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Kurt Gödel, ce nom vous dit quelque chose ?

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Pratika

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 1 minute, Neopilina a dit :

- Il n 'y a pas de mathématiques sans l'être humain pour les découvrir.

C'est un débat ouvert Chekhina

Pour Lichnerowicz et même pour un neurophysien comme Jean Pierre Changeux, les mathématiques sont des productions cérébrales et donc un jeu de langage formel

Pour un Alain Connes, la réalité mathématiques est l'élément de réalité fondamental qui dépasse donc de loin notre propre existence avec une exploration en cours et qui est limitée par notre cognition mais non conditionnée par elle

il y a 6 minutes, Neopilina a dit :

Il n'y a pas de mathématiques sans l'infini qu'elles utilisent à tous bouts de champs, manifestement ou intrinsèquement. Le hic, c'est qu'on ne connait aucun infini dans la nature.

Non, sachant qu'on est pas non plus certain des limites.

En revanche, certaines propriétés mathématiques qu'on prête aux suites infinies sont objet de correspondances physique réelles dans des résultats particulièrement étonnant comme dans l'effet Casimir ou la factorisation d'un nombre infini d'entiers est remplacée par -1/12 par prolongement analytique

il y a 11 minutes, Neopilina a dit :

Et moi je m'étonne qu'il n'y ait encore personne pour se demande tout cela se passe.

Je serais très intéressé par savoir où tout cela se passe pour toi

Après le "ou" me semble étriqué

Pourquoi une "dimension spatiale" quelconque serait "cet absolu" dont dériverait nos questions 

Que penses tu toi en particulier ?

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Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 974 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Quand l'infini s'invite, oui, oui, il s'invite, surgit, a priori, sans qu'on lui ait demandé son avis, dans les équations des physiciens, etc., ceux-ci comprennent immédiatement qu'ils font fausse route, qu'ils se sont plantés quelque part, etc., qu'ils doivent recommencer, revoir leur copie. Une fois qu'il est manifestement là, c'est l'inflation et ça devient très vite du grand n'importe quoi. Ils détestent ça. Pas comme les matheux, qui ne font que des mathématiques, qui s'en foutent, rien de plus naturel, constitutif, pour les mathématiques.

Du reste, la godélite, manie qui consiste à exagérer la portée des 2 théorèmes d'incomplétude de Gödel, est parfaitement documentée. Et, en toute honnêteté, il y a longtemps, j'avais donné.

Modifié par Neopilina
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Neopilina a dit :

Du reste, la godélite, manie qui consiste à généraliser de façon exagérée les 2 théorèmes d'incomplétude de Gödel, est parfaitement documentée. Et, en toute honnêteté, il y a longtemps, j'avais donné.

Je ne sais pas ce que signifie "généraliser de façon exagéré les 2 théorèmes d'incomplétude de Gödel"

Exagéré signifie abusivement

Ce qui est certain...

C'est que Alain Connes médaille Field de mathématiques déclare que ce théorème amène une mise en avant des limites de la méthode axiomatique formalisée c'est à dire des déductions logiques que l'on peut faire à l'intérieur d'un système formel

Cela implique à séparer ce qui est prouvable dans tout système logico déductif de ce qui est vrai dans ce qu'il appelle la réalité mathématique archaïque qu'il définit comme le vaste continent des vérités mathématiques 

Et ce point je vais le citer in extenso car il est très différent de la définition que tu as donné...

"Le contenu du théorème de Gödel n'est pas seulement l'indécidabilité, c'est à dire l'existence de propositions indécidables quel que soit le système d'axiomes que l'on donne.

Beaucoup plus important encore, dans N'IMPORTE QUEL SYSTÈME FORMEL (suffisamment élaboré pour contenir les entiers naturels), il y aura toujours des propositions vraies mais indémontrables dans le système...

Ce système est toujours pris en défaut, c'est à dire, d'après le théorème de Gödel, il existe toujours une infinité de propositions vraies mais indémontrables dans le système logique.

Bon....

Personnellement le livre Gödel Escher Bach de 700 pages qui tourne autour de l'importance de ce théorème pour les mathématiques mais aussi pour la génétique, l'intelligence artificielle et la philosophie m'avait évidemment séduit

Ce théorème y est d'ailleurs démontré from scratch pour le comprendre 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 697 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 10 heures, zenalpha a dit :

Intéressant 

En quoi la vérité en philosophie est à distinguer de la vérité en mathématiques ?

