raisons : soit il est rejeté, soit il se sent inadapté. Je te l'accorde donc, son comportement "naturel" n'est pas la solitude. En revanche, sa témoigne de quelque chose : la société dans laquelle il aurait du s'inscrire ne tourne pas tout à fait rond. Ah, et, combien d'hommes sont devenus fous ou des "bêtes sauvages" en étant en société? De plus en plus, il paraît. Il domine la chaine alimentaire, il ne domine pas un individu en particulier. Mais je te l'accorde, il y a la notion de domination. Encore qu'elle n'est pas forcément du côté de celui qui tue et semble contrôler le territoire. Ce n'est pas toujours ce qui se voit qui est. Pour guider et diriger, il vaut mieux être en adéquation avec une population, non? Nécessairement par intérêt personnel? Quelle vision de l'homme tu as. Je la trouve très paradoxale avec l'intelligence que tu lui accordes. Mais non, un homme n'agit pas nécessairement par intérêt. Quoi que maintenant, on a inventé la notion d'inconscient pour justifier ce qui ne se justifie pas. Par le vote. C'est pas le rôle du référendum que de donner la "voix au peuple"? Donc, par la concertation collective. Et, une société sans chef peut survivre s'il y a des choses balayées qui rendent "mauvais" l'homme. Suffit de voir à quel point nous sommes davantage préoccupés par le nombre de billets que nous gagnerons en fin de mois plutôt que de nous préoccuper de celui qui meurt de faim et qu'on ne voit pas. C'est très simple, classique, mais c'est vrai : l'intérêt personnel fait la cupidité et l'égoïsme. Pas d'intérêt personnel, ou pas un aussi "développé", et donc pas de cupidité et d'égoïsme, ou pas autant. Donc il faut accepter le fait que ce qui est depuis toujours ne peut pas évoluer? Pourtant, il me semble qu'on ne mange plus les cailloux, maintenant. La technique humaine n'est-elle pas l'exemple par excellence qu'il y a un refus de la "nature"? Comme dit plus haut, par le vote qui en est un exemple. Personne ne sera nécessairement d'accord avec une masse qui diverge nécessairement. Mais il faut que tous ait l'intelligence (haha) d'accepter qu'un choix autre que le leur puisse être pris. Il y a l'honnêteté d'accepter l'échec, si on peut parler d'échec. Et non pas de menacer de tuer dix personnes une fois que nous sommes contrariés. Non, la société n'a pas toujours besoin d'un chef, comme nous n'avons pas toujours eu besoin de rester en monarchie ou de manger la viande froide. Il y a une question de choix à faire. Un choix qui se fait ensemble. L'anarchie n'est pas viable parce qu'elle implique la volonté de tous, contrairement à l'essentiel des autres systèmes. Je pensais que l'idée qu'un chef est impossible si les gens sont d'accords était pourtant clair : en quoi un homme qui se prétend être le chef est chef de quelque chose s'il n'est pas écouté par les autres? Tu n'es chef que si tu t'imposes. Si les autres te refusent ce "pouvoir", cette domination, tu n'es rien, sinon un guignol. Et en général, intelligent que nous sommes, nous le prenons mal et faisons les connards. Plus ou moins selon l'individu. Et je n'ai pas envie de discuter, tu sais. Ca m'ennuie, à vrai dire. Mais sachant que j'ai commencé, je continue. C'est tout. Je sais très bien que ce n'est pas l'anarchie, le communisme. Je sais aussi que les régimes qui se prétendent communistes ne l'ont jamais été ni d'Eve ni d'Adam. Parce que le communisme suppose, chez Marx, qu'il y ait une transition d'un Etat vers un régime sans Etat, c'est-à-dire sans chef. C'est en réalité assez proche dans la théorie, assez différent dans la façon dont les individus ont pu le comprendre. Le pouvoir appelle l'argent, la richesse et la sécurité parce que nous acceptons ça, alors même que l'essentiel des individus se font exploiter de manière plus ou moins importantes. Même explication : le pouvoir est estime et sécurité seulement parce que nous acceptons ce principe. Pas d'acceptation, pas de pouvoir. Bouarf, tu me parlais d'économie, hein. Ca ne change rien au fait que je disais que les trois paliers du haut ne me semblent pas être des besoins. Et, pour une troisième fois, parce que c'est la même réponse : le chef n'a de place que si les autres légitiment sa place. Si tu ne donnes pas le pouvoir au chef, il lui reste la peur et la violence. Et ça, ça finit toujours par craquer. Ca ne peut pas durer. Pour différentes raisons. Et pourquoi l'actuelle n'est pas viable? Ce n'est pas moi qui le dit. L'épuisement des ressources, de la planète. L'abus des occidentaux. Le délaissement des autres, c'est-à-dire de la majorité. Les problèmes sociaux dans les pays. Religieux. Politiques. Economiques. La guerre, qu'importe sa forme, est le symptôme le plus banal et tragique d'un système qui n'est en rien viable tel qu'il est. Il n'est rêve que parce que nous croyons qu'il est rêve. Un peuple qui vit à travers une idée, ça c'est déjà vu également, et ça fait des révolutions. Le chef, s'il tient à le rester, n'a d'autre choix que de se soumettre. C'est la dialectique du maitre et de l'esclave. N'est pas l'esclave forcément celui qui en porte le nom. Le peuple peut se passer d'un chef. Le chef, lui, ne peut se passer d'un peuple. Ce n'est qu'une domination apparente, une acceptation que le peuple lui accorde. Le chef, aussi tyrannique soit-il, ne peut rien si son peuple venait à vouloir s'en défaire. Aussi riche, puissant, fort, charismatique, soit-il.
