Existe-t-il une vérité incontestable ?

Sommes nous en disposition de tirer au moins une vérité indubitable ?

il y a 17 minutes, Ocean_noir a dit :

Sommes nous en disposition de tirer au moins une vérité indubitable ?

Oui tout à fait. Exemple, répondre à une question sur ForumFR est la preuve irréfutable que le participant et son pseudo sont encore en vie. C'est indubitable mais pas totalement "inbitable" !  

il y a 34 minutes, Enchantant a dit :

Oui tout à fait. Exemple, répondre à une question sur ForumFR est la preuve irréfutable que le participant et son pseudo sont encore en vie. C'est indubitable mais pas totalement "inbitable" !  

Qui te dis que tu ne rêves pas ?

il y a une heure, Ocean_noir a dit :

Sommes nous en disposition de tirer au moins une vérité indubitable ?

Question délicate. Pourquoi ? Qu'attends t-on de ce mot Vérité ? Ou plutôt que mettons-nous dedans ?

Nous connaissons un peu de choses de ce monde. Mais est-ce que pour autant ce que nous connaissons est  vrai ?

Notre esprit pense que c'est une question sensée, mais nous n'avons pas réellement besoin que les choses soient vraies de façon absolue pour nous arranger avec elles.

Par exemple : un cheval ne voit pas une clôture comme nous la voyons nous. Dans son cerveau, l'image qui se constitue n'a rien à voir avec l'image qui est dans notre cerveau. Et pourtant, nous connaissons que la clôture représente un obstacle entre nous et la liberté qui nous attend au dehors. Si nous voulons passer dessous ou dessus, ou même travers, nos connaissances relatives nous le permettent.

Elles nous permettent de monter notre pied à la hauteur d'un trottoir avec précisions, pourtant, ni le trottoir ni notre pied est comme ce que nos sens nous le font croire.

Autrement dit : rien n'est réellement comme cela paraît, mais cela ne nous empêche aucuneme,nt de faire exactement comme si tout était réellement comme cela paraît.

Conclusion, la vérité n'existe pas, mais le contraire de la vérité non-plus.

il y a 31 minutes, Ocean_noir a dit :

Qui te dis que tu ne rêves pas ?

Il existe un moyen pratique et infaillible pour vérifier si l’on rêve ou pas, c’est de se pincer soi-même ou de se piquer avec une aiguille. Si l’on ressent une douleur, c’est que l’on ne rêve pas ! 

il y a 2 minutes, Enchantant a dit :

Il existe un moyen pratique et infaillible pour vérifier si l’on rêve ou pas, c’est de se pincer soi-même ou de se piquer avec une aiguille. Si l’on ressent une douleur, c’est que l’on ne rêve pas ! 

Qui te dis que ce n’est pas une simulation, gros malin ? Ne peut on pas tromper tes sens ? 

à l’instant, Ocean_noir a dit :

Qui te dis que ce n’est pas une simulation, gros malin ? Ne peut on pas tromper tes sens ? 

J'aime bien répondre à tes questions à la con, j'ai le sentiment d'être intelligent et cela ne me trompe pas ! 

il y a une heure, Enchantant a dit :

J'aime bien répondre à tes questions à la con, j'ai le sentiment d'être intelligent et cela ne me trompe pas ! 

Et si cette intelligence était aussi simulée que ta certitude ?

à l’instant, Ocean_noir a dit :

Et si cette intelligence était aussi simulée que ta certitude ?

Alors là, si c'est le cas...je suis foutu ! 

Une vérité est forcément indubitable. Sinon, ce n'est pas une vérité. On peut cependant se demander si toute chose indubitable est une vérité. J'en doute.

Il y a 1 heure, Ocean_noir a dit :

Qui te dis que tu ne rêves pas ?

Le rêve ignore le souvenir.

La vérité est confirmée par autrui.

il y a 52 minutes, Talon 1 a dit :

Le rêve ignore le souvenir.

La vérité est confirmée par autrui.

Qui te dis que ce que tu prends pour autrui, n’est pas part d'un rêve ? 

" Existe-t-il une vérité incontestable ? "

C'est ce que recherche Descartes avec sa " petite " expérience de pensée si bien connue qui le conduit au cogito. Satisfait, il arrête l'expérience là. Et si on poursuivait l'expérience jusqu'à son terme, on laisse le doute radical tout cramer, qu'est-ce qui reste ? Un résidu, commun, irréductible, à toutes choses, étants, " c'est ", " il y a ". S'il n'y avait pas cela, il n'y aurait rien, mais je fais bien l'expérience qu'il y a quelque chose. Que peut-on faire à partir de cela ? Rien. Alors on fait marche arrière, jusqu'au cogito, et on lui remet la droite à l'endroit, et là, ça va beaucoup mieux. Il y a des choses (elles sont), elles me sont données a priori et elles sont Miennes (j'entérine Ma subjectivité). A partir de là, deux cas de figure : 1 - la subjectivité n'est pas en cause, 2 - elle l'est. Ensuite ? Au boulot pour répondre à la vraie question : qu'est-ce que c'est ?

Il y a 5 heures, Don Juan a dit :

 

Autrement dit : rien n'est réellement comme cela paraît, mais cela ne nous empêche aucuneme,nt de faire exactement comme si tout était réellement comme cela paraît.

Conclusion, la vérité n'existe pas, mais le contraire de la vérité non-plus.

