Homme, sans appétence sexuelle

il y a 16 minutes, Doïna a dit :

Les enfants, au moins, n'assisteraient pas à la séparation déplorable de leurs parents. Pourquoi n'accepteraient-ils pas ce nouveau mode de vie si cela permet d'éviter le divorce de leur père et de leur mère ? Qu'en prime leur mère s'en trouve plus épanouie ? Et que leur père s'en trouve moins soucieux ? De plus, le nouveau venu pourrait être pour eux une sorte de tonton.

Humpf. Ou alors ils ne comprennent pas et sont perturbés. Ou alors le deuxième homme finit par prendre toute la place et dégage le papa. Je vois souvent ces "alternatives" présentées sous leur meilleur jour, limite la vie amoureuse des Bisounours. Sauf que d'après moi on répercute les complexités d'un couple sur trois personnes. Y'a pas de raison pour qu'à terme ce soit plus simple à 3 qu'à deux.

Sans parler du regard de la société et de l'entourage. 

Personnellement je ne m'y risquerais pas ! 

Il y a 2 heures, Doïna a dit :

Les enfants, au moins, n'assisteraient pas à la séparation déplorable de leurs parents. Pourquoi n'accepteraient-ils pas ce nouveau mode de vie si cela permet d'éviter le divorce de leur père et de leur mère ? Qu'en prime leur mère s'en trouve plus épanouie ? Et que leur père s'en trouve moins soucieux ? De plus, le nouveau venu pourrait être pour eux une sorte de tonton.

Doïna connait bien le sujet 

Il y a 11 heures, Kaliste a dit :

Humpf. Ou alors ils ne comprennent pas et sont perturbés.

Les enfants ne seront-ils pas plus perturbés par un divorce ?

Ne préfèreront-ils pas que leurs parents restent ensemble ?

Les enfants peuvent vite constater l'intérêt d'un nouvel élément venant souder la tribu.

Il y a 11 heures, Kaliste a dit :

Ou alors le deuxième homme finit par prendre toute la place et dégage le papa.

Pas forcément. Le père des enfants reste le père des enfants.

Il y a 11 heures, Kaliste a dit :

Je vois souvent ces "alternatives" présentées sous leur meilleur jour, limite la vie amoureuse des Bisounours. Sauf que d'après moi on répercute les complexités d'un couple sur trois personnes. Y'a pas de raison pour qu'à terme ce soit plus simple à 3 qu'à deux.

Sauf que là nous avons affaire au cas d'un couple voué à la séparation parce que l'un a naturellement besoin d'une vie sexuelle et l'autre n'en a pas envie. L'intéressé comprend bien que sa compagne en souffre, et lui souffre de se forcer à combler ses désirs.

En plus, la monogamie, ce n'est que relatif aux mœurs dominants d'une société, tout comme le couple hétéro, et avec un peu de bon sens on peut passer outre : avant, le mariage homosexuel était inconcevable, et maintenant c'est passé dans les mœurs, les couples homosexuels se marient en mairie.

Il y a 11 heures, Kaliste a dit :

Sans parler du regard de la société et de l'entourage. 

Il faut être assez intelligent pour ne pas s'en soucier : c'est des cons, les gens, ils parleront de toute façon, quoi qu'on fasse il y en aura toujours pour dire du mal, critiquer. Faut juste se mettre dans la tête que leur avis ne compte pas.

Il y a 11 heures, Kaliste a dit :

Personnellement je ne m'y risquerais pas ! 

Je pense que je ne pourrais pas me passer de sexe, du coup, si j'aime mon compagnon, que j'ai des enfants avec et que je ne veux pas les priver de leur père, alors l'option d'un amant admis par tous au sein du foyer me conviendrait. Je préfèrerais ça plutôt que de me cacher pour passer des moments avec cet amant, surtout que je ne sais pas mentir, et déteste de surcroît le mensonge.

il y a une heure, Doïna a dit :

Les enfants ne seront-ils pas plus perturbés par un divorce ?

Ne préfèreront-ils pas que leurs parents restent ensemble ?

