Bonjour,

Dans une annonce commune avec le fabricant électronique japonais Toshiba, le constructeur toulousain Airbus explique mener des recherches et des expériences pour développer un avion sans rejet de CO2. Un projet réalisable grâce à la supraconductivité, phénomène permettant d'utiliser un hydrogène froid et de refroidir les systèmes de propulsion électrique.

La supraconductivité permet à un matériau refroidi à très basse température d'acquérir la capacité de conduire parfaitement un courant électrique, sans résistance, et donc sans perte d’énergie. Ce matériau peut aussi expulser totalement le champ magnétique qui l'entoure.

Les technologies supraconductrices permettent d'utiliser de l'hydrogène liquide à -253 degrés comme carburant mais aussi de refroidir de manière efficace les systèmes de propulsion électrique.

Article entier :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/une-opportunite-unique-comment-un-phenomene-physique-pourrait-permettre-a-airbus-de-concevoir-un-avion-sans-rejet-de-co2-3049171.html

Il y a 3 heures, Doïna a dit :

Bonjour,

Dans une annonce commune avec le fabricant électronique japonais Toshiba, le constructeur toulousain Airbus explique mener des recherches et des expériences pour développer un avion sans rejet de CO2. Un projet réalisable grâce à la supraconductivité, phénomène permettant d'utiliser un hydrogène froid et de refroidir les systèmes de propulsion électrique.

La supraconductivité permet à un matériau refroidi à très basse température d'acquérir la capacité de conduire parfaitement un courant électrique, sans résistance, et donc sans perte d’énergie. Ce matériau peut aussi expulser totalement le champ magnétique qui l'entoure.

Les technologies supraconductrices permettent d'utiliser de l'hydrogène liquide à -253 degrés comme carburant mais aussi de refroidir de manière efficace les systèmes de propulsion électrique.

Article entier :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/une-opportunite-unique-comment-un-phenomene-physique-pourrait-permettre-a-airbus-de-concevoir-un-avion-sans-rejet-de-co2-3049171.html

Il est dit plus loin dans l'article :

''Depuis 2020, Airbus ambitionne de développer un avion "qui brûlerait directement de l'hydrogène dans son moteur, n'émettant ainsi pas de CO2, mais seulement de la vapeur d'eau".

Si le moteur brûle de l'hydrogène, il ne dégagera que de la vapeur d'eau comme le fait le premier étage de la fusée Ariane6. 

Il est inutile d'envisager la supra-conductivité pour ce moteur non électrique. et pas plus à chercher  à se débarrasser du champ magnétique terrestre.

Il me semble que le journaliste rapporteur de l'info a fait la salade entre une propulsion par réacteur à hydrogène et d'autres projets de propulsion par d'autre procédés électromagnétiques.

Il y a 1 heure, Répy a dit :

Il est dit plus loin dans l'article :

''Depuis 2020, Airbus ambitionne de développer un avion "qui brûlerait directement de l'hydrogène dans son moteur, n'émettant ainsi pas de CO2, mais seulement de la vapeur d'eau".

J’ignorais qu’Airbus développait des moteurs

il y a 17 minutes, DroitDeRéponse a dit :

J’ignorais qu’Airbus développait des moteurs

 

On ne peut pas tout savoir .  

Il y a 6 heures, Doïna a dit :

Bonjour,

Dans une annonce commune avec le fabricant électronique japonais Toshiba, le constructeur toulousain Airbus explique mener des recherches et des expériences pour développer un avion sans rejet de CO2. Un projet réalisable grâce à la supraconductivité, phénomène permettant d'utiliser un hydrogène froid et de refroidir les systèmes de propulsion électrique.

La supraconductivité permet à un matériau refroidi à très basse température d'acquérir la capacité de conduire parfaitement un courant électrique, sans résistance, et donc sans perte d’énergie. Ce matériau peut aussi expulser totalement le champ magnétique qui l'entoure.

Les technologies supraconductrices permettent d'utiliser de l'hydrogène liquide à -253 degrés comme carburant mais aussi de refroidir de manière efficace les systèmes de propulsion électrique.

Article entier :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/une-opportunite-unique-comment-un-phenomene-physique-pourrait-permettre-a-airbus-de-concevoir-un-avion-sans-rejet-de-co2-3049171.html

Le carburant hydrogène pourrait être utilisé dans les véhicules électrique (voitures,  calmions, tramway, bus, et bien sûr l'avion etc.) Mais ce type de carburant est peu vertueux si on le produit à partir de méthane (CH4), ou hydrocarbures ou électrolyse de l'eau mais le bilan complet est peu vertueux sauf utiliser le nucléaire ou une énergie type hydraulique, éolien, solaire) 

Il est préférable pour avoir un bon bilan complet d'utiliser directement l'électricité mais pas réaliste pour un avion gros porteur.

