Évaluation des licences et masters : « C’est une attaque politique contre l’université de masse », dénonce le chercheur Stéphane Bonnéry

Bonjour,

Le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur publie des évaluations très critiques sur un certain nombre de formations en licence et en master qui reçoivent davantage d’étudiants issus des catégories populaires. Le chercheur Stéphane Bonnéry alerte sur leurs conséquences : "Nous sommes très inquiets. Les résultats des évaluations des diplômes de licences et masters, qui sont tombés le 14 février, montrent une proportion anormalement importante de ces formations, parfois jusqu’à la moitié d’entre elles, ayant reçu un avis défavorable ou réservé de la part du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES).

Cette vague d’évaluations défavorables concerne les universités d’Île-de-France hors Paris, des Hauts-de-France, de Mayotte et de la Réunion, soit des universités implantées dans des milieux peu favorisés. Il s’agit d’une attaque politique et idéologique. Cela pourrait aboutir à la fermeture des formations critiquées, via une baisse de financement ou un refus d’ouverture de postes. Cela pourrait aussi nous obliger à mettre en œuvre des mesures contraires à ce que nous estimons nécessaire à la qualité de formation."

Tous les cinq ans, chaque université est évaluée à trois niveaux : ses laboratoires de recherche, ses écoles doctorales et ses diplômes de licences et masters. En apparence indépendant, le HCERES est en fait un organisme paragouvernemental fermement tenu par la tutelle politique.

Article entier :

https://www.humanite.fr/societe/acces-a-leducation/evaluation-des-licences-et-masters-cest-une-attaque-politique-contre-luniversite-de-masse-denonce-le-chercheur-stephane-bonnery

La ploutocratie en marche ! (Pour le comprendre, lire tout l'article).

Les licences devraient surtout être beaucoup plus sélectifs que les BTS/IUT, elles sont encore des voies de garage pour des étudiants qui n'ont pas eu les études voulues.

il y a 46 minutes, Doïna a dit :

Il s’agit d’une attaque politique et idéologique

Ouiiii, bien entendu, c'est l'évaluation qui est truquée, pas la formation qui est mauvaise....

Encore un cas où il faut tuer le messager parce qu'il porte des nouvelles qui déplaisent.

C'est plus facile que de se remettre en question et puis le peuple il peut bien se contenter de formations médiocre pas la peine de s'améliorer.

Ça me fout les boules ce genre de réaction.

il y a 36 minutes, Phylou a dit :

Ça me fout les boules ce genre de réaction.

Le plaignant est plus à même d'en témoigner que toi.

il y a 30 minutes, Doïna a dit :

Le plaignant est plus à même d'en témoigner que toi.

Pas forcément, il a une vue biaisée par ses préjugés politiques et sociaux.

Il y a 1 heure, Phylou a dit :

Pas forcément, il a une vue biaisée par ses préjugés politiques et sociaux.

Il y a 2 heures, Phylou a dit :

Ouiiii, bien entendu, c'est l'évaluation qui est truquée, pas la formation qui est mauvaise....

Encore un cas où il faut tuer le messager parce qu'il porte des nouvelles qui déplaisent.

C'est plus facile que de se remettre en question et puis le peuple il peut bien se contenter de formations médiocre pas la peine de s'améliorer.

Ça me fout les boules ce genre de réaction.

Sauf que quand on veut tuer son chien, il est plus facile de l'accuser d'avoir la rage.

Autant je peux me méfier des conclusions auxquelles aboutit Stéphane Bonnéry , autant les critères d'évaluations qu'il décrit me semblent problématiques. Un bon établissement scolaire n'a pas simplement un bon taux de réussite. Il a un taux de réussite supérieur aux attendus en fonction du public qu'il accueille. Regarder le taux d'échec sans prendre en compte le profil social des élèves, c'est déjà fausser le classement.

Et je ne e parle que d'un critères.

Il y a 2 heures, Phylou a dit :

Ouiiii, bien entendu, c'est l'évaluation qui est truquée, pas la formation qui est mauvaise....

Encore un cas où il faut tuer le messager parce qu'il porte des nouvelles qui déplaisent.

C'est plus facile que de se remettre en question et puis le peuple il peut bien se contenter de formations médiocre pas la peine de s'améliorer.

Ça me fout les boules ce genre de réaction.

D'abord as-tu lu l'article cité ? Stéphane Bonnéry précise ce qu'il reproche à l'évaluation et c'est assez précis pour au moins se poser des questions.

Derrière il y a la question de la démocratisation de l'enseignement : doit-il n'être qu'utilitariste, former surtout des cadres et des ingénieurs immédiatement employables et à forte productivité ou proposer aussi une formation intellectuelle variée et ouverte à plus d'élèves ? 

Là les licences et masters désignés comme de mauvaise qualité sont notamment ceux dans des universités de zones géographiques où la population est plus pauvre que la moyenne nationale et s'ils sont supprimés parce que plus financés ce sont beaucoup de bacheliers qui n'auront plus accès à l'enseignement supérieur au mépris de l'enrichissement intellectuel que ça représente.

il y a 7 minutes, CAL26 a dit :

Là les licences et masters désignés comme de mauvaise qualité sont notamment ceux dans des universités de zones géographiques où la population est plus pauvre que la moyenne nationale et s'ils sont supprimés parce que plus financés ce sont beaucoup de bacheliers qui n'auront plus accès à l'enseignement supérieur au mépris de l'enrichissement intellectuel que ça représente.

