" La honte et l'oubli : travailleuses françaises en allemagne nazie " France 5

France 5 a diffusé la semaine passée ce reportage extrêmement intéressant que j'avais enregistré. Une situation méconnue sur ces femmes françaises au nombre approximatif de 80 000 parties travailler en Allemagne jusqu'à la fin de la guerre. Ce n'était pas des "collabo", c'est par nécessité que la plupart sont allées travailler dans des usines, même d'armement (et oui...). Leur salaire était plus élevé que celui qu'elles percevaient en France avant guerre.

C'est très étonnant de voir ces femmes finalement vivre agréablement dans ce pays ennemi, même si leur travail était dur, les heures de labeur fort nombreuses. Mais pas de mauvais traitement connu.

Quand elles sont rentrées en France à la fin de la guerre autant dire qu'elles n'ont pas été bien reçues. Certaines revenaient avec un enfant.

Ce reportage est vraiment intéressant, le sort de ces femmes jeunes pour la plupart n'avait jamais été vraiment évoqué. On connaissait le S.T.O. qui existait pour les hommes, bien qu'une partie d'entre eux se sont proposés pour travailler en Allemagne sans y être obligés, mais la majorité des français d'aujourd'hui ignorent tout ou presque de ces jeunes femmes parties elles aussi sans arrière-pensée dirons-nous.

On peut visionner ce reportage de France5 très instructif en replay.

C'était le cas de ma grand mère alsacienne qui gardait un si bon souvenir du Tyrol ou/et de la Bavière qu'elle nous y avait emmené. Elle y avait ses secrets et on ne sait toujours pas qui est le père de ma tante. 

ça reste une région magnifique et si on m'avait proposé soit de faire la guerre sur le champ de bataille et massacrer des gens pendant que mes camarades se faisaient exploser la cervelle, ou aller dans les champs en emmenant des vaches, se poser dans l'herbe verte, ramasser des fruits, des légumes et manger à ma faim tous les jours en me faisant draguer par les jolies Hilde, Lotte, Ida et Ingrid, bah mon choix est fait.

Donc oui, si jamais demain y a la guerre, ne comptez pas trop sur moi pour la faire. 

il y a une heure, Crabe_fantome a dit :

C'était le cas de ma grand mère alsacienne qui gardait un si bon souvenir du Tyrol ou/et de la Bavière qu'elle nous y avait emmené. Elle y avait ses secrets et on ne sait toujours pas qui est le père de ma tante. 

ça reste une région magnifique et si on m'avait proposé soit de faire la guerre sur le champ de bataille et massacrer des gens pendant que mes camarades se faisaient exploser la cervelle, ou aller dans les champs en emmenant des vaches, se poser dans l'herbe verte, ramasser des fruits, des légumes et manger à ma faim tous les jours en me faisant draguer par les jolies Hilde, Lotte, Ida et Ingrid, bah mon choix est fait.

Donc oui, si jamais demain y a la guerre, ne comptez pas trop sur moi pour la faire. 

Certes mais ces femmes ne travaillaient pas toujours dans de si jolies contrées.

il y a 7 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Certes mais ces femmes ne travaillaient pas toujours dans de si jolies contrées.

Oui absolument, ma grand mère fut chanceuse de ce coté là. 

J'ai vu le reportage,  c'est un fait que j'ignorais totalement. Qu' aurions nous fait à leur place?

Il y a 9 heures, MadeleinedeProut a dit :

France 5 a diffusé la semaine passée ce reportage extrêmement intéressant que j'avais enregistré. Une situation méconnue sur ces femmes françaises au nombre approximatif de 80 000 parties travailler en Allemagne jusqu'à la fin de la guerre. Ce n'était pas des "collabo", c'est par nécessité que la plupart sont allées travailler dans des usines, même d'armement (et oui...). Leur salaire était plus élevé que celui qu'elles percevaient en France avant guerre.

C'est très étonnant de voir ces femmes finalement vivre agréablement dans ce pays ennemi, même si leur travail était dur, les heures de labeur fort nombreuses. Mais pas de mauvais traitement connu.

Quand elles sont rentrées en France à la fin de la guerre autant dire qu'elles n'ont pas été bien reçues. Certaines revenaient avec un enfant.

Ce reportage est vraiment intéressant, le sort de ces femmes jeunes pour la plupart n'avait jamais été vraiment évoqué. On connaissait le S.T.O. qui existait pour les hommes, bien qu'une partie d'entre eux se sont proposés pour travailler en Allemagne sans y être obligés, mais la majorité des français d'aujourd'hui ignorent tout ou presque de ces jeunes femmes parties elles aussi sans arrière-pensée dirons-nous.

