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On nous a tous appris que passer sous une échelle porte malheur,que trouver un trèfle à quatre feuilles porte bonheur. Nous venons tous d'horizons divers,quelles sont les superstitions chez vous?
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Les connaissances sont généralement admises dans des disciplines comme les sciences dures ou humaines, la médecine, les mathématiques, la philosophie, mais aussi dans la vie quotidienne comme demain le jour se lèvera, la vie engendre la vie, l'Homme est en haut de la pyramide du vivant, l'animal n'agit que par instinct. Les croyances sont plutôt intégrées dans les domaines comme les religions mono ou polythéistes, les sciences occultes, le mysticisme, la superstition, l'ésotérisme, l'animisme, la voyance, l'astrologie, mais également dans la vie de tous les jours comme ne pas parler d'une chose que l'on redoute avant que l'évènement qui pourrait l'engendrer ne soit passé, toucher du bois, dans la destinée humaine d'être au dessus des autres formes de vie, qu'il y ait un but à la vie, qu'il soit possible de prédire l'avenir quel qu'en soit le moyen, en la télépathie. Mais comme me l'a fait remarquer Yardas, il faudrait au préalable définir ce que l'on entend par connaissance et croyance, mais cela me semble difficile de répondre à cette remarque en premier, car ce serait répondre finalement à la question, c'est pourquoi j'ai préféré donner ce que l'on entend comme relations avec ces termes, plutôt que de les définir. On peut aussi voir la question du Topic, comme cela: Peut on discerner connaitre et croire? Ce qui laisse moins entendre une opposition sciences/religions, qui est incidemment incluse dans l'interrogation mais ne la limite pas, cela va beaucoup plus en profondeur que la comparaison de constructions intellectuelles humaines, la question intègre aussi leurs genèses!
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Bonjour, Alors, comme je m'ennuie, je vais vous parler de mes souvenirs des gens de la campagne que j'ai connus. Des gens parfois assez mystérieux, pour ne pas dire, mystiques... En les côtoyant, j'avais appris que les croyances en la sorcellerie et à l'envoûtement n'avaient pas disparu dans les campagnes françaises. Cela m'avait étonnée de voir des ruraux s'échanger entre eux des adresses de sourciers, de rebouteux ou de désenvoûteurs par exemple. J'en connaissais un qui se plaignait d'un mauvais sort : il entendait des sifflements dans ses oreilles, et de plus tout allait mal pour lui depuis un certain temps. Il lui en arrivait tous les jours, une fois il faillit même se faire décapiter par un placard qui glissa du mur d'un coup, pareil à un couperet de guillotine, à l'instant où il était penché en dessous. Pour ses sifflements dans les oreilles il avait d'ailleurs été renvoyé comme une balle de flipper d'un médecin à l'autre, avait même été ausculté par d'assez éminents spécialistes, sans compter les radios, analyses et examens, sans résultat : on ne trouvait pas d'où cela venait, tout était normal dans ses oreilles. Persuadé que c'était une femme avec qui il était en froid dans la famille, qui lui avait jeté un sort, puisqu'elle avait une réputation de sorcière, il avait donc fini par faire venir un type avec un pendule, qui l'avait examiné puis lui avait dit ce qu'il fallait faire pour que son calvaire cesse. Depuis cette période sombre de sa vie, il ne sortait plus sans ses protections, des genres de gri-gri qui pendaient à son cou en permanence sous sa chemise, parmi lesquels était une médaille de sainte bénie chaque année, un carré de camphre, une gousse d'ail, et puis je ne sais plus quoi encore. Dans la campagne, voire à la lisière des zones urbaines, on trouvait donc encore des jeteurs de sorts au siècle du premier pas sur la Lune et de la bombe atomique. Une tante m'avait raconté que, petite, elle avait été témoin d'un fait étrange : un sorcier qui avait confectionné une poupée à l'effigie d'un homme. Dans le milieu je crois même qu'on appelle ça une dagyde, ou encore un voult. Quand cet homme passait devant chez lui, le sorcier s'acharnait avec une aiguille sur l'effigie, et l'homme se mettait à courir en faisant des gestes avec ses bras comme pour se protéger de coups. Mensonge ou vérité ? C'est à vous, qui me lisez, d'en décider, comme dirait Collodi. Plus récemment, j'ai encore entendu parler d'un arbre en Hurepoix (près de Paris) sur les branches duquel les gens viennent nouer des linges de leurs malades en faisant des voeux de guérison, de bêtes liées la tête en bas dans le jardin ou le verger d'un paysan détesté, pour lui porter malheur... De personnes possédant leur grimoire dans un coin secret de leur grenier ou de leur cave, et s'en servant à l'occasion. Le petit et le grand Albert seraient encore des grimoires appréciés dans le monde rural, mais il en existerait de pires dans le genre... Autrement dit, des grimoires qui sentiraient vraiment le soufre ! Et vous, familiers du monde rural ou pas, avez-vous déjà été confronté à ces choses-là ? Ou témoins de faits similaires ? Mr Pierre Dulong, maire de la commune de Ligardes (Gers), magnétiseur et exorciste.
