Ecrire, éditer : imposture ou nécessité ?

il y a une heure, Easle a dit :

 

Qui a parlé d'interdire à part vous ?

Vous ne jugez de rien, jamais ?  Sauf en jugeant dictatoriaux des propos non tenus, inventés par vous ?

 

 

Avouez que si vous pouviez freiner voire interdire cette littérature que vous vilipendez vous en tireriez satisfaction?

Il y a 16 heures, Easle a dit :

Toute une activité monétisée mais sans utilité sociale, ni même humaine, voire parisitaire, sur laquelle il faut éduquer l'esprit critique pour en faire diminuer l'inflation, l'enflement.

Au nom de quel vertu moralisatrice supérieure devrions nous interdire le marché de l’imprimerie et des emplois qu’elle procure ? (Vertu supérieure que croit détenir Easle à lui tout seul ?)

Que certains d’entre nous écrivent des livres, que des lecteurs achètent et lisent leurs ouvrages, en quoi l’exercice devrait-il être condamné ?

En quoi cela gênerait ceux qui ne lisent pas ?

Le marché de l’écriture, du spectacle, du cinéma, du théâtre, de l’opéra, de la dance, de la musique, tous ces arts qui procurent de la distraction et du plaisir au plus grand nombre, au nom de quoi devrions nous nous y opposer et le condamner?

il y a 45 minutes, Enchantant a dit :

Au nom de quel vertu moralisatrice supérieure devrions nous interdire le marché de l’imprimerie et des emplois qu’elle procure ?

Infatuation, mépris et suffisance ? 

Il y a 1 heure, Easle a dit :

 

Certes, on pourrait se dire que plus il y a des livres, ou d'oeuvres, plus il y aura de chef d'oeuvre parmi la foison de livraison. Et que plus un auteur écrit, mieux il écrit ?  Est-ce réellement ce que vous observez ?

Mon propos est plutôt d'observer (et non d'interdire, ce que beaucoup de gens qui me lisent ici interprète en l'absence de capacité à répondre sur le fond réel), le nombre infinis de parasites qui profitent, qui font cette profusion.

 

Oui il y a un écrivain que je suis depuis des années et je trouve que sont écriture change (bon malheureusement je préférais avant) en ce qu’il approfondi sa vision, sur le plan…mystique je dirais.
Je pense qu’il faut s’entraîner à tout même l’écriture. Par exemple personne n’écrit de livre sans revoir pendant des jours certaines tournures , mise en page, construction etc etc, bien sûr les talents c’est ce qu’il y a de mieux mais on ne peut pas n’espérer que ça. Qui n’a jamais écrit quelque chose le soir et trouver ça nul au matin ?

Je pense que c’est à ce moment là que la « diversité » citée avant intervient. Comme on ne peut pas attendre qu’il y ait seulement des talents on peut pour patienter picorer ici et là des choses qui peuvent enrichir un peu. 
La mode n’est pas négligeable, tout comme beaucoup de facteurs ainsi que les détracteurs . L’état de la société aussi, d’ailleurs des gens très bons font leurs affaires plutôt sur internet qu’ailleurs. C’est là que j’ai découvert beaucoup d’artistes (je n’écoute plus la radio ni la télé).

Mmmh on peux aussi pensez aux chef d’œuvres qui n’ont juste pas été découvert. J’ai lu un livre qui est connu aux us mais pas ici, qui est très drôle et qui a eu une histoire en rapport avec le sujet car il n’était pas destiné à la publication et il est devenu connu après la mort de son auteur. 

 

Il y a 8 heures, MadeleinedeProut a dit :

Avouez que si vous pouviez freiner voire interdire cette littérature que vous vilipendez vous en tireriez satisfaction?

Vous appréciez peut-être les procès d'intention, mais je préfère considérer réellement ce qui est dit, ou ce qui est compréhensible sans aveuglement idéologique, voire pire a priori personnel, ad hominem.

Et en l'occurence, je critique une dérive, et une structure, mais non, je préfererais une auto limitation, non pas une interdiction qui ne servirait d'ailleurs à rien et serait inapplicable.

Et puis c'est une médiocrité que je critique, pas une littérature, pas un genre.

c'est quoi l'échelle de médiocrité utilisée, objective pour juger l'écrit de quelqu'un ? 

Il y a 8 heures, Enchantant a dit :

Au nom de quel vertu moralisatrice supérieure devrions nous interdire le marché de l’imprimerie et des emplois qu’elle procure ? (Vertu supérieure que croit détenir Easle à lui tout seul ?)

