Littéraire contre scientifique , physique contre intellectuelle

Il y a 3 heures, Répy a dit :

J'ai envie d'approuver !

 En effet dès que dans une conversation j'aborde une sujet un peu scientifique ou technique, les "littéraires" se murent dans leur carapace en déclarant "urbi et orbi" qu'ils sont littéraires et ne comprendront pas !

En revanche ces gens là voudraient que je maîtrise l'orthographe et la grammaire comme un académicien !

ils sont figés dans un carcan, Répy! on peut être soit littéraire, soit artiste, soit matheux etc et s'intéresser à tout, un peu comme en musique... rien n'interdit d'apprendre le solfège, le contre point, l'harmonie et s' intéresser à la pop, au jazz, à l'opéra, au classique etc... j'ai eu une grande émotion intellectuelle, un soir, j'ai passé la nuit avec deux astrophysiciens à l'observatoire de Nice... ils ont réussi à me faire toucher du doigt la beauté de l'univers en me parlant "math" et "physique", je n'ai pas tout compris mais le simple fait qu'ils me montrent et qu'ils expliquent à bibi, a suffit à mon bonheur! 

il y a 31 minutes, CAL26 a dit :

On dirait que tu soumets @Petit ours à un second interrogatoire ! D'abord et pour le subir parfois personnellement, le découpage en fines tranches des messages cités m'agace et souvent en enlève une partie du sens, de la dynamique.

Je ne pense pas que l'intention de @Petit ours était ici de nous présenter une thèse. Alors compte tenu qu'on est sur un forum de discussion, c'est un peu lourd de lui demander une bibliographie pour asseoir ses propos.

Avec cette agressivité, je me demande si tu as bien fait l'effort de lire son sujet et ses explications. Il me semble à moi aussi assez flagrant qu'en France pour le moins il y a des "stéréotypes" qui classent les individus dans des catégories étanches en fonction de leur orientation scolaire puis de leur activité professionnelle. Et ces catégories ont insidieusement une plus ou moins grande valeur de prestige : les diplômes et métiers "intellectuels" sont plus valorisés que les métiers "manuels" ou "sportifs", et à l'intérieur des métiers intellectuels, les diplômes et métiers "scientifiques", notamment de sciences de la matière, ont un prestige supérieur aux diplômes et métiers littéraires.

Cette classification multiple, est sûrement liée à la culture scolaire. Les maths, qui sont essentielles en sciences "dures" (et même si elles sont un peu présentes en sciences humaines et sociales) restent la discipline qui offre le plus de choix en termes d'orientation et permet notamment d'accéder à la plupart des grandes écoles. A l'inverse, l'orientation vers les "métiers manuels" ne se fait qu'insuffisamment par choix mais par défaut, pour les élèves faibles dans les matières générales.

L'image qui continue à ressortir de ces orientations par choix (ou premiers choix) pour les filières dans lesquelles il y a beaucoup de maths, versus les orientations par défaut associent l'image de disciplines et métiers pour les forts en thème concernant les sciences "dures" et de métiers pour les nuls dans le reste pour les métiers manuels.

Beaucoup de préjugés pèsent encore sur l'apprentissage scolaire. Le dire comme le fait @Petit ours, ce n'est pas les créer ou les alimenter et les pédagogues ont commencé à essayer de prendre la mesure de ces préjugés justement pour enlever des barrières psychologiques.

Oui 

il y a 35 minutes, CAL26 a dit :

On dirait que tu soumets @Petit ours à un second interrogatoire ! D'abord et pour le subir parfois personnellement, le découpage en fines tranches des messages cités m'agace et souvent en enlève une partie du sens, de la dynamique.

Je ne pense pas que l'intention de @Petit ours était ici de nous présenter une thèse. Alors compte tenu qu'on est sur un forum de discussion, c'est un peu lourd de lui demander une bibliographie pour asseoir ses propos.