Les enfants peuvent vite constater l'intérêt d'un nouvel élément venant souder la tribu.

Pas forcément. Le père des enfants reste le père des enfants.

Sauf que là nous avons affaire au cas d'un couple voué à la séparation parce que l'un a naturellement besoin d'une vie sexuelle et l'autre n'en a pas envie. L'intéressé comprend bien que sa compagne en souffre, et lui souffre de se forcer à combler ses désirs.

En plus, la monogamie, ce n'est que relatif aux mœurs dominants d'une société, tout comme le couple hétéro, et avec un peu de bon sens on peut passer outre : avant, le mariage homosexuel était inconcevable, et maintenant c'est passé dans les mœurs, les couples homosexuels se marient en mairie.

Il faut être assez intelligent pour ne pas s'en soucier : c'est des cons, les gens, ils parleront de toute façon, quoi qu'on fasse il y en aura toujours pour dire du mal, critiquer. Faut juste se mettre dans la tête que leur avis ne compte pas.

Je pense que je ne pourrais pas me passer de sexe, du coup, si j'aime mon compagnon, que j'ai des enfants avec et que je ne veux pas les priver de leur père, alors l'option d'un amant admis par tous au sein du foyer me conviendrait. Je préfèrerais ça plutôt que de me cacher pour passer des moments avec cet amant, surtout que je ne sais pas mentir, et déteste de surcroît le mensonge.

Tant mieux si des gens y trouvent leur bonheur mais pour ma part c'est non ! 

Il y a des compromis à faire avant d'en arriver là je trouve.... Mais oui la société allant de plus en plus vers l'épanouissement personnel à tout prix, c'est possible que ce soit un schéma classique dans quelques dizaines d'années.

La différence de libido dans un couple, c'est quand même un sujet récurent dans chaque couple.

C'est quand même ultra rare de trouver un couple en parfaite osmose sur le sujet (comme sur de nombreux sujets) et surtout dans le temps. On est sur un sujet dont les envies et besoins de chacun évoluent vachement avec le temps.

Et je pense qu'on s'est déjà tous retrouver dans la situation d'être trop ou pas assez dans le mood.

Partant de là, c'est surtout, à mon sens, un équilibre global à trouver et chaque couple aura son propre équilibre avec ses propres compromis et lignes rouges. La vision de la société, surtout sur un sujet si intime, me semble assez secondaire. Après tout, quelque soit le compris, tant qu'il se fait entre deux adultes consentants et dans le respect mutuel, je ne vois pas trop ce que la société parfois schizophrène sur ces sujets peut avoir à y redire.

On peut tous donner des pistes à explorer, expériences à partager, vision d'approches différentes, ruptures dans la routine, etc..., mais on peut aussi interroger la pertinence de ses pistes souvent dictées par une approche très personnel.

Pour moi, le seul point vraiment important est que, quelle que soit la situation, trop ou pas assez, le dialogue et une communication transparente doit rester le maître mot.

C'est leur seul moyen permettant d'aller vers une solution, passagère ou non, satisfaisante pour l'épanouissement de chacun. On ne peut pas mettre en place de solution à deux si chacun ne sait pas ou en est l'autre.

C'est bateau comme réponse, mais en définitive, seul le couple et chacun dans le couple sait, ce dont il a besoin, ce qu'il est capable de faire pour l'autre, ou sont les lignes rouges, etc...

@Jabba the hutt "Après tout, quelque soit le compris, tant qu'il se fait entre deux adultes consentants et dans le respect mutuel, je ne vois pas trop ce que la société parfois schizophrène sur ces sujets peut avoir à y redire."

Entre des adultes oui. Quand des enfants vivent sous le même toit pour moi ça change la donne. Mais là encore chacun voit midi à sa porte ! (il y a la question de la polygamie, interdite en France. Mais c'est pas vraiment le sujet).

Il y a 2 heures, Kaliste a dit :

Tant mieux si des gens y trouvent leur bonheur mais pour ma part c'est non ! 

