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Tout ce qui a été posté par Jedino
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T'as songé à faire un roman, un jour?
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Euh, dis comme ça, en fait, je vois pas vraiment à quoi ça ressemble. Enfin, pas une fois mis ensemble! :smile2:
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Je suis gêné! Cela dit, pour la dernière, il y avait une étude qui concernait l'effet bénéfique avant un moment stressant, et notamment les examens :D
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J'ignorais l'existence du concept de trompe l'oeil en ce sens en art. Mais c'est intéressant. Ce serait, quelque part, comme donner vie à une oeuvre, ou à le rendre objet.
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La première photo ne fonctionne pas (chez moi). Par contre, je pensais pas Nabilla si connue
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Ca faisait un moment, dis-moi!
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Vous êtes chauds, c'est bien :D
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A ce point?
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C'est gentil! :)
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Chacun le mît sur la table, bien en face. Nous tenions tous deux un poignard dans la main droite, brandis en l'attente du duel. Tout l'art consistait à être vif et précis. Ne pas rater sa cible. Nous allions en découdre. L'instant tardait. Comment en étions-nous arrivés là, je ne le savais plus. Sans doute avions-nous sauté quelques étapes essentielles. Il n'y avait que ça pour expliquer qu'un amour devienne haine. D'ailleurs, ton regard m'avait déjà tué. Je le voyais en toi. Ta rage, sourde, criait ma mort. Tu me vomissais. Moi, et tout ce que j'étais. Tout ce que nous avions été. Mais, étais-je la seule faute? Avais-je vraiment égorgé le chantre de notre bonheur? Peut-être. Je l'ignorais. Fallait-il vraiment que cette histoire termine ainsi? Dans le regret et l'oubli? Dans la destruction de l'autre? L'autre qui était pourtant soi. Pourquoi devions-nous nous assassiner nous-mêmes? Je me sentais hargneux, impatient. Ma volonté ne tergiversait pas. Mon amour non plus. J'oscillais entre la colère et le désespoir. Pouvais-je seulement le faire, aller au bout de mon geste de menace? Le pouvais-tu, toi? Tant de questions se bousculaient en un temps qui s'arrêtait. C'était sûrement dû à ça, la sueur : le chaos des pensées qui ne parvenaient pas à s'échapper, passant d'un présent interminable au passé. Comment en étions-nous arrivés là? Peu importait. La fracture grandissait à mesure que l'intensité s'intensifiait. Encore un peu, et les larmes apparaîtraient sans nul doute sur l'un de nos visages. Nous devions l'éviter. Ne pas risquer de flancher. En finir avec cette velléité. Nous avions chacun notre bras gauche dans le dos. En direction d'hier. A l'abri de nos vues. Nos coeurs battaient difficilement sur le bois. Ils semblaient déjà mourir, ne plus nous appartenir. L'ultime mouvement. Deux saignées. J'avais manqué mon dernier souffle.
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Je n'irais pas dire qu'il y a "trois personnes", manquant sûrement d'une âme poétiquement amoureuse. Mais où est l'idéalisme, au fond? Penser qu'une relation humaine doit pouvoir aller au-delà des difficultés, et non pas sans cesse les fuir, ce n'est pas idéaliste, mais "normal". Ca peut passer par la remise en question, le doute, ou que sais-je encore. Maintenant, les erreurs, oui, ça se fait. Et ça peut mener à des ruptures. Paraît-il. Je ne parlerais pas d'un idéalisme de l'amour, plutôt d'une idéalisation de l'autre. Le plus difficile est sûrement de voir l'autre comme ce qu'il est, et non ce que nous voudrions qu'il soit. L'erreur ne découle que de là : une mauvaise connaissance de l'autre, nous apparaissant, du coup, comme une entrave à "nous". Quand on est en "deuil", il semblerait qu'il soit préférable d'aller de l'avant. Enterrer nos morts est une nécessité pour une bonne santé de ce qui vît encore. Mais il ne faut pas s'enterrer avec dans le passé.