La vérité en maths n’a rien d’absolue, ne se rattache pas à ce qui est, au monde physique . Elle dépend des axiomes . Rien de fâcheux à avoir deux vérités contradictoires qui coexistent. 
En philosophie pour faire simple on est plus sur la correspondance entre ce que je dis et ce qui est . 

Il y a 10 heures, zenalpha a dit :

Et comment démontres tu qu'une théorie est vraie en philosophie ?

Les philosophes n’étant déjà pas d’accord entre eux sur la définition de la vérité, cette question ne me paraît pas avoir une réponse unique 

Il y a 10 heures, chekhina a dit :

La physique part de l'observation

Pas forcément. Par contre c’est bien l’observation qui valide (provisoirement) la théorie , et en fait donc ce qui se rapproche le plus à l’instant t de la verite .

 

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 2 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Rien de fâcheux à avoir deux vérités contradictoires qui coexistent. 
En philosophie pour faire simple on est plus sur la correspondance entre ce que je dis et ce qui est . 

Les philosophes n’étant déjà pas d’accord entre eux sur la définition de la vérité, cette question ne me paraît pas avoir une réponse unique 

Non

Deux vérités contradictoires qui coexistent, c'est le rêve d'à peu près tous ceux qui entendent soutenir tout et n'importe quoi 

Tu peux parler de thèses contradictoires...voire de thèses cohérentes et contradictoires qui coexistent 

Mais en aucun cas une chose et son contraire ne relèvent de 2 vérités...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 697 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 2 minutes, zenalpha a dit :

Non

Deux vérités contradictoires qui coexistent, c'est le rêve d'à peu près tous ceux qui entendent soutenir tout et n'importe quoi 

Tu peux parler de thèses contradictoires...voire de thèses cohérentes et contradictoires qui coexistent 

Mais en aucun cas une chose et son contraire ne relèvent de 2 vérités...

En maths ça ne pose aucun problème . Une proposition peut être vraie dans un système formel , fausse dans un autre . 

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Membre, 37ans Posté(e)
Philo007 Membre 321 messages
Forumeur forcené ‚ 37ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, DroitDeRéponse a dit :

En maths ça ne pose aucun problème . Une proposition peut être vraie dans un système formel , fausse dans un autre . 

Bonsoir,

Ce genre de réflexions entre dans la case : Nihilisme intellectuel, et son extension à d'autres domaines présente un abus au niveau déontologique qui altère à certains principes fondamentaux du bon sens.

Alors, je vais essayer de te corriger,

L'usage du vrai ou du faux ne dépend pas du système formel mais de modèles dont l’interprétation est vrai ou faux.  ( Voir ici, https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_des_modèles )

Les modèles relèvent de la sémantique, par contre, les systèmes de déductions relèvent de la syntaxe ( du langage ).

Dans un système de déduction, on préfère dire, tel ou tel énoncé est consistant ou non consistant. On ne dit pas, un énoncé vrai ou un énoncé faux, même si c'est ce qui est d'usage malheureusement dans la vie de tous les jours.

Modifié par Philo007
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Membre, 75ans Posté(e)
Pratika Membre 1 520 messages
Mentor‚ 75ans‚
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Mais nous avons des "pointures" par ici ! :ventilo: Je n'en reviens pas !!!

J'en reste baba ! :first: :second: :third:

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 11 heures, DroitDeRéponse a dit :

En maths ça ne pose aucun problème . Une proposition peut être vraie dans un système formel , fausse dans un autre . 

Le problème se pose plutôt dans ces termes :

A un système axiomatique donné, il n'y a JAMAIS une proposition qui puisse être contradictoire, c'est ce qu'on appelle la consistance de la théorie 

Une théorie mathématique inconsistante est tout simplement réfutée, elle n'est pas utile car elle signifie, par définition...qu'elle ne peut pas servir à la démonstration, ne pouvant fixer la valeur de vérité d'une proposition mathématique

Cela a des conséquences 

La première, c'est qu'aucune vérité n'est absolue mais elle est toujours limitée à un cadre axiomatique donné et à une logique utilisée 

La seconde, c'est qu'aucune théorie "complexe" integrant l'arithmétique de Robinson ne peut démontrer sa propre cohérence, c'est le ... second théorème de Gödel

Oui...en "mathématiques" certaines propositions peuvent être vraies dans certaines théories et fausses...dans d'autres...

cela ne signifie pas qu'on peut conclure une chose et son contraire à une proposition mathématiques...

