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Easle

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Membre, 53ans Posté(e)
Easle Membre 3 486 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)

 

Des millions de livres sont écris et publiés chaque année, avec quelle valeur ? Dans quel but ?

On le voit sur un forum, tout le monde, ou presque à quelque chose à dire. Mais le contenu n'est pas si souvent utile ou intéressant. En est-ce moins le cas avec l'écriture de livres et leur publication ? Tout une économie en vit ou survit sur un fondement des plus incertains et une qualité réelle pour ? combien d'ouvrages.

Et pour quelles conséquences ?

Oh, ce n'est pas le seul secteur, mais tous ces matériaux, toute cette activité, ce 'travail', combien réellement valable, surtout dans sa forme monétaire, sa justification à des revenus ?

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Membre, 61ans Posté(e)
MadeleinedeProut Membre 4 470 messages
Maitre des forums‚ 61ans‚
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Il y a 2 heures, Easle a dit :

On le voit sur un forum, tout le monde, ou presque à quelque chose à dire. Mais le contenu n'est pas si souvent utile ou intéressant.

Un forum est un lieu d'échanges gratuit où l'on peut parler de toutes sortes de choses, comme on le ferait avec une tablée de connaissances. La question pécuniaire n'intervient donc pas alors qu'en lançant un maximum de livres sur le marché une maison d'éditions poursuit un but précis, celui de gagner de l'argent. Ce sont deux notions qui me semble-t-il n'ont rien à voir l'une avec l'autre.

 

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Membre, 34ans Posté(e)
Virtuose_en_carnage Membre 6 525 messages
Maitre des forums‚ 34ans‚
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Il y a 1 heure, Easle a dit :

 

Des millions de livres sont écris et publiés chaque année, avec quelle valeur ? Dans quel but ?

On le voit sur un forum, tout le monde, ou presque à quelque chose à dire. Mais le contenu n'est pas si souvent utile ou intéressant. En est-ce moins le cas avec l'écriture de livres et leur publication ? Tout une économie en vit ou survit sur un fondement des plus incertains et une qualité réelle pour ? combien d'ouvrages.

Et pour quelles conséquences ?

Oh, ce n'est pas le seul secteur, mais tous ces matériaux, toute cette activité, ce 'travail', combien réellement valable, surtout dans sa forme monétaire, sa justification à des revenus ?

C'est toujours pareil. Il se pose la question des valeurs. Si le seul but d'écrire et de publier des livres, c'est de faire de l'argent, il est assuré que le système à l'heure actuelle marche bien. En revanche, si on se penche du point de vu de la pertinence, il est assez clair que très peu d'ouvrages sont intéressants et pertinents.

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Membre, Maîtresse Françoise, Posté(e)
Pirene Membre 2 820 messages
Maitre des forums‚ Maîtresse Françoise,
Posté(e)
Il y a 8 heures, Easle a dit :

 

Des millions de livres sont écris et publiés chaque année, avec quelle valeur ? Dans quel but ?

On le voit sur un forum, tout le monde, ou presque à quelque chose à dire. Mais le contenu n'est pas si souvent utile ou intéressant. En est-ce moins le cas avec l'écriture de livres et leur publication ? Tout une économie en vit ou survit sur un fondement des plus incertains et une qualité réelle pour ? combien d'ouvrages.

Et pour quelles conséquences ?

Oh, ce n'est pas le seul secteur, mais tous ces matériaux, toute cette activité, ce 'travail', combien réellement valable, surtout dans sa forme monétaire, sa justification à des revenus ?

La société de spectacle qui arrive à contaminer un petit peu tout le monde ? Et c’est pas dit que ce soit inutile car ça dépend de se qu’on va en faire aussi. Même les trucs que j’aime pas on leur utilité et leurs effets sur moi. 
Faut pas oublier la démocratisation de certains domaines grâce à la qualité de vie qui a changé qui fait qu’on a une poupette kenza starifiée :DD ou la pensée d’un anonyme qui s’étendrait. Je pense que votre question est au carrefour de plusieurs observations qu’on peut faire de la société. 
 C’est vrai que c’est pas fou fou a chaque fois d’ailleurs ce serait impossible mais ca « oblige » au moins a une chose bien c’est d’aiguiser et d’affiner ces choix en faisant de la sélection :happy:.

