Dépistage de consommation de stupéfiants chez les politiques .

il y a 2 minutes, zebusoif a dit :

Je parie que tu exclues l’alcool de ta définition de drogue. Or les recherches scientifiques montrent les une après les autres que c’est une des substances les plus dangereuses et addictives, devant la cocaine et bien devant le cannabis ou le LSD. C’est néanmoins une substance dont la consommation récréative et même non-récréative est bien acceptée. Si un juge prend un verre de vin le weekend, ou même si il se met une caisse, il sera considéré comme tout à fait apte à faire son travail le lundi, s’il est sobre.

en même temps, le titre c'est stupéfiants donc l'alcool en est exclu de fait.

il y a 7 minutes, Axo lotl a dit :

en même temps, le titre c'est stupéfiants donc l'alcool en est exclu de fait.

exact, maintenant un "stupéfiant" est défini comme une substance psychotrope illicite. Le fait qu'elle soit ou non interdite par la loi ne change rien à ses propriétés psychotropes, c'est à dire comment elle altère les facultés intellectuelles, de jugement ou les réflexes. Je ne pense pas qu'un juge fasse mieux sont travail avec 2 gr d'éthanol dans le sang qu'après avoir fumé un stupéfiant comme le cannabis. Ni un député d'ailleurs.

il y a 5 minutes, zebusoif a dit :

exact, maintenant un "stupéfiant" est défini comme une substance psychotrope illicite. Le fait qu'elle soit ou non interdite par la loi ne change rien à ses propriétés psychotropes, c'est à dire comment elle altère les facultés intellectuelles, de jugement ou les réflexes. Je ne pense pas qu'un juge fasse mieux sont travail avec 2 gr d'éthanol dans le sang qu'après avoir fumé un stupéfiant comme le cannabis. Ni un député d'ailleurs.

sauf que je pense que dans ce sujet précisément, c'est aussi le côté illégal qui pose une question intéressante. donc cela exclut l'alcool. par contre cela n'exclut pas certains médicaments. Alors doit-on interdire aux politiciens sous benzo de faire leur taf ? 

il y a 23 minutes, Axo lotl a dit :

sauf que je pense que dans ce sujet précisément, c'est aussi le côté illégal qui pose une question intéressante. donc cela exclut l'alcool. par contre cela n'exclut pas certains médicaments. Alors doit-on interdire aux politiciens sous benzo de faire leur taf ? 

je vois le problèmes des stupéfiants comme un problème d'altération des facultés de jugement, et c'est la raison pour laquelle j'ai du mal à exclure l'alcool e mon raisonnement.

il y a 10 minutes, zebusoif a dit :

je vois le problèmes des stupéfiants comme un problème d'altération des facultés de jugement, et c'est la raison pour laquelle j'ai du mal à exclure l'alcool e mon raisonnement.

A savoir si le sujet parle d'altération du jugement ou de légalité ou des deux. 

par contre si on interdit aux politiciens sous traitement, sous alcool, sous drogue de bosser, il va pas rester grand monde. d'ailleurs il restera pas grand monde nulle part, ni dans les hôpitaux, ni dans les écoles, ni dans les casernes, ni dans l'armée....

d'ailleurs si on enlève toutes les causes d'altérations du jugement, ça va devenir compliqué (épuisement, manque de sommeil, stress, pression, souffrance mentale....)

il y a 16 minutes, Axo lotl a dit :

il va pas rester grand monde.

hormis pour les perosnnes sous traitement, je suis étonné de ce que tu dis. Peut-être parce que jamais je ne me rend au travail sous l'effet de l'alcool ou d'une quelconque autre substance, je m'attends à ce que cela soit la norme plutôt que l'exception.

Tout comme pour le banissement de la conduite alcoolisée, cela ne va pas poser de problème. Des députés se rendront à l'assemblée sous l'emprise d'une substance quelconque, se feront tester positifs, perdront leur mandat, et se feront remplacer par d'autres élus qui réfléchiront à deux fois à ce qu'ils font avant de siéger.

il y a 9 minutes, zebusoif a dit :

hormis pour les perosnnes sous traitement, je suis étonné de ce que tu dis. Peut-être parce que jamais je ne me rend au travail sous l'effet de l'alcool ou d'une quelconque autre substance, je m'attends à ce que cela soit la norme plutôt que l'exception.

