Impacts du changement climatique : les territoires d’Outre-mer en première ligne

Bonjour,

Le Réseau Action Climat publie un rapport sur les conséquences du changement climatique dans les territoires d’Outre-mer. Il propose un panorama des impacts présents et futurs ces régions à travers de nombreux exemples concrets :

Une intensification des cyclones tropicaux : dans un scénario de réchauffement de +2°C, les cyclones les plus sévères (de catégorie 4 et 5) seront en hausse de 13%.
Une élévation rapide du niveau de la mer, qui pourrait atteindre jusqu’à +76 cm à l’échelle mondiale voire 1 mètre en 2100 dans un scénario pessimiste, menaçant dès à présent de vastes zones habitées.
La disparition accélérée des récifs coralliens, déjà dégradés à 70 % en Guadeloupe, avec des conséquences sur la biodiversité, la pêche, le tourisme et la protection des côtes.
Des sécheresses plus fréquentes, longues et intenses, compromettant l’approvisionnement en eau et la production agricole
Le recul du trait de côte qui va engloutir des pans de territoires.

Ces impacts ont des répercussions en chaîne lors des situations d’urgence (évacuations, pertes d’habitations, services publics à l’arrêt etc) et sur le long terme en mettant en danger les vies humaines, les écosystèmes et les tissus économiques locaux...

L’accès à l’eau potable illustre parfaitement ces fragilités : l’eau est non seulement la plus chère de France — 6,52 €/m³ en Guadeloupe[3] (prix le plus élevé, contre 4,19 €/m³ dans l’Hexagone) — mais son approvisionnement est aussi extrêmement précaire : en Guadeloupe, à La Réunion, en Martinique ou à Mayotte, entre 35 % et 63 % de l’eau est perdue à cause de la vétusté des réseaux (fuites). Ces pertes, conjuguées au manque de sources naturelles, aux problématiques de qualité de l’eau et aux périodes de sécheresse plus intenses et plus longues, mettent en péril la sécurité hydrique de centaines de milliers de personnes.

Article entier :

https://reseauactionclimat.org/impacts-du-changement-climatique-les-territoires-doutre-mer-en-premiere-ligne/

Les gouvernants ne s'intéressent aux outre mers qu'ils considèrent encore comme colonies que quand il s'agit d'acheter la paix sociale. Dès que l'agitation se tasse on passe à autre chose. Des sous-français bons à bosser et payer l'impôt mais pour ce qui est des aménagements ou des services publics essentiels ya plus personne. En première ligne face au réchauffement climatique, mais dans l'hexagone on continue de polluer toujours plus. Et quand il va s'agir de se prémunir contre l'impact du changement climatique, qui sera prioritaire ? Les résidents des régions qui votent le plus. Pas celles qui subiront le plus ni celles qui subissent une catastrophe dont elles sont moins responsables, ni celles qui sont déjà les moins préparées.

Citation

Une élévation rapide du niveau de la mer, qui pourrait atteindre jusqu’à +76 cm à l’échelle mondiale voire 1 mètre en 2100 dans un scénario pessimiste

Un jour c'est 30 cm, un jour c'est 1 mètre un autre c'est 2 m

Bon le truc c'est que même si la montée des eaux faisait x 10 par rapport au rythme actuel on serai encore loin des 30 cm en 2100

Il y a 1 heure, doug1991 a dit :

Citation

Une élévation rapide du niveau de la mer, qui pourrait atteindre jusqu’à +76 cm à l’échelle mondiale voire 1 mètre en 2100 dans un scénario pessimiste

Un jour c'est 30 cm, un jour c'est 1 mètre un autre c'est 2 m

Bon le truc c'est que même si la montée des eaux faisait x 10 par rapport au rythme actuel on serai encore loin des 30 cm en 2100

En effet, on serait très loin au-dessus.

Il y a 8 heures, Doïna a dit :

Bonjour,

Le Réseau Action Climat publie un rapport sur les conséquences du changement climatique dans les territoires d’Outre-mer. Il propose un panorama des impacts présents et futurs ces régions à travers de nombreux exemples concrets :

Une intensification des cyclones tropicaux : dans un scénario de réchauffement de +2°C, les cyclones les plus sévères (de catégorie 4 et 5) seront en hausse de 13%.
Une élévation rapide du niveau de la mer, qui pourrait atteindre jusqu’à +76 cm à l’échelle mondiale voire 1 mètre en 2100 dans un scénario pessimiste, menaçant dès à présent de vastes zones habitées.
La disparition accélérée des récifs coralliens, déjà dégradés à 70 % en Guadeloupe, avec des conséquences sur la biodiversité, la pêche, le tourisme et la protection des côtes.
Des sécheresses plus fréquentes, longues et intenses, compromettant l’approvisionnement en eau et la production agricole
Le recul du trait de côte qui va engloutir des pans de territoires.

Ces impacts ont des répercussions en chaîne lors des situations d’urgence (évacuations, pertes d’habitations, services publics à l’arrêt etc) et sur le long terme en mettant en danger les vies humaines, les écosystèmes et les tissus économiques locaux...

L’accès à l’eau potable illustre parfaitement ces fragilités : l’eau est non seulement la plus chère de France — 6,52 €/m³ en Guadeloupe[3] (prix le plus élevé, contre 4,19 €/m³ dans l’Hexagone) — mais son approvisionnement est aussi extrêmement précaire : en Guadeloupe, à La Réunion, en Martinique ou à Mayotte, entre 35 % et 63 % de l’eau est perdue à cause de la vétusté des réseaux (fuites). Ces pertes, conjuguées au manque de sources naturelles, aux problématiques de qualité de l’eau et aux périodes de sécheresse plus intenses et plus longues, mettent en péril la sécurité hydrique de centaines de milliers de personnes.

Article entier :

https://reseauactionclimat.org/impacts-du-changement-climatique-les-territoires-doutre-mer-en-premiere-ligne/

On va tous mourir, ou pas... Pourquoi sommes-nous systématiquement les derniers informés... Parcequ’on est loin de la France... ah ok... ben dites le plus fort,  on entend rien d’ici...