Modifié par Pirene
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Membre, 53ans Posté(e)
Easle Membre 3 486 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
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il y a une heure, MadeleinedeProut a dit :

Un forum est un lieu d'échanges gratuit où l'on peut parler de toutes sortes de choses, comme on le ferait avec une tablée de connaissances. La question pécuniaire n'intervient donc pas alors qu'en lançant un maximum de livres sur le marché une maison d'éditions poursuit un but précis, celui de gagner de l'argent. Ce sont deux notions qui me semble-t-il n'ont rien à voir l'une avec l'autre.

 

 

Ce n'était pas ce que je soulignais, mais plutôt le fait qu'à dire, tout le monde a quelque chose ! Et qu'il est plutôt bien de pouvoir s'exprimer sur un forum, ce que devrait peut-être faire des gens au lieu d'écrire des livres, qui flatte leur ego, leur donne parfois des revenus mais aux dépends de celles et ceux qui se laisseront avoir par la publicité de l'éditeur, voire la mode qui dicte ce qu'il faut lire (comme les prix annuels).

Toute une activité monétisée mais sans utilité sociale, ni même humaine, voire parisitaire, sur laquelle il faut éduquer l'esprit critique pour en faire diminuer l'inflation, l'enflement.

Mais je l'ai dit aussi, comme beaucoup d'autres activités monétaires peu justifiables dans leur massification.

Ne pas être un imposteur en "écrivant" alors que cela ne vaut guerre mieux que ce qui se dit au comptoir.

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Membre, 50ans Posté(e)
Axo lotl Membre 17 334 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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Il y a 2 heures, Easle a dit :

 

Des millions de livres sont écris et publiés chaque année, avec quelle valeur ? Dans quel but ?

On le voit sur un forum, tout le monde, ou presque à quelque chose à dire. Mais le contenu n'est pas si souvent utile ou intéressant. En est-ce moins le cas avec l'écriture de livres et leur publication ? Tout une économie en vit ou survit sur un fondement des plus incertains et une qualité réelle pour ? combien d'ouvrages.

Et pour quelles conséquences ?

Oh, ce n'est pas le seul secteur, mais tous ces matériaux, toute cette activité, ce 'travail', combien réellement valable, surtout dans sa forme monétaire, sa justification à des revenus ?

et qui définirait l'utilité d'un livre ? de quel droit ? 

 

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Membre, 152ans Posté(e)
Yabon Super Membre 501 messages
Forumeur alchimiste ‚ 152ans‚
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Tu pourrais dire pareil pour plein d'autres choses : films, musique, émissions de téléréalité... Combien de produits valables, et combien dont le seul but est d'abrutir la masse et faire le plus de pognon le plus facilement possible ?

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Membre, 53ans Posté(e)
Easle Membre 3 486 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
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il y a 44 minutes, Pirene a dit :

La société de spectacle qui arrive à contaminer un petit peu tout le monde ? Et c’est pas dit que ce soit inutile car ça dépend de se qu’on va en faire aussi. Même les trucs que j’aime pas on leur utilité et leurs effets sur moi. 
Faut pas oublier la démocratisation de certains domaines grâce à la qualité de vie qui a changé qui fait qu’on a une poucette kenza starifiée :DD ou la pensée d’un anonyme qui s’étendrait. Je pense que votre question est au carrefour de plusieurs observations qu’on peut faire de la société. 
 C’est vrai que c’est pas fou fou a chaque fois d’ailleurs ce serait impossible mais ca « oblige » au moins a une chose bien c’est d’aiguiser et d’affiner ces choix en faisant de la sélection :happy:.

