La violence dans le porno : l’angle mort des violences faites aux femmes

Interdisons les femmes dans le porno. Que des mecs qui défoncent d’autres mecs, ça sera plus sain.

Il y a 3 heures, arwena a dit :

Il existe des sites porno éthique et féministe qui vise entre autre à changer la vision de la femme véhiculée par le porno classique.

Après, je ne peux pas te dire ce que ça donne "en vrai"

Du porno lesbien tu veux dire ?

Sinon quel magnifique topic où personne ne regarde du porno. Ça fait chaud au coeur toutes ces personnes saines.

il y a 2 minutes, Jim69 a dit :

Avec tous les topics et surtout réactions dans ces dits topics que je me rends compte que c’est vraiment un forum de vieux.

il y a 17 minutes, Jim69 a dit :

Interdisons les femmes dans le porno. Que des mecs qui défoncent d’autres mecs, ça sera plus sain.

Du porno lesbien tu veux dire ?

Sinon quel magnifique topic où personne ne regarde du porno. Ça fait chaud au coeur toutes ces personnes saines.

non pas forcément

Il y a 3 heures, Axo lotl a dit :

je ne sais pas. pourquoi on regarde des films qui font peur ? des films horribles ? des slashers ? peut être comme les enfants aiment les contes de fées qui font peur, pour apprendre à maitriser cette émotion, pour l'affronter. Pourquoi des gens se passionnent pour les faits divers, les crimes, les procès ? pour comprendre peut être, par voyeurisme parfois.

Si on reste dans le cas général le plus basique (parce-qu'il peut y avoir des variantes).

C'est un réflexe de survie.

Les gens qui regardent à côté ou que ça ne rend pas curieux de voir "où tout ça va bien mener" (sait-on jamais qu'on pourrait être concerné...) ils finissent par disparaissent de la planète, sélection naturelle oblige et c'est valable pour toutes les espèces.

C'est pour ça il y a plein se scènes de "suspens" dans les films, pour accrocher le spectateur, de préférence avec de la violence et on peut même rendre le tout encore plus dramatique avec de la musique.

Donc c'est un comportement inné.

Pour les scènes de sexe, c'est un peu ça aussi, sauf que ça passe par beaucoup de signaux inconscients, en rapport évidemment avec ce qu'un individu pourrait expérimenter lors de sa propre relation sexuelle (pendant une des phases, tout ne passe pas par le coït). Sauf que les signaux, on n'est pas obligé de les garder au niveau de ce qui est habituellement d'usage dans les relations normales, on peut les exagérer et ainsi augmenter les sensations et émotions du spectateur, qui va évidemment les préférer, donc aller voir les vidéo encore et encore, faire gagner de l'argent au vidéaste etc. et éventuellement devenir addict ai plaisir que cela lui procure.

C'est Konrad Lorenz qui avait montré ça avec un œuf de Goéland il me semble, L'animal préférait le signal le plus intense, donc entre deux œufs il préférait un œuf sur lequel il n'arrivait même plus se mettre dessus. La grosse farce, mais bon on n'est pas plus avancé apparemment que ce pauvre animal lorsqu'il s'agit de signaux inconscients.

J'ai retrouvé :

Citation

Des oiseaux qui incubent instinctivement leurs minuscules œufs mouchetés bleu-gris, les abandonnant dès qu'on leur a donné un faux œuf en plâtre de taille deux fois normale et bleu fluo à pois noirs, pour s'asseoir sur cet énorme faux œuf qui n'était en aucun cas possible.

Il y eut d'autres expériences jusqu'à ce qu'il devienne clair que Tinbergen et Lorenz étaient tombés sur un phénomène étrange.

Si un comportement instinctif se produit en réponse à un stimulus spécifique - comme des taches rouges sur un bec, des taches sur un œuf bleu - lorsque vous exagérez le stimulus, vous obtenez une réponse exagérée, parfois au détriment des animaux eux-mêmes.