Avec cette agressivité, je me demande si tu as bien fait l'effort de lire son sujet et ses explications. Il me semble à moi aussi assez flagrant qu'en France pour le moins il y a des "stéréotypes" qui classent les individus dans des catégories étanches en fonction de leur orientation scolaire puis de leur activité professionnelle. Et ces catégories ont insidieusement une plus ou moins grande valeur de prestige : les diplômes et métiers "intellectuels" sont plus valorisés que les métiers "manuels" ou "sportifs", et à l'intérieur des métiers intellectuels, les diplômes et métiers "scientifiques", notamment de sciences de la matière, ont un prestige supérieur aux diplômes et métiers littéraires.

Cette classification multiple, est sûrement liée à la culture scolaire. Les maths, qui sont essentielles en sciences "dures" (et même si elles sont un peu présentes en sciences humaines et sociales) restent la discipline qui offre le plus de choix en termes d'orientation et permet notamment d'accéder à la plupart des grandes écoles. A l'inverse, l'orientation vers les "métiers manuels" ne se fait qu'insuffisamment par choix mais par défaut, pour les élèves faibles dans les matières générales.

L'image qui continue à ressortir de ces orientations par choix (ou premiers choix) pour les filières dans lesquelles il y a beaucoup de maths, versus les orientations par défaut associent l'image de disciplines et métiers pour les forts en thème concernant les sciences "dures" et de métiers pour les nuls dans le reste pour les métiers manuels.

Beaucoup de préjugés pèsent encore sur l'apprentissage scolaire. Le dire comme le fait @Petit ours, ce n'est pas les créer ou les alimenter et les pédagogues ont commencé à essayer de prendre la mesure de ces préjugés justement pour enlever des barrières psychologiques.

Maintenant les bacs l ,  s et es n'existe plus et les élèves choisissent divers spécialités en première.

Mais a  l'époque les bacs s se considérait vraiment comme l'élite du lycée.

Et il pensait qu'un bac s leurs permettrait de faire les études de leurs choix pendant que les l finirait par travailler a Mcdo. ( Oui encore un peu de mépris de classe).

Même si  je pense qu'ils auraient eu plus de chance d'aller en prépa ou dans une bonne fac/grande école avec un bon l, plutôt qu'un s moyen.

Cette réforme du bac m'avait beaucoup stresser a l'époque parce qu'il fallait vite et bien les choisir en fonction des études supérieures qu'on visait.

La France reste un pays élitiste ou les élèves ont beaucoup de pression et peu de droit a l'erreur en cas d'échec ou de mauvais choix d'orientation.

C'est difficile pour les élèves dont les parents  ne connaissent pas les codes de l'école, ils sont très désavantagés.

Je ne remercie pas non plus parcoursup et j'envie beaucoup les personnes né a l'époque ou il suffisait du bac pour aller dans n'importe quelle université.

Et effectivement les mauvais élèves (  majoritairement issus des classes populaires ) étaient envoyés en pro.

L'apprentissage de métiers dit manuels étaient vu comme le triste sort des élèves incapable de faire des études et des métiers dit intellectuelle .

Et d'ailleurs dans mon collège la conseillère d'orientation voulais envoyer tout les enfants d'immigrés en BTP  quand bien même il avait un niveau égale au enfants de cadre....

C'était beau la méritocratie.

Je suis très littéraire, mais les scientifiques ne me dérangent en rien. Mon compagnon est plutôt très scientifique. Ceci dit, nous avons des passions et des livres en commun

De formation littéraire, j'ai toujours eu le goût de l' Histoire, des langues étrangères, de la lecture. Mes profs de maths n'étant aucunement en cause, c'était moi qui était et est complètement hermétique aux sciences dites exactes comme je l'étais aux arts plastiques