On peut visionner ce reportage de France5 très instructif en replay.

C'était quand même une sorte de collaboration qu'on le veuille ou non , pas étonnant qu'elle soit mal accueillie au retour en plus avec un mouflet  . 

Il y a 8 heures, Ximène a dit :

J'ai vu le reportage,  c'est un fait que j'ignorais totalement. Qu' aurions nous fait à leur place?

C'est là que l'on découvre qu'il y a des approches ou appréhensions  diverses d'une guerre. On est tout de même face à une posture qui interroge car parmi ces femmes il y en avait inévitablement dont les frères, cousins....époux! étaient partis au front combattre l'ennemi. C'était qu'on le veuille ou pas une forme particulière de collaborationnisme qu'endossaient ces femmes. Je pencherais pour de l'inconscience, de l'irresponsabilité.

Il y a 3 heures, Gepetto a dit :

C'était quand même une sorte de collaboration qu'on le veuille ou non , pas étonnant qu'elle soit mal accueillie au retour en plus avec un mouflet  . 

Une inconscience de la portée de leurs actes qui s'apparente à une collaboration différente de celle que l'on condamne en temps de guerre, mais collaboration quand même.

A l'inverse d'autres femmes dont le pays était occupé par les allemands, obligées de se soumettre à ce travail forcé ces françaises elles ne l'étaient pas.

Il y a 10 heures, Ximène a dit :

J'ai vu le reportage,  c'est un fait que j'ignorais totalement. Qu' aurions nous fait à leur place?

Comme mes parents, ils ont fait ce qu'ils ont pu traversant cette période difficile. 

il y a une heure, Danoketian a dit :

Comme mes parents, ils ont fait ce qu'ils ont pu traversant cette période difficile. 

Vos parents sont partis en Allemagne?

Il y a 14 heures, MadeleinedeProut a dit :

France 5 a diffusé la semaine passée ce reportage extrêmement intéressant que j'avais enregistré. Une situation méconnue sur ces femmes françaises au nombre approximatif de 80 000 parties travailler en Allemagne jusqu'à la fin de la guerre. Ce n'était pas des "collabo", c'est par nécessité que la plupart sont allées travailler dans des usines, même d'armement (et oui...). Leur salaire était plus élevé que celui qu'elles percevaient en France avant guerre.

C'est très étonnant de voir ces femmes finalement vivre agréablement dans ce pays ennemi, même si leur travail était dur, les heures de labeur fort nombreuses. Mais pas de mauvais traitement connu.

Quand elles sont rentrées en France à la fin de la guerre autant dire qu'elles n'ont pas été bien reçues. Certaines revenaient avec un enfant.

Ce reportage est vraiment intéressant, le sort de ces femmes jeunes pour la plupart n'avait jamais été vraiment évoqué. On connaissait le S.T.O. qui existait pour les hommes, bien qu'une partie d'entre eux se sont proposés pour travailler en Allemagne sans y être obligés, mais la majorité des français d'aujourd'hui ignorent tout ou presque de ces jeunes femmes parties elles aussi sans arrière-pensée dirons-nous.

On peut visionner ce reportage de France5 très instructif en replay.

Mon oncle, 20ans à l'époque, a été "raflé" dans une rue de Paris où il bossait à l'époque,  pour le STO...ni de son plein gré, ni une partie de plaisir...

il y a 1 minute, MadeleinedeProut a dit :

Vos parents sont partis en Allemagne?

Non ma mère est restée dans la ferme de ses parents et mon père a pu s'échapper avant que les allemands l'emmène en Allemagne. Mes parents se sont connu pendant la guerre et ont passé leur vie ensemble ensuite mais sont décédé depuis quelques années. 

Il y a 1 heure, Danoketian a dit :

Non ma mère est restée dans la ferme de ses parents et mon père a pu s'échapper avant que les allemands l'emmène en Allemagne. Mes parents se sont connu pendant la guerre et ont passé leur vie ensemble ensuite mais sont décédé depuis quelques années. 

C'est un autre contexte que celui de ces femmes désireuses de partir en Allemagne. Finalement dans votre famille ni votre mère ni votre père ne sont partis en Allemagne.

Il y a 1 heure, Morfou a dit :

Mon oncle, 20ans à l'époque, a été "raflé" dans une rue de Paris où il bossait à l'époque,  pour le STO...ni de son plein gré, ni une partie de plaisir...

Le STO comme son nom l'indique était "obligatoire". Les 80 000 femmes dont il est question n'étaient pas obligées de partir.

