Une autre approche des projections climatique est possible...

Je ne m'engage pas à faire le moindre commentaire sur l'article en lien. J'apprécierais toutefois que vos commentaires tiennent compte de l'article en question :

https://theconversation.com/quels-problemes-posent-les-scenarios-climatiques-et-comment-les-resoudre-234099

Bonne lecture.

Bonjour Pratika, bonjour à toutes et tous,

Intéressant cet article, bien que ardu ou pour le moins très technique.

Bien documenté et argumenté,  je ne connaissais pas cette approche, et je pense que ce projet est une bonne piste, ça mérite d'être approfondi et réussi, tout en conservant comme ils le veulent des capacités d'adaptation permanente des variables pour continuer à ajuster au gré de l'évolution des connaissances.

Un beau projet, à suivre, merci.

Il y a 2 heures, Pratika a dit :

Je ne m'engage pas à faire le moindre commentaire sur l'article en lien. J'apprécierais toutefois que vos commentaires tiennent compte de l'article en question :

https://theconversation.com/quels-problemes-posent-les-scenarios-climatiques-et-comment-les-resoudre-234099

Bonne lecture.

J'ai survolé l'article je l'avoue. J'ai toutefois relevé ce passage qui me laisse perplexe.

"Il apparaît que les températures les plus élevées se produisent dans les États à forte croissance économique, ce qui suggère que – du moins pour le calendrier de réduction examiné et le modèle utilisé – l’effet du PIB domine : nous ne pouvons pas nous sortir de notre situation climatique par la seule croissance"

On peut effectivement y trouver une raison, ou plusieurs. Ce qui me laisse perplexe c'est que ce même constat climatique on peut faire pour des régions du monde où l'essor économique n'est pas au rendez-vous.

Oui donc si on regarde l'auteur du papier, Riccardo Rebonato. Sa recherche publiée est donc sur l'économie, cf sa page google scholar https://scholar.google.com/citations?user=IbmQljsAAAAJ&hl=en. Ce monsieur est professeur dans une école de commerce qui aurait une sous branche intitulé "Risk Climate Impact Institute" dans une école de commerce donc (dont le but est de faire des profits hein). Il fait donc la pub pour "il faut des probas pour estimer le scénario" et obtenir des financements pour son école. Cet article est juste un tract. En outre, c'est totalement totalement con de dire que les probabilités sont cruciales pour un évènement unique. Ce monsieur ne comprend rien aux mathématiques.

Il y a 4 heures, Pratika a dit :

Je ne m'engage pas à faire le moindre commentaire sur l'article en lien. J'apprécierais toutefois que vos commentaires tiennent compte de l'article en question :

https://theconversation.com/quels-problemes-posent-les-scenarios-climatiques-et-comment-les-resoudre-234099

Bonne lecture.

L'avenir est incertain car il dépend des actions que l'humanité fera !

Le document reprend diverses scénarios du futur climatique selon les actions à réaliser donc une évolution climatique variant de + 1,5°C à + 6°C en 2100.

Par contre ces évolutions dépendent pour partie essentiel à la latitude (pus importante aux latitudes élevées (Arctique) et des conditions des morphologies des continents mais en aucune façon de la croissance économique dans tel ou tel pays.

Par exemple si la France est vertueuse en terme d'émissions de substances carbonées et que l'Allemagne l'ai pas du tout en ces mêmes termes le sort de la France et de l'Allemagne est lié, c'est une évidence que le sujet est mondial.

Sur les variations de températures, on peut constater des valeurs mini et maxi très proches : 2.74 - 2.88

est ce qu'un écart de 0.14 (5%) entre les différents scénarios a de l'intérêt lorsqu'on projette des hausses de +2.7° mini ?

quid de la marge d'erreur ?

je trouve ces modélisations très aléatoires , voire loufoques , à commencer par une moyenne de température mondiale ... comment peut t-on faire une moyenne entre le Groenland et le Sahara , par exemple ? quel sens cela peut avoir ?

les moyennes sont déjà traitres en elles-mêmes à un instant T, elles peuvent être polluées par un nombre incalculable de paramètres , à commencer par l'évolution du nombre de stations météo dans le monde,  leur répartition et leur localisation ... mais alors l'évolution de moyennes à l'échelle mondiale ... 

