quel genre de petits métiers ambulants avez-vous connu dans votre enfance ?

Je n'ai pas connu les métiers disparus mais le camion de l'épicier, du boulanger oui. On avait aussi une camionette d'outillage quelques fois par an ! Et évidemment le camion pizza, aujourd'hui largement remplacé par des distributeurs automatiques.

Dans mon village il y a actuellement un camion épicerie (arrêts sur demande par contre, il ne s'arrête pas pour tous) et une camionnette de coiffure une fois tous les 15 jours sur la place principale.

Il y a 1 heure, Atipique a dit :

J'ai connu les rémouleurs, le lait et le pain livré et les ramoneurs qui sont d'ailleurs encore en costume en Suisse. Et le facteur dans un petit village du canton de Vaud qui lisait souvent le courrier et revenait le livrer tard dans la soirée si il avait lu que c'était urgent.

Et aux USA, j'ai vu des allumeurs de réverbères et des liftiers; mais aussi des livreurs de vrai lait dans des vraies bouteilles, avec tout ça de crème sur le dessus!

j'ai bien ri avec le facteur ! et j'aurais bien aimé voir les allumeurs de réverbères . 

Il y a 3 heures, Atipique a dit :

j'ai vu des allumeurs de réverbères

Maintenant que tu le dis, j'en ai aussi vu au milieu des années 1960 en France, à Saint-Maur des fossés.

Il y avait encore dans la rue des becs de gaz qui étaient rallumés chaque soir.

Enfant , vers NANTES , je me souviens du type qui passait en brayant :  Couteaus ,ciseaux , razoirs , rémouleur  !!    un autre hurlait :  Peaux de lapins , guenilles !    

Un vendeur de fruits & Légumes d'origine Espagnole passait avec une belle charrette tirée par un cheval demi-sang  très racé  !    et un couple de boulangers avec une carriole  style que l'on voit dans les western  !  les livreurs de vins , des barriques de 200 litres ! ils n'avaient pas peur de les faire rouler sur des rails en fer malgré la pente des escaliers  !!

Je suis heureux d'avoir connu cela  !   et les gens qui avaient un carnet de crédit avec ma mère (épicière)  , et payaient a la fin du lois !!      c'était ls années 50 !    a la radio  Zappy MAX se déchainait avec son fameux   CA VA BOUILLIR   !

Il y a 14 heures, Ximène a dit :

pour moi , j'ai souvenir des rétameur , affuteur de couteaux , collecteur de peau de lapins , vendeur de bûchettes et pommes de pin pour allumer le feu , tambour de ville ...

Et cerise sur le gâteau, le père Rocher qui vendait son lait, ses fruits et légumes avec sa charrette tiré par un cheval...j'habitais dans une cité militaire de 3 bâtiments et 6 logements chacun...en bas, dans l'entrée, il y avait une planche sur laquelle il suffisait de mettre son papier/commande et l'argent...une ou deux fois/semaine? j'avoue que je ne m'en souviens plus...c'était au Mans!

On a même eu la machine à laver qui officiait dans la rue...suffisait de s'inscrire pour le jour voulu...elle passait de maison en maison...années 60!

Et chaque année le camion de celui qui faisait l'eau de vie...ça sentait dans tout le quartier!

Chez nous, en bord de Loire, le camion de primeurs, d'épicerie, de viande, de poissons qui passaient chacun leur tour dans la semaine...le village s'étalait sur plus de 3km...pas beaucoup de voitures particulières...

L'éboueur qui était un simple camion de ramassage pour les "gros volumes"...pas d'autres gaspillages; ou ça brûlait, ou s'était récupéré..pas encore de plastique...

Un autre monde!

Il y a 9 heures, Enchantant a dit :

Bonjour Ximène,

J’ai vu un homme sandwich à Rouen, dans les années 1955/1960 qui marchait dans les rues avec une publicité lisible de face et de dos, pour un commerçant local.

Je me rappel du poinçonneur dans le métro à Paris…bref des images qui marque la mémoire d’un enfant ! 