Il ne faut pas confondre vérité et réalité.

il y a 54 minutes, Barbe Rousse a dit :

Il ne faut pas confondre vérité et réalité.

 

Non bien sûr, mais je me pose une question : la vérité est-elle une réalité ?

Et puis une autre question : la réalité, est-elle vraie ?

Non, puisque toutes vérités peuvent être contestées.

Il y a 1 heure, Don Juan a dit :

Non bien sûr, mais je me pose une question : la vérité est-elle une réalité ?

Et puis une autre question : la réalité, est-elle vraie ?

Si je me fie à tes dires (a savoir que la vérité n’existerait pas), alors aucun sens de continuer à définir ou à associer la vérité à d’autres conceptes ... a moins que ces derniers n’existent pas non plus.

0 fois n’importe quoi, fait toujours... 0 ! 

Et donc se pose legitimement ta question, la réalité existe-t-elle, au sens absolue ? Ou n’est elle juste qu'un mot posé de manière arbitraire pour désigner le grand four-tout que chacun perçoit à sa manière ? 

Si la réalité n’est pas uniformément perçue, elle demeure cependant perçu par tout le monde (certe, chacun à sa manière). Ceci menant à une possible première généralité : la réalité est ce qui est perçu par la conscience.

Mais dans ce cas là, vient legitimement une autre question ! Pouvons nous nous fier à la perception du monde entier ? Pouvons nous exclure le fait que l'univers entier puisse n’être qu'un vaste leurre ?

Ou définissons nous depuis le départ ce leurre comme la vérité ? Peut on vraiment parler de ce qui est vrai et de ce qui n’est pas quand nous ne connaissont rien en dehors de l’unique chose servant de reference a notre jugement ? 

Existe-t-il une vérité incontestable ?

Question facile... c'est celle qui ne dépend d'aucune autre vérité.

Il y a 7 heures, Neopilina a dit :

jusqu'au cogito, et on lui remet la droite à l'endroit,

Je viens de me relire, dans le message ci-dessus, à la place de " droite ", il faut lire " tête ", désolé.

Question : y'a t-il des vérités s'il n'y a personne pour le constater ? Sur Mars, il y a une foule de choses vraies, mais personne pour le constater tant qu'on n'y a pas envoyer nos instruments. Pour constater du faux et du vrai, il faut de la vie.

Il y a 7 heures, Ocean_noir a dit :

Si je me fie à tes dires (a savoir que la vérité n’existerait pas), alors aucun sens de continuer à définir ou à associer la vérité à d’autres conceptes ... a moins que ces derniers n’existent pas non plus.

0 fois n’importe quoi, fait toujours... 0 ! 

Et donc se pose legitimement ta question, la réalité existe-t-elle, au sens absolue ? Ou n’est elle juste qu'un mot posé de manière arbitraire pour désigner le grand four-tout que chacun perçoit à sa manière ? 

Si la réalité n’est pas uniformément perçue, elle demeure cependant perçu par tout le monde (certe, chacun à sa manière). Ceci menant à une possible première généralité : la réalité est ce qui est perçu par la conscience.

Mais dans ce cas là, vient legitimement une autre question ! Pouvons nous nous fier à la perception du monde entier ? Pouvons nous exclure le fait que l'univers entier puisse n’être qu'un vaste leurre ?

Ou définissons nous depuis le départ ce leurre comme la vérité ? Peut on vraiment parler de ce qui est vrai et de ce qui n’est pas quand nous ne connaissont rien en dehors de l’unique chose servant de reference a notre jugement ? 

Disons qu'une vérité absolue, qui soit vraie pour tout le monde n'existe pas, selon ce que je sais de la vie, mais peut-être me trompe-je.

Il n'y  aurait donc que des vérités relatives et celles-ci sont amplement suffisantes pour que les êtes vivants puissent "négocier" avec le monde qui les entoure.

je ne dirai pas que la vérité est perçue par la conscience, parce que je ne crois pas que la conscience perçoive, ce n'est pas son rôle. Mais la conscience permet le phénomène que nous appelons "perception". La vérité n'est donc pas perçue par la conscience, elle est conçue par nos cerveaux à partir des perceptions engendrées par la conscience.

Le terme "conscience" n'est pas employé ici comme on l'emploie d'habitude. Pour moi la conscience est un champ d'énergie qui est en tout et ailleurs en même temps.  Il nous "traverse" en déposant en nous des informations que nous traiterons ou pas. C'est ce traitement qui prend le nom de conscience pour nous, mais sans contenir tout le sens du mot.

Le terme réalité ne s'emploie pas de cette façon dans mon langage, la réalité est toujours une affaire personnelle à chaque être vivant, on ne la partage pas, on peut avoir le sentiment de la partager. La réalité désigne tout ce que je ressens ou pense d'une façon consciente, c'est pour cette raison qu'on ne peut vivre dans la réalité des autres ni introduire les autres dans notre réalité.

Ce qui est partageable est collectif, dans chaque phénomène, comme par exemple un coucher de soleil, il y a une partie qui appartient à tous et une partie qui n'appartient qu'à soi. Ce qui appartient à tous j'ai choisi de l'appeler le "réel", et ce qui n'appartient qu'à soi, la "réalité".

Je pense qu'en définissant ainsi le réel et la réalité, je définis aussi la vérité, et je pense que cela devrait répondre aux questions laissées sur le côté.