Hydrogene - bas carbone - - Les promesses en trompe-l-oeil des geants des hydrocarbures - Article.docx

Il y a 1 heure, DroitDeRéponse a dit :

J’ignorais qu’Airbus développait des moteurs

 

Dur de tout savoir  !   Airbus & Toshiba  se sont joints pour ce projet   ,  bonne chance 

Il y a 2 heures, DroitDeRéponse a dit :

J’ignorais qu’Airbus développait des moteurs

 

Airbus développe des avions qu'il souhaiterait équiper de réacteurs brûlant de l'hydrogène. Ce sont les motoristes qui développeront les réacteurs. En revanche, vu la très faible densité de l'hydrogène liquide (0,071) et sa température extrêmement basse(-253°C°), il faut revoir complètement l'avion pour loger des réservoirs plus volumineux et surtout très bien calorifugés. Donc airbus doit bien concevoir un nouveau type d'avion pour utiliser la propulsion avec de l'hydrogène.

Il y a 6 heures, Sittelle a dit :

On ne peut pas tout savoir .  

Elle n’en développe pas

Sus à l’hydrogène !

" Le premier gisement d’hydrogène sur terre est contenu dans… l’eau, et l’océan n’en manque pas. Mais cet hydrogène n’est pas prêt à l’emploi : pour le séparer de l’oxygène dans la molécule d’eau (de formule H2O), il faut briser la liaison O-H, et cela demande de l’énergie. En fait, la physique est impitoyable : l’énergie nécessaire pour séparer l’hydrogène de l’oxygène – auquel il est solidement « cramponné » – est exactement égale à l’énergie que l’hydrogène fournira quand il brûlera, c’est-à-dire… s’associera de nouveau à de l’oxygène (par combustion ou dans une pile à combustible) pour reformer de l’eau !"

Cette séparation de l’hydrogène d’autres atomes est déjà d’usage courant dans l’industrie : en 2019, il s’en est produit 75 millions de tonnes dans le monde. Pour le moment la technique employée, sauf rarissime exception, s’appelle le reformage du méthane. Pour cela, on mélange ensemble de la vapeur d’eau et du méthane ; on chauffe l’ensemble très fort (en brûlant du gaz), et les atomes se réarrangent de la manière suivante : 2*H20 + CH4 -> 4*H2 + CO2.

Nous obtenons bien de l’hydrogène gazeux dans cette affaire, mais aussi… du CO2. Il provient à la fois de la réaction chimique elle-même, mais aussi de la combustion du gaz naturel qui a fourni l’énergie nécessaire à cette réaction. Pour une tonne d’H2 produite, 10 tonnes de CO2 partent dans l’air. Utiliser cet hydrogène dans une voiture donne des émissions par km à peu près identiques à celles de l’essence. Au lieu d’être créé dans le moteur de la voiture, le CO2 l’est dans la production de l’hydrogène à l’amont.

" Mais, pour le moment, l’hydrogène ne sert quasiment pas aux transports, car il est très malcommode à stocker. Une petite moitié sert pour fabriquer de l’ammoniac (NH3), par association avec de l’azote pris dans l’air, pour ensuite produire des engrais azotés. Une autre petite moitié sert dans les raffineries pour ôter le soufre des carburants.

Produire l’hydrogène à partir de gaz fossile, quels qu’en soient les usages à l’aval, ne permet donc pas de résoudre le problème climatique. D’aucuns espèrent qu’il sera possible de capturer le CO2 émis pendant la production puis de l’enfouir sous terre, mais ce genre de processus ne sera pas à l’échelle si on veut remplacer par de l’hydrogène une fraction significative des 4 milliards de tonnes de pétrole utilisées en 2019 [NDR : dans le monde] "

Pour l’article en entier : 

https://jancovici.com/publications-et-co/articles-de-presse/sus-a-lhydrogene/

Et si on arrêtait de prendre l’avion ?

Il y a 2 heures, DroitDeRéponse a dit :

Elle n’en développe pas

 

Du coup je le répète : on ne peut pas tout savoir !

Il y a 10 heures, Répy a dit :

Airbus développe des avions qu'il souhaiterait équiper de réacteurs brûlant de l'hydrogène. Ce sont les motoristes qui développeront les réacteurs. En revanche, vu la très faible densité de l'hydrogène liquide (0,071) et sa température extrêmement basse(-253°C°), il faut revoir complètement l'avion pour loger des réservoirs plus volumineux et surtout très bien calorifugés. Donc airbus doit bien concevoir un nouveau type d'avion pour utiliser la propulsion avec de l'hydrogène.

