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Questionnement sur le capitalisme en général, comment potentiellement changer de modèle sociétal

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UnRoux

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Membre, 19ans Posté(e)
UnRoux Membre 17 messages
Forumeur balbutiant‚ 19ans‚
Posté(e)

Bonjour, je suis nouveau dans tout ce qui touche à la philosophie et j'arrive sur ce forum dû aux conseils de ma psy. Apparemment certains de mes questionnements/raisonnements s'apparentent à de la philosophie.

 

Pour moi la philosophie c'est une remise en question de tout qui tend à s'interroger sur ses pensées ou ses idéologies. Je me trompe peut être là dessus, je n'ai jamais lu les écrits de grand.es philosophes après tout. Cependant je pense qu'on peut philosopher sur certains sujets uniquement, sans remettre en question toute notre vie. Malgré ça, je suis quelqu'un qui est pour les questionnements qui remettent toute sa vie en question. Je suis persuadé que si l'humain se contente d'une philosophie "basique" ou "simple" il ne pourra pas éternellement avancer. Ma "particularité" avec la philosophie c'est que j'ai tendance à toujours remettre en question ou du moins essayer de trouver une hypothèse qui va à l'encontre de ce que je pense. Ça ne veut pas dire que je vais penser A au début puis me dire que B existe et me mettre à penser B, j'aurais plutôt tendance à penser C. Quelque chose de nouveau qui prend en paramètre A et B. (Très peu pratique en débat mais très pratique pour toujours renouveler ses idées). (Je sais même pas si c'est vraiment une particularité ou nécessaire en philosophie)

Autre précision, je ne suis pas sociologue ou économiste, juste un jeune de 18 ans cherchant à apprendre et élargir sa vision des choses. Voici donc un de mes (long) raisonnement :

 

De ce que j'ai compris en écoutant d'autres humains, taxer les plus riches pourrait amener à les faire délocaliser leurs entreprises. Effectivement, la majorité des personnes à la tête d'entreprise.s sont à la recherche de toujours plus de bénéfice. Il est donc normal que même si une taxe "juste" était instaurée, il y aurait des licenciements car au fur et au mesure du temps moins d'entreprise dans le.s pays concerné.s après tout, une taxe en plus ou plus élevé = moins de bénéfice. De plus, les salariés sont utilisé.es par leurs supérieurs dans un but "égo centré" (guillemets car incertain de la pertinence du terme) mais est ce que, c'est nécessairement "mal" ? Ce que je veux dire par là c'est que si vous me lisez vous êtes à priori de personnes intéressées par la philosophie et que donc que, si vous arrivez à monter les échelons de la société d'une quelconque manière sans y laisser cette philosophie, n'auriez vous pas la possibilité de (re)mettre les questions que vous vous posez sur le devant de la scène ? J'ai à titre d'exemple, une amie qui vise "l'excellence" -> être à la tête d'une chaîne hôtelière mondialement reconnue. C'est une idée qui peut sembler très capitaliste, je vous l'accorde. Sont but derrière, est de promouvoir la philosophie et l'art moderne dépenser son argent pour permettre à des philosophes et artistes de se consacrer à leur art respectif en espérant faire bouger les choses. Est ce être pro capitalisme ou le contraire ?

 

Je n'imagine actuellement qu'une "solution" pour mettre fin, altérer du moins le capitalisme. Avoir un extrême opposé (par exemple l'anarchisme (quand bien même je ne suis pas anarchiste)). Ce qui m'amène à penser comme ça c'est que le capitalisme est assez communément admis comme un système imparfait mais dans lequel la plupart des personnes se confortent. Il n'est donc pas un extrême dans le sens où la majorité de la population s'y retrouve, ne s'en indigne pas du moins. Pour moi, pour aller à l'encontre de quoi que ce soit qui est "cautionné" d'une certaine manière par la majorité, un extrême est nécessaire, au moins dans un premier temps. La majorité ne changera pas ses opinions d'un claquement de doigts. Cet extrême vise à amener au questionnement des idées jusque là admise par la majorité ce qui pourrait entraîner de l'indignation vis à vis de ce qui était jusque là en place car cautionné -> potentiel changement du système SI celui proposé par l'extrême en question répond mieux aux besoins actuels de la population. Et pour cela (imaginer un monde dans lequel l'humanité se sent mieux) il faut débattre (beaucoup) et remettre en cause énormément de choses, même si elles nous apparaissent comme logique actuellement. Et je trouve qu'un des sujets de ce site le fait très bien. "La science est elle au service de l'homme ou l'inverse" (même si je n'estime pas avoir d'assez bonne connaissance sur la science pour y apporter une idée constructive, désolé personne qui à posté le sujet de base ^^').

 

L'hypothèse que je viens d'émettre à propos d'un extrême qui serait nécessaire pour mettre fin au capitalisme me questionne. Est ce que rentrer dans un mouvement extrémiste est une "bonne" solution ou même la seule ? De ce que j'ai appris/observé, souvent, très souvent même, les comportements extrêmes viennent avec des répercussions qui le sont tout autant. Et c'est très enfantin comme questionnement car on refait le monde avec des "si", mais si le droit de vote pour les femmes n'existait pas en France, seraient elles plus ou moins heureuses ? Ce que je veux remettre en question n'est pas le droit de vote des femmes, c'est le rapport humain au bonheur quand on ne sait pas que c'est une possibilité. Par exemple, la plupart des personnes qui travaillent qualifie leur vie d'heureuse. Pourtant en entreprise par exemple, l'énorme majorité des personnes doivent cirer les botes de leur supérieur.es, se retenir de dire ce qu'elles pensent réellement etc. Tout ça, ce n'est pas ce qui rentre dans ma définition d'être heureux. Et pourtant beaucoup de personnes qui travaillent 8-10 heures par jour sont heureuses dans cette situation. Leur salaire permet de payer les charges, de vivre sous un toit, potentiellement de partir en vacance et autres. Tout ça pour dire, est ce que on peut vraiment être malheureux d'un comportement (aussi nocif soit il) à partir du moment où on le vit constamment sans le remettre en question ? La réponse qui me vient en tête directement suite à cette question c'est que non, on ne peut pas en être malheureux. Alors, est ce que lutter contre le capitalisme en participant à un mouvement extrémiste comme dans l'idée émise plus haut est un acte généreux ou égoïste ? Je pense que c'est égoïste, ce serait imposé ses propres convictions à un monde qui fonctionne sans et qui ne l'a pas demandé. Si je ne demande pas de câlin et que quelqu'un m'en fais un car il es triste, que ce câlin l'apaise, qu'il le réconforte ou non, c'est égoïste. (Dans ma définition de l'égoïsme en tout cas)

 

Une solution que je trouve plus "humaine" serait de vivre en acceptant le capitalisme comme quelque chose qui ne changera pas pour l'instant mais tout en le questionnant. Le questionner et partager ce questionnement à ceux qui souhaitent l'entendre. Ce jusqu'à ce que le système capitaliste ne puisse plus fonctionner en raison des questions grandissantes qu'il engrange. (Premiers exemple auxquels je pense : est ce possible d'être heureux en voulant toujours plus, pourquoi la voix d'un employé vaut moins que celle de son employeur ? S'il n'était pas question de rentabilité, les hôpitaux et les tribunaux se porteraient t'ils mieux ?).