Ils ont appelé le phénomène "le stimulus supranormal".

...

Et ça ne se résume pas à ça.

C'est Barbie avec ses dimensions folles, c'est Pokémon avec ses immenses yeux de bébé invoquant tout notre instinct protecteur...

 ... c'est de la pornographie montrant des idéalisations impossibles du sexe, c'est de la drogue, des jeux de hasard, de la mode et du sport...

 ...ce sont des jeux vidéo qui vous invitent à vous immerger dans d'autres mondes et programmes comme la série populaire "Friends", avec sa version supranormale des stimuli sociaux que nous sommes conditionnés à rechercher : des personnes attirantes avec des expressions amicales et d'une gentillesse effusive, qui sourient et rient constamment...

https://www.bbc.com/afrique/articles/c6pzz0pj69lo

Pour les scènes de "viol"; simulé ou réel, par exemple, on peut aboutir à un stimuli encore plus intense, surtout chez ceux qui ne sont pas bien capables d'évaluer la scène (un rictus par exemple pouvant être interprété comme un signe d'orgasme alors qu'il s'agit de souffrance), pour des raisons psychologiques.

Après évidemment il y a tout le côté psychiatrique qui peut jouer, l'habituation etc etc, la déviance. La sexualité humaine est très complexe et surtout elle change avec l'apprentissage.

Il y a 17 heures, Pensée philo a dit :

La solitude. Le manque de relation. Les gens regardent des femmes sur internet, des connues ou des inconnues.

C'est comme les séries avec beaucoup de scènes de sexe, c'est pour l'audience.

 

Le porno « propre », c'est sur les sites de vidéos amateurs (si elles sont vraiment amateurs). Les partenaires sont d'accords sur ce qu'ils font.

Le porno c'est de l'obscénité, donc de l'obscénité propre euh...?

Pas etonnant que ca existe dans ce millieu. Ya des mauvais traitement, c'est pas 100% clean.

C'est egalement une industrie gigantesque, qui tourne constamment, donc.

Comme avec la prostitution, c'est le sexe feminin la victime.

Il y a 16 heures, Mórrígan a dit :

Il s'agit en l'espèce de tortures, de strangulations, d'insultes, de scènes d'humiliation répétées... je cite "de têtes dans les chiottes". Quel est l'espèce d'intérêt de cliquer et surtout d'aller jusqu'au bout de telles vidéos ? Voyeurisme ? Fascination ? Paraphilie ? Appétence pour la violence, le manque de respect, la destruction ? 

Parce qu'il y a de plus en plus de psychopathes, surtout chez les jeunes !

il y a une heure, metal guru a dit :

Parce qu'il y a de plus en plus de psychopathes, surtout chez les jeunes !

Ou de gens qui aiment dégrader les autres sur la base de la morale, pour se convaincre qu'ils sont meilleurs que les autres. C'est vieux comme le monde cette attitude. Les pogroms ont d'ailleurs eu le vent en poupe au moyen-âge.

Vous avez lu le lien que je vous ai proposé plus haut ? Moraliser c'est bien, expliquer c'est mieux.

Et puis niveau pornographie violente, il y a de tout, ce n'est pas la peine de faire comme s'il n'y avait que des violences faites aux femmes, c'est très diversifié, avec le BDSM, la domination féminine, le porno gay brutal, viol lesbien, etc etc etc, c'est sans fin.

J'ai été cascadeur de Rocco Siffredi pour ses scènes d'action.

Qui reste un excellent acteur au demeurant.

Je serai d'accord pour syndiquer les travailleurs exploités de cette industrie très dure et travaillant au 3×8 minimum soit 24 cm.

Il serait urgent de légiférer.

Il y a 18 heures, Mórrígan a dit :

....

Cela fait tout de même quelques années que des femmes dénoncent les abus sexuels dont elles ont été victimes, dans le monde du porno. Cela se sait. Curieusement ces sites continuent de diffuser de telles vidéos et les consommateurs de cliquer. 