J'ai connu le fameux "poinçonneur des Lilas" avec mon cousin parigot... tous deux des mômes, touts seuls comme des grands...quoi, 10/12ans!

Il y a 5 heures, pic et repic a dit :

bonjour,

le rémouleur ( pour les couteaux ) ;

le laitier ( lait directement de la ferme ... non pasteurisé dans le pot à lait en alu ou en fer blanc ) ;

le livreur de charbon ( il y avait encore pas mal de cuisinière à charbon ) ;

le paysan qui vendait ses tomates ( à la bonne saison ) et ses patates ( idem )

celui qui venait dans sa 404 commerciale et vendait des journaux " un peu" périmés mais en quantité avec en plus quelques petits cadeaux ( la fameuse coiffe de plume d'indien en papier ) ... je ne sais pas si cela avait un nom comme métier !

...

bonne journée  ( tant de choses du passé qui nous paraissent si loin et pourtant pas tant que cela ... 50 ans , ce n'est pas si "vieux" ) .

J'ai oublié le livreur de charbon...

Il y a 4 heures, Enchantant a dit :

Cela m'évoque un souvenir encore plus ancien...le bonhomme qui faisait la récolte des peaux de lapin et qui brayait...Pô.de lapin.pô !

Qu'on faisait sécher consciencieusement dans l'attente de son passage...

Il y a 4 heures, Kaliste a dit :

Je n'ai pas connu les métiers disparus mais le camion de l'épicier, du boulanger oui. On avait aussi une camionette d'outillage quelques fois par an ! Et évidemment le camion pizza, aujourd'hui largement remplacé par des distributeurs automatiques.

Dans mon village il y a actuellement un camion épicerie (arrêts sur demande par contre, il ne s'arrête pas pour tous) et une camionnette de coiffure une fois tous les 15 jours sur la place principale.

 

Ici dans notre petit village nous avons le camion du poissonnier une fois par semaine...

il y a 41 minutes, G2LLOQ a dit :

Enfant , vers NANTES , je me souviens du type qui passait en brayant :  Couteaus ,ciseaux , razoirs , rémouleur  !!    un autre hurlait :  Peaux de lapins , guenilles !    

Un vendeur de fruits & Légumes d'origine Espagnole passait avec une belle charrette tirée par un cheval demi-sang  très racé  !    et un couple de boulangers avec une carriole  style que l'on voit dans les western  !  les livreurs de vins , des barriques de 200 litres ! ils n'avaient pas peur de les faire rouler sur des rails en fer malgré la pente des escaliers  !!

Je suis heureux d'avoir connu cela  !   et les gens qui avaient un carnet de crédit avec ma mère (épicière)  , et payaient a la fin du lois !!      c'était ls années 50 !    a la radio  Zappy MAX se déchainait avec son fameux   CA VA BOUILLIR   !

Nous aussi, mes parents payaient l'épicerie une fois par mois!

Zappy Max...le jeu des mille francs, sur le ban, rêve de votre vie, etc. bonne nuit les petits..quand on entendait la musique, on savait qu'il fallait rentrer pour le diner...

C'est vraiment un autre monde en lisant vos souvenirs, c'est incroyable ce que notre quotidien a changé depuis 50/60 ans !

il y a 34 minutes, Kaliste a dit :

C'est vraiment un autre monde en lisant vos souvenirs, c'est incroyable ce que notre quotidien a changé depuis 50/60 ans !

c'est ce que je me dis quand je vois ma tronche dans une glace ...  

il y a 52 minutes, Kaliste a dit :

C'est vraiment un autre monde en lisant vos souvenirs, c'est incroyable ce que notre quotidien a changé depuis 50/60 ans !

Ca ne remonte pas aussi loin...ça s'est fait progressivement, sans compter le décalage entre  l'urbain et le rural qui l'ont vécu différemment...

il y a 27 minutes, expendable a dit :

c'est ce que je me dis quand je vois ma tronche dans une glace ...  

C'est plus flagrant sur les photos...

Il y a 4 heures, Kaliste a dit :

C'est vraiment un autre monde en lisant vos souvenirs, c'est incroyable ce que notre quotidien a changé depuis 50/60 ans !

