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Membre, Forumeur patriote, Posté(e)
Napo Membre 2 346 messages
Forumeur patriote,
Posté(e)
forum

Quand le contribuable français finance les délocalisations
de Renault


16/12/2011

[/JUSTIFIER]

[JUSTIFIER]

    Le Parlement européen a octroyé une aide de 24,5 millions d'euros au fabricant automobile pour financer un plan de départs volontaires en 2009. Une décision qui ne facilite pas vraiment le "made in France"...

En effet, Renault vient de se voir octroyer une aide de 24,5 millions d’euros par le Parlement européen pour financer un plan de départs volontaires de 3 500 personnes en 2009. Les fonds seront versés, attention là ça devient du très lourd, par le "Fonds Européen d’Ajustement à la Mondialisation" (vous avez bien lu). Ainsi l’Europe s’est dotée d’un "Fonds", alors qu’on nous répète à l’envi qu’il n’y plus d’argent dans les caisses, pour indemniser les entreprises qui licencient. On croit rêver. Des entreprises qui délocalisent pour faire plus de bénéfices se voient octroyer des aides par les contribuables européens, ce qui rend la situation d’autant plus ubuesque qu’on fait donc payer aux personnes licenciées les aides perçues par leur ex-employeur pour les virer dans leurs impôts. L’Union européenne ou la version moderne du "Royaume du Père Ubu".

Le pire est que cette aide a été votée par la droite et la gauche confondues, seuls les Verts s’étant abstenus. Les socialistes européens ont un peu traîné des pieds afin de faire passer le chèque octroyé à Renault de 24,5 à 17,4 millions mais ont fini par voter avec la droite l’intégralité de la somme au prétexte, pour citer la députée européenne socialiste Estelle Grellier, "que le rapport de force n’était pas en leur faveur". Si l’opposition doit voter comme la majorité au prétexte que le rapport de forces lui est défavorable, à quoi sert alors d’avoir une opposition...

Ainsi donc, nous autres contribuables avons dû verser, suite à l’aval de nos politiques, des millions à Renault (dont l’Etat détient toujours 15% du capital) afin d’aider la marque au losange, qui produit aujourd’hui moins de 20 % de ses véhicules particuliers en France, à délocaliser.

Enfin, cela a au moins un coté positif. La prochaine fois que Nicolas Sarkozy, François Hollande ou François Bayrou diront qu’il faut lutter contre les délocalisations et produire en France, nous saurons vraiment à quoi nous en tenir.



L'article complet...

forum Source: Atlantico
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Membre, 31ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 31ans‚
Posté(e)

Il faudrait justement taxer fortement les délocalisations des entreprises.

Par exemple, leur faire payer pour les indemnités de chomage des ouvriers licenciés pendant un an me semble très juste.

Un fonds d'ajustement à la mondialisation avec nos sous ?

C'est ridicule: c'est aux entreprises délocalisantes de payer pour les aides aux licenciés, et pas au peuple qui est ainsi doublement puni.

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Membre, 45ans Posté(e)
epmd71 Membre 10 304 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

:plus: oui et empecher de delocaliser tant qu'a faire

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Membre, 43ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

Le Parlement européen a octroyé une aide de 24,5 millions d'euros au fabricant automobile pour financer un plan de départs volontaires en 2009. Une décision qui ne facilite pas vraiment le "made in France"...

En effet, Renault vient de se voir octroyer une aide de 24,5 millions d’euros par le Parlement européen pour financer un plan de départs volontaires de 3 500 personnes en 2009. Les fonds seront versés, attention là ça devient du très lourd, par le "Fonds Européen d’Ajustement à la Mondialisation" (vous avez bien lu). Ainsi l’Europe s’est dotée d’un "Fonds", alors qu’on nous répète à l’envi qu’il n’y plus d’argent dans les caisses, pour indemniser les entreprises qui licencient. On croit rêver.

En fait, les aides publiques aux grands groupes capitalistes, qui à peu près tous licencient, n'ont rien d’exceptionnelles, et ce n’est pas une spécialité de l’Union Européenne. L’État, et les régions, utilisent leurs recettes de la même manière.

Si j'ai bonne mémoire, Sarkozy a octroyé un plan de plusieurs milliards d’euros aux constructeurs automobiles français il y a deux ou trois ans, à l’occasion du « plan de relance ».

24 millions d’euros, c’est une goutte d’eau dans l’océan des transferts publics au profit des entreprises.

Il y a donc certes matière à être révolté, mais pas à être surpris.

Le pire est que cette aide a été votée par la droite et la gauche confondues, seuls les Verts s’étant abstenus.