 OUAI bon bin on attendra qu'il y en ai deux ou trois qui tombent avant de les prendre , je dis ça histoire de pas servir de cobaye en tant que passager , bien que j'ai une confiance sans limite en la technologie d'air bus , on continuera un peu à prendre les avions avec les anciens moteur en attendant de voir les nouveaux s'ils tiennent les airs ou pas ........ fin bref , aprés vous quoi !

si non moi perso du moment ça vole , ils peuvent y mettre du jus de beterrave si ça leur fait plaisir .... bon à condition que les tarifs restent correct évidement .

Que l’avion soit propulsé avec du kérosène, de l’hydrogène, ou de l’électricité, il me semble que c’est excrément gourmand en énergie (frottement de l’air).

A partir de là, c’est premièrement la réduction du nombre de vols qui doit être visa. Comme dans plein d’autres domaines la solution on la connaît : stop à la surconsommation.

Il y a 8 heures, Padnom a dit :

 

Sus à l’hydrogène !

 

 

" Le premier gisement d’hydrogène sur terre est contenu dans… l’eau, et l’océan n’en manque pas. Mais cet hydrogène n’est pas prêt à l’emploi : pour le séparer de l’oxygène dans la molécule d’eau (de formule H2O), il faut briser la liaison O-H, et cela demande de l’énergie. En fait, la physique est impitoyable : l’énergie nécessaire pour séparer l’hydrogène de l’oxygène – auquel il est solidement « cramponné » – est exactement égale à l’énergie que l’hydrogène fournira quand il brûlera, c’est-à-dire… s’associera de nouveau à de l’oxygène (par combustion ou dans une pile à combustible) pour reformer de l’eau !"

 

Cette séparation de l’hydrogène d’autres atomes est déjà d’usage courant dans l’industrie : en 2019, il s’en est produit 75 millions de tonnes dans le monde. Pour le moment la technique employée, sauf rarissime exception, s’appelle le reformage du méthane. Pour cela, on mélange ensemble de la vapeur d’eau et du méthane ; on chauffe l’ensemble très fort (en brûlant du gaz), et les atomes se réarrangent de la manière suivante : 2*H20 + CH4 -> 4*H2 + CO2.

Nous obtenons bien de l’hydrogène gazeux dans cette affaire, mais aussi… du CO2. Il provient à la fois de la réaction chimique elle-même, mais aussi de la combustion du gaz naturel qui a fourni l’énergie nécessaire à cette réaction. Pour une tonne d’H2 produite, 10 tonnes de CO2 partent dans l’air. Utiliser cet hydrogène dans une voiture donne des émissions par km à peu près identiques à celles de l’essence. Au lieu d’être créé dans le moteur de la voiture, le CO2 l’est dans la production de l’hydrogène à l’amont.

" Mais, pour le moment, l’hydrogène ne sert quasiment pas aux transports, car il est très malcommode à stocker. Une petite moitié sert pour fabriquer de l’ammoniac (NH3), par association avec de l’azote pris dans l’air, pour ensuite produire des engrais azotés. Une autre petite moitié sert dans les raffineries pour ôter le soufre des carburants.

Produire l’hydrogène à partir de gaz fossile, quels qu’en soient les usages à l’aval, ne permet donc pas de résoudre le problème climatique. D’aucuns espèrent qu’il sera possible de capturer le CO2 émis pendant la production puis de l’enfouir sous terre, mais ce genre de processus ne sera pas à l’échelle si on veut remplacer par de l’hydrogène une fraction significative des 4 milliards de tonnes de pétrole utilisées en 2019 [NDR : dans le monde] "

Pour l’article en entier : 

https://jancovici.com/publications-et-co/articles-de-presse/sus-a-lhydrogene/

 

Une possibilité d'utiliser l'hydrogène est de le transformer en ammoniac : H2 + 3 N2 > 2 NH3 plus simple à transporter, stocker et utiliser.

C'est une des voies d'avenir à long terme mais encore très couteuse.

2024-10_Hydrogene_Fontecave_PNC (1).pdf

Il y a 4 heures, Elbaid1 a dit :

 OUAI bon bin on attendra qu'il y en ai deux ou trois qui tombent avant de les prendre , je dis ça histoire de pas servir de cobaye en tant que passager , bien que j'ai une confiance sans limite en la technologie d'air bus , on continuera un peu à prendre les avions avec les anciens moteur en attendant de voir les nouveaux s'ils tiennent les airs ou pas ........ fin bref , aprés vous quoi !

si non moi perso du moment ça vole , ils peuvent y mettre du jus de beterrave si ça leur fait plaisir .... bon à condition que les tarifs restent correct évidement .