Cela signifie que pour conclure sur une proposition, il faut préalablement définir dans quel cadre précis on se place

Par exemple...

l'hypothèse par laquelle deux droites parallèles ne se croisent jamais qui représente la géométrie euclidienne du plan ne donnera pas les mêmes valeurs de vérité aux théorèmes qui en découlent et qui seront vraies que dans l'hypothèse de Riemann pour une géométrie courbe.

il n'y a aucune contradiction ...on peut comprendre aisément je pense que ce qu'on peut conclure sur un plan soit totalement différent de ce qu'on peut conclure sur une sphère..on parle de choux et de carottes, les espaces considérés sont différents en terme géométrique et je pense que quelqun de normalement constitué comprend aisément qu'on ne conclue pas la même chose d'un triangle sur un plan ou sur un espace courbe par exemple

En philosophie ... tu peux parler aussi de cohérence d'une théorie à savoir qu'aucun principe ne vienne être contredit dans les conséquences que tu exposes

Mais sur un même et unique sujet, un même espace de réflexion, tu as des théories philosophiques qui vont considérer des situations contradictoires pour un même état sans que personne ne puisse parler de vérité 

Un exemple

Quand Hobbes parle d'un état de nature avant la civilisation avec des hommes barbares et violents alors que Locke nous présente un état de nature inverse où l'homme était prédisposé au bien, ils s'intéressent au même objet et aux mêmes individus 

Mais ils concluent inversement 

Et soi l'un des deux s'approche du vrai, soit aucun des deux, soit ils se référent à des cas isolés qu'ils ont abusivement généralisé 

Mais que ce soit sur l'espace, le temps, l'art, la civilisation, le bonheur, la sagesse...la philosophie...ne démontre...aucune vérité 

Elle propose des modèles de pensées vecteurs de sens

Donc des éclairages qui deviennent un angle de vue important ou présumé comme tel, une grille de lecture qui retiendrait les clés essentielles mais qui n'ont strictement rien à voir avec une démonstration rationnelle complète 

Les sciences physiques ont le mérite du juge de paix : l'expérimentation 

Si un philosophe prétend que le temps est un fleuve qui s'écoule à vitesse continue partout et de tout temps

Seules les sciences physiques ont la capacité d'invalider la perception eu égard à ce qu'on observe et de ce qu'on mesure

La relativité, la mécanique quantique, pour qui connaît.. ont révolutionné notre perception philosophique du monde

Et la dernière échappatoire de la mauvaise philosophie est de totalement faire abstraction des connaissances et de brouiller le concept de vérité 

Ça...c'est certain 

Concernant le concept intrinsèque de vérité, la plus grande généralisation mathématiques qui existe est la notion de généralisation des espaces topologique 

Et dans ce cadre, ce sont les espaces qui occupent le devant de la scène et les objets mathématiques qui ne sont qu'en arrière plan

Un topos classifiant permet de retenir une valeur de vérité pour une série de configurations sur lequel il est discriminant

Mais il existe une infinité de topos classifiants et c'est donc la notion de vérité Elle même qui se trouve relativisée selon l'angle de considération du système privilégié 

Il y a des configurations mathématiques où on se retrouve littéralement à dix pas de la vérité car ce sont des espaces dynamiques 

Mais là...je passe l'Everest

Modifié par zenalpha
  • Merci 1
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Invité chekhina
Invités, Posté(e)
Invité chekhina
Invité chekhina Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 16 heures, Neopilina a dit :

Quand l'infini s'invite, oui, oui, il s'invite, surgit, a priori, sans qu'on lui ait demandé son avis, dans les équations des physiciens, etc., ceux-ci comprennent immédiatement qu'ils font fausse route, qu'ils se sont plantés quelque part, etc., qu'ils doivent recommencer, revoir leur copie. Une fois qu'il est manifestement là, c'est l'inflation et ça devient très vite du grand n'importe quoi. Ils détestent ça. Pas comme les matheux, qui ne font que des mathématiques, qui s'en foutent, rien de plus naturel, constitutif, pour les mathématiques.