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La place de l'arbre dans les croyances et les légendes
Doïna a posté un sujet dans Esotérisme & Paranormal
Bonjour En Europe, le clergé s'est souvent élevé contre la dendrolâtrie, et ses évangélisateurs ont soit ordonné d'abattre les arbres considérés sacrés par les populations païennes, soit les ont consacrés à la Vierge ou aux saints. Saint Martin a été un grand pourfendeur d'arbres vénérés. Pourtant, innombrables sont les arbres qui lui ont été dédiés, laissant des traces dans les toponymes : Saint-Martin-du-Frêne, Noyers-Saint-Martin, etc.. Les défrichements et l'exode rurale ont cependant été plus efficaces que les anathèmes de l'Eglise pour faire disparaître les cultes voués aux arbres à la fin de notre millénaire. Pourtant, des coutumes ont perduré jusqu'à nos jours... De par le monde, sont des civilisations qui se disent être de la lignée d'un arbre. Tangun, le héros fondateur de la Corée, est fils d'un bouleau et d'une ourse. Les premiers Yakoutes sont apparus -selon la légende- sous formes de champignons sur l'arbre cosmique. ********************************************************************************************************************************************************* Les arbres guérisseurs Feuilles, fleurs, écorce et racines de certains arbres entraient dans la composition de potions et de tisanes : le tilleul, on connaît encore ! On a longtemps cru que l'énergie de l'arbre pouvait être communiqué à celui qui l'implorait. Il y avait par exemple, ce rituel de faire passer l'enfant malade dans le tronc d'un arbre creux -souvent un érable- pour qu'il s'imprègne de sa vitalité. Une coutumes étonnantes consiste également à faire passer sa maladie dans l'arbre et d'y lier le mal en attachant ou en clouant à son tronc ou à ses branches un linge ayant touché la partie malade. Dans le nord de la France, on peut trouver des "arbres à fripes" ou "à loques". ********************************************************************************************************************************************************* Les arbres de naissance Il est planté à la naissance d'un bébé. C'est souvent un arbre fruitier. Au fond du trou de plantation est placé le placenta. Dès lors, l'arbre et l'enfant sont considérés comme jumeaux. L'état de l'arbre indique l'état de santé de l'enfant qui doit en prendre soin en grandissant. Si celui-ci, une fois devenu grand, doit s'absenter loin du pays, l'arbre peut le remplacer symboliquement (pour un mariage, notamment). Le mal qui pourrait arriver à l'arbre pendant ce temps d'absence est considéré comme un mauvais présage. ******************************************************************************************************************************************************* Les arbres de fertilité Beaucoup de rites agraires ont lieu autour des arbres. Tels celui de l'arbre coupé planté dans un champ, puis jeté à l'eau par les jouvenceaux et jouvencelles du village... Ainsi la coutume du Georges Vert en Angleterre, du Feuillu à Genève, des mais plantés devant les maisons des filles par les garçons en France, les mâts de Cocagne de la Pentecôte, le sémik des vierges dans les pays slaves, les feux de la Saint-Jean et les danses qui les accompagnent, etc.. ******************************************************************************************************************************************************** L'arbre du mariage Ceux qui veulent se marier dans l'année viennent s'y frotter : Châtaignier de Collobrières, olivier de la Touesse à Aix-en-Provence, chêne de l'étang de Ligouyer en Ille-et-Villaine. On connaît bien la coutume de graver un coeur avec les initiales des amoureux sur l'écorce... Il arrive que deux arbres d'essence différentes se marient, autrement dit que leurs branches s'entrelacent. Ils sont arrosés soigneusement par le jeune couple pour que leur union soit harmonieuse. En Inde, les couples plantent deux figuiers différents dont ils prennent le plus grand soin, déposant à leur pied eau et riz en faveur des nécessiteux une fois l'an. Dans certaines régions, les jeunes mariés doivent se rendre au pied d'un arbre et passer dans son tronc creux ou l'embrasser pour