 

Oui, les ntic, si on peut encore employer ce vieil acronyme, sont aussi exemplaire de la dérive massifiante du vide comme objet de valeur, de la vacuité comme exposition de l'être, l'être humain cru nu.

N'est-ce pas, grandement par la disparition du travail productif, matériel ? Le communisme, comme le libéralisme, aspirait tout deux à la croissance, mais tout deux, avec la libération de l'être humain. Le premier pour le voir se consacrer à son élévation morale (ouch !), le second pour abaisser les coûts de production par l'utilisation de machines privatisées et augmenter les profits (quoique qu'idiotement puisque jusqu'à ce que les consommateurs, ne travaillant plus, ne puissent plus acheter cette production ainsi inutile et invendable, sauf bradée, donc... etc.).

A quoi va bien pouvoir s'occuper l'être humain ? Certes, Aristote nous disait que seul valait pour un homme de s'intéresser à la sagesse, à la philo-sophie. Mais qui a finalement envie de ça ? plutôt que de jouer ad vitam et en immersion si possible complète à la panoplie des milliers de jeux prodigieux qui pourront sortir chaque mois d'ici une centaine d'année...

Ou de se pavanner sur une plage, sur un yatch, etc. etc. Les rêves, même, voire surtout, des plus pauvres.

Mais aussi, pour certain-e-s, d'écrire, de produire son oeuvre écrite, peinte, musicale, filmique ! Sa "création", sacrée, grandiloquente, boursouflée de vanité, de certitude d'être "quelque chose", presque "quelqu'un-e".

 

Vers quoi va la création, la boursouflure d'Ego qui reste au non travailleur, au "Créateur" à la "Créatrice" ?

 

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Membre, 92ans Posté(e)
Stella Maris Membre 179 messages
Forumeur survitaminé‚ 92ans‚
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Il y a 3 heures, Easle a dit :

ais le contenu n'est pas si souvent utile ou intéressant. En est-ce moins le cas avec l'écriture de livres et leur publication ? Tout une économie en vit ou survit sur un fondement des plus incertains et une qualité réelle pour ? combien d'ouvrages.

Et pour quelles conséquences ?

C'est justement une force. Se contenter des auteurs qui vendent le plus serait un appauvrissement terrible. La culture nait de la diversité. Laissez moi libre de lire et d'apprécier des auteurs mineurs que d'autres n'aiment pas.

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Membre, 50ans Posté(e)
Axo lotl Membre 17 334 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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il y a 1 minute, Stella Maris a dit :

C'est justement une force. Se contenter des auteurs qui vendent le plus serait un appauvrissement terrible. La culture nait de la diversité. Laissez moi libre de lire et d'apprécier des auteurs mineurs que d'autres n'aiment pas.

je partage votre point de vue, "une police" littéraire serait consternante. Chacun à le droit de trouver du plaisir à tel genre ou tel genre de littérature ou à tel ou tel auteur. Heureusement que tout à chacun à le droit d'écrire, et heureusement que tout à chacun à le droit de les lire. 

et j'ajouterais il en va de cette liberté dans tous les arts.

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Membre, 61ans Posté(e)
MadeleinedeProut Membre 4 470 messages
Maitre des forums‚ 61ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Easle a dit :

 

Ce n'était pas ce que je soulignais, mais plutôt le fait qu'à dire, tout le monde a quelque chose ! Et qu'il est plutôt bien de pouvoir s'exprimer sur un forum, ce que devrait peut-être faire des gens au lieu d'écrire des livres, qui flatte leur ego, leur donne parfois des revenus mais aux dépends de celles et ceux qui se laisseront avoir par la publicité de l'éditeur, voire la mode qui dicte ce qu'il faut lire (comme les prix annuels).

Toute une activité monétisée mais sans utilité sociale, ni même humaine, voire parisitaire, sur laquelle il faut éduquer l'esprit critique pour en faire diminuer l'inflation, l'enflement.

Mais je l'ai dit aussi, comme beaucoup d'autres activités monétaires peu justifiables dans leur massification.

Ne pas être un imposteur en "écrivant" alors que cela ne vaut guerre mieux que ce qui se dit au comptoir.