La gauche, la gauche... Le PSE peut-être.

La Gauche Unitaire Européenne, je mets ma main à couper que non.

Donne-nous le détail du nombre de vote pour ou contre, parti par parti, de l’extrême gauche à l’extrême droite, qu’on voit ça sérieusement.

Ah, on ne trouve pas cette information sur Atantico ? Comme c’est étrange.

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Membre, 31ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 31ans‚
Posté(e)

En fait, les aides publiques aux grands groupes capitalistes, qui à peu près tous licencient, n'ont rien d’exceptionnelles, et ce n’est pas une spécialité de l’Union Européenne. L’État, et les régions, utilisent leurs recettes de la même manière.

En effet, l'UE aime bien les multinationales. et celles-ci l'aiment bien car elle facilite les délocalisations.

Si j'ai bonne mémoire, Sarkozy a octroyé un plan de plusieurs milliards d’euros aux constructeurs automobiles français il y a deux ou trois ans, à l’occasion du « plan de relance ».

24 millions d’euros, c’est une goutte d’eau dans l’océan des transferts publics au profit des entreprises.

172 milliards en 2009, si tu veux savoir.

Soit 9 % du PIB.

Mais bien sur ce sont les chomeurs qui plombent les déficits publics :mef:

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

Les députés socialistes et démocrates exigent de Renault et de l’Etat français le respect des engagements sociaux envers les salariés

Les eurodéputés socialistes et démocrates ont exigé de Renault et de l’Etat actionnaire français qu’ils règlent la situation de plusieurs salariés « seniors », licenciés en 2009 et qui risquent bientôt de se retrouver sans ressources du fait de la réforme des retraites intervenue depuis lors en France.

Le Parlement européen était en effet appelé, aujourd’hui à Strasbourg, à se prononcer sur l’aide du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation sollicitée par le constructeur français pour financer son plan de départ volontaire mis en place en 2008-2009.

« Certains salariés licenciés n’auront bientôt plus droit aux indemnités chômage dont ils bénéficiaient et ne pourront pas faire valoir leurs droits à la retraite du fait de la réforme entrée en vigueur entre temps. Renault et l’Etat actionnaire n’ont fait aucun effort pour trouver une solution acceptable pour les anciens salariés en question. Ils se rendent ainsi responsables de leur précarisation », déplore Frédéric Daerden, négociateur de ce programme d’aide pour le groupe S&D.

« Cette situation est scandaleuse, car le contrat moral passé entre les travailleurs d’un côté et Renault et l’Etat de l’autre a été bafoué. Avec les syndicats, nous exigeons depuis plusieurs mois maintenant le respect des engagements pris en direction des travailleurs. Ces derniers sont injustement frappés par des décisions intervenues postérieurement à l’accord passé », dénonce Estelle Grelier, membre de la commission des budgets.

«Confrontés à ce genre de situation, d’autres grands groupes français ont pris des mesures. Il est inadmissible que l’Etat actionnaire n’ait pas obtenu de Renault des engagements similaires pour ces salariés.

On ne peut que regretter que la droite de l’hémicycle n’ait pas pris la mesure des problématiques soulevées par ce dossier. Notre amendement oral exigeant de Renault et de l’Etat français une réponse à la détresse des anciens salariés a été rejeté par la Droite de l’hémicycle. Avec ce vote, les salariés voient une nouvelle fois comment la droite privatise les bénéfices et collectivise les déficits. L’UMP est toujours tendre avec les puissants et dure avec les faibles » ajoute l’eurodéputée.

« Responsables, nous ne pouvions pas voter collectivement contre l’attribution d’une aide du FEM. Ce Fonds d’aide aux salariés, nous l’avons voulu, nous l’avons défendu, nous l’avons fait aboutir. Il reste un outil nécessaire dans ce contexte de crise sociale et économique. Mais la potion est amère quand on constate les manipulations dont il fait parfois l’objet. La réforme du FEM l’année prochaine sera l’occasion d’une clarification », conclut Pervenche Berès, présidente de la commission de l’emploi et des affaires sociales du Parlement européen.

source.

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Invité 1107tang
Invités, Posté(e)
Invité 1107tang
Invité 1107tang Invités 0 message
Posté(e)

Ce qui se plaignent des délocalisations sont les premiers à se plaindrent que les voitures sont trop chères.

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Membre, 45ans Posté(e)
epmd71 Membre 10 304 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

pas moi :dort: c'est plutot eux qui vendent moins en france qui devrait s'inquieter

en plus les grosses société qui delocalise fond des super profits comme quoi quand on est riches on est avare et en veux plus

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