Il y a 7 heures, arwena a dit :

Et c'est pour ça qu'il est recommandé par les pédopsy d'éduquer/informer sur le porno même dés la primaire (ça me fume vraiment)

D'accord mais je serais bien embarrassé pour le faire. C'est certainement très difficile pour beaucoup de parents. Quant aux tiers, ils risquent de s'attirer animosité voire poursuites si leur discours est mal interprété. 

Il y a 7 heures, arwena a dit :

Moyen d'accord.

Si en tant que parent on n'a pas la main sur les algo, c'est principalement à nous d'expliquer à nos enfants/jeunes ados pourquoi les RS ne sont pas adaptés pour eux. C'est à nous qu'il revient de ne pas leur laisser l'accés à tout ça à des âges bien trop précoces souvent.
Dés la primaire les gamins ont des smartphones avec snapchat, tiktok et compagnie. Là c'est complètement de la responsabilité des parents. La meilleur copine de ma fille a eu le sien (avec toutes ces applis ) dés le début de cm2. On pourrait me dire "c'est leur choix, ils font ce qu'ils veulent", sauf que leurs choix a des répercussions sur les autres

Les suicides ce n’est pas au primaire . 
Es-tu pour l’interdiction du smartphone jusque 18 ans ?

Par ailleurs c’est précisément parce que leur choix t’impacte qu’on ne peut pas reprocher aux parents la toxicité d’un algorithme. C’est comme les clopes et l’alcool si les vendeurs ne jouent pas le jeu de la protection de l’enfance (et en France ils ne le jouent pas) , alors on ne peut pas reprocher aux parents de ne pas pu avoir empêché le comportement addictif de leur enfant ou les risques pour leur santé qu’ils encourent 

il y a 2 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Les suicides ce n’est pas au primaire . 
Es-tu pour l’interdiction du smartphone jusque 18 ans ?

Par ailleurs c’est précisément parce que leur choix t’impacte qu’on ne peut pas reprocher aux parents la toxicité d’un algorithme. C’est comme les clopes et l’alcool si les vendeurs ne jouent pas le jeu de la protection de l’enfance (et en France ils ne le jouent pas) , alors on ne peut pas reprocher aux parents de ne pas pu avoir empêché le comportement addictif de leur enfant ou les risques pour leur santé qu’ils encourent 

On joue au Tarot?!

Excuse: demande à Zuckerberg Mark, ce qu'il en pense ?

D'après mes pauvres in fo sur le web (oueb) WWW n'avait pas cette utilité  à l'origine 

Demande à Tim Berners-Lee

Bien sur, parce que  dans 15 ans on sera déjà en 2040, çà fait tard.

Il y a 11 heures, arwena a dit :

Ce que je voulais dire c'est qu'on peut très bien accompagner son enfant dans la découverte, l'apprentissage des outils numériques sans pour autant leur donner un smartphone en libre accés

Non mais ne vous inquiétez pas, après en avoir fait un nigaud numérique vous coupez juste l'enfant de la vie sociale.

Ou comment recréer la fracture numérique.... Mais je suis sûr que les moins cons sauront en tirer parti pour augmenter le fossé. Vous croyez que les managers de demain c'est les pauvres gars qui n'ont pas été biberonné au smartphone ? Non, il ont même de l'Apple. Et les pauvre on leur dit "ohh là là , surtout n'allez pas prendre des mauvaises habitudes.... il y en aura plus pour nos enfants. "

Citation

Un objet indispensable pour sa vie sentimentale…

L’étude BVA montre également l’importance du smartphone dans la vie amoureuse des adolescents. 62% estiment que cet objet connecté est indispensable pour entretenir des relations sentimentales. Voici d’autres chiffres clés :

• 10% des adolescents ont déjà utilisé leur smartphone pour rencontrer quelqu’un
• 13% des adolescents ont déjà utilisé leur smartphone pour rompre.
• 18% des 15-17 ans ont déjà envoyé ou reçu des sextos ou des nudes
• 39% des 12-14 ans estiment que les messages à connotation sexuelle constituent une pratique répandue chez les adolescents.