avoir des enfants : noyer de Grancey, chêne de la Sainte-Baume... Les fruits d'arbres précis figurent dans les cérémonies de mariage dans certains pays : noix, noisettes, pommes, amandes du ginkgo au Japon. ******************************************************************************************************************************************************** Les arbres commémoratifs L'arbre de la Liberté fut planté à la Révolution française. En Belgique, un gros marronnier marque la frontière linguistique entre Wallons et Flamands. Un tilleul a été planté en 1991 à Neiderdorla en Thuringe au centre topographique de l'Allemagne réunifiée... ******************************************************************************************************************************************************** Les arbres repère Ils signalent un carrefour, ou tout autre lieu pour servir de repère. Les Compagnons devaient autrefois, pendant leur tour de France, enfoncer un clou dans le tronc d'arbres précis : le chêne de Lapalud à Angers, l'orme de Beines, celui de Saint-Gervais, les tilleuls de Gilly, etc.. ********************************************************************************************************************************************************* Les arbres de justice et de contrats La justice était autrefois rendue sous les arbres. Les serments prêtés à l'ombre de leurs branches étaient indissolubles. Parfois, en cas de litige peu important, les plaideurs s'en remettaient à la décision de l'arbre qui faisait tomber une feuille ou un fruit sur celui à qui il donnait raison. ********************************************************************************************************************************************************* Les arbres de légende Les arbres qui saignent Ils abritent un esprit, révèlent un crime commis à leur pied, se font les refuges des âmes devant purger une peine, poussent sur la tombe d'un innocent... Les arbres accusateurs Le héros est assassiné, un arbre pousse sur son corps et chante un refrain révélant le crime. Ou un pâtre utilise son bois pour fabriquer un instrument de musique et c'est le nom de l'assassin qui est dévoilé quand il en joue. Les arbres enlacés Ce sont deux amoureux dont l'amour a été contrecarré : par exemple les ifs de Deirdre et Noisé en Irlande. Les arbres d'oubli Leur ombrage fait perdre la mémoire à qui passe à proximité. Pour rompre le charme, il faut en général remettre ses habits à l'envers. Les bâtons qui reverdissent Ce sont des bâtons (crosse, cannes, etc.) de saints qui deviennent des arbres imposants une fois plantés, tel l'if de saint Collumcille en Irlande, les cèdres de Kobosugi au Japon. Les arbres à statue Les statuettes saintes sont souvent nichées dans les arbres. Parfois, elles sont absorbées dans leur écorce, et peuvent être redécouvertes longtemps après. On a par exemple des légendes citant une statue religieuse trouvée dans un arbre, ramenée dans l'église ou le monastère le plus proche, puis retrouvée plus tard dans son arbre comme par magie. Les esprits de l'arbre Dans la mythologie grecque, chaque arbre était habité par un esprit différent : méliades des frênes, héliades des peupliers, hamadryades des chênes, etc. De telles croyances se retrouvent partout dans le monde et de tous temps. Les gardiens des forêts Ce peut être des nains, des lutins, des diables, des fées, des égareurs ou des crieurs des bois... Le Liéschy des forêts russes, Baba Yaga (en Russie également)... Ils protègent leur domaine et ceux qui y habitent par des sortilèges... Il peuvent aider le chasseur mais le punissent s'il se montre trop avides... Ils peuvent aider l'égaré à retrouver son chemin, ou bien au contraire perdre celui qui franchit l'orée de leur territoire. Les arbres de la mythologie Ce sont les arbres sacrés cités dans les mythes : l'arbre cosmique, l'arbre de la connaissance (qui peut se dédoubler en arbre de connaissance du bien et arbre de connaissance du mal, ainsi dans la Genèse) et l'arbre de vie (qui se partage parfois en arbre de vie et arbre funéraire). Parmi les arbres cosmiques, on connaît l'Yggdrasill des Nordiques et des Germains, mais il y a aussi l'arbre sacré Irminsul (des Germains), l'arbre de Brahma des hindouistes, l'Açvattha indien, etc..- 11 réponses