Qu'appelez-vous une utilité sociale?

Je connais des personnes qui prennent plaisir à lire des auteurs "faciles", sans valeur littéraire telle que vous l'entendez,  dont les livres se vendent comme des petits pains. Si ces auteurs n'existaient pas, ces personnes ne liraient pas.

En parallèle il y a toujours sur le marché du livre -pour le moment- des écrivains-nes créatifs-ves, imaginatifs-ves, dont le style est de qualité. Mais, qui ne sont pas tout public.

Tout dépend ce que l'on attend d'un livre. De la culture au sens propre du terme? un style? une ouverture sur le monde? un simple et agréable moment d'évasion qui à mon sens possède une vraie utilité sociale?

Je serais pour ma part plus sévère envers l'art pictural. Et le snobisme qui l'entoure.

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Membre, 53ans Posté(e)
Easle Membre 3 486 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)
il y a 13 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Qu'appelez-vous une utilité sociale?

Je connais des personnes qui prennent plaisir à lire des auteurs "faciles", sans valeur littéraire telle que vous l'entendez,  dont les livres se vendent comme des petits pains. Si ces auteurs n'existaient pas, ces personnes ne liraient pas.

En parallèle il y a toujours sur le marché du livre -pour le moment- des écrivains-nes créatifs-ves, imaginatifs-ves, dont le style est de qualité. Mais, qui ne sont pas tout public.

Tout dépend ce que l'on attend d'un livre. De la culture au sens propre du terme? un style? une ouverture sur le monde? un simple et agréable moment d'évasion qui à mon sens possède une vraie utilité sociale?

Je serais pour ma part plus sévère envers l'art pictural. Et le snobisme qui l'entoure.

 

Je n'ai pas parlé de valeur littéraire. Je ne reproche rien aux littératures de genre par exemple. Mais à la médiocrité, à la qualité de gare si vous voulez.

Mais pour certains livres faciles, je crois que je préfererais que les gens ne lisent pas. Je songe notamment aux livres de développement personnel, non seulement médiocre et racoleur, mais qui plus est dangereux, individuellement et surtout socialement sur le long terme, en diffusant un hyper individualisme désocialisant en réalité.

Mieux vaut lire peu ou pas que mal.

L'art pictural ne vaut pas mieux. Se développe en fait une stratégie d'adaptation basée sur l'hypocrisie, la tromperie, l'escroquerie intellectuelle. Ce car la nature de l'homme est la culture, et que c'est dans ce registre qu'il poursuit son développement et ses adaptations, ses luttes pour la survie (la reproduction). Lorsque la chasse disparait, devient un sport, un art d'élite, souvenir des temps anciens, le travail productif matériel, l'artisanat, le combat (technique), l'écriture, la fabrication de rites, de discours (sophisme) deviennent des vecteurs de sélection culturelle. Lorsque le travail productif matériel disparaît, les techniques sont dévalorisées et se démocratise, se massifient la production de rites, les discours (sophisme), l'AAAAAArt, la CCCRRéativité, qui perd son sens dans sa profusion.

L'utilité sociale : ce qui permet de faire société, de fonder une possibilité d'existence pérenne de la vie humaine organisée, collectivement. Car individuellement un être humain n'est rien. La nature n'en fait qu'une bouchée.

L'égalitarisme, ou l'idée que tout se vaut est anesthésiante et morbide. Cette mutation du travail en activité peut-elle ne pas conduire à cette morbidité ?

 

 

 

il y a 41 minutes, Stella Maris a dit :

C'est justement une force. Se contenter des auteurs qui vendent le plus serait un appauvrissement terrible. La culture nait de la diversité. Laissez moi libre de lire et d'apprécier des auteurs mineurs que d'autres n'aiment pas.

 

Au-delà du mot qui fait progressiste, en quoi, précisément, la culture nait-elle de la diversité, concrètement ?

Voulez-vous dire que les cultures traditionelles, fortement endogènes, n'était pas réellement des cultures ?