C'est comme les drogues ! tout le monde sait que c'est dangereux. Mais puisqu'il y a des "consommateurs", alors les "fournisseurs" alimentent les consommateurs.

il y a 31 minutes, Répy a dit :

C'est comme les drogues ! tout le monde sait que c'est dangereux. Mais puisqu'il y a des "consommateurs", alors les "fournisseurs" alimentent les consommateurs.

Non, ce n'est pas dangereux, ça ne veut rien dire "dangereux", un taille-crayon c'est dangereux, une roue de voiture c'est dangereux, tout est dangereux lorsqu'on fait n'importe quoi avec.

A la limite, l'usage d'une drogue est risquée, car vous pourriez développer une addiction. Et cette addiction pourrait poser un problème, si ça prend des proportions qui déstructure la vie d'une personne.

C'est juste ça le problème : L'impact négatif important sur la vie d'une personne et c'est comme ça qu'on défini d’ailleurs tous les problèmes addictifs. Et certaines drogues par exemple amènent inévitablement à l'addiction et elles amènent inévitablement à la destructuration de la personne, voir à sa mort sociale et ou physique.

Si un dandy a les moyens de boire du bon alcool, ou de se piquer avec de la bonne héroïne sans avoir à faire des choses impossibles pour financer tout ça, cette pratique peut s'avérer bénigne durant un certain temps.

Ensuite, cette théorie, que vous n'avez évidemment pas trouvé tout seul, qui consiste à criminaliser les consommateurs, vu que c'est tellement plus facile de mettre des amendes à des citoyens de base que de courir après des gens organisés et armés de kalachnikov, est totalement absurde.

C'est le fournisseur qui donne sa première dose au consommateur, c'est l'enchainement qui produit l’addiction, et c'est tout aussi vrai avec la pornographie. Je viens de vous expliquer que les producteurs de porno jouent sur le STIMULUS SUPRANORMAL, ça veut bien dire ce que ça veut dire "SUPRANORMAL", c'est ANORMAL, on n'a pas ça de base dans la nature et c'est VOULU.

Or à moins d'être aveugle, vous n’échappez pas à ces stimulus dans nos sociétés, tout jeune déjà. Donc criminaliser un "consommateur" en lui ayant donné de force ses premières doses, c'est un peu fort de café non ? Le débat se situe donc, non pas au niveau de la morale, mais au niveau de la médecine et de la psychologie => Addictologue, Sexologue.

Il y a 20 heures, Mórrígan a dit :

Il s'agit en l'espèce de tortures, de strangulations, d'insultes, de scènes d'humiliation répétées... je cite "de têtes dans les chiottes". Quel est l'espèce d'intérêt de cliquer et surtout d'aller jusqu'au bout de telles vidéos ? Voyeurisme ? Fascination ? Paraphilie ? Appétence pour la violence, le manque de respect, la destruction ? 

tout ça à la fois...

Le vrai problème, c'est le sexe

Tant que les gens seront plus excités par le sexe que par la relativité générale, il y aura des recherches internet sur le mot clé trous noirs qui déboucheront sur de très mauvaises interprétations de la théorie. 

Je connaissais la théorie des cordes j'ai appris la théorie enlève mon string.

Je ne me suis jamais intéressé aux " Gender studies ", j'en fais une affaire de principe, c'est n'importe quoi. Mais je m'intéresse aux " Porn studies " (j'emploie à dessein ces anglicismes, il faut reconnaître que ce genre d'études viennent des U.S.). J'ai lu des autobiographies d'hardeurs, d'hardeuses, de professionnels du sexe, une foule d'essais de chercheurs, etc. Et on peut résumer brutalement : s'il y a une offre de produits dégradants, c'est qu'il y a une demande, de tels " besoins ". A contrario, qui peut affirmer à l'instant, le plus catégoriquement qui soit, que le mal est absent de Sa sexualité ? Il peut très bien y être sans que ça soit manifeste pour le Sujet. La Loi doit bien sûr pourchasser ces pratiques.