… et pour entretenir ses relations amicales

Sans surprise, le smartphone est également un objet de premier choix pour entretenir ses relations amicales. N’oublions pas que « ce qui se passe sur Internet » n’a rien de virtuel lorsqu’il s’agit de relations humaines, le support n’a que peu d’importance. 89% des adolescents insistent sur l’importance de leur mobile pour l’entretien de ces relations amicales. Voici d’autres chiffres clés à ce sujet :

• 28% des adolescents équipés répondent « tout le temps » à leur messages, de jour comme de nuit.
• 17% des adolescents équipés ont déjà envoyé des messages méchants ou des insultes, en privé, sur les réseaux sociaux, par téléphone ou par email.
• 24% des adolescents équipés ont déjà pleuré à la lecture d’un message et 23% ont déjà eu peur qu’un contenu partagé soit utilisé contre eux.
• 9% ont déjà eu le sentiment de ne plus contrôler leur identité numérique.

https://www.blogdumoderateur.com/usage-smartphone-ados-bva/

Il y a 12 heures, picenboule a dit :

On joue au Tarot?!

Excuse: demande à Zuckerberg Mark, ce qu'il en pense ?

D'après mes pauvres in fo sur le web (oueb) WWW n'avait pas cette utilité  à l'origine 

Demande à Tim Berners-Lee

 

Zuckerberg ne maîtrise pas ce que ses enfants à 14 ans peuvent faire à l’extérieur, à moins qu’ils ne les séquestrent . 
Par ailleurs les priorités du couple Zuckerberg depuis l’élection de Trump ont changées . 

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/21/apres-son-virage-pro-trump-mark-zuckerberg-ferme-son-ecole-pour-enfants-defavorises_6607438_3210.html

Après s’être rangé derrière Trump, Mark Zuckerberg ferme son école pour enfants défavorisés

The Primary School, l’établissement gratuit que le fondateur de Facebook et son épouse avaient fondé dans la Silicon Valley, va cesser d’exister. Une victime parmi d’autres du réaménagement radical des priorités philanthropiques du couple.

Le 12/07/2025 à 14:07, Apator a dit :

Non mais ne vous inquiétez pas, après en avoir fait un nigaud numérique vous coupez juste l'enfant de la vie sociale.

Ou comment recréer la fracture numérique.... Mais je suis sûr que les moins cons sauront en tirer parti pour augmenter le fossé. Vous croyez que les managers de demain c'est les pauvres gars qui n'ont pas été biberonné au smartphone ? Non, il ont même de l'Apple. Et les pauvre on leur dit "ohh là là , surtout n'allez pas prendre des mauvaises habitudes.... il y en aura plus pour nos enfants. "

https://www.blogdumoderateur.com/usage-smartphone-ados-bva/

Alors je te rassure mais non elle n est ni une idiote numérique ni coupée de vie sociale.

Même si elle n a pas de smartphone elle a une éducation quant à ce sujet (à mon grand regret je lui ai déjà parlé des "nudes" que les ados s'envoient, genre "ok peut être qu'un jour tu voudras le faire mais sache les conséquences et petit tips si tu fais quand même, ne met pas ta tête sur les photos"....Elle a même pas 12 ans bordel! et c'est elle qui a initié le sujet)

Tu as vu ton sondage? tu trouves ça ok que des ados aient ces comportements en toute détente sur les RS? (l'adolescence commence dés 11/12 ans)

De mon point de vue les "idiots numériques" sont justement ceux qui ont eut libre accés sans aucune éducation sur le sujet. Ce sont d'ailleurs les premiers à avoir des comportements ultra problèmatiques via leur tel parce qu'ils pensent que l'anonymat relatif les protége .

Les études faites montrent que ça a un réel impact négatif sur leur santé mental, ce n'est pas pour rien que plusieurs pays prennent des mesures drastiques sur le sujet. Après libre à chacun de faire comme bon lui semble pour l'instant mais faut aussi assumer les conséquences derrière et de ce que j'en ai vu, là bizarrement le déni ou le bégaiement est souvent de rigueur.

Perso je n'en démordrai pas : avant 15 /16 ans et sans accompagnement préalable l'accés aux RS n'est pas envisageable, ni bénéfique

Il y a 7 heures, arwena a dit :

Perso je n'en démordrai pas : avant 15 /16 ans et sans accompagnement préalable l'accés aux RS n'est pas envisageable, ni bénéfique

Je pense que toute ce que vous venez de dire, à peu de chose près, on le disait aussi de la télévision à une certaine époque.

A la différence près, et j'insiste sur ce point, c'est que le smartphone n'est pas un outil passif, mais l'outil de base que tout un chacun devra dans le futur maitriser. Lorsqu'on ne pourra plus prendre le train ou payer sans son smartphone, c'est vous qui accompagnerez les enfants qui n'ont pas de smartphone ? Ben non, il faudra trouver une solution pour supprimer les désagréments que vous citez, en amont. Et prendre l'habitude des outils du quotidien est la base.