Du reste, la godélite, manie qui consiste à exagérer la portée des 2 théorèmes d'incomplétude de Gödel, est parfaitement documentée. Et, en toute honnêteté, il y a longtemps, j'avais donné.

Il est nécessaire en effet de limiter la portée des théorèmes d'incomplétude de Gödel, en les maintenant dans leur "champ", celui de l'arithmétique.

En revanche sans les infinis mathématiques il n' y aurait pas eu de développement de la physique. Les infinis mathématiques sont nécessaires pour venir à bout de calculs, je ne vais pas trop développer cela, ce deviendrait trop technique et manifestement vous n'aimez pas les mathématiques comme d'ailleurs vous n'aimez pas les Russes (brillants mathématicien) a priori, chacun ses haines après tout.

@zenalphafait un peu trop fort avec vous ! Il pourrait en rester à des notions plus simples, apprises en terminales, comme par exemple l'étude des limites. La limite de la somme d'une suite géométrique de raison inférieure à 1 existe elle ? Oui et quand j'étais lycéen, à Henri IV lycée dans lequel personne ne raillait comme vous les mathématiques, j'étais émerveillé de constater que, si j'imaginais atteindre l'infini, je trouvais bien une limite finie. Bien sûr il ne fallait pas écrire : quand x est égal à l'infini (barbarie) mais il fallait écrire quand x tend vers l'infini. Mais en esprit tout le monde faisait comme si l'infini était bien atteint.

Le calcul infinitésimal aussi fait appel à l'infini, et sans le calcul infinitésimal il n'y aurait pas de mathématiques modernes certes mais il n' y aurait pas non plus de physique. Vous n'avez jamais étudié la notion de dérivée ? Je crois pourtant que cette notion est abordée dès la seconde, dans l'enseignement général. Vous avez  dû en chier avec les mathématiques ! d'où probablement votre mauvaiseté relative aux mathématiciens.

Ce que vous ne semblez pas savoir c'est que mathématiques et physique marchent de concert. Les physiciens ont besoin des mathématiciens. Quand Einstein écrit son article en 1905 relatif à trois questions physiques il s'embourbe dans ses explications mathématiques relatives à ce qui devait fonder la relativité restreinte. Il a besoin alors de son professeur de mathématiques Minkowski qui lui fournit un modèle mathématique idoine (et génial) grâce auquel Einstein réécrit assez vite son article originel. Idem pour la relativité générale ou là encore Einstein a eu besoin des avancées mathématiques de son époque pour mettre au point un modèle mathématique de sa théorie. 

Je ne sais pas si vous le savez, apparemment pas, mais toute la physique repose sur des équations où figurent des symboles mathématiques, comme des nombres, des connecteurs etc. 

Les infinis posent problème en physique, qui n'en veut pas, ou qui en veut peu (est ce que l'univers est fini ou infini ? on en sait rien) mais ils sont nécessaire en mathématique, ils sont nécessaires quand on passe aux calculs. Sans le calcul il n' y aurait pas de technique, il n' y aurait même pas d'ordinateur sur lequel vous tapez vos messages.

La question posée par @zenalphasur l'essence des mathématiques peut surprendre mais elle est prise au sérieux par bien des théoriciens et des chercheurs. Dire que sans le cerveau il n' y aurait pas de math c'est dire que sans le cerveau vous n'existeriez même pas, c'est dire que sans cerveau il n' y aurait pas même de matière puisqu 'il faut un cerveau pour l'observer, pour en observer l'existence. 

La difficulté de dialoguer avec vous c'est que vous partez, dans tous textes, d'un fond, d'un champ référé à un sentiment, celui de la mauvaiseté. Vous développez un signal de plaisir dans l'exercice d'une certaine mauvaiseté. Bien sur vous êtes légion à être ainsi. Mais vous c'est assez intense. @zenalphaest plus costaud que moi pour lutter contre cette mauvaiseté. Moi la mauvaiseté des autres, c'est ma vulnérabilité. Je sais être violent mais je suis dérouté par la mauvaiseté, qui est peut être une expression hautement civilisée de la violence.

Disons que je suis resté un barbare russe qui fait face au caractère raffiné de l'homme (ou de la femme) civilisé, vous.