Ce type de conception, non réfléchi, est certes à la mode, mais voilà à quoi conduit la réalité de son assertion.

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Membre, 61ans Posté(e)
MadeleinedeProut Membre 4 470 messages
Maitre des forums‚ 61ans‚
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il y a une heure, Easle a dit :

Mieux vaut lire peu ou pas que mal.

Les livres de développement personnel est une catégorie que je n'aborde pas, je ne connais pas.

La littérature de gare je n'ai rien contre si elle permet aux lecteurs de s'échapper de leur quotidien l'espace de quelques heures.

Je n'ai pour ma part aucun désir d'imposer (de quel droit?)ou d'interdire une lecture qui va rompre un ennui, permettre de s'échapper d'un quotidien parfois sans couleurs, d'échapper à des soucis récurrents.

Je peux éventuellement me permettre de conseiller une lecture à une personne proche, mais cette interdiction à laquelle vous faites allusion concernant une littérature somme toute pas dangereuse je n'y adhère pas du tout. C'est une forme de dictature tout simplement.

 

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Membre, 92ans Posté(e)
Stella Maris Membre 179 messages
Forumeur survitaminé‚ 92ans‚
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il y a 21 minutes, Easle a dit :

Au-delà du mot qui fait progressiste, en quoi, précisément, la culture nait-elle de la diversité, concrètement ?

Concrètement ? Tu plaisantes ? Il n'y a QUE des exemples. La naissance du roman. La découverte de la surface de Lune... Il n'y a que des exemples. Et toi, concrètement, en quoi peux-tu affirmer que la diversité n'interagît pas sur la culture ?

 

il y a 28 minutes, Easle a dit :

Voulez-vous dire que les cultures traditionelles, fortement endogènes, n'était pas réellement des cultures ?

Très bel argument, en ta défaveur. les cultures les plus endogènes (aucune n'est parfaitement endogène) sont les plus pauvres.

 

il y a 28 minutes, Easle a dit :

Ce type de conception, non réfléchi, est certes à la mode, mais voilà à quoi conduit la réalité de son assertion.

Rien à faire de la mode. Quel tissu de conneries...

 

 

 

 

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Membre, 50ans Posté(e)
Axo lotl Membre 17 334 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 30 minutes, Stella Maris a dit :

Concrètement ? Tu plaisantes ? Il n'y a QUE des exemples. La naissance du roman. La découverte de la surface de Lune... Il n'y a que des exemples. Et toi, concrètement, en quoi peux-tu affirmer que la diversité n'interagît pas sur la culture ?

 

Très bel argument, en ta défaveur. les cultures les plus endogènes (aucune n'est parfaitement endogène) sont les plus pauvres.

 

Rien à faire de la mode. Quel tissu de conneries...

 

 

 

 

curieusement les propos de ce forumeur me fait penser à un article que j'ai lu ce matin, sur les talibans qui ont promu de nouvelles lois comme celle d'interdire aux médias de diffuser des êtres vivants. La rigidité de pensée est toujours la mort d'une culture, d'une société. Je vous rejoins complètement.

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Membre, Maîtresse Françoise, Posté(e)
Pirene Membre 2 820 messages
Maitre des forums‚ Maîtresse Françoise,
Posté(e)
Il y a 5 heures, Easle a dit :

 

Oui, les ntic, si on peut encore employer ce vieil acronyme, sont aussi exemplaire de la dérive massifiante du vide comme objet de valeur, de la vacuité comme exposition de l'être, l'être humain cru nu.

N'est-ce pas, grandement par la disparition du travail productif, matériel ? Le communisme, comme le libéralisme, aspirait tout deux à la croissance, mais tout deux, avec la libération de l'être humain. Le premier pour le voir se consacrer à son élévation morale (ouch !), le second pour abaisser les coûts de production par l'utilisation de machines privatisées et augmenter les profits (quoique qu'idiotement puisque jusqu'à ce que les consommateurs, ne travaillant plus, ne puissent plus acheter cette production ainsi inutile et invendable, sauf bradée, donc... etc.).