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Maudits athées ! http://www2.lactualite.com/valerie-borde/2012-01-23/maudits-athees/ Publié dans : Découverte, Sciences sociales Le blogue de Valérie Borde 23 janvier 2012 Ne pas croire en Dieu vous rend indigne de confiance aux yeux de la majorité de la population du globe, selon une série d’études (pdf) menée par Will Gervais, professeur à la University of British Columbia à Vancouver et publiée dans le journal de l’American Psychological Association. Le chercheur confirme ainsi ce que des sondages avaient évalué auparavant, surtout aux États-Unis : les athées sont les gens dont on se méfie le plus, dans les pays où une importante partie de la population est croyante. En 2007, par exemple, un sondage Gallup avait évalué que seuls 45% des électeurs américains étaient près à voter pour une personne athée, soit moins que pour de nombreux autres groupes de gens : % des électeurs américains qui voterait pour… Catholique - 95 Noir - 94 Juif - 92 Femme - 88 Hispanique - 87 Mormon - 72 Marié pour la troisième fois - 67 72 ans - 57 Homosexuel - 55 Athée - 45 Dans un premier temps, Will Gervais a tenté de caractériser la nature de l’attitude négative envers les athées qu’éprouve la population américaine. Il a élaboré un «thermomètre de dégoût» et un «thermomètre de méfiance» basés sur des questionnaires, par lequel il a comparé les attitudes d’un échantillon de 351 Américains adultes vis à vis des athées et des hommes homosexuels. Résultat : si les gays font surtout l’objet de dégoût, les athées, eux, suscitent plutôt la méfiance. On ne leur fait surtout pas confiance pour former un gouvernement ! Dans une autre étude menée au Canada, Will Gervais a analysé cette fois la perception des athées auprès d’un groupe d’étudiants de premier cycle de son université, âgés de 18 à 25 ans. Il leur a soumis l’histoire suivante (traduction libre) «Richard a 31 ans. En allant travailler en voiture, il heurte accidentellement un véhicule garé. Comme des piétons regardent, il sort de sa voiture et prétend écrire ses informations d’assurance et coordonnées sur un papier, en réalité vierge, qu’il laisse sur le pare-brise du véhicule garé. Un peu plus tard, Richard trouve un portefeuille sur le trottoir. Comme personne ne l’a vu, il prend l’argent et jette le reste dans une poubelle.» Will Gervais a ensuite demandé aux étudiants si d’après eux il était plus probable que Richard soit «un professeur» ou «un professeur et un XXXX». Quatre versions du texte ont été soumises à différents groupes d’étudiants, dans lesquelles XXXX était, selon les versions, un catholique, un musulman, un violeur ou un athée. Dans la version avec le musulman, le personnage de l’histoire ne s’appelait pas Richard mais simplement «un homme». Pour concevoir ce test, le chercheur a exploité le biais de représentativité, un biais cognitif très courant, qui fait que la quasi-totalité des personnes interrogées ne répondront pas «un professeur» mais plutôt «un professeur et XXXX». Selon les 105 étudiants interrogés, l’homme au comportement criminel était le plus souvent un athée, puis un violeur, puis un musulman, puis un chrétien. Les étudiants interrogés ont ainsi montré bien malgré eux qu’ils se méfient plus des athées que des violeurs ! Selon le chercheur, toutes les études montrent que le préjudice anti-athée est bien réel. Il est susceptible d’affecter plus d’un demi-milliard de personnes dans le monde, selon l’estimation la plus précise disponible du nombre d’athées sur la planète. Sans surprise, ce sont surtout les croyants qui se méfient des athées. En conclusion, le chercheur rappelle que dans le monde, même si la religion est souvent considérée comme un facteur de cohésion sociale, les pays les moins religieux sont parmi les plus pacifiques et coopératifs, et que le nombre d’athées augmente. L’État et les institutions publiques peuvent tout à fait remplacer Dieu comme facteur de cohésion sociale, croit le chercheur, citant le cas de la Scandinavie, où la croyance religieuse est aujourd’hui considérée essentiellement comme une curiosité historique.
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