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Invité chekhina
Invités, Posté(e)
Invité chekhina
Invité chekhina Invités 0 message
Posté(e)
il y a 39 minutes, zenalpha a dit :

Le problème se pose plutôt dans ces termes :

A un système axiomatique donné, il n'y a JAMAIS une proposition qui puisse être contradictoire, c'est ce qu'on appelle la consistance de la théorie 

Une théorie mathématique inconsistante est tout simplement réfutée, elle n'est pas utile car elle signifie, par définition...qu'elle ne peut pas servir à la démonstration, ne pouvant fixer la valeur de vérité d'une proposition mathématique

Cela a des conséquences 

La première, c'est qu'aucune vérité n'est absolue mais elle est toujours limitée à un cadre axiomatique donné et à une logique utilisée 

La seconde, c'est qu'aucune théorie "complexe" integrant l'arithmétique de Robinson ne peut démontrer sa propre cohérence, c'est le ... second théorème de Gödel

Oui...en "mathématiques" certaines propositions peuvent être vraies dans certaines théories et fausses...dans d'autres...

cela ne signifie pas qu'on peut conclure une chose et son contraire à une proposition mathématiques...

Cela signifie que pour conclure sur une proposition, il faut préalablement définir dans quel cadre précis on se place

Par exemple...

l'hypothèse par laquelle deux droites parallèles ne se croisent jamais qui représente la géométrie euclidienne du plan ne donnera pas les mêmes valeurs de vérité aux théorèmes qui en découlent et qui seront vraies que dans l'hypothèse de Riemann pour une géométrie courbe.

il n'y a aucune contradiction ...on peut comprendre aisément je pense que ce qu'on peut conclure sur un plan soit totalement différent de ce qu'on peut conclure sur une sphère..on parle de choux et de carottes, les espaces considérés sont différents en terme géométrique et je pense que quelqun de normalement constitué comprend aisément qu'on ne conclue pas la même chose d'un triangle sur un plan ou sur un espace courbe par exemple

En philosophie ... tu peux parler aussi de cohérence d'une théorie à savoir qu'aucun principe ne vienne être contredit dans les conséquences que tu exposes

Mais sur un même et unique sujet, un même espace de réflexion, tu as des théories philosophiques qui vont considérer des situations contradictoires pour un même état sans que personne ne puisse parler de vérité 

Un exemple

Quand Hobbes parle d'un état de nature avant la civilisation avec des hommes barbares et violents alors que Locke nous présente un état de nature inverse où l'homme était prédisposé au bien, ils s'intéressent au même objet et aux mêmes individus 

Mais ils concluent inversement 

Et soi l'un des deux s'approche du vrai, soit aucun des deux, soit ils se référent à des cas isolés qu'ils ont abusivement généralisé 

Mais que ce soit sur l'espace, le temps, l'art, la civilisation, le bonheur, la sagesse...la philosophie...ne démontre...aucune vérité 

Elle propose des modèles de pensées vecteurs de sens

Donc des éclairages qui deviennent un angle de vue important ou présumé comme tel, une grille de lecture qui retiendrait les clés essentielles mais qui n'ont strictement rien à voir avec une démonstration rationnelle complète 

Les sciences physiques ont le mérite du juge de paix : l'expérimentation 

Si un philosophe prétend que le temps est un fleuve qui s'écoule à vitesse continue partout et de tout temps

Seules les sciences physiques ont la capacité d'invalider la perception eu égard à ce qu'on observe et de ce qu'on mesure

La relativité, la mécanique quantique, pour qui connaît.. ont révolutionné notre perception philosophique du monde

Et la dernière échappatoire de la mauvaise philosophie est de totalement faire abstraction des connaissances et de brouiller le concept de vérité 

Ça...c'est certain 

Concernant le concept intrinsèque de vérité, la plus grande généralisation mathématiques qui existe est la notion de généralisation des espaces topologique 

Et dans ce cadre, ce sont les espaces qui occupent le devant de la scène et les objets mathématiques qui ne sont qu'en arrière plan

Un topos classifiant permet de retenir une valeur de vérité pour une série de configurations sur lequel il est discriminant

Mais il existe une infinité de topos classifiants et c'est donc la notion de vérité Elle même qui se trouve relativisée selon l'angle de considération du système privilégié 