Il y a des compromis à faire avant d'en arriver là je trouve.... Mais oui la société allant de plus en plus vers l'épanouissement personnel à tout prix, c'est possible que ce soit un schéma classique dans quelques dizaines d'années.

Et la femme qui est privée de sexe, que lui dire alors ? Qu'elle n'a qu'à laisser de côté son épanouissement personnel comme si ses besoins sexuels ne comptaient pas ? Qu'elle se prive d'une vie sexuelle pour se maintenir dans le rang ?

On a qu'une vie, désolée !

La sexualité est quand même plus importante qu'un simple épanouissement personnel : on ne parle pas d'activités de loisirs ou de détente, car nous naissons avec un sexe.

il y a une heure, Kaliste a dit :

Entre des adultes oui. Quand des enfants vivent sous le même toit pour moi ça change la donne.

Les parents peuvent présenter comme un ami important de la famille le deuxième homme, lequel peut faire l'effort de se montrer discret devant les enfants, qui n'ont pas à rentrer dans la chambre à coucher parentale de toute façon et n'ont pas à savoir ce qui s'y passe.

il y a 15 minutes, Doïna a dit :

Et la femme qui est privée de sexe, que lui dire alors ? Qu'elle n'a qu'à laisser de côté son épanouissement personnel comme si ses besoins sexuels ne comptaient pas ? Qu'elle se prive d'une vie sexuelle pour se maintenir dans le rang ?

On a qu'une vie, désolée !

La sexualité est quand même plus importante qu'un simple épanouissement personnel : on ne parle pas d'activités de loisirs ou de détente, car nous naissons avec un sexe.

Les parents peuvent présenter comme un ami important de la famille le deuxième homme, lequel peut faire l'effort de se montrer discret devant les enfants, qui n'ont pas à rentrer dans la chambre à coucher parentale de toute façon et n'ont pas à savoir ce qui s'y passe.

Tu peux me poser toutes les questions que tu veux, je ne suis pas convaincue, désolée  et je vais même te dire mieux : je ne serais pas chaude pour que mon gamin fréquente des copains qui vivent dans cette configuration là, du moins tant qu'il est petit, et je ne m'en justifierai pas, comprenne qui voudra. Oui, je suis vieux jeu 

Il y a 2 heures, Jabba the hutt a dit :

La différence de libido dans un couple, c'est quand même un sujet récurent dans chaque couple.

C'est quand même ultra rare de trouver un couple en parfaite osmose sur le sujet (comme sur de nombreux sujets) et surtout dans le temps. On est sur un sujet dont les envies et besoins de chacun évoluent vachement avec le temps.

Et je pense qu'on s'est déjà tous retrouver dans la situation d'être trop ou pas assez dans le mood.

Partant de là, c'est surtout, à mon sens, un équilibre global à trouver et chaque couple aura son propre équilibre avec ses propres compromis et lignes rouges. La vision de la société, surtout sur un sujet si intime, me semble assez secondaire. Après tout, quelque soit le compris, tant qu'il se fait entre deux adultes consentants et dans le respect mutuel, je ne vois pas trop ce que la société parfois schizophrène sur ces sujets peut avoir à y redire.

On peut tous donner des pistes à explorer, expériences à partager, vision d'approches différentes, ruptures dans la routine, etc..., mais on peut aussi interroger la pertinence de ses pistes souvent dictées par une approche très personnel.

Pour moi, le seul point vraiment important est que, quelle que soit la situation, trop ou pas assez, le dialogue et une communication transparente doit rester le maître mot.

C'est leur seul moyen permettant d'aller vers une solution, passagère ou non, satisfaisante pour l'épanouissement de chacun. On ne peut pas mettre en place de solution à deux si chacun ne sait pas ou en est l'autre.

C'est bateau comme réponse, mais en définitive, seul le couple et chacun dans le couple sait, ce dont il a besoin, ce qu'il est capable de faire pour l'autre, ou sont les lignes rouges, etc...

 

 

Exact c'est un sujet délicat dans les couples où les besoins peuvent être différents et bon nombres de séparation sont dû à cela ou d'autres trouvent une alternative dans l'adultère en essayant de ne pas se faire prendre et certains dans le libertinage d'un commun accord. 