 

Pour être tout à fait honnête, je vois le capitalisme comme une norme. Mais pour mieux comprendre, voici ma définition de la norme : "Comportements ou moeurs qui vise à permettre à la société de fonctionner manière optimale en limitant un maximum les accros." (C'est une définition que j'ai assemblé tout seul comme un grand, soyez sympa svp) Un principe que je pense nécessaire à toute société mais qui de par le public visé (les être vivants et, plus particulièrement les humains) n'est pas toujours efficace. En effet, les humains évoluent, et ce sur de multiples aspects (si ce n'est tous). Hors pour qu'une norme soit considéré comme telle, la société doit trouver un dit comportement ou moeurs comme plus efficace que le précédent, chose qui n'est pas instantanée. La norme est donc un très bon outil de mesure quand les évolutions sont calmes ou "linéaires" (là encore pas sûr du terme). En revanche lors de période instable, la norme n'est plus une notion sur laquelle il est bon de se fier. Je ne saurais daté le début du capitalisme (il n'y a *je crois* pas eu de consensus de réalisé) mais je pense que c'est un système qui a été mis en place à un moment où la population ressentait un besoin de "travail au mérite ?" (C'est pour le coup, une simple hypothèse). Et le capitalisme était sûrement méritant (sûrement plus qu'actuellement du moins) quand il a fait son apparition. Le temps à fait son travail et la société s'est habituée à la présence du capitalisme tout en espérant pouvoir montrer un jour au sommet (cet espoir est d'ailleurs à mon sens l'effet le plus pervert du capitalisme). Actuellement le capitalisme détermines notre classe sociale (je crois) et dans certains cas nos "droits" (dans le sens ou il peut acheter une immunité vis à vis de la loi).

 

Il n'est cependant **presque** plus une norme (en ce moment) de part son lien dans l'inconscient collectif avec le patriarcat (c'est peut être même un lien prouvé, je sais pas). La voix grandissante des minorités (personnes non/sous représentées -> femmes, LGBTQIA+, racisé, situation de handicap etc) elle, se rassemble et s'indigne face à cette société gouvernée par le patriarcat et le capitalisme créant une évolution des pensées. Je ne suis pas medium et donc incapable de dire si cette évolution des pensées fera profondément changer le système, s'il y résistera se renforçant au passage ou autre.

Une chose est sûre par contre, le système capitaliste est très très bien pensé. Peut être pas d'un point de vu "humain", mais niveau "durabilité dans le temps" il me paraît bien cortiqué ^^'J'ai essayé hier soir de me torturer les neurones pour imaginer un nouveau modèle sociétal qui ne reposerait pas sur l'acquisition de patrimoine personnel et... Rien mais rien de rien. Je suis forcé de saluer la/les personne.s de qui a emmané le capitalisme. Même si c'est loin pas parfait comme système, j'ai l'impression qu'ayant tellement été bercé dedans je vois pas d'alternative complètes (pour le moment) et que c'est ce qui en fait une grosse partie de sa force.

 

Je me rend compte en me relisant que je me suis beaucoup éparpillé (même si je suis relativement fier de moi car je sais que j'aurais pu faire bien pire). J'ai d'ailleurs oublié d'aborder quelques points, comme est ce que le capitalisme c'est "mal" ou est ce que c'est sa combinaison avec le patriarcat qui l'est ? Mes idées sont assez brouillon et potentiellement très mal exprimées avec sûrement une ribambelle de faute d'orthographe... J'en suis désolé pour celles et ceux qui me liront ^^

J'espère cependant que toutes les réponses que je recevrais (si j'en reçois) ne seront pas là pour m'incendier mais plutôt pour m'éduquer. Que ce soit par un (très) long message comme le mien ou là recommandation de lectures/de podcasts et ce indépendamment de si c'est raccord avec ce que j'ai exprimé ou non. Et puis même si les réponses sont incendiaires, j'ai envie de dire que tant qu'elle me permettent de voir les choses sous un autre angles, pourquoi pas ! (Même si la bienveillance c'est top :D).

Je me rend également compte que j'ai à moitié discuter avec moi même pour en arriver à ce message. j'ai du passer 4 heures à écrire et essayer de formuler des idée :') Et je sais pas si c'est une bonne chose, qui rentre dans l'esprit de la philosophie en tout cas. Je sais pas si la philosophie c'est une discussion avec soit même, avec autrui ou les deux...

 

Sur ce, bonne journée/fin de journée à vous, je file regarder les autres "canaux" de questions/débats !

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Membre, 39ans Posté(e)
Totologik Membre 303 messages
Forumeur forcené ‚ 39ans‚
Posté(e)

Pavé César !

(Et bienvenue :) )

Il y a 1 heure, UnRoux a dit :

Bonjour, je suis nouveau dans tout ce qui touche à la philosophie et j'arrive sur ce forum dû aux conseils de ma psy.

Conseil : n'expose jamais des éléments de ta vie privée dans un espace public. Vraiment !

Citation

Je me rend compte en me relisant que je me suis beaucoup éparpillé

En effet ! Plus c'est long plus c'est ... décourageant à lire. Essaie plutôt de créer un sujet par idée, avec un texte assez clair.  Et de classer les idées liées entre elles, de n'exposer que certaines dans un premier temps (les plus évidentes, les questions etc...), attendre que la discussion progresse pour éventuellement exposer les plus complexes, lorsque le contexte sera plus favorable. Bref, comme dans une discussion ; l'idée n'est pas de faire un monologue car un forum ce n'est pas fait pour !

Il y a 1 heure, UnRoux a dit :

Ma "particularité" avec la philosophie c'est que j'ai tendance à toujours remettre en question ou du moins essayer de trouver une hypothèse qui va à l'encontre de ce que je pense. Ça ne veut pas dire que je vais penser A au début puis me dire que B existe et me mettre à penser B, j'aurais plutôt tendance à penser C. Quelque chose de nouveau qui prend en paramètre A et B.

Alors je te conseille vivement de commencer à lire B.Russel "Problèmes de philosophie".

Bonne soirée

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Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 14 868 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, UnRoux a dit :

Je me rend compte en me relisant que je me suis beaucoup éparpillé (même si je suis relativement fier de moi car je sais que j'aurais pu faire bien pire).

À peine, à peine… :rolle:

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Membre, 19ans Posté(e)
UnRoux Membre 17 messages
Forumeur balbutiant‚ 19ans‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, Totologik a dit :

Pavé César !

(Et bienvenue :) )

Conseil : n'expose jamais des éléments de ta vie privée dans un espace public. Vraiment !

En effet ! Plus c'est long plus c'est ... décourageant à lire. Essaie plutôt de créer un sujet par idée, avec un texte assez clair.  Et de classer les idées liées entre elles, de n'exposer que certaines dans un premier temps (les plus évidentes, les questions etc...), attendre que la discussion progresse pour éventuellement exposer les plus complexes, lorsque le contexte sera plus favorable. Bref, comme dans une discussion ; l'idée n'est pas de faire un monologue car un forum ce n'est pas fait pour !

Alors je te conseille vivement de commencer à lire B.Russel "Problèmes de philosophie".

