Sur wikipédia, il est défini comme un militant de l'éducation populaire. 

Je le considère plutot comme un passeur d'idées, un vulgarisateur. Et si je poste ici dans la catégorie "Arts et artistes", c'est uniquement parce qu'il a fait des spectacles (très longs!).Il les appelle des conférences gesticulées , considérées comme un outil de formation, d'émancipation et de politisation.

Au départ, il s'est fait connaitre surtout par ses ateliers de désintoxication de la langue de bois :

Tous ces mots vides de sens qu'il évoque (partenaire, développement -local ou durable, progrès, projet etc) non seulement n'éclaire pas les débats, mais remplacent d'autres mots et par conséquent cachent une certaine réalité. Exemple : la démarche qualité, qui est en réalité la course à la productivité à outrance, avec pour conséquence une pression supplémentaire sur les travailleurs, qui sont poussées à leur limites et se retrouvent en arret, en accident ou se suicident. (souvenez vous l'année dernière chez Orange, comment planait le spectre des suicides chez France télécom)

Franck Lepage, qui a bien connu les décideurs en tant que travailleur social, a bien cerné les changements de discours par l'apparition de nouveaux mots qui ont fait disparaitre les méfaits du capitalisme : Le mot exploité a quasi disparu et le pauvre est devenu un "défavorisé". Si quelqu'un est exploité, vous cherchez de suite qui est l'exploiteur! dit Franck Lepage. Tandis qu'un défavorisé sera considéré quelqu'un qui n' a pas eu de chance dans la vie.

La langue de bois n'est donc pas le langage de la vie courante, mais le langage du pouvoir ... (elle est d'ailleurs née dans les think tank anglosaxons - voir l'ouvrage de Keith Dixon Les évangélistes du marché)

Donc pour vous défaire de cet emprise du pouvoir, Franck Lepage propose d'utiliser ceux qui font sens politiquement. Et cela passe par réutiliser ceux que le pouvoir a fait disparaitre, pour nommer les choses et penser les situations.

On abordera par la suite ses conférences gesticulées, qui est un gros morceau à déguster par petits bouts.

(spéciale dédicace à @Januarypour l'inspiration du titre !)

Il y a 5 heures, Marcuse a dit :

Sur wikipédia, il est défini comme un militant de l'éducation populaire. 

Je le considère plutot comme un passeur d'idées, un vulgarisateur. Et si je poste ici dans la catégorie "Arts et artistes", c'est uniquement parce qu'il a fait des spectacles (très longs!).Il les appelle des conférences gesticulées , considérées comme un outil de formation, d'émancipation et de politisation.

Au départ, il s'est fait connaitre surtout par ses ateliers de désintoxication de la langue de bois :

Tous ces mots vides de sens qu'il évoque (partenaire, développement -local ou durable, progrès, projet etc) non seulement n'éclaire pas les débats, mais remplacent d'autres mots et par conséquent cachent une certaine réalité. Exemple : la démarche qualité, qui est en réalité la course à la productivité à outrance, avec pour conséquence une pression supplémentaire sur les travailleurs, qui sont poussées à leur limites et se retrouvent en arret, en accident ou se suicident. (souvenez vous l'année dernière chez Orange, comment planait le spectre des suicides chez France télécom)

Franck Lepage, qui a bien connu les décideurs en tant que travailleur social, a bien cerné les changements de discours par l'apparition de nouveaux mots qui ont fait disparaitre les méfaits du capitalisme : Le mot exploité a quasi disparu et le pauvre est devenu un "défavorisé". Si quelqu'un est exploité, vous cherchez de suite qui est l'exploiteur! dit Franck Lepage. Tandis qu'un défavorisé sera considéré quelqu'un qui n' a pas eu de chance dans la vie.

La langue de bois n'est donc pas le langage de la vie courante, mais le langage du pouvoir ... (elle est d'ailleurs née dans les think tank anglosaxons - voir l'ouvrage de Keith Dixon Les évangélistes du marché)

Donc pour vous défaire de cet emprise du pouvoir, Franck Lepage propose d'utiliser ceux qui font sens politiquement. Et cela passe par réutiliser ceux que le pouvoir a fait disparaitre, pour nommer les choses et penser les situations.

 

On abordera par la suite ses conférences gesticulées, qui est un gros morceau à déguster par petits bouts.

 

 

 

 

 

 

 

 

(spéciale dédicace à @Januarypour l'inspiration du titre !)

C’est ce que George Orwell appelle le novlangue dans son roman 1984... Ça ne date donc pas d’hier sachant qu'il a été publié en 1948 il me semble. Mais pourquoi, sachant tout ça, les électeurs continuent ils à voter et élire des politiciens ???

p'tain il vieillit bien je postais ces conférences gesticulé le pavé l'inculture du temps du temps ou il était dans la scop 2007/2008.

Je l'avais un peu oublié depuis plus de 15 ans qu'il en était parti...content de voir qu'il a bien vieillit et qu'il continue son "combat"  

par contre c'est de la politique et je viens d'aller regarder ce qui c'était passé depuis le temps que je suivais plus trop oh ben il y a pas grand chose qui a changer sa milite et cela lui a causé quelques polémiques en se rapprochant et en établissant des liens avec certain.

cela sert il ou dessert t'il tout cela... a priori aucune importance vu que cela permet d'etre lisible en actualité mais tout comme ceux entaché des polémiques qu'il lui est reproché cela ne perce jamais bien haut c'est un publique restreint preuve étant 2006 ou 2007 a maintenant bientot 20 ans et...rien n'a changer...a part qu'il a vieillit     

Je l’ai découvert il y a quelques années en allant voir une de ses conférences gesticulées sur l’éducation. J’avais adoré. C’était drôle, et d’une rare pertinence. 

Parlons justement de ces fameuses conférences gesticulées, dont il est le créateur.

Sur son site l'ardeur, il en donne cette présentation :

Une forme de parole militante s’est invitée dans l’espace public depuis 2005 : la conférence gesticulée. Forme scénique qui n’est pas du théâtre, forme militante qui n’est pas du discours mais qui interroge nos expériences de la vie et du travail. Un retour à la racine de nos problèmes pour dévoiler, analyser et dénoncer les systèmes de domination.

L’équipe de L’ardeur a pensé que l’heure était venue de transmettre une synthèse de ce que nous avons compris des conférences gesticulées et de leurs effets, de ce mouvement foisonnant, construit au sein d’un réseau de collectifs d’éducation populaire politique.

Rappels historiques, témoignages de gesticulant·e·s, repères méthodologiques et analyses politiques se mêlent pour tenter de cerner cet objet insolite inscrit dans le renouveau de l’éducation populaire politique.

Puisse cette contribution donner envie de se lancer dans l’aventure et de rejoindre un stage de réalisation de sa conférence gesticulée. « Faire une conférence gesticulée, c’est secouer la gangue de pesanteur institutionnelle qui fait de nous des agents d’un rouage et c’est décider de redevenir humain·e.

Franck Lepage s'est donc saisi de cet outil qu'il a lui-meme créé et a déjà proposé deux conférences intitulées Incultures 1 et Incultures 2.

Pour l'instant je ne les mets pas car elles durents entre 4 et 6 heures! Par contre je vous propose de poster de temps en temps des extraits de celles-ci, qu'elles soient ou non en rapport avec l'actualité.

En avant Guingamp !

Le projet, arme du capitalisme

Bon visionnage

Le rôle destructeur du Ministère de la Culture

Comment lire une fiche de paye 

L'apprentissage du langage

un gars intéressant à ecouter

comme une espèce de phare dans la nuit.

un etre qui éclaire.