Il y'a aussi ceux qui préfèrent vivre sans sexualité. 

Chacun et chacune essayera de trouver son bien être. 

.

Le 11/11/2024 à 18:36, Doïna a dit :

Tant que cela se passe entre adultes consentants, c'est sain.

Le trouple composé de deux hommes et d'une femme, ce sont des moments de franche camaraderie en perspective pour les deux hommes et un sentiment de sécurité très fort pour la femme, chouchoutée par ses deux compagnons comme une vraie petite princesse malabare. Bref, chacun peut y trouver son compte. Je te l'accorde que ça ne correspond pas au couple dans la vision catho = un homme et une femme unis par les liens du mariage, mais il y en a qui s'en foutent pas mal de la religion catho, vois-tu. Perso, je trouve plus sain un trouple où tout le monde s'entend bien, où l'on ne se fait pas de mystère, plutôt qu'un couple traditionnel rongé de l'intérieur par des non-dits, où l'on en arrive à se cocufier, où l'on se méprise avec le sourire et toujours en affichant un air digne : ça, c'est vraiment malsain à mon sens !

Quel rapport avec le catholicisme ?

Il y a 11 heures, Kaliste a dit :

(il y a la question de la polygamie, interdite en France.

La loi existe effectivement, mais ... ce n'est pas le sujet !

Il y a 10 heures, Kaliste a dit :

Tu peux me poser toutes les questions que tu veux, je ne suis pas convaincue, désolée  et je vais même te dire mieux : je ne serais pas chaude pour que mon gamin fréquente des copains qui vivent dans cette configuration là, du moins tant qu'il est petit, et je ne m'en justifierai pas, comprenne qui voudra. Oui, je suis vieux jeu 

Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit. Quant au fait que tu ne serais pas chaude pour que ton gamin fréquente des copains qui "vivent dans cette configuration là", comment le saurais-tu d'abord ? Tu n'as pas de caméra cachée dans la chambre des gens, tu ne sais pas ce qu'ils font dans leur intimité. Si ça se trouve, il y a dans ton entourage des individus bien sous tous rapports selon tes critères à toi, dont tu ne te méfies pas, et pourtant ce sont en réalité des pédophiles, des obsédés, des tordus comme tu n'oserais même pas en imaginer.

il y a 14 minutes, Sittelle a dit :

Quel rapport avec le catholicisme ?

Parce que le modèle du couple dans le catholicisme est un homme et une femme unis par les liens du mariage. Reprends depuis le début.

Il y a 10 heures, Kaliste a dit :

Tu peux me poser toutes les questions que tu veux

Des questions qui demandent des réponses sans chercher à convaincre donc.

il y a 8 minutes, Doïna a dit :

Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit. Quant au fait que tu ne serais pas chaude pour que ton gamin fréquente des copains qui "vivent dans cette configuration là", comment le saurais-tu d'abord ? Tu n'as pas de caméra cachée dans la chambre des gens, tu ne sais pas ce qu'ils font dans leur intimité. Si ça se trouve, il y a dans ton entourage des individus bien sous tous rapports selon tes critères à toi, dont tu ne te méfies pas, et pourtant ce sont en réalité des pédophiles, des obsédés, des tordus comme tu n'oserais même pas en imaginer.

Parce que le modèle du couple dans le catholicisme est un homme et une femme unis par les liens du mariage. Reprends depuis le début.

Des questions qui demandent des réponses sans chercher à convaincre donc.

Très peu de tes questions attendent des réponses, la plupart sont des questions rhétoriques. C'est une technique oratoire pour convaincre.

Il y a 11 heures, Kaliste a dit :

Très peu de tes questions attendent des réponses, la plupart sont des questions rhétoriques. C'est une technique oratoire pour convaincre.