Bonne soirée

Effectivement, j'avais oublié que les pavés peuvent être décourageant 😕

Pour ce qui est de la vie privée, je suis d'accord tout en trouvant ça assez contradictoire à une époque ou j'ai l'impression de devoir quasiment constamment "justifier" un point de vu (ça mériterait peut être un sujet entier). Même si pour celui là, effectivement, j'avais pas besoin de dévoiler cette partie de ma vie et encore moins dès le début. J'avais pas non plus notion du caractère non monologue du site, même si ça fait sens 😅

Enfin, merci pour la recommandation, je vais voir si l'auteur est mort depuis plus de 50 ans histoire de lire gratuitement et sinon, payer sera l'option hein x)

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 237 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Pour répondre de manière concise :

- remettre en cause le capitalisme, ce n'est pas forcément promouvoir l'anarchisme, ni même le communisme (notion que tu aurais aussi pu évoqué dans le sujet vu ton cheminement de pensée) : ça peut consister aussi à modifier l'existant pour l'améliorer.

- J'évoque cela, car au final il est assez compliqué et assez rare dans l'histoire d'être réellement passé d'un modèle à l'autre, du jour au lendemain. Je ne pense même pas que ce soit souhaitable. J'ai un ami qui depuis des années se crée son système politique en ayant pensé à tout ce qui selon lui serait optimum. Sauf que cela est complètement vain, car sa vision ne sera jamais réalisée, et qu'en plus c'est "sa" vision, bref une vision arbitraire apportée par un individu (ou même un groupe d'individus), aussi réfléchie qu'elle soit, a très peu de chance d'amener l'adhésion. 

- Donc pour résumer, avec mon recul personnel, je ne sais pas si l'on peut changer les choses (je le pense, au regard de l'histoire), mais je crois bien moins au grand soir et aux guides providentiels qu'à à une suite de luttes longues et multiples. C'est plutôt cela le chemin des évolutions de nos sociétés.

 

Enfin, je ne crois pas que le capitalisme ait été pensé pour assurer un quelconque équilibre de la société, mais plutôt pour préserver une répartition de classes, et permettre à ceux qui l'ont mis en place de s'assurer des privilèges à long terme. Le principe du capitalisme n'est jamais rien d'autres que l'exploitation du travail des autres, et la revente à ces mêmes individus des biens produits qu'ils ont pourtant eux même produits.

Tout l'intérêt étant d'être au carrefour de ces échanges (en possédant les moyens de production ou de distribution) pour s'enrichir.

 

Mais le principal problème du capitalisme, c'est qu'il n'a aucun visée politique ou philosophiques en dehors d'organiser des échanges entre agents économiques (et en favoriser certains).

Et donc que sortie du simple champ économique, il n'a aucune aspiration à répondre aux enjeux climatiques ou humains.

Il n'est pas fait pour gérer la misère ou la pauvreté. Ni d'assurer la santé ou le bonheur., l'éducation ou l'épanouissement des individus.

Et surtout, il est totalement inadapté à un monde aux ressources finies.

Il n'y a que deux éléments d'interaction que le capitalisme peut proposer à l'homme : la production et la consommation (sans, encore une fois, une quelconque notion d'équilibrage).

Ces éléments sont insuffisants pour définir une civilisation.

 

(Lol, je sais, j'avais dit de façon concise)

Modifié par Pheldwyn
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Membre, Docteur Honoris Causa es "Patati & Patata ...", 62ans Posté(e)
BadKarma Membre 14 797 messages
62ans‚ Docteur Honoris Causa es "Patati & Patata ...",
Posté(e)

Merci d'avoir osé jeter un tel pavé dans la gueule de la mare du foyer (etc) ...

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 099 messages
Mentor‚ 156ans‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, UnRoux a dit :

C'est une idée qui peut sembler très capitaliste, je vous l'accorde. Sont but derrière, est de promouvoir la philosophie et l'art moderne dépenser son argent pour permettre à des philosophes et artistes de se consacrer à leur art respectif en espérant faire bouger les choses. Est ce être pro capitalisme ou le contraire ?

Rechercher la richesse, l'accumulation des biens, le pouvoir ou la puissance à laquelle la fortune permet de rêver, etc, est une "idée" de la nature, ou autrement dit si l'on veut creuser un peu, on trouvera une racine dans le cerveau reptilien, avent que surgisse la "pensée organisée".

 

Il y a 17 heures, UnRoux a dit :

Je n'imagine actuellement qu'une "solution" pour mettre fin, altérer du moins le capitalisme. Avoir un extrême opposé (par exemple l'anarchisme (quand bien même je ne suis pas anarchiste)). Ce qui m'amène à penser comme ça c'est que le capitalisme est assez communément admis comme un système imparfait mais dans lequel la plupart des personnes se confortent. Il n'est donc pas un extrême dans le sens où la majorité de la population s'y retrouve, ne s'en indigne pas du moins. Pour moi, pour aller à l'encontre de quoi que ce soit qui est "cautionné" d'une certaine manière par la majorité, un extrême est nécessaire, au moins dans un premier temps. La majorité ne changera pas ses opinions d'un claquement de doigts

Il n'existe pas d'être humain qui ne soit concerné par l'amélioration des conforts, qui eux-mêmes, augmentent l'espérance d'une vie meilleure. Autrement dit, avant d’analyser les applications d'une vision capitaliste au sein de l'organisation d'une société ou d'une civilisation, il doit être souhaitable de relativiser le phénomène social au phénomène humain individuel.

Nous sommes confrontés à une nature personnelle ou individuelle qui siège dans la lumière de nos cellules et qui nous oriente à la thésaurisation comme à l'exploitation.

Un capitalisme à l'échelle de l'individu est commandité par la volonté de puissance est peut être bénéfique à l'homme sans être nuisible à son voisin si cet homme sait comment partager. Un capitalisme à l'échelle d'une société est morbide et fatal à plus ou moins long terme.

Dans les sociétés dites non capitalistes, les hommes sont les mêmes, les puissants sont les mêmes et les faibles sont les mêmes, l'exploitation des uns par les autres suivent les mêmes règles. Le rapport entre les classes est peu différent.

Il y a des criminels, des violeurs et des assassins de toutes sortes qui vont aussi à la messe le dimanche recevoir le corps du Christ.

 

Voila un début de réponse peut-être un peu étrange....

Modifié par Don Juan
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Membre, 19ans Posté(e)
UnRoux Membre 17 messages
Forumeur balbutiant‚ 19ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, Pheldwyn a dit :

Pour répondre de manière concise :

- remettre en cause le capitalisme, ce n'est pas forcément promouvoir l'anarchisme, ni même le communisme (notion que tu aurais aussi pu évoqué dans le sujet vu ton cheminement de pensée) : ça peut consister aussi à modifier l'existant pour l'améliorer.

- J'évoque cela, car au final il est assez compliqué et assez rare dans l'histoire d'être réellement passé d'un modèle à l'autre, du jour au lendemain. Je ne pense même pas que ce soit souhaitable. J'ai un ami qui depuis des années se crée son système politique en ayant pensé à tout ce qui selon lui serait optimum. Sauf que cela est complètement vain, car sa vision ne sera jamais réalisée, et qu'en plus c'est "sa" vision, bref une vision arbitraire apportée par un individu (ou même un groupe d'individus), aussi réfléchie qu'elle soit, a très peu de chance d'amener l'adhésion. 