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Personne n'a parlé d'une bonne performance, hier. Mais en revanche, on a bien dit que ce qui a été fait hier sera pareil au retour, c'est du défaitisme. Et oui, j'ai la faiblesse de penser qu'ils peuvent. Ca s'appelle supporter. Dans le bon et le mauvais. Quitte à perdre, autant le faire avec un peu d'espoir.
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Des cieux à poussières, Des cendres aux prières, Descends, oiseau de fer, Et mène-moi en enfer. Le jour où je t'ai vu, Je l'ai su : c'était toi. Tu ne l'avais pas cru, Mais je gardais la foi. Des cieux à poussières, Des cendres aux prières. Tu portais cette lumière, Signe des grandes âmes. J'allais au cimetière Y rejoindre les infâmes. Des cieux à poussières, Des cendres aux prières. Tu ne m'avais dit mot, Ne racontais jamais rien. Si je n'avais pas été sot, Je ne serais pas ainsi tien. Des cieux à poussières, Des cendres aux prières. Un soir, tu ne revenais plus, Je t'attendais anxieusement. Mes sens étaient diffus, Existais-tu réellement? Des cieux à poussières, Des cendres aux prières, Descends, oiseau de fer, Et mène-moi en enfer.
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Le mérite ne se fait pas sur des jugements. S'ils mettent 3 buts, ils le méritent. Point. Celui qui gagne le mérite parce qu'il gagne, et pas celui qui gagne mais voilà parce que bon avant c'était pas glorieux et voilà quoi. S'ils gagnent, ils le méritent. Faut parfois accepter aussi de pas être la meilleure équipe du monde et de perdre. Ce n'est pas pour autant qu'il faut tout de suite voir tout comme nul et perdu. Et effectivement, Pogba sort du lot. Génération 93, cherchez pas Quel défaitisme
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D'accord avec toi joker!
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Médiocrité de ce moi existentiel dont ce targuent les artistes !
Jedino a commenté un(e) billet du blog de lalibulle dans Des mots parmi d'autres
Ah, voilà enfin quelqu'un qui lui dit ce qu'elle ne croît pas! -
Médiocrité de ce moi existentiel dont ce targuent les artistes !
Jedino a commenté un(e) billet du blog de lalibulle dans Des mots parmi d'autres
T'es douée pour la description, hein? -
Je n'ai pas souvenir t'avoir vu te lancer dans la poésie (mais je peux me tromper, j'ai la mémoire qui flanche), mais c'est chouette! :)
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Tiens, salut, oui!
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Pas mal. Pas mal du tout.
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Les suicides se font le jour Les suicides se font l'été Le Soleil déprime les déprimés Et met fin à leurs jours
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Sentir, sentir souffrir Sentir mourir Sentir que tout chavire Que tout va au pire Laisse, laisse ton corps venir Que ton avenir, à moi, vienne courir Sentir Voilà qu'il tire Que le sol m'attire Que ma chaire, en moi, s'étire Qu'encore un effort m'inspire Mais je tombe, martyr, Je n'ai jamais été à Saint Cyr Sentir, sentir la cire Le feu qui empire La mort qu'en cendre j'aspire Et le venin, son venin, ma mire Qui mesure mon coeur et mon délire
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Pourquoi faudrait-il obéir aux lois?
Jedino a répondu à un(e) sujet de Serguei Zoubatov dans Philosophie
Ce qui est aberrant, ce n'est pas que nous soyons obligés/contraints d'obéir aux lois, mais que nous en ayons besoin pour agir autrement qu'égoïstement (même si certains, oui, le font sous le joug de la passion). Au final, le sujet tient plutôt dans "est-ce que l'homme est-il suffisamment bon pour ne pas être mauvais?". Mais penser en ces termes, c'est déjà mal penser, c'est donner une valeur morale intrinsèque à l'homme. Il n'y a aucune raison qu'il le soit. En revanche, il est en mesure, par sa conscience, de juger de la valeur de son acte par anticipation. Et je suis assez schopenhauerien dans l'idée : quelqu'un qui se sent en dehors du monde n'aura aucun scrupule à nuire. En revanche, quelqu'un qui voit en l'autre son semblable, lui-même, hésitera et n'agira pas contre lui, parce que l'autre, c'est aussi moi.