Encore aujourd'hui inutile de me demander ce qu'est une dérivée, une factorisation ou une racine carrée et surtout à quoi ça sert 

concrètement

Quant aux arts plastiques, tels qu'ils m'ont été enseigné (très tournés vers l'art contemporain version Centre Pompidou) ça me sort par les yeux

au point que j'ai une définition à ce sujet : l'art contemporain est à l' art ce que MC Donald est à la gastronomie - ça coûte cher mais c'est souvent de la merde

Il y a 21 heures, Petit ours a dit :

Scientifique contre littéraire.

bon je continu mon histoire ..........

donc soudain au détour d'un couloir de l'abbaye un moine intellectuel tombe nez à nez sur un moine manuel et là patatrac s'engage une lutte fatricide entre les deux personnages qui étant assujetit au silence se livre un combat à mort par signe ! 

le moine intélo le désigne d'un doigt bras tendu , le moine manuel tend le bras à son tour deux doigts tendus , l'intellectuel répond en agitant 3 doigts et là le moine manuel réagit en croisant les deux bras  ,  L'accrochache dure à peine quelques sec et chacun des protagonistes s'échappent les jambes à leur coups la bure  relevé ! 

et là ça devient compliqué ! faut bien suivre le dénouement ....

Quand le moine intellectuel parvient catastrophé dans sa communauté les autres lui demande immédiatement que s'est il passé , alors le moine intello raconte son accrochage : 

- he bin jai croisé un sale moine manuel !

- et Alors ??

- et alors , j'ai tendu mon index bras tendu pour signifier sa position par rapport à dieu , bref je l'ai mis à l'index !  il m'a répondu par les deux doigts en V signe de la liberté , je lui ai répondu par les 3 doigts de la trinité le père le fils le saint esprit , et il m'a croisé les bars signifiant le christ en croix !   ET là , la foule de moine intello rassemblé autour de leur congénère crie d'effroie rien que par les signes envoyés de part et d'autre pendant la lutte !  mon dieu quel horreuuuur !!!! 

Dans le même temps le moine manuel rentre chez lui et raconte non sans rire sa propre rencontre avec le moine intello , tous sont rassemblés autour de lui et se marre pleinement en écoutant l'histoire ........

VAS y raconte , que s'est il passé ?????

et bin jai croisé un moine intello . Ce con m'a mis un doigt dans l'oeuil , je lui en est mis deux , il m'en a mis trois , ET AU FINAL je lui ai fait un gros bras d'honneur . 

VOILA c fini . bon c'est pour dire que chaque interprétation est valable selon la perception et la position que l'on prend .

Quiconque vit de persuader est bourgeois ; un prêtre, un professeur, un marchand sont des bourgeois. Et au contraire, le prolétaire est celui qui, en son travail ordinaire, bute seulement contre la chose ; tels sont : le laboureur, le terrassier, l'ajusteur ; on ne persuade pas l'écrou, ni le caillou, ni le trèfle.

Alain

Le 04/02/2024 à 11:02, Petit ours a dit :

C'est dommage que des gens se cantonnent souvent dans des cases du genre physique ou intellectuel, scientifique, littéraire ou  artistique etc..

Comme si l'un empêchait l'autre, ça a l'air de leur sembler logique même, comme si le sport et le savoir étaient antinomiques.

Comme si les sciences dites humaines, sociale et les sciences naturelles, exactes  devaient être opposé.

 

J'ai toujours trouvée cette séparation entre les scientifiques et les littéraire vraiment étrange et anti intellectuelle.

je pense qu'on devrait permettre a tout le monde de savoir utiliser la méthodologie académique et scientifique .

Plutôt que de convaincre les gens qu'il seront toujours mauvais dans une discipline ou un domaine spécifique.

 

Scientifique contre littéraire.

 

Autrefois, nous parlions souvent de savants maîtrisent entre autres, a la fois les mathématiques et la philosophie.

Aujourd'hui  la plupart des chercheurs sont assez limitées en dehors de leurs discipline et de leurs domaines de recherches.

Bien sûr l'etendue des connaissances humaines ne sont plus les même qu'autrefois.