Faudra bien y passer donc autant le faire tout de suite.

Valable pour tous ceux qui utilisent le RS:

suite

En filigrane des fadaises qui font croire  que l'état se préoccupe réellement des dangers des RS pour les ados alors que toutes ces manoeuvres ne visent qu'à censurer à terme des espaces trop libres à son gout , pas assez propagandistes .... et à introduire l'identité numérique pour tous

****************************************************************************************************

Enfin, les Français ont été entendus !

Et c’est par la voix de leur inestimable Président, Emmanuel Macron, que la nouvelle a été rendue publique dans une joie et une allégresse visible de toute la classe dirigeante française : la Commission européenne vient de confirmer la possibilité pour les États membres d’interdire les réseaux sociaux sous un certain âge ! Youpi !

Pas de doute, comme le dit l’actuel locataire de l’Élysée, c’est une véritable victoire pour ce qu’il présente être « la protection de nos enfants » (enfin, les nôtres, pas les siens puisqu’il n’en a pas – et ce n’est pas un hasard). Assurant dans la foulée que « la France sera au rendez-vous », Macron semble donc frétiller à l’idée qu’un contrôle strict va être mis en place sur internet (et, par voie de conséquence, sur les réseaux sociaux – ça tombe bien, non ?).

La nouvelle semble d’importance puisqu’avec Macron, c’est toute la médiocratie qui s’est réveillée en pleine frétillance : allumée comme un jukebox de bar-PMU des années 70, Cunégonde Valérie Hayer s’est fendu de l’un de ces tweets inénarrables dans lequel elle se réjouit donc de la prochaine interdiction des réseaux sociaux au moins de 15 ans poussée tant par la France de Macron qu’au niveau européen :

Passons bien vite sur l’aspect technique de cette interdiction dont on attend avec gourmandise la mise en place pratique. Entre l’usage évident, simple et déjà démocratisé d’un VPN qui rendra une bonne partie de ces mesures parfaitement caduques, il apparaît assez clair que n’importe quel gamin accèdera à internet au travers d’appareils qui seront, plus que probablement, enregistrés au nom de leurs parents.

Il est dès lors évident que toute contrainte qui se voudrait efficace devra reposer sur les adultes, les parents ou tuteurs des enfants prétendument ciblés ici : ce seront ces adultes qui devront autoriser ou non l’accès, ce seront ces adultes qui seront rendus responsables en cas d’infraction – pensez « amendes » comme pour HADOPI jadis mais en plus complexe et plus futile – et ce seront ces adultes qui, très concrètement, subiront les emmerdements qui vont être mis en place pour faire mine de sauver les enfants des horreurs des intertubes.

L’idée que les problèmes observés – enfants qui accèdent à des ressources pour adultes sur internet, harcèlement en ligne, etc. – pourrait provenir d’un abandon de la responsabilité parentale au profit de l’État ne semble effleurer personne : d’une part, cela irait contre le discours dominant qui fait des enfant la propriété de l’État du berceau au cercueil pour en faire de bons citoyens formatés et obéissants. D’autre part, cela reviendrait à rappeler leur responsabilité aux parents, effort supplémentaire rarement compatible avec le besoin d’un électeur-contribuable mou et docile.

La suite est évidente : on va devoir pister les adultes !

On commence d’ailleurs à entrevoir les contours de ce qui va se mettre très concrètement en place : moyennant l’utilisation imposée et pas du tout intrusive d’une identité numérique délivrée par une instance de l’État – qui ne coûtera pas trop cher, rassurez-vous – les individus pourront (ou pas) accéder à certaines ressources sur internet.

Apparemment, un projet pilote incluant la France, l’Espagne, l’Italie, le Danemark et la Grèce va être lancé prochainement avant que son application à l’ensemble de l’Europe ne soit proposée pour fin 2026 et rassurez-vous, aucune fuite de données des tierces parties qui vérifieront les âges ou stockeront ces identités numériques n’aura jamais lieu : tout a été pensé et taillé comme la plupart des autres projets informatiques gérés par les États.

Bien sûr, cette étape ne sera pas la dernière puisqu’avec quelques technologies simples (VPN notamment), l’ensemble de ces barrières sera contourné rapidement. En toute bonne logique, l’Europe, cornaquée par la France, réclamera l’interdiction de ces outils.