Tout comme pour le banissement de la conduite alcoolisée, cela ne va pas poser de problème. Des députés se rendront à l'assemblée sous l'emprise d'une substance quelconque, se feront tester positifs, perdront leur mandat, et se feront remplacer par d'autres élus qui réfléchiront à deux fois à ce qu'ils font avant de siéger.

ok mais vous parlez de la question de l'altération de jugement. donc vous virez aussi les dépressifs, les troubles de la personnalité, et je parle à la fois de ceux sous traitement et de ceux qui ne le sont pas, des autistes, des gens en plein deuil, des gens qui ont des troubles du sommeil... parce que l'altération de jugement, ce n'est pas que les subtances, c'est toute la santé mentale. Alors on fait comment, on met des psychiatres à l'entrée de l'hémicycle, à l'entrée des écoles, des hopitaux, des commissariats .... ? 

merde j'oubliais, il y a de moins en moins de psychiatres. ça devient compliqué cette histoire

il y a 8 minutes, Axo lotl a dit :

donc vous virez aussi les dépressifs, les troubles de la personnalité, et je parle à la fois de ceux sous traitement et de ceux qui ne le sont pas, des autistes, des gens en plein deuil, des gens qui ont des troubles du sommeil...

on peut faire des exceptions pour les personnes atteintes de certaines maladies, parce qu'elles aussi doivent pouvoir donner leur avis. Mais il y a de toute façon des conditions incompatibles avec la décision de loi, comme la démence. Cela ne viderait pas l'assemblée nationale.

il y a 25 minutes, zebusoif a dit :

on peut faire des exceptions pour les personnes atteintes de certaines maladies, parce qu'elles aussi doivent pouvoir donner leur avis. Mais il y a de toute façon des conditions incompatibles avec la décision de loi, comme la démence. Cela ne viderait pas l'assemblée nationale.

oui mais un dépressif, avec des idées noires vous pensez que ça nous joue pas sur ces décisions ? quelqu'un qui vient d'être percuter par un drame personnel, vous pensez que ça ne joue pas sur ces décisions ? 

nous pouvons tous à un moment ou un autre, avoir notre jugement altéré. Et pour ça il n'y a besoin d'aucune substance. Donc parti de ce principe, l'altération de penser n'est pas un critère à retenir. 

Reste les stupéfiants et dans la définition, produits dont la vente est interdite ou très controlée (comme certains médocs). et en renvient au début, si on teste les politiciens, on teste toutes les professions sans discrimination.

Le 22/02/2025 à 15:03, frunobulax a dit :

 

Sinon, on pourrait aussi (surtout ..?) faire des tests de consommation d'alcool à l'AN (et surtout au Sénat !)

À l’Assemblée Nationale tu as raison. D’autant que la buvette de l’Assemblée, réservée aux députés, vend les boisons à un prix qui n’est qu’une fraction du prix véritable. C’est le contribuable qui paye le reste. Et les séances de l’Assemblée qui se terminent par un pintage plus ou moins général, ne sont pas rares.

Certaines sont devenues quasi légendaires et ont laissé des traces dans la mémoire des députés pas trop jeunes.
 
Pour les sénateurs, le problème est différent. Durant la majorité des séances il n’y a pas une dizaine de sénateurs présents.  Il suffit de regarder les séances à la Télé pour s’en convaincre. Si un photographe vient photographier l’Hémicycle pour une raison ou pour une autre, un article de presse par exemple, ou si une visite  d’un étranger illustre est  annoncée, comme la présence d’un ministre important, et encore, à part de rares exceptions il n’y a pas davantage de présents. Mais l’on installe des membres du personnel du Sénat dans l’Hémicycle, pour « faire nombre ».

Et  les sénateurs, eux ont beaucoup moins tendance à abuser de l’alcool. Ce sont la plupart du temps des gens beaucoup plus sages, raisonnables et posés que les députés. Et c’est hors de l’enceinte du Sénat qu’ils se réunirons et prendront du bon temps. Mais beaucoup plus discrètement que les députés.

Le mode d’élection des sénateurs  est à lui seul un frein à des scandales « alcoolisés » des sénateurs.  