- Donc pour résumer, avec mon recul personnel, je ne sais pas si l'on peut changer les choses (je le pense, au regard de l'histoire), mais je crois bien moins au grand soir et aux guides providentiels qu'à à une suite de luttes longues et multiples. C'est plutôt cela le chemin des évolutions de nos sociétés.

 

Enfin, je ne crois pas que le capitalisme ait été pensé pour assurer un quelconque équilibre de la société, mais plutôt pour préserver une répartition de classes, et permettre à ceux qui l'ont mis en place de s'assurer des privilèges à long terme. Le principe du capitalisme n'est jamais rien d'autres que l'exploitation du travail des autres, et la revente à ces mêmes individus des biens produits qu'ils ont pourtant eux même produits.

Tout l'intérêt étant d'être au carrefour de ces échanges (en possédant les moyens de production ou de distribution) pour s'enrichir.

 

Mais le principal problème du capitalisme, c'est qu'il n'a aucun visée politique ou philosophiques en dehors d'organiser des échanges entre agents économiques (et en favoriser certains).

Et donc que sortie du simple champ économique, il n'a aucune aspiration à répondre aux enjeux climatiques ou humains.

Il n'est pas fait pour gérer la misère ou la pauvreté. Ni d'assurer la santé ou le bonheur., l'éducation ou l'épanouissement des individus.

Et surtout, il est totalement inadapté à un monde aux ressources finies.

Il n'y a que deux éléments d'interaction que le capitalisme peut proposer à l'homme : la production et la consommation (sans, encore une fois, une quelconque notion d'équilibrage).

Ces éléments sont insuffisants pour définir une civilisation.

 

(Lol, je sais, j'avais dit de façon concise)

"Mais le principal problème du capitalisme, c'est qu'il n'a aucun visée politique ou philosophiques en dehors d'organiser des échanges entre agents économiques (et en favoriser certains)." Les deux premières questions qui me viennent :

- Pourquoi c'est un problème ?

- S'il n'a aucune visée politique, pourquoi en arrivons nous (humains en général) à en faire un élément de campagne ?

 

Et heu merciii pour ton message qui EST concis (comparé au mien en tout cas) ! Je n'ai pas re questionné tout les éléments de ta réponse mais ça n'empêche qu'ils sont tous intéressants !

 

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Membre, 19ans Posté(e)
UnRoux Membre 17 messages
Forumeur balbutiant‚ 19ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Don Juan a dit :

Voila un début de réponse peut-être un peu étrange....

J'aime beaucoup ta réponse ! Pour une raison assez étrange: je n'y ait pas compris grand chose ^^' MAIS c'est ce qui je trouve pousse à la réflexion (ou alors je suis maso sur les bords mdrr).

"Un capitalisme à l'échelle de l'individu est commandité par la volonté de puissance est peut être bénéfique à l'homme sans être nuisible à son voisin si cet homme sait comment partager. Un capitalisme à l'échelle d'une société est morbide et fatal à plus ou moins long terme." -> Je pense que même à l'échelle de deux individus par exemple, le capitalisme est morbide et fatal à long terme. En effet, le capitalisme c'est quelque part vouloir toujours plus pour nous et donc limiter de plus en plus le partage. En arrivant éventuellement à un point ou nous ne partagerons avec notre voisin plus que les ressources nécessaires à sa survie tant qu'il nous ai lui même nécessaire à augmenter notre patrimoine.

 

"Dans les sociétés dites non capitalistes, les hommes sont les mêmes, les puissants sont les mêmes et les faibles sont les mêmes, l'exploitation des uns par les autres suivent les mêmes règles. Le rapport entre les classes est peu différent." -> À quelles sociétés fais tu référence ? N'y a t'il pas des sociétés (même vivant uniquement dans l'esprit de certains) sans rapport de domination et donc sans puissants, faibles ou classes ? Et en admettant que ce ne serait pas le cas, l'humain est il toujours en recherche de domination ?

En tous cas, merci pour ta réponse et tes éléments de réflexion !

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 099 messages
Mentor‚ 156ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, UnRoux a dit :

J'aime beaucoup ta réponse ! Pour une raison assez étrange: je n'y ait pas compris grand chose ^^' MAIS c'est ce qui je trouve pousse à la réflexion 

Le fait que  tu te rendes compte que tu n'as pas tout compris est un bon signe. 

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Membre, 19ans Posté(e)
UnRoux Membre 17 messages
Forumeur balbutiant‚ 19ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, Don Juan a dit :

Le fait que  tu te rendes compte que tu n'as pas tout compris est un bon signe. 

Bahahha bon signe de quel point de vu ? 👀

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 167 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
Il y a 19 heures, UnRoux a dit :

Bonjour, je suis nouveau dans tout ce qui touche à la philosophie et j'arrive sur ce forum dû aux conseils de ma psy. Apparemment certains de mes questionnements/raisonnements s'apparentent à de la philosophie.

 

Pour moi la philosophie c'est une remise en question de tout qui tend à s'interroger sur ses pensées ou ses idéologies. Je me trompe peut être là dessus, je n'ai jamais lu les écrits de grand.es philosophes après tout. Cependant je pense qu'on peut philosopher sur certains sujets uniquement, sans remettre en question toute notre vie. Malgré ça, je suis quelqu'un qui est pour les questionnements qui remettent toute sa vie en question. Je suis persuadé que si l'humain se contente d'une philosophie "basique" ou "simple" il ne pourra pas éternellement avancer. Ma "particularité" avec la philosophie c'est que j'ai tendance à toujours remettre en question ou du moins essayer de trouver une hypothèse qui va à l'encontre de ce que je pense. Ça ne veut pas dire que je vais penser A au début puis me dire que B existe et me mettre à penser B, j'aurais plutôt tendance à penser C. Quelque chose de nouveau qui prend en paramètre A et B. (Très peu pratique en débat mais très pratique pour toujours renouveler ses idées). (Je sais même pas si c'est vraiment une particularité ou nécessaire en philosophie)

Autre précision, je ne suis pas sociologue ou économiste, juste un jeune de 18 ans cherchant à apprendre et élargir sa vision des choses. Voici donc un de mes (long) raisonnement :

 

De ce que j'ai compris en écoutant d'autres humains, taxer les plus riches pourrait amener à les faire délocaliser leurs entreprises. Effectivement, la majorité des personnes à la tête d'entreprise.s sont à la recherche de toujours plus de bénéfice. Il est donc normal que même si une taxe "juste" était instaurée, il y aurait des licenciements car au fur et au mesure du temps moins d'entreprise dans le.s pays concerné.s après tout, une taxe en plus ou plus élevé = moins de bénéfice. De plus, les salariés sont utilisé.es par leurs supérieurs dans un but "égo centré" (guillemets car incertain de la pertinence du terme) mais est ce que, c'est nécessairement "mal" ? Ce que je veux dire par là c'est que si vous me lisez vous êtes à priori de personnes intéressées par la philosophie et que donc que, si vous arrivez à monter les échelons de la société d'une quelconque manière sans y laisser cette philosophie, n'auriez vous pas la possibilité de (re)mettre les questions que vous vous posez sur le devant de la scène ? J'ai à titre d'exemple, une amie qui vise "l'excellence" -> être à la tête d'une chaîne hôtelière mondialement reconnue. C'est une idée qui peut sembler très capitaliste, je vous l'accorde. Sont but derrière, est de promouvoir la philosophie et l'art moderne dépenser son argent pour permettre à des philosophes et artistes de se consacrer à leur art respectif en espérant faire bouger les choses. Est ce être pro capitalisme ou le contraire ?