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Alors tu ne connais pas l'amitié qui se fait sur un pied d'égalité. Et pas qu'en théorie. Je veux bien discuter avec toi mais, évite le terme d'intelligence qui n'a aucun sens précis et est donc bon à mettre à toutes les sauces. L'adaptation est loin d'être propre à l'homme. La seule chose qui semblerait propre à l'homme, c'est son besoin de devoir donner mot à ce qui l'entoure pour pouvoir l'utiliser. Je ne suis en rien certain que ce soit un avantage. La fourmi est soumis à rien du tout. Elle était là bien avant nous et je serais prêt à parier qu'elle le sera bien après nous. Contrairement à nous, elles ne dépendent en rien de nous. Parce que la matriarchie, c'est l'idéal masculin, voyons! Au sens strict du terme. J'en rêverais :D Il n'y a pas de vie sociale, donc pas de domination. Parler d'une domination concernant un rapport "conflictuel", ce n'est pas propre aux mammifères. Nombreux sont les animaux qui ont l'instinct du territoire. Particulièrement quand ils en mangent d'autres. Ce n'est pas vraiment une "vie sociale". Et la solitude ne rend pas nécessairement fou. Au contraire, ça en préserve, parfois. La collectivité, tu peux l'entendre, si tu veux, comme une espèce de "volonté générale". J'suis pas rousseauiste pour un sous, mais l'idée est un peu celle-ci. Il y a un chef, c'est la population. Mais il ne s'incarne pas en une tête particulière. Tu crois les représentants nécessaires? Ce n'est pas le cas. Loin de là. Mais l'idée d'une "division des tâches" est très moderne. Elle va juste trop loin et l'extrapole à ce qui concerne tout le monde, c'est-à-dire ce qu'on a tendance à appeler "la politique". Comment dix mille personnes pourraient être parfaitement représentées par une? Je te l'accorde. Mais la sécurité ne s'oppose pas à l'absence d'un chef. Le chef est une figure "militaire". C'est nécessairement contradictoire. Et, il y a pouvoir et pouvoir. C'est le reproche trop insuffisant qu'on retrouve à travers les mouvements écologistes, par exemple. D'une certaine manière, c'est l'anarchisme. Le communisme. Etc. Si le pouvoir s'accordait avec la sécurité, nous serions parfaitement en sécurité. Je ne crains certes pas de me faire flinguer en sortant et je ne crains pas vraiment la tempête. En plus de cela, le pouvoir crée de nouveaux risques. L'homme est conscient de beaucoup choses, mais il manque de conscience concernant l'évidence : il n'est qu'homme. Le problème est qu'il veut toujours plus, sans accepter qu'il faut parfois savoir faire une pause, prendre le temps de reprendre son souffle. On peut courir, jusqu'à en crever. Ca peut marcher. Mais, ça peut aussi louper. L'adaptation, n'est-ce pas? Ah, et, je n'estime pas les sciences économiques. Désolé. Notamment parce que le 3, 4 et 5 sont essentiellement sociaux et ne sont pas des besoins. Je te le répète, le pouvoir n'est pas un comportement découlant de notre "nature". Pas plus qu'un autre. Il n'y a pouvoir que si nous pensons qu'il faut quelqu'un qui en ait. Les gens croyaient bien en de nombreuses qui se sont écroulées avec le temps. Rien n'est nécessaire. Pas même ça. Et, cela me fait sourire quand tu dis que la société dans laquelle nous sommes est viable. Il y aura toujours des personnes pour aller à contre-courant et défier les principes régissant une société. Ce sont d'ailleurs eux qui justifient les règles. Nous aussi, cela dit, incapables que nous sommes d'être humains alors que nous sommes hommes. Mais prendre le pouvoir n'est possible qu'à une condition : que la masse a côté l'accepte. Que peut bien faire un homme ou un groupe isolé d'hommes si le reste refuse de se soumettre à eux? Rien. Absolument rien.