Je ne peux qu'applaudir évidemment. Mais comment dire que nous n'en sommes même plus à l'enrichissement intellectuel, nous en sommes au fonctionnement de base tellement "y'a plus de sous".

J'ai bien peur que ce ne soit que ce qui détermine les prises de décisions.  Je le vois tous les jours dans l'Eduction Nationale, c'est affolant.

Pas de bol, ça tombe sur ceux qui n'ont déjà pas grand chose....

Il y a 2 heures, Phylou a dit :

Pas forcément, il a une vue biaisée par ses préjugés politiques et sociaux.

Et pas toi, bien entendu. 

il y a 50 minutes, Beebee a dit :

Sauf que quand on veut tuer son chien, il est plus facile de l'accuser d'avoir la rage.

C'est facile de voir des complots partout et de faire des procès d'intention pour se dédouaner.

il y a 10 minutes, Phylou a dit :

C'est facile de voir des complots partout et de faire des procès d'intention pour se dédouaner.

Je ne parle pas de complot et  ne fais aucun procès d'intention au HCERES : j'ai expliqué pourquoi je trouve un des critères d'évaluation un brin tendancieux. Et je comprends aussi pourquoi les deux autres décrits par le chercheur sont biaisés et qu'il y a de quoi s'interroger.

il y a 2 minutes, Beebee a dit :

Je ne fais aucun procès d'intention au HCERES

Je ne parlais pas de toi.

il y a 3 minutes, Phylou a dit :

Je ne parlais pas de toi.

Ah... tu parles de Stéphane Bonnéry.

Tu as lu l'article?

Si on sortait de cette lubie de pousser à faire des études inutiles ça serait une bonne chose

Le 22/02/2025 à 09:44, Doïna a dit :

Bonjour,

Le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur publie des évaluations très critiques sur un certain nombre de formations en licence et en master qui reçoivent davantage d’étudiants issus des catégories populaires. Le chercheur Stéphane Bonnéry alerte sur leurs conséquences : "Nous sommes très inquiets. Les résultats des évaluations des diplômes de licences et masters, qui sont tombés le 14 février, montrent une proportion anormalement importante de ces formations, parfois jusqu’à la moitié d’entre elles, ayant reçu un avis défavorable ou réservé de la part du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES).

Cette vague d’évaluations défavorables concerne les universités d’Île-de-France hors Paris, des Hauts-de-France, de Mayotte et de la Réunion, soit des universités implantées dans des milieux peu favorisés. Il s’agit d’une attaque politique et idéologique. Cela pourrait aboutir à la fermeture des formations critiquées, via une baisse de financement ou un refus d’ouverture de postes. Cela pourrait aussi nous obliger à mettre en œuvre des mesures contraires à ce que nous estimons nécessaire à la qualité de formation."

Tous les cinq ans, chaque université est évaluée à trois niveaux : ses laboratoires de recherche, ses écoles doctorales et ses diplômes de licences et masters. En apparence indépendant, le HCERES est en fait un organisme paragouvernemental fermement tenu par la tutelle politique.

Article entier :

https://www.humanite.fr/societe/acces-a-leducation/evaluation-des-licences-et-masters-cest-une-attaque-politique-contre-luniversite-de-masse-denonce-le-chercheur-stephane-bonnery

La ploutocratie en marche ! (Pour le comprendre, lire tout l'article).

 

Pour moi, le problème n'est pas nouveau, en ce sens qu'en France, il n'y a pas de réelle évaluation , d'une part des profils psy des candidats d'autre part, une sélection sérieuse par concours et évaluation, parfois pour un certain nombre de place, fonction des besoins.

Je m'explique : sous la Présidence de Hollande, en ce qui concerne l'Education Nationale ( suite à déjà des problèmes posés par des profils douteux de certains personnel ) fut crée une "commissions" chargée d'évaluer les enseignants et futurs enseignants, par des tests psy, afin de savoir s'il y a risque de pédophilie ou de manque d'empathie. En gros qui prend ce boulot pour avoir un salaire sans vraiment aimer cette profession et le contact avec les élèves.

Mon médecin traitant faisait partie de cette commission bénévolement. Suite à tollé syndicale, mais aussi universitaire, au panier !

Pourquoi ? Ce rapport préconisait des tests psy pour tout concours et embauche d'enseignants pour éliminer les éléments à risques auprès des élèves de tout sexe et âge. Mon médecin traitant était furieuse, oui c'était non seulement une femme, mais qui ne cachait pas non plus son penchant socialiste. Proche de la retraite à cette époque, les confidences et doutes des patients de tous âge lui on permis de penser nécessaire de traiter ce problème. C'était aussi le plein débat sur la diversité pauvres et riches parents pour accéder en université.

Bref, rien ne change, ça passe sous le tapis, et quand il y a un problème, il faut un responsable, surtout ne pas traiter pour ne pas perdre des électeurs !