A quoi va bien pouvoir s'occuper l'être humain ? Certes, Aristote nous disait que seul valait pour un homme de s'intéresser à la sagesse, à la philo-sophie. Mais qui a finalement envie de ça ? plutôt que de jouer ad vitam et en immersion si possible complète à la panoplie des milliers de jeux prodigieux qui pourront sortir chaque mois d'ici une centaine d'année...

Ou de se pavanner sur une plage, sur un yatch, etc. etc. Les rêves, même, voire surtout, des plus pauvres.

Mais aussi, pour certain-e-s, d'écrire, de produire son oeuvre écrite, peinte, musicale, filmique ! Sa "création", sacrée, grandiloquente, boursouflée de vanité, de certitude d'être "quelque chose", presque "quelqu'un-e".

 

Vers quoi va la création, la boursouflure d'Ego qui reste au non travailleur, au "Créateur" à la "Créatrice" ?

 

Internet a produit beaucoup de vide oui, notamment beaucoup d’êtres humains tout nus aussi :happy: mais quand vous dites « cru » il y a également l’idée de gens radicaux, radicaux au sens authentiques. 
Je vois ce que vous voulez dire, l’inactivité est « dangereuse » surtout à l’époque où il y a autant de distractions, mais comme je disais , on sélectionne et on apprend à sélectionner.

On ne peut pas écrire que de belles choses à chaque fois, il faut bien s’entraîner avant ; en dehors du talent pour écrire et du temps à perfectionner, il faudrait aussi que ce soit fait pour de bonnes raisons etc etc. En fait si j’ai compris ce que vous dites je vous dirais que c’est assez idéaliste de vouloir cette perfection vienne. Mais c’est bien. Je crois qu’au fond on ne peut pas attendre qu’il y ait que des trucs biens et utiles parce que l’un va toujours avec l’autre. 

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Neopilina Membre 2 612 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 6 heures, Axo lotl a dit :

"une police" littéraire serait consternante.

Je rebondis là-dessus. Mine de rien, même en démocratie, ça existe : c'est les droits d'auteur. Régulièrement sur tel ou tel sujet, je fais des recherches poussées, j'ai eu ou j'ai mes marottes. Et quand je décide de " creuser ", je ne fais pas les choses à moitié. Bref. Dans ma vie, " les droits d'auteur " ont souvent constitué un obstacle inacceptable. Pour me procurer des ouvrages épuisés, j'ai raqué à mort, fait revenir en France des livres d'occasion dont j'avais besoin, de Suisse, du Canada, etc. Tous ces livres, " pas encore libres de droit ", pas encore tombés dans le domaine public, font partie d'un catalogue d'un éditeur, qui ne réédite pas, parce que la demande est trop faible, mais qui ne cède pas le titre au secteur de la réimpression à la demande, de plus en plus performant !!! Parfois je fais imprimer des ouvrages numérisés par Google, etc. J'envoie le lien et l'imprimeur me livre ça à la maison. Les livres numérisés par la Bnf (Gallica) ne sont pas imprimables, il faut commander un exemplaire payant. Ça me sort par les trous de nez : c'est une entrave à la connaissance, à la culture. A minima une oeuvre devrait tomber dans le domaine public à la mort de son auteur. Des fois, y'a des lobbys surpuissants avec des cabinets d'avocats (Hergé, Picasso, Van Gogh, Heidegger, etc.) pour défendre le " filon ". Citroën n'a jamais rendu public le montant du chèque versé aux héritiers pour utiliser le nom " Picasso " pour un modèle de véhicule. Ça, je m'en fous, mais c'est pour donner un exemple. La succession de Picasso (qui n'avait pas fait de testament, et qui a fait des gosses partout !) a duré 30 ans. Pendant tout ce temps, tous les héritiers ont vécu à crédit, les banques savaient qu'ils allaient toucher le pactole un jour. Et une fois la succession terminée, on crée une soi-disant " Fondation ", qui est en fait un vrai pit-bull qui n'a pas d'autre fin que de " veiller " sur les droits.