Il y a 12 heures, Pratika a dit :

Je ne m'engage pas à faire le moindre commentaire sur l'article en lien. J'apprécierais toutefois que vos commentaires tiennent compte de l'article en question :

https://theconversation.com/quels-problemes-posent-les-scenarios-climatiques-et-comment-les-resoudre-234099

Bonne lecture.

Tout d’abord je ne suis pas convaincu que le GIEC ait les compétences pour faire des modèles d’impact sociaux-économiques, l’article ne le dit pas explicitement mais leurs rapports incluent néanmoins ces SSP, voir ci-dessous un extrait.

D’autre part, il semble sur ces 4 variables à 3 états, certaines valeurs sont d’ores et déjà connues: il est peu probable que l’émission par unité d’énergie, les taux de croissance, l’énergie par unité d’énergie changent significativement pour disons les 20 ans à venir, quant aux projections pour 2100 ca me parait un peu aléatoire.

D’autre part, il y a aussi les vérités simples qui décidément ne rentrent pas:

- les émisssions de CO2 vont continuer à augmenter, du fait du développement des pays rattrapant leur retard de développement (la Chine, l’Inde par exemple)

- accessoirement cela signifie qu’aucun des efforts consentis pour réduire les émissions n’aura d’impact mesurable

- la sensibilité climatique (réchauffement dû à un doublement de CO2) est un paramètre critique mais la fourchette actuelle est presque du simple au double (2.5 à 4C).

- l’augmentation de la température et du CO2 ont aussi des conséquences bénéfiques, comme l’augmentation des terres arables disponibles et du rendement des récoltes, qui ne sont pas prises en compte

Toutes vos réflexions me font penser à un reportage de Matthieu Ricard que j'ai récemment visionné sur le Bouthan, pays ô combien vertueux qui subit, de plein fouet, des événements, dits climatiques, totalement indésirables...

C'est parce qu'ils sont pas foutu de calculer les impondérables , ou le grain de sable vient se mettre dans le mécanisme , ou bien l'effet papillon ....

il suffit qu'un ptit virus se glisse dans les prévisions et qu'un couillon éternue un peu fort et contamine son voisin pour que 3 mois aprés 10% de la piopulation mondiale soit décimé , ce qui rend tout calcul prévisioniste trés aléatoire ....

on ne peux tout simplement pas prévoir le futur , et ses effets , le climat étant un phénomène qui appartient à la planète terre et pas aux fantasmes humains de tout maitriser (futur compris) , c'est cahotique , je l'ai renvoie donc à la théorie du cahos et son imprévisibilité .

bref , des scénarios il y en a des milliers , voir des millions dans le domaine des possibles .

Le 17/07/2024 à 10:11, Virtuose_en_carnage a dit :

Il fait donc la pub pour "il faut des probas pour estimer le scénario" et obtenir des financements pour son école. Cet article est juste un tract. En outre, c'est totalement totalement con de dire que les probabilités sont cruciales pour un évènement unique. Ce monsieur ne comprend rien aux mathématiques.

si non il y a aussi l'arbre des possibles de Bernard Werber , certainement dans la scetion climatique on doit pouvoir trouver quelques scénarios super poilant du genre , le climat sur terre n'est plus supportable les hommes décident de s'enfouir sous terre et construire des cités sous les océans  etc etc etc , bon évidement du coups l'économie change du tout au tout , on est dans une économie de survie du coups . 

 https://www.arbredespossibles.com/base/arborescence_themes.php?futurs=1&carte=2&mode=0&stitre=2