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Tout ce qui a été posté par Jedino
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Des roses aux chrysanthèmes (Poème post-mortem)
Jedino a commenté un(e) billet du blog de konvicted dans ♪ Quand on est kon ♪
(Lire le Loup des steppes) Je ne sais pas. -
Des roses aux chrysanthèmes (Poème post-mortem)
Jedino a commenté un(e) billet du blog de konvicted dans ♪ Quand on est kon ♪
Bouah! T'as bien raison de ressortir les vieux gros mots (pas dans le sens qu'on pense : t'as vu, je suis à fond dedans, là). Puis, j'aime beaucoup le titre, surtout pour le fait que post-mortem... Sachant que tu sembles plutôt assez vivant. Enfin voilà :D -
Je l'ai lu rapidement, effectivement. Parce que lire, j'en fais une overdose, ou presque! Désolé^^'
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Non mais en fait j'ai dit ça parce que j'ai aperçu le titre d'un sujet comme quoi le type était beurré et qu'il a massacré un arrêt de bus. C'est du rapport sans rapport, quoi. Mais je disais ça histoire de dire un truc, tu vois? Parce que moi, pas réfléchir! Pas ce soir! Toi comprendre?
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Depuis une semaine, j'ai l'impression de refaire de la SVT alors que je n'en ai plus en cours, normalement, via Canguilhem et ton texte aujourd'hui! Mais, effectivement, Zarathoustra a raison de le souligner : c'est propre à toutes les idées.
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Tu fais dans l'actualité, maintenant?
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(J'ai pas pu m'empêcher de sourire en voyant que ta réponse était aussi longue, sinon plus, que mon billet... :D) Oui, il est certain qu'il faut distinguer la représentation des autres dans notre esprit et ce qu'ils sont en réalité. Maintenant, je ne sais pas si cela est pessimiste de dire que rien ne s'explique. Disons que j'ai le sentiment que nous cherchons à donner sens à tout ce qui nous entoure non pas pour le comprendre justement, mais plutôt pour s'y sentir, disons, "chez nous". Une question de bien être, quoi. Et je suppose, du coup, que cette motivation nous bloque. Après, je te dirais que les mathématiques, ce n'est pas mon truc. Quand on me l'explique, je le saisis. Mais, je suis incapable de l'appliquer par moi-même. Et si jamais j'y parviens, ce n'est jamais plus que par réutilisation d'un raisonnement que l'on m'a donné. Alors forcément, ma position est très négative. A tort ou à raison. Mais, au fond, ce que je dis pour les mathématiques, je le dis pour la physique, la chimie, la biologie, etc. Non pas parce qu'ils utilisent d'une manière ou d'une autre les mathématiques, bien que ça joue. Simplement, et peut-être qu'un autre texte que j'ai écris est plus clair à ce sujet, je considère la science comme, oui, le moyen de se sentir bien dans un monde qui, par nature, n'est pas comme nous. Pour différentes raisons, d'ailleurs, quand j'y réfléchis. Peut-être que, si j'en ai l'envie, je réfléchirai au pourquoi de ce besoin de diviser l'ensemble en différents sous-ensembles, ou domaines. Probablement par facilité de compréhension, et ce que cela implique. Peut-être pour autre chose aussi. Là, je ne sais pas. Sinon, nous sommes d'accords, oui. En réalité, c'est une réaction qui a suivi mon cours de philo', et où l'affirmation des phénoménologues selon laquelle "je suis mon corps" va de soi et n'est donc pas à démontrer est absurde. Un peu comme les axiomes. Je trouve profondément idiot de fonder un raisonnement sur des principes qui, eux, vont "de soi". Pourquoi? Parce que, rigide que je suis, soit on se restreint à tout démontrer, soit on se contente d'interpréter, de concevoir. Mais on s'amuse pas à mélanger les deux sous-prétexte que c'est indémontrable, histoire que tout colle. Mais je reste un adolescent de 19 ans, après.
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Il est curieux de remarquer que la chose la plus abstraite et irréelle permet de décrire et de faire fonctionner ce qui nous entoure. La logique, ou les mathématiques (je ne différencie pas vraiment les deux idées ici), sont l'outil rendant possible la conceptualisation et la description de la nature, de nous-mêmes. Sans parler de notre capacité à raisonner qui se veut structurée. La question est, du coup, de savoir comment il est consciemment sensé de considérer la logique comme apte à expliquer? Evidemment, elle s'adapte presque parfaitement aux relations de cause à effet. On oublie que cette idée est déjà une idée voulue par la logique. En réalité, ce qui est logique ne l'est que d'apparence. Un phénomène se répètera en effet sous les mêmes conditions et selon les mêmes conséquences. Ceci donne lieu à une loi finalement évidente. Seulement, c'est faire là le raisonnement inverse de ce qu'il serait raisonnable de faire. Jamais un phénomène ne se fera selon la logique, mais la logique voudra que ce phénomène se fasse selon la loi tirée par supposition d'universalité. De même, une démonstration, qu'importe comment, ne démontre rien de plus que la cohérence de l'explication logique au phénomène, et non l'inverse. Autrement dit, c'est faire erreur que de considérer le savoir humain comme la description des choses. Il n'est, au contraire, qu'une représentation logique portée sur lui, adaptée à notre fonctionnement et nos vies.