La différence avec ce qui se passe en Chine, derrière le Great Firewall, ne sera alors même plus marginale mais ne déclenchera aucune prise de conscience : ceux qui ne veulent pas comprendre ne comprendront pas qu’il s’agit bel et bien de censurer les intertubes et notamment les réseaux sociaux, tant ces derniers permettent d’échapper au matraquage propagandiste des médias traditionnels.

Chaque mois qui passe est l’occasion pour les dirigeants actuels, notamment en France, d’ajouter de nouvelles contraintes à la liberté d’expression, et toutes vont dans le même sens : tout est fait pour enfin faire cesser l’expression d’opinion – notamment politiques – dissidentes.

La caste politique actuellement au pouvoir en Europe a compris qu’étiqueter leurs opposants avec des qualificatifs aussi infâmants que possibles (nazis, fascistes, racistes, extrémistes, complotistes, pro-Poutine et j’en passe) fonctionne de moins en moins bien : petit-à-petit, les peuples maltraités, insultés par leurs dirigeants, finissent par ne plus porter attention à ces stigmatisations qui ne marchent que par ostracisation notamment dans les médias traditionnels, qui, bien malheureusement pour la caste dirigeante, perdent leur pouvoir au profit d’internet et notamment des réseaux sociaux.

L’attaque de ces réseaux est donc logique, tout comme l’interdiction des partis qui se lèvent contre les narratifs officiels : judiciarisation politique contre le Marine Le Pen en France, interdiction pure et simple ou détournée pour l’AfD en Allemagne, ostracisation d’Orban, … les exemples abondent.

L’Union européenne et la France sombrent dans la dictature. Oh, on n’y est pas encore évidemment, mais on s’y coule doucement, petit-à-petit comme on rentre dans une mer trop froide, un pied après l’autre, lentement, jusqu’aux genoux d’abord, puis plus haut jusqu’enfin au nombril où, à ce moment, on se décide à rentrer tout entier ; le pays n’en est peut-être qu’aux genoux, encore qu’avec la période COVID, il a largement mouillé les cuisses, pour ensuite se dire qu’après tout, il était encore trop tôt et reculer un peu.

Mais avec les dernières décisions et projets de lois de plus en plus consternants dont ces colonnes se faisaient l’écho récemment, avec ces dernières déclarations, avec ces dernières expérimentations, avec la pénalisation de l’enquête sur X – tellement réalisée à charge que la direction de la plateforme s’est fendue d’un communiqué à ce sujet – et cette volonté d’en finir avec des réseaux sociaux ouverts à tous sans le contrôle du Grand Frère État, comment ne pas voir la trajectoire prise ?

On se rassurera en se disant que la France est devenue la dictature la plus démocratique du monde.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © H16. Publié avec l’aimable autorisation de l’auteur (son site)

Le 16/07/2025 à 13:12, Apator a dit :

Je pense que toute ce que vous venez de dire, à peu de chose près, on le disait aussi de la télévision à une certaine époque.

A la différence près, et j'insiste sur ce point, c'est que le smartphone n'est pas un outil passif, mais l'outil de base que tout un chacun devra dans le futur maitriser. Lorsqu'on ne pourra plus prendre le train ou payer sans son smartphone, c'est vous qui accompagnerez les enfants qui n'ont pas de smartphone ? Ben non, il faudra trouver une solution pour supprimer les désagréments que vous citez, en amont. Et prendre l'habitude des outils du quotidien est la base.

Faudra bien y passer donc autant le faire tout de suite.

Non, pas du tout.

Il a été démontré que l'utilisation de smartphone très jeune avait un impact réel sur la santé des jeunes tant au niveau santé mental que niveau développemental quand l'utilisation se fait dés bébé (oui ça existe plus que tu ne le crois)

Le fait de scroller n'est pas anodin sur des cerveaux en construction.

Comparer ça à la télé n'a aucun sens, l'outil n'est pas le même l'utilisation non plus!

Y'a un moment ou faut arrêter avec l'argument "c'est une avancée techno faut s'y faire". S'il s'avère que cette avancée est plus nocive que positive il s'agit d'en tirer les conclusions et d'agir en fonction. Accepter bêtement une chose juste parce que "faut vivre avec son temps", c'est faire preuve d'un manque de réflexion personnelle assez flagrante.

Puis je réitère, un enfant a qui on ne confie pas un smartphone H24, n'est pas un enfant forcément ignare concernant la dite technologie. Il y a une différence entre réguler, accompagner et laisser l'outil en libre service