Et même avec un très bon capitale culturelle vous ne pourrez jamais  maîtriser l'ensemble de tout les savoirs humains dans de trop nombreuses disciplines.

 

Pour vous donner un exemple je connais beaucoup de gens qui disent être littéraire ou artistique pour justifier leur haine des mathématiques alors qu'il refuse d'essayer.

En dehors des dys,  souvent si vous aimez une matière la matière vous aime.

 

Il existe aussi de nombreux scientifiques et ingénieur qui méprise profondément les sciences humaines et l'art , comme si il suffisait de savoir simplement lire pour être un homme de lettres.

Et que seul un grocervo pourrait être excellent en math et en science.

Pourtant l'art, la littérature, les langues et les sciences humaines ( ex économie, histoire, sociologie) sont très importants pour l'Homme.

Tout comme l'astronomie , la physique, la médecine et l'ingénierie.

Et il y'a toujours un peu de sciences sociales dans les sciences exactes et de sciences exactes dans les sciences sociales.

L'un n'existe pas sans l'autre.

 

Pour le mépris des sciences dur contre les sciences dites môle.

je pense  que quand il s'agit des math, de la médecine et sciences exactes les gens savent qu'il ne savent rien, mais ils pensent tout connaître  des lettres et des sciences sociales....

 

Débat très utile : Pour ou contre le métissage matheux et littéraire ?

 

Physique, manuel contre intellectuelle :

 

Vous n'êtes ni scientifique ni littéraire ou artistique.

Vous êtes donc physique, manuel ?

 

Dans l'esprit de beaucoup de gens, le monde est séparé entre les gens avec un stylo ou un clavier entre les mains.

Et ceux avec des outils et des spatules.

 

 

Une séparation immuable qui a souvent donner lieu a un réel mépris de classe permettant de justifier certaines inégalités sociales.

En expliquant que certains métiers ne demandaient pas ou peu d'intelligence.

Et qu'il méritait donc d'être moins bien considérer.

 

Au collège l'idée que certains élèves étaient tous simplement inadaptée a l'école et incapable de maîtriser la culture académique était assez populaire.

Je n'ai pas  encore réfléchi au problème mais je pense que tout les enfants naissent avec l'envie d'apprendre.

Encore faut il que qu'elle qu'un soit la pour leur apprendre.

Les cours eux peuvent être plus ou moins adapté a la méthode d'apprentissage dont l'enfant a besoin sinon  il risque  effectivement de prendre un retard important.

 

Et comme il n'était  pas capable de s'adapter à la culture, aux codes et attentes de l'école  ont disait que les enfants étaient manuels.

D'accord.

Officiellement c'était considérée comme positif ou du moins neutre, il existe de nombreuses formes d'intelligence.

 

Mais si un bonne élève ne voulait pas poursuivre des études longue mais disons faire menuisier ou pâtissier les professeurs le découragait.

Montrant qu'il ne considérait pas réellement les élèves et les métiers dit manuels.

 

C'est assez dommage.

 

Tout cela est une question de pouvoir. Quelle est la filière la plus adaptée à la prise de pouvoir, à l'exercice du pouvoir dans une société donnée à un moment donné. 

En France ce furent d'abord les scientifiques puis les administratifs qui s'emparèrent du pouvoir. Les scientifiques sont en perte de vitesse. La science engendre des méfiances et les scientifiques eux mêmes détruisent la science en s'étripant entre eux partout où ils le peuvent. Le scientifique qui affirme : tous les autres scientifiques, sauf moi, se trompent, ne se rend pas compte qu'il détruit la science. Le non scientifique se fout de ce qu'il dit, le non scientifique se dit : les connards, ils disent la raison universelle nous guide et voilà qu'ils s'étripent en public ! Vachement universelle la raison se dit le commun. Et il se détourne des scientifiques.