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Possible, oui. Cela dépend toujours des autres, finalement.
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Ta remarque est légitime, mais cela fait bien longtemps que celui-ci a dérivé sur des textes et des poèmes de toutes sortes. Je sais qu'à mon arrivée en tout cas, le but était avant tout de s'exprimer. Que ce soit sa vie, ou autre chose.
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L'âme s'élève comme se lèverait un homme de son sommeil. Elle regarde d'abord alentour, quand bien même elle ne risque rien, avant de se lancer dans la traversée, longue et difficile, de l'autre côté de la rue. Il ne faut pas oublier que chaque effort oublié par habitude reste un effort, et que chaque effort a un coût. Mais l'énergie du corps, c'est un peu le stock d'une entreprise : un potentiel de gain à venir. On ne bouge que pour plus y gagner. De même qu'on vend pour en sous-tirer un bénéfice. Après la métaphore de l'ordinateur, voilà celle de l'entreprise. Deleuze s'était déjà fait plaisir de ce côté-là. Moi, à vrai dire, j'ai l'impression d'en utiliser pas mal, des métaphores. Mais, plus j'y songe, et plus je trouve le concept idiot. Cela amène à des conjectures, à des comparaisons qui ternissent la beauté de l'un, ou de l'autre, pour un effet de style, ou par un souci de clarté. Parce qu'un type comprendra mieux le fonctionnement du cerveau si tu lui parles d'un disque dur et d'une carte mémoire, si tu lui dis que ses désirs, c'est un peu une industrie. En plus de montrer notre frustration face à ce qui nous échappe, cela en détruit toute l'essence complexe et singulière. Non, il n'avait pas tort, mon professeur, quand il parlait d'une société de l'approximation. Il ne se doutait simplement pas que cela s'applique au-delà de son domaine et des français. L'approximation d'un combat contre l'approximation. Mais, comment lui en vouloir? Comment lui reprocher d'ignorer que nous sommes des conjectures? Un amas de milliers de conjectures. Quand je parle d'amour, je parle de quelque chose qui s'en approche, qui est trop proche de ce que j'imagine, et trop loin de ce que c'est. Quand je parle d'un visage, je parle trop de ce que je vois, et pas assez de ce que je ne vois pas. Pourquoi? Parce que, justement, tout ceci n'est pas visible à mes yeux. Une vie n'est viable qu'au sein d'une approximation fade et bâtarde du monde. Entre ce que nous voyons, ce que nous aimerions voir, et ce que nous devrions voir. Comment nous en vouloir?
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Bonjour Amazones! On peut tout dire, mais tout n'est pas bon à dire, parce que tout ne mérite pas d'être lu! En tout cas, pour ce que je fais. Mais, c'est une opinion toute personnelle (une opinion est-elle autre chose que profondément personnelle? Elle le devrait, si ce n'est pas ainsi). Enfin bref, merci :)
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Merde, j'aimerais te le dire, J'aimerais pouvoir l'écrire, Te le décrire dans mon délire! Tu vois ce flingue dans ma main? Tu vois ces yeux emplis des tiens? Je n'ai pas un esprit sain, Je ne suis pas vraiment des miens. Mon coeur est probablement à toi. Ma raison, elle, s'en va. Tout ceci sonne faux, Comme ce poème, Lourd et blême. Les rimes s'en vont, Les rimes ne sont plus là. Oh! J'y ai déjà songé, crois-moi. Je crois même qu'un jour, j'avais la foi. Mais la gloire est pour les lâches, Et je suis de ceux qui sont tâches. A vouloir me percer, tu y arriveras : Je t'offrirai la lame, et tu le pourras. Car si mourir, je devais maintenant, Que cela soit de ta main, de ton faisant. Mes mots se perdent à t'écouter, J'en invente rien qu'à t'imaginer. Est-ce que cela vient vraiment d'en moi, D'en cette envie que j'ai d'être à toi? Tout se répète car jamais rien ne s'arrête : La chanson est la même, elle est en fête.
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Plus j'y réfléchis, et plus je trouve tout ceci absurde. Les raisonnements logiques, les sciences, les croyances. On y va avec tant d'évidence que cela perd tout son sens. Avec ces instruments en main, tu as le pouvoir de démontrer ce que tu veux. Que la vie, ça n'existe pas. Que l'amour, ça n'existe pas. Que nous, nous n'existons pas. Tu peux détruire ce que la pensée cherche vainement à édifier, parce que la pensée, aussi grande aimerait-elle être, est faible, incroyablement faible. Elle souhaiterait tellement pouvoir se démontrer. Quoi qu'il paraît que ce qui est évident va de soi, et que le prouver par un argumentaire est déjà faire erreur. Une solution de facilité? Peut-être. Il n'empêche, notre volonté d'expliquer tout me paraît être une folie. On m'a appris, ou j'ai lu, je ne sais pas, je ne sais plus, que la pensée divise nécessairement ce qui, par essence, ne l'est pas. Le monde, l'univers, nous, ne sommes que des éléments d'une unité naturelle et universelle. Ce qui est ne s'explique pas. Non parce que cela va de soi, comme les phénoménologues aimeraient le laisser croire, mais parce que nous n'avons pas les moyens raisonnables d'y parvenir. Excusez-moi. Je délire. Je ne sais plus ce que je dis, ni ce que je pense.