 

Je n'imagine actuellement qu'une "solution" pour mettre fin, altérer du moins le capitalisme. Avoir un extrême opposé (par exemple l'anarchisme (quand bien même je ne suis pas anarchiste)). Ce qui m'amène à penser comme ça c'est que le capitalisme est assez communément admis comme un système imparfait mais dans lequel la plupart des personnes se confortent. Il n'est donc pas un extrême dans le sens où la majorité de la population s'y retrouve, ne s'en indigne pas du moins. Pour moi, pour aller à l'encontre de quoi que ce soit qui est "cautionné" d'une certaine manière par la majorité, un extrême est nécessaire, au moins dans un premier temps. La majorité ne changera pas ses opinions d'un claquement de doigts. Cet extrême vise à amener au questionnement des idées jusque là admise par la majorité ce qui pourrait entraîner de l'indignation vis à vis de ce qui était jusque là en place car cautionné -> potentiel changement du système SI celui proposé par l'extrême en question répond mieux aux besoins actuels de la population. Et pour cela (imaginer un monde dans lequel l'humanité se sent mieux) il faut débattre (beaucoup) et remettre en cause énormément de choses, même si elles nous apparaissent comme logique actuellement. Et je trouve qu'un des sujets de ce site le fait très bien. "La science est elle au service de l'homme ou l'inverse" (même si je n'estime pas avoir d'assez bonne connaissance sur la science pour y apporter une idée constructive, désolé personne qui à posté le sujet de base ^^').

 

L'hypothèse que je viens d'émettre à propos d'un extrême qui serait nécessaire pour mettre fin au capitalisme me questionne. Est ce que rentrer dans un mouvement extrémiste est une "bonne" solution ou même la seule ? De ce que j'ai appris/observé, souvent, très souvent même, les comportements extrêmes viennent avec des répercussions qui le sont tout autant. Et c'est très enfantin comme questionnement car on refait le monde avec des "si", mais si le droit de vote pour les femmes n'existait pas en France, seraient elles plus ou moins heureuses ? Ce que je veux remettre en question n'est pas le droit de vote des femmes, c'est le rapport humain au bonheur quand on ne sait pas que c'est une possibilité. Par exemple, la plupart des personnes qui travaillent qualifie leur vie d'heureuse. Pourtant en entreprise par exemple, l'énorme majorité des personnes doivent cirer les botes de leur supérieur.es, se retenir de dire ce qu'elles pensent réellement etc. Tout ça, ce n'est pas ce qui rentre dans ma définition d'être heureux. Et pourtant beaucoup de personnes qui travaillent 8-10 heures par jour sont heureuses dans cette situation. Leur salaire permet de payer les charges, de vivre sous un toit, potentiellement de partir en vacance et autres. Tout ça pour dire, est ce que on peut vraiment être malheureux d'un comportement (aussi nocif soit il) à partir du moment où on le vit constamment sans le remettre en question ? La réponse qui me vient en tête directement suite à cette question c'est que non, on ne peut pas en être malheureux. Alors, est ce que lutter contre le capitalisme en participant à un mouvement extrémiste comme dans l'idée émise plus haut est un acte généreux ou égoïste ? Je pense que c'est égoïste, ce serait imposé ses propres convictions à un monde qui fonctionne sans et qui ne l'a pas demandé. Si je ne demande pas de câlin et que quelqu'un m'en fais un car il es triste, que ce câlin l'apaise, qu'il le réconforte ou non, c'est égoïste. (Dans ma définition de l'égoïsme en tout cas)

 

Une solution que je trouve plus "humaine" serait de vivre en acceptant le capitalisme comme quelque chose qui ne changera pas pour l'instant mais tout en le questionnant. Le questionner et partager ce questionnement à ceux qui souhaitent l'entendre. Ce jusqu'à ce que le système capitaliste ne puisse plus fonctionner en raison des questions grandissantes qu'il engrange. (Premiers exemple auxquels je pense : est ce possible d'être heureux en voulant toujours plus, pourquoi la voix d'un employé vaut moins que celle de son employeur ? S'il n'était pas question de rentabilité, les hôpitaux et les tribunaux se porteraient t'ils mieux ?).

 

Pour être tout à fait honnête, je vois le capitalisme comme une norme. Mais pour mieux comprendre, voici ma définition de la norme : "Comportements ou moeurs qui vise à permettre à la société de fonctionner manière optimale en limitant un maximum les accros." (C'est une définition que j'ai assemblé tout seul comme un grand, soyez sympa svp) Un principe que je pense nécessaire à toute société mais qui de par le public visé (les être vivants et, plus particulièrement les humains) n'est pas toujours efficace. En effet, les humains évoluent, et ce sur de multiples aspects (si ce n'est tous). Hors pour qu'une norme soit considéré comme telle, la société doit trouver un dit comportement ou moeurs comme plus efficace que le précédent, chose qui n'est pas instantanée. La norme est donc un très bon outil de mesure quand les évolutions sont calmes ou "linéaires" (là encore pas sûr du terme). En revanche lors de période instable, la norme n'est plus une notion sur laquelle il est bon de se fier. Je ne saurais daté le début du capitalisme (il n'y a *je crois* pas eu de consensus de réalisé) mais je pense que c'est un système qui a été mis en place à un moment où la population ressentait un besoin de "travail au mérite ?" (C'est pour le coup, une simple hypothèse). Et le capitalisme était sûrement méritant (sûrement plus qu'actuellement du moins) quand il a fait son apparition. Le temps à fait son travail et la société s'est habituée à la présence du capitalisme tout en espérant pouvoir montrer un jour au sommet (cet espoir est d'ailleurs à mon sens l'effet le plus pervert du capitalisme). Actuellement le capitalisme détermines notre classe sociale (je crois) et dans certains cas nos "droits" (dans le sens ou il peut acheter une immunité vis à vis de la loi).

 

Il n'est cependant **presque** plus une norme (en ce moment) de part son lien dans l'inconscient collectif avec le patriarcat (c'est peut être même un lien prouvé, je sais pas). La voix grandissante des minorités (personnes non/sous représentées -> femmes, LGBTQIA+, racisé, situation de handicap etc) elle, se rassemble et s'indigne face à cette société gouvernée par le patriarcat et le capitalisme créant une évolution des pensées. Je ne suis pas medium et donc incapable de dire si cette évolution des pensées fera profondément changer le système, s'il y résistera se renforçant au passage ou autre.

Une chose est sûre par contre, le système capitaliste est très très bien pensé. Peut être pas d'un point de vu "humain", mais niveau "durabilité dans le temps" il me paraît bien cortiqué ^^'J'ai essayé hier soir de me torturer les neurones pour imaginer un nouveau modèle sociétal qui ne reposerait pas sur l'acquisition de patrimoine personnel et... Rien mais rien de rien. Je suis forcé de saluer la/les personne.s de qui a emmané le capitalisme. Même si c'est loin pas parfait comme système, j'ai l'impression qu'ayant tellement été bercé dedans je vois pas d'alternative complètes (pour le moment) et que c'est ce qui en fait une grosse partie de sa force.