Modifié par Neopilina
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Membre, 53ans Posté(e)
Easle Membre 3 486 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, MadeleinedeProut a dit :

Les livres de développement personnel est une catégorie que je n'aborde pas, je ne connais pas.

La littérature de gare je n'ai rien contre si elle permet aux lecteurs de s'échapper de leur quotidien l'espace de quelques heures.

Je n'ai pour ma part aucun désir d'imposer (de quel droit?)ou d'interdire une lecture qui va rompre un ennui, permettre de s'échapper d'un quotidien parfois sans couleurs, d'échapper à des soucis récurrents.

Je peux éventuellement me permettre de conseiller une lecture à une personne proche, mais cette interdiction à laquelle vous faites allusion concernant une littérature somme toute pas dangereuse je n'y adhère pas du tout. C'est une forme de dictature tout simplement.

 

Qui a parlé d'interdire à part vous ?

Vous ne jugez de rien, jamais ?  Sauf en jugeant dictatoriaux des propos non tenus, inventés par vous ?

 

 

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Membre, 53ans Posté(e)
Easle Membre 3 486 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, Stella Maris a dit :

Concrètement ? Tu plaisantes ? Il n'y a QUE des exemples. La naissance du roman. La découverte de la surface de Lune... Il n'y a que des exemples. Et toi, concrètement, en quoi peux-tu affirmer que la diversité n'interagît pas sur la culture ?

Très bel argument, en ta défaveur. les cultures les plus endogènes (aucune n'est parfaitement endogène) sont les plus pauvres.

Rien à faire de la mode. Quel tissu de conneries...

 

Hum, les cultures Dogon, Peuls, Nambikwara, Hmong, etc. sont donc des cultures pauvres... Et c'est moi qui dit des conneries !  :rofl:

N'est-ce pas un suprémacisme de la civilisation technique ?

Et aucun de vos exemples ne part de la diversité. La diversité n'est pas inutile, dans des lieux d'échanges, des marchés, mais si vous semez un millier de variétés de graine très différentes sur un champs, vous ne récolterez rien de valable. De même si vous mélangez 100 épices vous aurez moins de goût qu'avec deux ou trois, voire une seule.

Le démocratisme essaie de croire que tout se vaut et que la quantité fait la qualité mais c'est une fiction bien pensante, rien d'autre.  Et oui, c'est une mode, une dilution marchande de la singularité.

 

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Membre, 53ans Posté(e)
Easle Membre 3 486 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Pirene a dit :

Internet a produit beaucoup de vide oui, notamment beaucoup d’êtres humains tout nus aussi :happy: mais quand vous dites « cru » il y a également l’idée de gens radicaux, radicaux au sens authentiques. 
Je vois ce que vous voulez dire, l’inactivité est « dangereuse » surtout à l’époque où il y a autant de distractions, mais comme je disais , on sélectionne et on apprend à sélectionner.

On ne peut pas écrire que de belles choses à chaque fois, il faut bien s’entraîner avant ; en dehors du talent pour écrire et du temps à perfectionner, il faudrait aussi que ce soit fait pour de bonnes raisons etc etc. En fait si j’ai compris ce que vous dites je vous dirais que c’est assez idéaliste de vouloir cette perfection vienne. Mais c’est bien. Je crois qu’au fond on ne peut pas attendre qu’il y ait que des trucs biens et utiles parce que l’un va toujours avec l’autre. 

 

Certes, on pourrait se dire que plus il y a des livres, ou d'oeuvres, plus il y aura de chef d'oeuvre parmi la foison de livraison. Et que plus un auteur écrit, mieux il écrit ?  Est-ce réellement ce que vous observez ?

Mon propos est plutôt d'observer (et non d'interdire, ce que beaucoup de gens qui me lisent ici interprète en l'absence de capacité à répondre sur le fond réel), le nombre infinis de parasites qui profitent, qui font cette profusion.

 

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