Non, ce n'est pas une technique oratoire pour convaincre, le but c'est de s'interroger sur le revers des opinions préconçues dans la société en ce qu'elles génèrent d'intolérance et de rejet. Après, libre à chacun de vivre comme bon lui semble, mais le fait de méditer sur les différences des autres rend plus tolérant sans pour autant souhaiter les copier ou leur ressembler. Le fait que tu répugnes à répondre à mes questions démontre que, quelque part, tu connais la faiblesse de tes préjugés, mais t'y accroches parce que persuadée que ton équilibre en dépend. Beaucoup de gens ont semblablement réagi quand s'est imposé le débat de la pilule, de l'avortement, de la peine de mort, du mariage homosexuel. Actuellement, en Afrique du sud où la polygynie est légale, s'impose le débat de la légalisation de la polyandrie. Cela ne devrait choquer personne, et pourtant, la société est tellement habituée à cet ordre des choses que ce qui devrait paraître logique ne passe pas pour la majorité qui ne trouve rien à redire sur le fait qu'un homme puisse épouser plusieurs femmes parce que c'est autorisé depuis longtemps, mais ne veut pas entendre parler de polyandrie pour une femme. Ce qui maintient en place un ordre injuste car sexiste.

Pour en revenir au sujet, admettons qu'un homme qui n'a pas d'appétence sexuelle, pour éviter un divorce avec son épouse qui a besoin d'une vie sexuelle, accepte le fait qu'un deuxième homme se joigne à leur couple : ce serait son copain à lui et l'amant de sa femme, et chacun y trouverait son bonheur et son équilibre. Est-ce que cela ferait d'eux des pestiférés ?

Ce sera ma dernière question puisque personne ne veut répondre. Mais le fait que vous vous disiez : "En effet, même si moi ça ne me conviendrait pas, il ne m'appartient pas de juger, cela ne fait pas de ces gens des parias, ils se sont organisés comme bon leur semble et cela ne me concerne pas." bien cela ne vous obligera nullement à vivre comme eux.

il y a 8 minutes, Doïna a dit :

Non, ce n'est pas une technique oratoire pour convaincre, le but c'est de s'interroger sur le revers d'un mode de pensée. Après, libre à chacun de vivre comme bon lui semble, mais le fait de méditer sur les différences des autres rend plus tolérant sans pour autant souhaiter les copier ou leur ressembler. Le fait que tu répugnes à répondre à ces questions démontre que, quelque part, tu connais la faiblesse de tes préjugés, mais t'y accroches parce que persuadée que ton équilibre en dépend. Beaucoup de gens ont semblablement réagi quand s'est imposé le débat de la pilule, de l'avortement, de la peine de mort, du mariage homosexuel. Actuellement, en Afrique du sud où la polygynie est légale, s'impose le débat de la légalisation de la polyandrie. Cela ne devrait choquer personne, et pourtant, la société est tellement habituée à cet ordre des choses que ce qui devrait paraître logique ne passe pas pour la majorité qui ne trouve rien à redire sur le fait qu'un homme puisse épouser plusieurs femmes parce que c'est autorisé depuis longtemps, mais ne veut pas entendre parler de polyandrie pour une femme. Ce qui maintient en place un ordre injuste car sexiste.

Pour en revenir au sujet, admettons qu'un homme qui n'a pas d'appétence sexuelle, pour éviter un divorce avec son épouse qui a besoin d'une vie sexuelle, accepte le fait qu'un deuxième homme se joigne à leur couple : ce serait son copain à lui et l'amant de sa femme, et chacun y trouverait son bonheur et son équilibre. Est-ce que cela ferait d'eux des pestiférés ?

Ce sera ma dernière question puisque personne ne veut répondre. Mais le fait que vous vous disiez : "En effet, même si moi ça ne me conviendrait pas, il ne m'appartient pas de juger, cela ne fait pas de ces gens des parias, ils se sont organisés comme bon lui semblait et cela ne me concerne pas." bien cela ne vous obligera en rien à vivre comme eux.

Il ne faut pas oublier le "confort/réconfort" que chacun peut avoir en étant intégré/contraint dans des règles injustes mais imposé par un ordre extérieur (ici une certaine morale sociale ou sociétale tacitement imposée).