à l’instant, MadeleinedeProut a dit :

C'est un autre contexte que celui de ces femmes désireuses de partir en Allemagne. Finalement dans votre famille ni votre mère ni votre père ne sont partis en Allemagne.

Le STO comme son nom l'indique était "obligatoire". Les 80 000 femmes dont il est question n'étaient pas obligées de partir.

Faudrait juste savoir quels critères ont fait qu'elles y sont allées...idéologiques? politiques? l'argent j'y crois peu...surtout si elles bossaient déjà...

il y a 12 minutes, MadeleinedeProut a dit :

C'est un autre contexte que celui de ces femmes désireuses de partir en Allemagne. Finalement dans votre famille ni votre mère ni votre père ne sont partis en Allemagne.

Le STO comme son nom l'indique était "obligatoire". Les 80 000 femmes dont il est question n'étaient pas obligées de partir.

Si elles y sont allés, c'est qu'ils y avaient des raisons. 

il y a une heure, Danoketian a dit :

Si elles y sont allés, c'est qu'ils y avaient des raisons. 

On fait rarement quelque chose sans raison, ou alors c'est qu'on a perdu la raison. Il y a des raisons diverses et variées, il y a les bonnes et les mauvaises raisons etc...

il y a une heure, Morfou a dit :

Faudrait juste savoir quels critères ont fait qu'elles y sont allées...idéologiques? politiques? l'argent j'y crois peu...surtout si elles bossaient déjà...

Des avantages promis qu'elles n'avaient pas en France.

à l’instant, MadeleinedeProut a dit :

On fait rarement quelque chose sans raison, ou alors c'est qu'on a perdu la raison. Il y a des raisons diverses et variées, il y a les bonnes et les mauvaises raisons etc...

D'après ce que j'ai lu, c'était en  partie pour l'argent où elles étaient davantage rémunéré en Allemagne. 

Après à savoir leur conditions en France pour avoir pris la décision d'y aller. 

Comme j'ai dis, c'était une période difficile pour les français et les allemands où ils faisaient comme ils pouvaient pour traverser cette période où la violence politique régnait. 

il y a une heure, Danoketian a dit :

D'après ce que j'ai lu, c'était en  partie pour l'argent où elles étaient davantage rémunéré en Allemagne. 

Après à savoir leur conditions en France pour avoir pris la décision d'y aller. 

Comme j'ai dis, c'était une période difficile pour les français et les allemands où ils faisaient comme ils pouvaient pour traverser cette période où la violence politique régnait. 

Sans oublier que ces femmes travaillaient aussi dans des usines d'armement allemandes.

Ce que je retiens c'est l'aspect troublant, très troublant de cette histoire.

il y a 4 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Sans oublier que ces femmes travaillaient aussi dans des usines d'armement allemandes.

Ce que je retiens c'est l'aspect troublant, très troublant de cette histoire.

C'était une période troublante où ma mère me racontait le ressenti qu'ils avaient pendant cette période mais mon père n'aimait pas parlé de cette période. 

Mais le retour de ces femmes partis travailler la bas a dû être très compliqué. 

Dans la grande majorité des cas, ces femmes n’allaient pas travailler en Allemagne parce que le salaire qui leur était offert était nettement plus élevé qu’en France.  Mais parce qu’elles n’avaient pas de travail en France. Et comme l’argent était, et est toujours de nos jours, indispensable pour survivre, d’autant que nombre de maris étaient prisonniers en Allemagne, et leur salaire disparu,  le seul choix qui se présentait à beaucoup de femmes était le travail en Allemagne ou le tapin en France.

Mais je crains qu’il n’y ait dans les commentaires déjà émis une confusion. Les femmes qui ont été volontaires pour partir travailler en Allemagne sont toutes allées travailler en usines. Pas à la campagne.

De plus, une personne alsacienne comme l’était la grand-mère de Crabe Fantôme était légalement pour les allemands assimilée à une allemande, l’Alsace Lorraine ayant été annexée par le Reich. C’est donc dans un cadre différent et avec un statut différent que la grand-mère en question s’est retrouvée travailler au Tyrol. Pas dans le cadre d’une française travailleuse volontaire  en Allemagne.

Mais après guerre, tous les alsaciens-lorrains qui s’étaient engagés dans les armées allemandes, souvent  dès avant la guerre et bien avant  l’annexion de l’Alsace Lorraine, se sont prétendus avoir été obligés de le faire. Tous, ont-ils tous prétendus, étaient des « Malgré-nous ». Même si leur groupe sanguin avait été tatoué sur leur bras, à la mode SS, avant la déclaration officielle de début de la guerre, en 1938 ou 1939. Au moment de leur engagement dans la SS.