L’aviation civile est le secteur où les normes et les qualifications sont les plus rigoureuses. Le jour où un avion aura sa certification les cobayes (pilotes essais en vol) auront déjà fait le boulot.

il y a une heure, Pierrot89 a dit :

Une possibilité d'utiliser l'hydrogène est de le transformer en ammoniac : H2 + 3 N2 > 2 NH3 plus simple à transporter, stocker et utiliser.

C'est une des voies d'avenir à long terme mais encore très couteuse.

2024-10_Hydrogene_Fontecave_PNC (1).pdf 285.96 Ko · 0 téléchargement

hélas la combustion de l'ammoniac produit toujours un peu d'oxydes d'azote NO et NO² surtout dans un réacteur qui a toujours un excès d'air et donc d'oxygène. Il faudrait injecter un peu de NH3 dans les gaz d'échappement pour tenter de les supprimer. Mais comment faire la réaction dans un flux presque supersonique ?

Je n'ai rien contre le fait d'explorer toutes les pistes afin que les activités humaines aient moins d'impact sur la bonne santé de la planète. Ce qui me paraît très important aussi, c'est de tester tous les effets potentiels des nouvelles inventions. On nous a déjà tellement "vendu" d'innovations qui se sont révélées nocives à l'usage... D'abord, on teste en conditions réelles !!!

Il y a 1 heure, Pierrot89 a dit :

Une possibilité d'utiliser l'hydrogène est de le transformer en ammoniac : H2 + 3 N2 > 2 NH3 plus simple à transporter, stocker et utiliser.

C'est une des voies d'avenir à long terme mais encore très couteuse.

2024-10_Hydrogene_Fontecave_PNC (1).pdf 285.96 Ko · 0 téléchargement

Oui, et après l’avoir transformé en ammoniac dont on a plus besoin pour l’agriculture que pour s’envoyer en l’air. Il faudra à nouveau dépenser de l’énergie pour extraire l’hydrogène. Et ça ne résout pas le problème des émissions. 
Il y a un moment où il faudrait peut-être cesser de se cacher derrière de fausses solutions. Parce que le problème, c’est les resources, que ce soit l’énergie ou autre, qu’elles ne sont pas infinies, et que moins en en aura quand la situation deviendra critique, plus, il sera difficile d’y faire face. 
Alors on arrête de se leurrer ? On regarde les choses en face, et on fait ce qu’il faut ou pas ? 

Il y a 22 heures, DroitDeRéponse a dit :

L’aviation civile est le secteur où les normes et les qualifications sont les plus rigoureuses. Le jour où un avion aura sa certification les cobayes (pilotes essais en vol) auront déjà fait le boulot.

moi perso ça m'a toujours fasciné les vols en avion  , à la fois fasciné effrayé et excité part les conditions extérieure quand tu plafonne à 10000m . et les passagers ne se rendent même pas compte de L'evironnement dans lequel ils sont  avec une température à -70 et un taux d'oxigène à 25 %  .  Dans les fait tu es plus proche de l'espace que du plancher des vaches ... .

ptet à la longue ce type de moteur et carburation aura besoin de plus d'entretient  ,  c'est vrai c'est pas tant les premiers modèles en pleine vérification rigoureuses qui seront à craindre , mais plutôt les suivants ......  quand la routine de la technologie s'installe c'est ptet là que les défauts apparaissent .  Un peu comme à l'époque des dirigeable , les humains ont crues longtemps que ce fut le transport du futur et puis bon il me semble qu'à la longue se sont apperçu qu'il y avait comme des défauts et vachement risqué  .  Bon je suppose on ne peux pas comparer .

Le 27/10/2024 à 05:55, zebusoif a dit :

Que l’avion soit propulsé avec du kérosène, de l’hydrogène, ou de l’électricité, il me semble que c’est excrément gourmand en énergie (frottement de l’air).

A partir de là, c’est premièrement la réduction du nombre de vols qui doit être visa. Comme dans plein d’autres domaines la solution on la connaît : stop à la surconsommation.

c'est facile tu double le prix du transport aérien , avec 50% de plus par déplacement du coups c'est certain tu auras moins de passagers et donc moins d'avions et donc moins de pilotes mais aussi beaucoup moins de tourismes moins de duty free et donc moins d'hotels etc etc etc  la liste est longue .  fin bref beaucoup de moins  quoi .

il y a une heure, Elbaid1 a dit :

c'est facile tu double le prix du transport aérien , avec 50% de plus par déplacement du coups c'est certain tu auras moins de passagers et donc moins d'avions et donc moins de pilotes mais aussi beaucoup moins de tourismes moins de duty free et donc moins d'hotels etc etc etc  la liste est longue .  fin bref beaucoup de moins  quoi .

Tu prêches un convaincu. Sauf pour le prix, qui doit en fait être décidé au prorata des revenus, comme ça riche ou moins riche tout le monde peut le prendre quelques fois dans sa vie.