Ah mais totalement, tu n'as pas idée!

Il y avait un triporteur qui passait dans mon coin et il transportait des glaces dans son capot, c'était bien rafraichissant en été car à l'époque, il n'y avait pas de congélateur en haut des frigos seulement un petit freezer pour faire des glaçons. Tous les ans, un gars amenait ses poneys au quartier et nous faisait faire des tours. Il passait aussi les forains avec leur manège, le rémoulaïre (le rémouleur) le marchands de lupins et le marchand de limaçons marinés au fenouil, une ancienne spécialité provençale. Nous avions aussi une troupe de majorettes qui défilaient  toutes en cuisses et uniformes pailletés sous le regard égrillard des vieux messieurs... Dans un centre de vacances géré par mes parents  en été, on vendait des sodas en bouteille, de verre consigné et il fallait aller chercher des pains de glace chez le glacier pour les garder au frais dans une banque réfrigérée par nos propres moyens: il nous les livrait dans le camion Volkswagen des seventies avec une grande pince métallique  et on se les trimballait...

Dans le centre ville de Marseille, au cours Belsunce il y avait une sorte de souk où des marchands basanés et en djellabahs étalaient leurs marchandises sous les grands platanes, à même des couvertures posées sur le sol, il y avait des marchands de friandises, de chapeaux, d'articles africains, de boubous, de cigarettes, de tabac à chiquer, de gadgets, des lunettes...Tout un bric à brac...Ce qui me chagrine c'est que les grands platanes centenaires de mon enfance dont le feuillage bruissait dans le vent marin ont été tronçonnés et qu'ils ont créé une place pavée, minérale à faire peur à la place et... envolé le souk! Des veuves de guerre étaient autorisées à vendre des bons pour le tirage de la loterie nationale! Mon grand-père a raté le gros lot parce que le dernier chiffre n'était pas le bon il avait les cinq autres! Il n'a plus rejoué de sa vie après cette déception!

Dans le centre ville, il y avait énormément de prostituées et de travelos autrefois avant que l'on indemnise le chômage et crée plus tard le RSA. Quand nous descendions la Canebière, les mères cachaient les yeux des enfants pour ne pas qu'on les regarde. Dans les coins des cireurs de chaussures officiaient, tandis que les photographes professionnels  surgissaient pour te prendre en photo et tentaient  ensuite de te fourguer leurs clichés. Sur les placettes il y avait parfois  des théâtres de marionnettes où l'on pouvait voir guignol.

Quand on se baladait, il y avait des vespasiennes dans bon nombre de rues.

Quand on allait au cinéma, il y avait l'ouvreuse qui nous amenait à nos places en éclairant les escaliers à la lampe de poche monnayant pourboire, elle passait à l'entracte avec une corbeille plateau fixée au cou et vendait des glaces, bonbons  et chocolats aux spectateurs. Il me semble aussi qu'il y avait davantage de portiers dans le hall des hôtels, des agents de police armés de matraques qui faisaient la circulation en sifflant dans leurs sifflets, des pompistes aux stations services pour nous faire le plein, davantage de caissiers plutôt que des automates et davantage de personnes qui rendaient service dans les administrations.

Il y a 16 heures, Kaliste a dit :

C'est vraiment un autre monde en lisant vos souvenirs, c'est incroyable ce que notre quotidien a changé depuis 50/60 ans !

Oui , je suis heureux d'avoir connu cette époque !  et le Général de GAULLE  , est arrivé au bon moment !!

Il y a 13 heures, querida13 a dit :

'il y avait davantage de portiers dans le hall des hôtels, des agents de police armés de matraques qui faisaient la circulation en sifflant dans leurs sifflets, des pompistes aux stations services pour nous faire le plein, davantage de caissiers plutôt que des automates et davantage de personnes qui rendaient service dans les administrations.

et aussi des gardiens de squares qui assuraient la tranquilité des mamans et le respect de l'hygiène des lieux !

il y a 6 minutes, Ximène a dit :

aussi des gardiens de squares

Des maréchaux ferrants, pour changer les fers des chevaux de traits, l’odeur ambiante de la corne des sabots de chevaux... Une odeur typique et spéciale !  (là je m'égare un peu, ce n'était pas des activités ambulantes...)