Le 22/02/2025 à 11:56, bouddean a dit :

Est ce que ça vous choquerait que soit mise en place une obligation de dépistage régulier de consommation de stupéfiants des politiques ?  

 

OUI  et associée a un détecteur de mensonges ,  les deux vont bien ensembles ....................

Le 22/02/2025 à 15:28, Flower00 a dit :

Tant qu'ils n'auront pas voter une lois autorisant l'usage de drogue, ils n'ont pas le droit de se droguer, comme tout le monde.

 

Tout à fait !
Mais la vraie question qui se pose évidemment, à juste titre, c'est s'ils exercent leurs responsabilités en étant défoncés ..?

On rappellera au passage que si la consommation d'alcool "à titre privé" est totalement légale, elle est par contre totalement interdite sur le lieu de travail ... alors que les "buvettes parlementaires" (Sénat et AN) en proposent sans aucune restriction ? 

"Députés ivres, rupture de stock à la buvette… Quand l’alcool coule à flots à l’Assemblée nationale".
https://www.sudouest.fr/france/deputes-ivres-rupture-de-stock-a-la-buvette-quand-l-alcool-coule-a-flots-a-l-assemblee-nationale-14205063.php

Il y a 23 heures, wakanda59 a dit :

Oui car je ne vois pas à quel titre. Y a t-il une obligation de dépistage dans la police, dans les hôpitaux, dans les écoles ou tout autre corporation ? 

et les conducteurs de véhicules eux ils y ont droit.

Mais pourquoi les conducteurs du char de l'Etat en seraient exemptés ?

il y a 8 minutes, Répy a dit :

 

Mais pourquoi les conducteurs du char de l'Etat en seraient exemptés ?

Le char à beuh 

Il y a 1 heure, Répy a dit :

et les conducteurs de véhicules eux ils y ont droit.

Mais pourquoi les conducteurs du char de l'Etat en seraient exemptés ?

Parce qu'il faudrait renvoyer des gens et à ce niveau de l'état qui va faire pratiquer les tests ? Elise Lucet ?

Dans le domaine du spectacle il y en a plus d'un qui s'est fait prendre la main dans la drogue (Christophe De Chavanne, le dernier en date), pour autant ça n'a pas l'air d'émouvoir le public ou leurs fans, sauf peut-être pour Pierre Palmade qui a provoqué un accident grave, mais les autres ça s'oublie vite...

Pour les politiques pris la main dans le sac je ne suis pas convaincu que ça discréditerait leur carrière, vu que même les affaires de moeurs ou corruption n'empêchent pas certains de continuer ou revenir en politique, même les tueurs en série ont leur petit fan club d'indécrottable.

Non, ce qu'il faudrait comme contrôle c'est plutôt sur leurs connaissances nécessaire à occuper le poste qui est le leur et là y'aurait de sacrés surprise, la plupart n'étant même pas bon à tenir un manche à balai, alors les rênes de l'économie, sécurité, agricole, hopitaux, etc etc, tous sont nommés pour être fidèle au président et pas par rapport à leurs compétences réel proche du zéro absolu comme pour tous les lèche botte.

Il y a 18 heures, frunobulax a dit :

Tout à fait !
Mais la vraie question qui se pose évidemment, à juste titre, c'est s'ils exercent leurs responsabilités en étant défoncés ..?

On rappellera au passage que si la consommation d'alcool "à titre privé" est totalement légale, elle est par contre totalement interdite sur le lieu de travail ... alors que les "buvettes parlementaires" (Sénat et AN) en proposent sans aucune restriction ? 

"Députés ivres, rupture de stock à la buvette… Quand l’alcool coule à flots à l’Assemblée nationale".
https://www.sudouest.fr/france/deputes-ivres-rupture-de-stock-a-la-buvette-quand-l-alcool-coule-a-flots-a-l-assemblee-nationale-14205063.php

Il faut interdire la vente d'alcool par la buvette de l'Assemblée nationale et du Sénat,

comme c'est le cas pour les restaurants d'entreprise.

il y a 40 minutes, Rhodo a dit :

Il faut interdire la vente d'alcool par la buvette de l'Assemblée nationale et du Sénat,

comme c'est le cas pour les restaurants d'entreprise.

Ils vont te dire que si le pinard est interdit à la cafette, ils vont mettre au chômage plusieurs vignobles. Cette bonne blague