D'emblée Sade est un sale type, mais il se corrigera, jusqu'à 37 ans, il n'hésite pas à être un délinquant sexuel, on est sous l'Ancien Régime : il ne le fait qu'avec des domestiques et des prostituées (1), le " petit personnel ", et on voit très bien que ce genre d'attitude n'a pas disparu. Ensuite il se rend compte qu'entre adultes consentants, c'est mieux, c'est à dire que ça évite les ennuis avec la justice. Ensuite, plus radicalement, Sade change, il s'ouvre à l'empathie, l'autre, l'altruisme, par une " voie " assez singulière : quand la victime ça sera lui. C'est bien connu, et c'est même surtout cela qui est connu du grand public (2), la pornographie de Sade est hantée par le mal, radical, insoutenable, chez lui, le sexe est un moyen privilégié de faire le mal, c'est à bon droit que le mot " sadique " a été forgé à partir de son nom par la psychiatrie naissante, et les personnages en question sont d'authentiques sadiques : ils prennent du plaisir sexuel à faire le mal sexuellement. Et Sade n'est pas un imbécile, même lui il se demande pourquoi. Il y a quelques chose qu'on ne voit pas assez à son sujet : à 10 ans, Sade entre au Collège Louis le Grand, tenu par les jésuites, à partir de là, il passera à la casserole comme tant d'autres. Et les pires personnages des horreurs qu'il a mis noir sur blanc sont toujours des ecclésiastiques. Sade est trop fier pour le dire, se plaindre, mais on lui a fait beaucoup de mal. Dans les " Lumières ", on retrouve tous ces gens qui ont été abusés, je connais bien cette littérature, et la haine du " froc " est aussi ainsi motivée, ça transpire du papier. Pour d'autres que Sade, ça s'est beaucoup moins bien passé, il y en a qui sont morts chez les fous, bien fracassés par ces abus, comme Henri-Joseph Dulaurens (son " Compère Mathieu " mérite toujours d'être lu, on ne connaît personne qui regrette de l'avoir lu). Pour la petite histoire, le " recruteur " de Sade dans la région de Toulouse et de Montpellier était un prêtre ! Et c'est lui qui amènera Catherine Treillet au château, le monde entier la connaît sous le sobriquet qui lui sera attribué par Sade : " Justine ".

(1) Sur 4 " affaires ", dans 3 cas, il est question de prostituées, et la justice ne le ménagera pas. La 4° concerne des domestiques, c'est la plus grave, hiver 1774/75, elle n'a pas été jugée. Le château de Sade est déjà très très mal réputé, jusqu'à Marseille, Lyon, Toulouse, c'est un gigantesque bordel, avec un seul Maître, et il y a déjà une domesticité pléthorique aussi " polyvalente " que possible. Les Sade ont beaucoup de mal à recruter, ils le feront via des intermédiaires, qui se cachent bien dire où les " enfants " (des adolescents, Sade n'est pas pédophile, on sait qu'il les déteste) vont " travailler ". Il y a plusieurs viols. Mais aussi plus grave. J'ai ma petite idée, mais pour l'instant je la garde. Dans cette " foule pléthorique ", il y a celles et ceux qui sont consentants, qui y trouvent leur compte, et donc se taisent, et donc quelques uns des fraichement recrutés qui se plaignent et qui donc parlent.

(2) Ça s'explique historiquement, à cause de la censure du XIX° siècle, mais c'est un autre sujet.

Du temps que j'y suis. Il y a en ce moment une " guerre " de succession entre les différents héritiers du dernier propriétaire du Château de La Coste, le château n'est pas l'objet principal de cette " guerre ", il y a beaucoup d'argent. Ça serait bien que l'état français en profite pour devenir propriétaire de celui-ci.