Certes, il peut y avoir frustration, mais il n'y a pas de responsabilité propre à chacun dans l'état de fait qui est conduit par ces règles extérieures.

Remettre en cause cet ordre extérieur c'est aussi imposer une responsabilité personnelle dans l'accès à son propre bonheur, épanouissement, réussite qui peut conduire aussi à de la frustration, de la souffrance etc...

il y a 13 minutes, Jabba the hutt a dit :

Il ne faut pas oublier le "confort/réconfort" que chacun peut avoir en étant intégré/contraint dans des règles injustes mais imposé par un ordre extérieur (ici une certaine morale sociale ou sociétale tacitement imposée).

Certes, il peut y avoir frustration, mais il n'y a pas de responsabilité propre à chacun dans l'état de fait qui est conduit par ces règles extérieures.

Remettre en cause cet ordre extérieur c'est aussi imposer une responsabilité personnelle dans l'accès à son propre bonheur, épanouissement, réussite qui peut conduire aussi à de la frustration, de la souffrance etc...

C'est le principe du conservatisme : le confort/réconfort dans l'ordre établi.

il y a 3 minutes, Doïna a dit :

C'est le principe du conservatisme : le confort/réconfort dans l'ordre établi.

Tout à fait, mais il faut considérer que cela peut être un moteur puissant pour certains.

Il est parfois difficile s'assumer sa propre liberté.

il y a 1 minute, Jabba the hutt a dit :

Tout à fait, mais il faut considérer que cela peut être un moteur puissant pour certains.

Il est parfois difficile s'assumer sa propre liberté.

D'assumer la liberté des autres, surtout : le conservateur a tendance à se positionner en bon berger.

il y a une heure, Doïna a dit :

Non, ce n'est pas une technique oratoire pour convaincre, le but c'est de s'interroger sur le revers des opinions préconçues dans la société en ce qu'elles génèrent d'intolérance et de rejet. Après, libre à chacun de vivre comme bon lui semble, mais le fait de méditer sur les différences des autres rend plus tolérant sans pour autant souhaiter les copier ou leur ressembler. Le fait que tu répugnes à répondre à mes questions démontre que, quelque part, tu connais la faiblesse de tes préjugés, mais t'y accroches parce que persuadée que ton équilibre en dépend. Beaucoup de gens ont semblablement réagi quand s'est imposé le débat de la pilule, de l'avortement, de la peine de mort, du mariage homosexuel. Actuellement, en Afrique du sud où la polygynie est légale, s'impose le débat de la légalisation de la polyandrie. Cela ne devrait choquer personne, et pourtant, la société est tellement habituée à cet ordre des choses que ce qui devrait paraître logique ne passe pas pour la majorité qui ne trouve rien à redire sur le fait qu'un homme puisse épouser plusieurs femmes parce que c'est autorisé depuis longtemps, mais ne veut pas entendre parler de polyandrie pour une femme. Ce qui maintient en place un ordre injuste car sexiste.

Pour en revenir au sujet, admettons qu'un homme qui n'a pas d'appétence sexuelle, pour éviter un divorce avec son épouse qui a besoin d'une vie sexuelle, accepte le fait qu'un deuxième homme se joigne à leur couple : ce serait son copain à lui et l'amant de sa femme, et chacun y trouverait son bonheur et son équilibre. Est-ce que cela ferait d'eux des pestiférés ?

Ce sera ma dernière question puisque personne ne veut répondre. Mais le fait que vous vous disiez : "En effet, même si moi ça ne me conviendrait pas, il ne m'appartient pas de juger, cela ne fait pas de ces gens des parias, ils se sont organisés comme bon leur semble et cela ne me concerne pas." bien cela ne vous obligera nullement à vivre comme eux.

En vous lisant ma mémoire me rend des souvenirs Les rencontres sur les routes, vers l'Orient, et les partages amoureux. Un temps ou un lieu où toutes les sexualités étaient considérées comme allant de soi, où même celle ou celui qui n'avait pas de désir, restait mêmement aimé.e.

Vous avez une sensibilité d'artiste.