Puis il y a eu les administratifs, les administrateurs, qui tiennent encore le haut du pavé, mais pour combien de temps ? Les énarques, à leur tour, se rendent ridicules.

Mais les temps changent. Les métiers dits manuels commencent à être vus différemment. Il n'est plus dévalorisant de pousser son enfant vers des métiers comme la cuisine, l'artisanat par exemple. C'est un vrai changement. 

Aux USA aujourd'hui ce sont les métiers du droit qui l'emportent sur la science et l'administratif. 

Il y a donc de très nettes évolutions.

Mon deuxième fils vient de quitter son emploi (salarié) d'ingénieur en informatique pour devenir un cheesemaker (il pilote sa propre société). Le voici aux USA en train de fabriquer et de commercialiser son produit dans le cadre d'une concurrence féroce, alors qu'il aurait pu rester en France, pépère dans son métier d'ingénieur à vie, à pontifier sur ses certitudes (qu'il n' a pas).

N'oubliez pas que le monde ce n'est pas la France. Si votre enfant a des qualités que la France ne valorise pas étendez votre champ de vision au monde entier. Trouvez le pays où votre enfant sera reconnu s'il ne l'est pas en France.

Enfin il faut faire attention : la discipline où un enfant est bon et compétent n'est pas forcément celle qu'il aime. Il peut ne pas aimer la discipline qui, elle, l'aime. Ca, c'est délicat à observer. Et c'est nécessaire à observer lorsque vous êtes parent. Il est nécessaire de repérer ce que votre enfant aime, et ce qu'il aime n'est pas forcément ce en quoi il excelle. Rien n'est simple.

Le 04/02/2024 à 13:13, Gouderien a dit :

Je pense qu'il est tout à fait possible d'être à la fois littéraire et scientifique.

Tu as bien raison...mais puis je ajouter qu'un scientifique peut être un littéraire, médiocre probablement mais littéraire tout de même. 

l'inverse est moins évident. 

Le 04/02/2024 à 13:13, Gouderien a dit :

 

Sauf qu'au moins en France, si on n'est pas matheux, ce n'est même pas la peine de rêver d'une carrière scientifique. Or, tout le monde n'aime pas les maths (en fait la plupart des étudiants détestent les maths), dont l'utilité dans certaine sciences est tout à fait discutable. La sélection fondée sur les maths qui se pratique à l'université est donc parfaitement arbitraire. 

Difficile de faire de la science sans les math. ( mesure des écosystèmes, probabilités etc...). 

Pour autant Einstein était un matheux modeste. Quoi qu'il en soit notre époque ne permet plus de "bosser la science" sans un minimum de math; ce qui n'empêchera jamais nos rêveurs et  poètes  d'inspirer les scientifiques.  Vive la diversité. 