Le 17/05/2025 à 10:03, Gouderien a dit :

L'épicerie itinérante, dans une fourgonnette, qui passait une ou deux fois par semaine. Ça s'appelait "la Briarde". Ça c'était quand j'habitais en banlieue. A Paris je me souviens des rémouleurs de couteaux, et aussi des rempailleurs de chaises; et des vitriers, il me semble.

Je me souviens de la camionnette qui passait chaque semaine dans le hameau du Beaujolais (du côté du Bois d'Oingt appelé à présent val d'Oingt mais pour moi, cela restera le Bois d'Oingt) où je passais mes vacances d'été lorsque j'étais enfant (chez ma grand-mère paternelle).

Lors de mon enfance à Laval, je me souviens du rempailleur de chaises à qui ma mère faisait parfois appel ainsi que du marchand de tapis qui proposait de magnifiques tapis (ma mère lui en achetait parfois).

Dans les années 70, des représentantes de la maison Avon et de l'usine Tupperware commençaient à organiser des réunions de vente chez les femmes au foyer, diffusant les unes, des articles de parfumerie et accessoires de toilette, les autres des boîtes de rangement en plastique pour la cuisine!

Je me souviens qu'il y avait davantage de petits commerces autrefois et notamment des échoppes de tailleur, des merceries qui vendaient de la laine,  des confiseries, des petites épiceries de quartier, des bonneteries, des crèmeries .  C'est depuis que les supermarchés sont apparus que les emballages en  plastique et polystyrène ont proliféré! Autrefois, tout était plié dans une feuille en papier plutôt que scellé dans un blister. Les personnes qui travaillaient ont vite préféré trouver tout ce qui leur était nécessaire dans les grandes surfaces et les petits commerces ont fermé.

A la poste, il y avait beaucoup de guichetiers et de guichetières. A l'époque rares étaient ceux qui possédaient le téléphone à leur domicile et on téléphonait des cabines publiques appelées taxiphones ou bien du bureau de  poste qui s'appelait PTT (postes, téléphones et télécommunications) à l'époque! et pour obtenir une communication dans une cabine de  téléphone, il y avait des opératrices qui  composaient le numéro et qui branchaient les lignes dans des fiches serties sur un tableau de bois. 

Dans le bureau de poste il y avait aussi le guichet du télégraphiste qui codait les télégrammes en morse et les envoyait. Il tapait ceux qu'il recevait et les donnait au facteur qui les distribuait au cours de sa tournée. Le style télégraphique était bizarre car chaque point était remplacé par stop les messages étaient laconiques car l'on payait au mot. Voici un exemple:

Grand papa décédé  mardi 20 mai 1970 STOP Funérailles prévues  22 mai STOP Prévenez si arrivée STOP Salutations STOP

Ma mère me racontait que dans le petit village de Savoie ou elle a passé son enfance, un livreur, de charbon je crois, livrait dans tout le village avec une charrette tirée par un cheval. Quand il est mort, ceux qui ont racheté le cheval ne pouvaient rien en faire.

Ce pauvre cheval continuait à s'arrêter devant chaque bistrot comme il avait coutume de le faire avec le livreur de charbon qui allait s'en jeter un!

Comme tu nous parles de Savoie et de charbon, il me revient à l'esprit cet ancien métier exercé par de jeunes savoyards agiles au temps où nos moyens de chauffage modernes n'existaient pas encore: le petit ramoneur de cheminées.

Dans le village de montagne où je passais mes vacances dans les années 1976/80, il y avait un marché tous les dimanches et ces années-là il y avait aussi des marchands africains qui vendaient toutes sortes d'objets, des colliers, des lunettes, des portefeuilles et des objets en cuir mal tanné qui gardaient toujours leur odeur de vache. Les enfants qui les achetaient avaient autour de leur tête toute une nuée de mouches vertes, une sorte de colonne verticale de bestioles bourdonnantes que le fumet assez particulier du chapeau répandait autour de leur tête...