 

Je me rend compte en me relisant que je me suis beaucoup éparpillé (même si je suis relativement fier de moi car je sais que j'aurais pu faire bien pire). J'ai d'ailleurs oublié d'aborder quelques points, comme est ce que le capitalisme c'est "mal" ou est ce que c'est sa combinaison avec le patriarcat qui l'est ? Mes idées sont assez brouillon et potentiellement très mal exprimées avec sûrement une ribambelle de faute d'orthographe... J'en suis désolé pour celles et ceux qui me liront ^^

J'espère cependant que toutes les réponses que je recevrais (si j'en reçois) ne seront pas là pour m'incendier mais plutôt pour m'éduquer. Que ce soit par un (très) long message comme le mien ou là recommandation de lectures/de podcasts et ce indépendamment de si c'est raccord avec ce que j'ai exprimé ou non. Et puis même si les réponses sont incendiaires, j'ai envie de dire que tant qu'elle me permettent de voir les choses sous un autre angles, pourquoi pas ! (Même si la bienveillance c'est top :D).

Je me rend également compte que j'ai à moitié discuter avec moi même pour en arriver à ce message. j'ai du passer 4 heures à écrire et essayer de formuler des idée :') Et je sais pas si c'est une bonne chose, qui rentre dans l'esprit de la philosophie en tout cas. Je sais pas si la philosophie c'est une discussion avec soit même, avec autrui ou les deux...

 

Sur ce, bonne journée/fin de journée à vous, je file regarder les autres "canaux" de questions/débats !

Déjà un problème : tu veux parler de philosophie, mais tu traites essentiellement d'économie (comme le titre du topic le laisse entendre, d'ailleurs).

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Membre, 19ans Posté(e)
UnRoux Membre 17 messages
Forumeur balbutiant‚ 19ans‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, Gouderien a dit :

Déjà un problème : tu veux parler de philosophie, mais tu traites essentiellement d'économie (comme le titre du topic le laisse entendre, d'ailleurs).

Effectivement, mais est ce que les deux ne sont pas liés (actuellement en tout cas) ? On vit dans une société que je considère capitaliste, ne serait il donc pas logique pour la philosophie de remettre en question cette société (tout comme n'importe quelle société) ? Et comment questionner une société capitaliste sans passer par l'économie quand c'est, je pense, la base de celle ci ?

En tout cas, merci du retour, j'essaierai dans mes futurs posts de ne pas parler de sujets qui ne sont pas directement liés à la philosophie, ou du moins ne pas en parler sans faire un lien (une tentative en tout cas) avec celle ci.

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Membre, 59ans Posté(e)
landbourg Membre 2 500 messages
Mentor‚ 59ans‚
Posté(e)
Il y a 20 heures, UnRoux a dit :

Bonjour, je suis nouveau dans tout ce qui touche à la philosophie et j'arrive sur ce forum dû aux conseils de ma psy. Apparemment certains de mes questionnements/raisonnements s'apparentent à de la philosophie.

 

Pour moi la philosophie c'est une remise en question de tout qui tend à s'interroger sur ses pensées ou ses idéologies. Je me trompe peut être là dessus, je n'ai jamais lu les écrits de grand.es philosophes après tout. Cependant je pense qu'on peut philosopher sur certains sujets uniquement, sans remettre en question toute notre vie. Malgré ça, je suis quelqu'un qui est pour les questionnements qui remettent toute sa vie en question. Je suis persuadé que si l'humain se contente d'une philosophie "basique" ou "simple" il ne pourra pas éternellement avancer. Ma "particularité" avec la philosophie c'est que j'ai tendance à toujours remettre en question ou du moins essayer de trouver une hypothèse qui va à l'encontre de ce que je pense. Ça ne veut pas dire que je vais penser A au début puis me dire que B existe et me mettre à penser B, j'aurais plutôt tendance à penser C. Quelque chose de nouveau qui prend en paramètre A et B. (Très peu pratique en débat mais très pratique pour toujours renouveler ses idées). (Je sais même pas si c'est vraiment une particularité ou nécessaire en philosophie)

Autre précision, je ne suis pas sociologue ou économiste, juste un jeune de 18 ans cherchant à apprendre et élargir sa vision des choses. Voici donc un de mes (long) raisonnement :

 

De ce que j'ai compris en écoutant d'autres humains, taxer les plus riches pourrait amener à les faire délocaliser leurs entreprises. Effectivement, la majorité des personnes à la tête d'entreprise.s sont à la recherche de toujours plus de bénéfice. Il est donc normal que même si une taxe "juste" était instaurée, il y aurait des licenciements car au fur et au mesure du temps moins d'entreprise dans le.s pays concerné.s après tout, une taxe en plus ou plus élevé = moins de bénéfice. De plus, les salariés sont utilisé.es par leurs supérieurs dans un but "égo centré" (guillemets car incertain de la pertinence du terme) mais est ce que, c'est nécessairement "mal" ? Ce que je veux dire par là c'est que si vous me lisez vous êtes à priori de personnes intéressées par la philosophie et que donc que, si vous arrivez à monter les échelons de la société d'une quelconque manière sans y laisser cette philosophie, n'auriez vous pas la possibilité de (re)mettre les questions que vous vous posez sur le devant de la scène ? J'ai à titre d'exemple, une amie qui vise "l'excellence" -> être à la tête d'une chaîne hôtelière mondialement reconnue. C'est une idée qui peut sembler très capitaliste, je vous l'accorde. Sont but derrière, est de promouvoir la philosophie et l'art moderne dépenser son argent pour permettre à des philosophes et artistes de se consacrer à leur art respectif en espérant faire bouger les choses. Est ce être pro capitalisme ou le contraire ?

 

Je n'imagine actuellement qu'une "solution" pour mettre fin, altérer du moins le capitalisme. Avoir un extrême opposé (par exemple l'anarchisme (quand bien même je ne suis pas anarchiste)). Ce qui m'amène à penser comme ça c'est que le capitalisme est assez communément admis comme un système imparfait mais dans lequel la plupart des personnes se confortent. Il n'est donc pas un extrême dans le sens où la majorité de la population s'y retrouve, ne s'en indigne pas du moins. Pour moi, pour aller à l'encontre de quoi que ce soit qui est "cautionné" d'une certaine manière par la majorité, un extrême est nécessaire, au moins dans un premier temps. La majorité ne changera pas ses opinions d'un claquement de doigts. Cet extrême vise à amener au questionnement des idées jusque là admise par la majorité ce qui pourrait entraîner de l'indignation vis à vis de ce qui était jusque là en place car cautionné -> potentiel changement du système SI celui proposé par l'extrême en question répond mieux aux besoins actuels de la population. Et pour cela (imaginer un monde dans lequel l'humanité se sent mieux) il faut débattre (beaucoup) et remettre en cause énormément de choses, même si elles nous apparaissent comme logique actuellement. Et je trouve qu'un des sujets de ce site le fait très bien. "La science est elle au service de l'homme ou l'inverse" (même si je n'estime pas avoir d'assez bonne connaissance sur la science pour y apporter une idée constructive, désolé personne qui à posté le sujet de base ^^').