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Nous sommes parfaitement d'accords, Savanna.
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Rien n'est simple, ni tout à fait compliqué. Tout comme ce qui est stable un jour ne l'est plus le lendemain pour une raison inconnue ou non. C'est, apparemment, la physique qui veut ça. Moi je crois que c'est nous. On aime ce qui est stable, mais ce qui est stable nous ennuie avec le temps. Et je n'irai pas plus loin. Je ne saurais, comme tu le dis, parler de ce que tu es et de ce que tu as vu ou connu.
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A considérer la vie comme l'ensemble des phénomènes utiles au bon fonctionnement d'un corps, ou à la considérer, un coup comme une conscience rendant le mouvement et l'action possible, un autre comme ce qui s'oppose à la mort, jamais la vie n'existe. Pourquoi? Dans un premier temps, il faut se pencher sur la mécanique d'un corps, aussi complexe soit-il. On y verra des relations logiques et efficaces, des mouvements, des cellules s'adonnant à optimiser un travail qu'elles effectuent sans y réfléchir nullement. Et donc, ces déplacements, ces évolutions, nous les attribuons à ce que nous nommons la vie, à défaut d'avoir un terme correct et juste. Cette même vie qu'on oppose ainsi à l'inaction, au non mouvement, bref, à la mort. Par définition, ce qui est mort est ce qui ne fonctionne plus. Le fonctionnement est de ce fait, la vie. Outre l'absurdité d'une telle opposition entre la mort et la vie, puisque l'une ne va pas sans l'autre, et que l'une n'existe pas sans l'autre, la vie n'est rien, sinon un comportement inné d'entités constituées de matières, et dénuées d'une quelconque conscience, ou d'un état de conscience, ou d'un soupçon de conscience. Quand même bien on définit la conscience comme mouvement, ce n'est qu'une façon d'user le terme pour désigner ce qui se fait automatiquement, tout comme les rivières s'écoulent en un sens et sans s'arrêter un jour. Dit-on pour autant que la rivière est consciente? Non. Pour quelle raison? Parce que nous estimons la cellule différente du reste. Là est notre erreur. Mais, il y va de notre devoir de nous penser autre, de nous voir quelque chose de plus qu'une simple conséquence logique et sans vie. Cela est la conséquence même de ce que nous considérons être la conscience, ou l'esprit, ou l'âme, autrement dit, une quelconque instance métaphysique qui nous permettrait d'être à la fois en vie, de la comprendre, et de la dépasser. En effet, être conscient, c'est savoir que l'on est, c'est savoir que l'on peut être, c'est savoir comment être. De fait, cette impression de choix libre nous empoisonne la vérité qui n'est autre que, au même titre que le reste, tout ceci n'est qu'un automatisme, qu'une manière autre à la matière de s'exprimer. Notre pensée se fait tout comme les océans, par accumulation. Parfois, elle érode ce qui paraît la contenir. D'autre fois, elle permet de la fleurir. Mais jamais, elle n'est sans elle, elle n'est autre qu'elle : sa nature se veut la même que ce qu'elle engendre, à savoir qu'un enchaînement évident, ou non, des possibles de la matière.
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Déblatérer sa haine avec ferveur, Rappeler ses peines avec rancœur, Montrer ses humaines douleurs, Défaire les chaînons de nos heurs, Hurler la vie qui n'est qu'une horreur, Raconter l'infini de notre malheur, Prouver l'anarchie habitant nos cœurs, Détruire l'envie de quitter nos peurs : Car, si vivre n'est que mourir tantôt, Pourquoi m'attarderais-je si tôt Que je connais la vanité de mes maux Et la vérité de ce qui est faux?
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On aime. Mais on s'oublie. On germe, Mais on s'enfuit. Pourquoi courir vers ce qui s'en va? Pourquoi ne pas aller à ce qui nous vient? L'effort nous importe-t-il tant? Nous sommes idiots. C'est ça. Nous ne voulons rien, Sinon s'essouffler tout le temps. En un sens, c'est beau. De l'autre, on se fatigue trop Pour ce qui ne sera pas. Pour ce qui sera faux.
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La théorie de l'existence d'un enfer ne tient pas. Voici pourquoi :
Jedino a répondu à un(e) sujet de Tini69 dans Religion et Culte
Je ne crois pas du tout à cette affaire-là mais, si les personnes vont en Enfer, ce n'est pas justement pour que le diable rende justice? Donc, en un sens, il est aussi Justice, non? C'était histoire de faire une remarque, hein! :D