Il y a des configurations mathématiques où on se retrouve littéralement à dix pas de la vérité car ce sont des espaces dynamiques 

Mais là...je passe l'Everest

C'est bien expliqué. Cela m'évite d'écrire le message que je me préparais à écrire. Et bien sûr qu'une proposition peut être vraie dans tel système formel et fausse dans un autre (il suffit d'écrire des systèmes formels idoines), mais elle ne peut pas être à la fois vraie et fausse dans le même système formel, ou alors si elle est vraie ou fausse dans le même système formel alors ce système est carrément inutile dans la pratique et il faut surtout pas s'appuyer dessus pour bâtir quoi que ce soit.

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Membre, 28ans Posté(e)
al-flamel Membre 1 054 messages
Mentor‚ 28ans‚
Posté(e)

L'infini témoigne de notre incapacité à concevoir/determiner parfaitement les choses du monde réel dans leur finitude. 

Modifié par al-flamel
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 697 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 8 heures, Philo007 a dit :

Bonsoir,

Ce genre de réflexions entre dans la case : Nihilisme intellectuel,

 

En quoi le fait qu’une proposition soit vraie dans un système mathématique A fausse dans B conduirait au nihilisme intellectuel ??

Il y a 8 heures, Philo007 a dit :

et son extension à d'autres domaines présente un abus au niveau déontologique qui altère à certains principes fondamentaux du bon sens.

Alors, je vais essayer de te corriger,

L'usage du vrai ou du faux ne dépend pas du système formel mais de modèles dont l’interprétation est vrai ou faux.  ( Voir ici, https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_des_modèles )

Les modèles relèvent de la sémantique, par contre, les systèmes de déductions relèvent de la syntaxe ( du langage ).

Dans un système de déduction, on préfère dire, tel ou tel énoncé est consistant ou non consistant. On ne dit pas, un énoncé vrai ou un énoncé faux, même si c'est ce qui est d'usage malheureusement dans la vie de tous les jours.

Tu préfères si tu le souhaites . Mais il est faux de dire on ne dit pas …

https://www.lri.fr/~paulin/MathInfo2/html/cours008.html

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Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 974 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, chekhina a dit :

... et manifestement vous n'aimez pas les mathématiques comme d'ailleurs vous n'aimez pas les Russes (brillants mathématicien) a priori, chacun ses haines après tout.

Pfffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff. Sinon, on ne sait toujours pas ce que tu penses de Poutine. J'aide une russe à passer son B.A.F.D., etc., on se demande pourquoi.

il y a une heure, al-flamel a dit :

L'infini témoigne de notre incapacité à concevoir/determiner parfaitement les choses du monde réel dans leur finitude. 

Ce qui témoigne de ton très très robuste positivisme.

Modifié par Neopilina
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Membre, 37ans Posté(e)
Philo007 Membre 321 messages
Forumeur forcené ‚ 37ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, DroitDeRéponse a dit :

En quoi le fait qu’une proposition soit vraie dans un système mathématique A fausse dans B conduirait au nihilisme intellectuel ??

Si on admet cette assertion, c'est que la vérité est dominée par cet aspect relativiste qui banalise toute responsabilité chez l'humain sur le plan déontologique, donc, à tout moment, on peut inventer des motifs pour justifier un meurtre ou un vol, ou un crime quelqu'en soit. C'est atroce.

Modifié par Philo007
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a une heure, Philo007 a dit :

Si on admet cette assertion, c'est que la vérité est dominée par cet aspect relativiste qui banalise toute responsabilité chez l'humain sur le plan déontologique, donc, à tout moment, on peut inventer des motifs pour justifier un meurtre ou un vol, ou un crime quelqu'en soit. C'est atroce.

Non

Cette assertion dit simplement que pour avoir une réponse VRAI - FAUX à une proposition mathématiques.