 

L'hypothèse que je viens d'émettre à propos d'un extrême qui serait nécessaire pour mettre fin au capitalisme me questionne. Est ce que rentrer dans un mouvement extrémiste est une "bonne" solution ou même la seule ? De ce que j'ai appris/observé, souvent, très souvent même, les comportements extrêmes viennent avec des répercussions qui le sont tout autant. Et c'est très enfantin comme questionnement car on refait le monde avec des "si", mais si le droit de vote pour les femmes n'existait pas en France, seraient elles plus ou moins heureuses ? Ce que je veux remettre en question n'est pas le droit de vote des femmes, c'est le rapport humain au bonheur quand on ne sait pas que c'est une possibilité. Par exemple, la plupart des personnes qui travaillent qualifie leur vie d'heureuse. Pourtant en entreprise par exemple, l'énorme majorité des personnes doivent cirer les botes de leur supérieur.es, se retenir de dire ce qu'elles pensent réellement etc. Tout ça, ce n'est pas ce qui rentre dans ma définition d'être heureux. Et pourtant beaucoup de personnes qui travaillent 8-10 heures par jour sont heureuses dans cette situation. Leur salaire permet de payer les charges, de vivre sous un toit, potentiellement de partir en vacance et autres. Tout ça pour dire, est ce que on peut vraiment être malheureux d'un comportement (aussi nocif soit il) à partir du moment où on le vit constamment sans le remettre en question ? La réponse qui me vient en tête directement suite à cette question c'est que non, on ne peut pas en être malheureux. Alors, est ce que lutter contre le capitalisme en participant à un mouvement extrémiste comme dans l'idée émise plus haut est un acte généreux ou égoïste ? Je pense que c'est égoïste, ce serait imposé ses propres convictions à un monde qui fonctionne sans et qui ne l'a pas demandé. Si je ne demande pas de câlin et que quelqu'un m'en fais un car il es triste, que ce câlin l'apaise, qu'il le réconforte ou non, c'est égoïste. (Dans ma définition de l'égoïsme en tout cas)

 

Une solution que je trouve plus "humaine" serait de vivre en acceptant le capitalisme comme quelque chose qui ne changera pas pour l'instant mais tout en le questionnant. Le questionner et partager ce questionnement à ceux qui souhaitent l'entendre. Ce jusqu'à ce que le système capitaliste ne puisse plus fonctionner en raison des questions grandissantes qu'il engrange. (Premiers exemple auxquels je pense : est ce possible d'être heureux en voulant toujours plus, pourquoi la voix d'un employé vaut moins que celle de son employeur ? S'il n'était pas question de rentabilité, les hôpitaux et les tribunaux se porteraient t'ils mieux ?).

 

Pour être tout à fait honnête, je vois le capitalisme comme une norme. Mais pour mieux comprendre, voici ma définition de la norme : "Comportements ou moeurs qui vise à permettre à la société de fonctionner manière optimale en limitant un maximum les accros." (C'est une définition que j'ai assemblé tout seul comme un grand, soyez sympa svp) Un principe que je pense nécessaire à toute société mais qui de par le public visé (les être vivants et, plus particulièrement les humains) n'est pas toujours efficace. En effet, les humains évoluent, et ce sur de multiples aspects (si ce n'est tous). Hors pour qu'une norme soit considéré comme telle, la société doit trouver un dit comportement ou moeurs comme plus efficace que le précédent, chose qui n'est pas instantanée. La norme est donc un très bon outil de mesure quand les évolutions sont calmes ou "linéaires" (là encore pas sûr du terme). En revanche lors de période instable, la norme n'est plus une notion sur laquelle il est bon de se fier. Je ne saurais daté le début du capitalisme (il n'y a *je crois* pas eu de consensus de réalisé) mais je pense que c'est un système qui a été mis en place à un moment où la population ressentait un besoin de "travail au mérite ?" (C'est pour le coup, une simple hypothèse). Et le capitalisme était sûrement méritant (sûrement plus qu'actuellement du moins) quand il a fait son apparition. Le temps à fait son travail et la société s'est habituée à la présence du capitalisme tout en espérant pouvoir montrer un jour au sommet (cet espoir est d'ailleurs à mon sens l'effet le plus pervert du capitalisme). Actuellement le capitalisme détermines notre classe sociale (je crois) et dans certains cas nos "droits" (dans le sens ou il peut acheter une immunité vis à vis de la loi).

 

Il n'est cependant **presque** plus une norme (en ce moment) de part son lien dans l'inconscient collectif avec le patriarcat (c'est peut être même un lien prouvé, je sais pas). La voix grandissante des minorités (personnes non/sous représentées -> femmes, LGBTQIA+, racisé, situation de handicap etc) elle, se rassemble et s'indigne face à cette société gouvernée par le patriarcat et le capitalisme créant une évolution des pensées. Je ne suis pas medium et donc incapable de dire si cette évolution des pensées fera profondément changer le système, s'il y résistera se renforçant au passage ou autre.

Une chose est sûre par contre, le système capitaliste est très très bien pensé. Peut être pas d'un point de vu "humain", mais niveau "durabilité dans le temps" il me paraît bien cortiqué ^^'J'ai essayé hier soir de me torturer les neurones pour imaginer un nouveau modèle sociétal qui ne reposerait pas sur l'acquisition de patrimoine personnel et... Rien mais rien de rien. Je suis forcé de saluer la/les personne.s de qui a emmané le capitalisme. Même si c'est loin pas parfait comme système, j'ai l'impression qu'ayant tellement été bercé dedans je vois pas d'alternative complètes (pour le moment) et que c'est ce qui en fait une grosse partie de sa force.

 

Je me rend compte en me relisant que je me suis beaucoup éparpillé (même si je suis relativement fier de moi car je sais que j'aurais pu faire bien pire). J'ai d'ailleurs oublié d'aborder quelques points, comme est ce que le capitalisme c'est "mal" ou est ce que c'est sa combinaison avec le patriarcat qui l'est ? Mes idées sont assez brouillon et potentiellement très mal exprimées avec sûrement une ribambelle de faute d'orthographe... J'en suis désolé pour celles et ceux qui me liront ^^

J'espère cependant que toutes les réponses que je recevrais (si j'en reçois) ne seront pas là pour m'incendier mais plutôt pour m'éduquer. Que ce soit par un (très) long message comme le mien ou là recommandation de lectures/de podcasts et ce indépendamment de si c'est raccord avec ce que j'ai exprimé ou non. Et puis même si les réponses sont incendiaires, j'ai envie de dire que tant qu'elle me permettent de voir les choses sous un autre angles, pourquoi pas ! (Même si la bienveillance c'est top :D).

Je me rend également compte que j'ai à moitié discuter avec moi même pour en arriver à ce message. j'ai du passer 4 heures à écrire et essayer de formuler des idée :') Et je sais pas si c'est une bonne chose, qui rentre dans l'esprit de la philosophie en tout cas. Je sais pas si la philosophie c'est une discussion avec soit même, avec autrui ou les deux...

 

Sur ce, bonne journée/fin de journée à vous, je file regarder les autres "canaux" de questions/débats !

En tout cas, tu as tout du pisse copie.  

Vouloir sincèrement comprendre est déjà un bon début, à mon sens.

Pour cela , il faut bien piger les problématiques rencontrées dans ce que l'on dit.

S'informer  sur ces problématiques, leurs développements historiques, les solutions déjà données, voir pratiquées.  

Puis ensuite, en donner sa propre définition, sa propre approche du problème et pourquoi pas ses solutions. 