Que certains d’entre nous écrivent des livres, que des lecteurs achètent et lisent leurs ouvrages, en quoi l’exercice devrait-il être condamné ?

En quoi cela gênerait ceux qui ne lisent pas ?

Le marché de l’écriture, du spectacle, du cinéma, du théâtre, de l’opéra, de la dance, de la musique, tous ces arts qui procurent de la distraction et du plaisir au plus grand nombre, au nom de quoi devrions nous nous y opposer et le condamner?

Mais, Enchantant, encore une fois vous inventez !

Où lisez vous une condamnation ? Est-ce à force de lire ce que je critique que vous ne savez plus faire la différence entre critique, jugement, négatif, et condamnation ?

Cette dérive d'un vocabulaire de plus en plus confus, visiblement, est, au-delà de la mauvaise foi, aussi un résultat de cette médiocrité "littéraire", et éducative.

Le condamner, non, mais le critiquer, en fustiger les errements... Et pourquoi serait-ce interdit ? Car si je prends vos lunettes, c'est bien ce que vous voulez faire en ce cas non ? Interdire, faire taire les critiques ?

Comme dans toute création artistique, il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus.

On se rêve Maria Callas et on finit choriste, on se rêve  Léonardo Di Caprio et l'on est figurant, on se voit Balzac et les ventes ne décollent pas...On s'imaginait en Madonna et l'on finit par chanteur bénévole dans un groupe se produisant devant des retraités en EHPAD.

Pour ceux qui ont tenté l'aventure et  se sont donnés à fond ont payé des cours, enchaîné les répétitions, consacré beaucoup de temps et d'efforts à une activité artistique qui ne leur a rapporté que des nèfles  et qui ont vu leurs rêves artistiques  ridiculisés ou bien réduits à peu de chose on peut considérer que le show business n'est qu'une vaste fumisterie.

Pour les autres, ceux qui persévèrent en ayant la foi, nous n'avons qu'un seul encouragement à émettre, parce qu'il n'est interdit à personne de rêver...

bonsoir,

c'est presque un sujet qui aurait sa place, en philosophie ...

j'y vois comme la nostalgie des "maîtres a penser" d'autrefois ;

en dehors d'ouvrages de spécialités, ou scientifiques,

n'importe quel livre peut donner a un lecteur, l'envie d'écrire, et j'aime l'idée .

en effet, si l'on exclu les ouvrages de spécialités, il reste le développement, des sentiments,

eux-mêmes issus d'une éducation, d'une religion (ou non), d'une éthique, d'un chemin de vie (liste non exhaustive) ...

ce qui est propre a chacun d'entre nous. c'est d'ailleurs, ce qui explique le nombre des "romans" d'amour...

et puis il y a le plaisir, que l'on trouve a l'écriture, après une "belle, ou bonne" tournure de phrase, la rédaction qui 

matérialise sa pensée, et forcément la petite dose d'égo qui va avec... ce qui m'inquiète le plus dans  le changement de 

la société, c'est le dévoiement du tout par l'image, des  gens qui scrollent a longueur de journée, et qui ont du mal a comprendre

les différents degrés d'humour dans un dessin humoristique, ou une caricature ...

Il y a en chacun de nous plus ou moins de talents qui ne demandent qu'à s'exprimer et un monde imaginaire qu'on livre aux autres ou pas. Mais la plupart des écrivains décrivent  et transposent des situations vécues, les expériences de leur entourage.

Le 14/10/2024 à 17:07, Virtuose_en_carnage a dit :

C'est toujours pareil. Il se pose la question des valeurs. Si le seul but d'écrire et de publier des livres, c'est de faire de l'argent, il est assuré que le système à l'heure actuelle marche bien. En revanche, si on se penche du point de vu de la pertinence, il est assez clair que très peu d'ouvrages sont intéressants et pertinents.

Le plus grand problème à mon avis c'est la mode.

Il y a des sujets à la mode et les éditeurs comptent sur ça pour leurs profits... Les "écrivains" malins écrivent sur ces sujets à la mode pour faire de l'argent... pour se faire connaitre c'est assez minable finalement... Le drame c'est qu'en dehors de tout ça, de la mode, le reste n'existe plus... plus du tout...

Et même ces sujets à la mode tombent aussi vite dans l'oubli...

Rapidement ces productions n'ont plus le moindre intérêt.

Question : est-ce qu'il n'en a pas toujours été ainsi ?

Probablement...

Ca c'est l'angoisse ! 

La différence c'est juste une accélération ! La mode change vite, il faut être très réactif !