Il faut choisir le bon outil mathématique donc la bonne axiomatique et la bonne logique 

Tu vois bien que si tu traces un triangle dont la base est sur l'équateur et le sommet est au pôle nord sur Terre, tu as 2 angles à 90 degrés à l'équateur et que tu peux choisir si cela te fait plaisir un angle de 50 degrés au pôle nord

Total = 240 degrés 

Hors on démontre en géométrie euclidienne que la somme des angles d'un triangle est toujours de 180 degrés, c'est un théorème et une vérité universelle de la géométrie euclidienne

Sauf que la terre n'étant pas un plan mais sphérique, la somme des angles d'un triangle est la plupart du temps très différente de 180 degrés

Parce qu'à l'échelle de la Terre, il ne faut pas appliquer la géométrie euclidienne pour répondre à la question 

  • Peur 1
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Membre, 52ans Posté(e)
Crom- Membre 2 060 messages
Forumeur vétéran‚ 52ans‚
Posté(e)
Le 31/07/2024 à 17:04, zenalpha a dit :

Pour un Alain Connes, la réalité mathématiques est l'élément de réalité fondamental qui dépasse donc de loin notre propre existence avec une exploration en cours et qui est limitée par notre cognition mais non conditionnée par elle

Certains y voient même une preuve de l'existence de Dieu ( dans la transcendance des mathématiques qui existeraient en dehors de notre esprit )

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 3 heures, Crom- a dit :

Certains y voient même une preuve de l'existence de Dieu ( dans la transcendance des mathématiques qui existeraient en dehors de notre esprit )

J'ai lu la clé des songes et Récoltes et Semailles de Grothendieck.

Tu serais surpris de son extrême réserve avec cette pensée et combien les mathématiques pour lui l'avaient plutôt détournées de ses rêves et révélations vers Dieu...son rêveur...

J'aime (tenter) de comprendre (un peu) ces hommes là 

Toucher le graal de la rationalité et.... le grand mystère 

Leur cerveau m'intéresse autant que leurs mathématiques, davantage même.

J'ai tout lu de Connes notamment ses deux romans (plutot aussi ses romans)

On apprend plus de leurs petites histoires que de leurs grandes

Je regrette que Ramanujan n'ait jamais rien écrit de ses pensées 

On pourrait presque y croire à ce lien avec lui.

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Membre, 37ans Posté(e)
Philo007 Membre 321 messages
Forumeur forcené ‚ 37ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

J'ai tout lu de Connes notamment ses deux romans (plutot aussi ses romans)

Tu ne connais pas le vrai visage de Connes.

Connes qui se présente dans les conférences d'université et à travers ses autobiographies ou sur Youtube, n'est pas le vrai Connes qui, 99,999 % de ses productions scientifiques ne portent que sur un sujet précis et unique : Comment performer le rendement d'une explosion nucléaire en matière d'énergie. Bref, comment tripler ou quadrupler la puissance énergétique d'une bombe atomique. Tous ses travaux portent sur la physique des particules, et la physique statistique. Je ne pense pas que des mathématiciens comme Connes sont des vrais modèles à suivre.

La majorité des travaux de recherches en mathématiques de ce siècle ne font que développer leurs services au profit d'un seul sujet : Le nucléaire et l'énergie. On dirait que l'occident n'a pas encore réussi à plier ses adversaires, et il ne sera content que lorsqu'il réussira à se doter d'une arme qui détruit tout une galaxie.

Désolé pour ce hors sujet.

Modifié par Philo007
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 4 heures, Philo007 a dit :

Tu ne connais pas le vrai visage de Connes.

Connes qui se présente dans les conférences d'université et à travers ses autobiographies ou sur Youtube, n'est pas le vrai Connes qui, 99,999 % de ses productions scientifiques ne portent que sur un sujet précis et unique : Comment performer le rendement d'une explosion nucléaire en matière d'énergie. Bref, comment tripler ou quadrupler la puissance énergétique d'une bombe atomique. Tous ses travaux portent sur la physique des particules, et la physique statistique. Je ne pense pas que des mathématiciens comme Connes sont des vrais modèles à suivre.

La majorité des travaux de recherches en mathématiques de ce siècle ne font que développer leurs services au profit d'un seul sujet : Le nucléaire et l'énergie. On dirait que l'occident n'a pas encore réussi à plier ses adversaires, et il ne sera content que lorsqu'il réussira à se doter d'une arme qui détruit tout une galaxie.

Désolé pour ce hors sujet.

Ce que tu dis est totalement faux, très bête et méchant à la fois.

Strike.

Et franchement...on se demande bien par quel truchement  tu en es arrivé si bas dans ton total désintéret, ton incompréhension totale et ta sottise crasse.

Passons...

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