J'ai pas était jusqu' au bout. J'ai bien aimé la définition de la philosophie, mais à mon goût, le reste c de la merde. 

Si j'ai le temps je te renvoi à ta merde car, comme dit au départ , tu m'as l'air d'avoir envie de bosser. 

Faire de ton cerveau qui veut pas s'arrêter de penser, un atout. 

Bonne route. Mais un peu de sérieux ou plutôt d'études seraient souhaitable. 

Bon courage et bisous. 

 

Modifié par landbourg
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Membre, 39ans Posté(e)
Totologik Membre 303 messages
Forumeur forcené ‚ 39ans‚
Posté(e)

@landbourg tu y vas un peu fort là ! Tu t'adresses à un gosse de 18 ans. Le manque de maturité dans le raisonnement est à peu près la norme à cet âge là - beaucoup s'en  contenteront toute leur vie malheureusement. Un peu de bienveillance serait préférable.

Je te propose donc de lui conseiller des lectures ou autre support qui lui permettent justement de combler les carences que tu identifies (et pas juste un "va faire des études").

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Membre, 19ans Posté(e)
UnRoux Membre 17 messages
Forumeur balbutiant‚ 19ans‚
Posté(e)
il y a 34 minutes, landbourg a dit :

En tout cas, tu as tout du pisse copie.  

Vouloir sincèrement comprendre est déjà un bon début, à mon sens.

Pour cela , il faut bien piger les problématiques rencontrées dans ce que l'on dit.

S'informer  sur ces problématiques, leurs développements historiques, les solutions déjà données, voir pratiquées.  

Puis ensuite, en donner sa propre définition, sa propre approche du problème et pourquoi pas ses solutions. 

J'ai pas était jusqu' au bout. J'ai bien aimé la définition de la philosophie, mais à mon goût, le reste c de la merde. 

Si j'ai le temps je te renvoi à ta merde car, comme dit au départ , tu m'as l'air d'avoir envie de bosser. 

Faire de ton cerveau qui veut pas s'arrêter de penser, un atout. 

Bonne route. Mais un peu de sérieux ou plutôt d'études seraient souhaitable. 

Bon courage et bisous. 

 

J'avais jamais entendu cette expression ! Mais je pense l'être si, c'est comme je le pense écrire beaucoup pour combler un manque de connaissances qui résulte donc en plein d'idées qui ne font pas forcément sens/qui n'ont pas de lien entre elles ^^' Chose qui je te rassure (ou non) est loin d'être volontaire 😕

Pour ce qui est de s'informer sur une problématique et les solutions déjà proposées/mises en place, j'ai peur. Et en même temps, s'informer me paraît effectivement être une chose peut être pas forcément nécessaire, mais TRÈS avantageuse (ce dans tous les domaines). Avec laquelle il faut cependant trouver un équilibre pour "rester" dans le domaine souhaité, la philosophie en l'occurrence.

En tout cas, merci pour ce message quis fait un peu mal évidemment mais qui je pense reste constructif ! J'espère que tu trouveras le temps, bisous à toi également ^^

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Membre, 19ans Posté(e)
UnRoux Membre 17 messages
Forumeur balbutiant‚ 19ans‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, Totologik a dit :

@landbourg tu y vas un peu fort là ! Tu t'adresses à un gosse de 18 ans. Le manque de maturité dans le raisonnement est à peu près la norme à cet âge là - beaucoup s'en  contenteront toute leur vie malheureusement. Un peu de bienveillance serait préférable.

Je te propose donc de lui conseiller des lectures ou autre support qui lui permettent justement de combler les carences que tu identifies (et pas juste un "va faire des études").

C'est très gentil de ta part comme message ! :3

En revanche, je trouve que "normaliser" le manque de maturité dans le raisonnement en fonction de l'âge c'est assez dommage. Est ce qu'un enfant qui commet une agression c'est plus normal que pour un adulte ? Est ce qu'un enfant qui commet une agression il faut gentiment lui taper sur les doigts ("c'est vraiment pas bien ce que tu as fais là !") plutôt que de fortement le réprimander sous prétexte de bienveillance car il n'a pas la même maturité de raisonnement ?

Bon j'ai sorti des exemples assez extrêmes qui sortent totalement du topic de base mais j'arrive pas encore à garder une ligne directrice "stable" ^^'

Et ce n'est en aucun cas pour "décrédibiliser" ton message, ce qui serait con vu qu'il me "défend".

En bref mercii pour ton message, t'as pris de ton temps pour me "défendre" au travers (intentionnellement ou non) mais ça n'empêche que je suis pas d'accord avec tout ce qui a été exprimé dans celui ci :D

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Membre, 77ans Posté(e)
G2LLOQ Membre 26 297 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 08/11/2024 à 19:37, UnRoux a dit :

Effectivement, j'avais oublié que les pavés peuvent être décourageant 😕

Pour ce qui est de la vie privée, je suis d'accord tout en trouvant ça assez contradictoire à une époque ou j'ai l'impression de devoir quasiment constamment "justifier" un point de vu (ça mériterait peut être un sujet entier). Même si pour celui là, effectivement, j'avais pas besoin de dévoiler cette partie de ma vie et encore moins dès le début. J'avais pas non plus notion du caractère non monologue du site, même si ça fait sens 😅

Enfin, merci pour la recommandation, je vais voir si l'auteur est mort depuis plus de 50 ans histoire de lire gratuitement et sinon, payer sera l'option hein x)

Sous les pavés : la plage  !!                     ( Mai 68 )

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Membre, 19ans Posté(e)
UnRoux Membre 17 messages
Forumeur balbutiant‚ 19ans‚
Posté(e)
il y a 14 minutes, G2LLOQ a dit :

Sous les pavés : la plage  !!                     ( Mai 68 )

Celle là j'ai la référence ! (en partie en tout cas)

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 099 messages
Mentor‚ 156ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, UnRoux a dit :

 N'y a t'il pas des sociétés (même vivant uniquement dans l'esprit de certains) sans rapport de domination et donc sans puissants, faibles ou classes ? Et en admettant que ce ne serait pas le cas, l'humain est il toujours en recherche de domination ?

 

On peut penser qu'il y en a eu, en effet, j’espère qu'il y en a encore quelques unes, je les imagine (ces hommes en société)

vivant au fond des bois, je parle ici d'un esprit capitalisant proche de celui des animaux. L'ours capitalise dans sa chair, il se goinfre toute la belle saison parce qu'il sait qu'il en aura besoin pour survivre à l'hiver. l’écureuil ou le loir, comme beaucoup d'autres animaux, capitalise dans des cachettes, ou enterre ses trésors dans l'humus de la forêt, pour les mêmes raison que l'ours. Des peuples vivant au sein de la nature sauvage font quelques cultures qu'ils mettent à l'abri pour prévenir les périodes de disette.

Quant à la question de la domination, je dirai que non, ça n'a jamais existé des organisations humaines qui ne repose pas sur le rapport de puissance et de faiblesse.

Il y a 22 heures, UnRoux a dit :
Il y a 22 heures, Don Juan a dit :

Le fait que tu te rendes compte que tu n'as pas tout compris est un bon signe.

Bahahha bon signe de quel point de vu ? 👀

C'est le signe que tu creuses, que tu as compris qu'il faut continuer à poser des questions, jamais s'arrêter et jamais s'asseoir sur des certitudes, toujours vérifier....

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