... Peut-être un de nos fans (co-pain!!!!), une BROMANCE en devenir, qui sait ...?
Le nostalgique du bon vieux temps, tu sais, quand le coffre-fort du plus grand et luxueux hôtel(vu du toit, on s'croyait en croisière, y'avait un jacuzzi et tout )du net pas très net, était trop étroit pour contenir tout le cash amassé au fil des ans, le temps où le couple d'homos erectus phare (les proprios de l'hôtel )disposaient d'assez de temps libre pour se disputer une femme ... Le temps où X-L et Nanabila résolvaient ensemble le problème le plus épineux de leur vie, quant à démontrer la preuve irréfutable de l'incompatibilité du philosophe et de la femme par l'asymptote, XXL, ténébreux dans l'âme, mélomane mathématicien puriste spécialisé dans le renouvellement d'énergies, comme il change de pseudonymes . Le temps où Fritz Le romancier le plus sulfureux jamais encore égalé, dandy spécialisé en toutes les matières (à eux seuls, z'ont réalisé la litière la plus écologique de toute l'histoire de l'humanité ), pesant toujours ses mots sans jamais être lourdingue, et mettant en balance toute sa fortune chaque soir, une loterie quotidienne, vécue comme une bénédiction chez tous les nécessiteux, passant au grill son idole de toujours, l'encourageant dangereusement à remettre en cause son engagement de vielle nonne mâle défraîchie, euh philosophique .. Fidèle au Moïhsme devant l'éternel, c'est avéré que son pote Newton s'est planté comme un bleu dans ses calculs; le fruit défendu n'était en rien le fruit de la passion tant redoutée . Tous pris en flagrant délit de tentative d'évasion de la prison de la Morale, comme l'écho des philosophes revenus en chœur d'outre-tombe, et les fidèles citant leur meilleures citations à retenir, faisant ordre d'un appel au calme . Sous le masque de la pécheresse des années décriée, attendait en réalité dame Géraldine DeLaPine (ok, c'est presque pareil), un véritable laideron d'une méchanceté implacable, et de surcroît la plus pauvre des pauvres (il en sont pour lesquels y'a finalement une justice), voilà ce qu'il arrive lorsque l'on ne gagne jamais (je vous invite ici à faire une petite pause, cela peut prendre un peu de temps) . L'ennui et la mélancolie, et une véritable planche pourrie n'ayant de noble que le nom, un savant mélange entre Dodo La Saumure et l'Ensorceleuse De Narbonne (( c'était p'tet ça le point commun ????)), monstrueux, mais tout ce qu'il y a plus réel, malheureusement, aucunes lettres de noblesse, non non, pas même un recommandé ... Tout simplement faute de choix, ou de goût . Grand bien m'en fasse (Visiblement), à la mi-mai 2021, l'hôtel a définitivement fermé ses portes . Dépôt de bilan, faillite personnelle . Au jour d'aujourd'hui, X-L doit probablement prendre la poussière sur une étagère bancale par là, pour le coup fritz le fauché, à carrément changé de vie, laissant tomber ses vitrines basées en Belgique, au profit d'un travail moins pénible et plus respectable comme vendeurs de voitures chez Peugeot, somme toute, concessionnaire automobile bien Français, en hommage aux origines exotiques (Canadiennes) de son ex . Aux dernières nouvelles, Alexandre Le Bienheureux purge sa peine à perpétuité au fin fond de la Russie (chopé lors d'une soirée karaoké* par les forces militaires avec deux cent quatorze kilos d'héroïnes pures), ne restent désormais plus comme soupçon de vie, les jeux de mots jeux de vilains de G2LLOQ(Pègaz)et les coups de sang intempestifs de mie Guernica( Le tableau), les deux états unis ne savent ni lire ni écrire, pas même compter sur leurs doigts ... Leur fille, peut-être, j'sais pô j'ai pô demandé . Voilà une preuve évidente de son dernier passage ici :

* Il chantait à tue-tête vous les femmes en roulant les R comme Julio, ça faisait désordre 

Une réalisation artistique, le l mineur, le i majeur, le 1 romain, une création artisanale, le résultat d'un débile mental, voire d'un débile profond, quant au fait de sa naissance triomphante (ça marche tout aussi bien pour les dames), qui sait, des cailloux, et une plage de sable fin, le ciel et la mer en toile de fond, comment je suis encore vivant, chaque galet, correspond à une étoile, je suis la lune faisant scintiller de mille feux le parterre étoilé comme je peux mettre un terme au long sommeil de la captive ...

Toute coïncidence avec des personnes ayant déjà existé, serait purement fortuite .

Le 04/02/2024 à 11:55, Virtuose_en_carnage a dit :

Toujours le besoin de classifier. Par contre la distinction entre scientifique et littéraire, j'ai bien l'impression qu'elle a été introduite par les littéraires.

Oui et non

la philo a l'ambition d'une compétence universelle. 

Les scientifiques se trompent en lui reprochant de ne pas viser le même degré de certitude que la science qui elle même borne sont propre degré de questionnement seule manière de produire un savoir sur .

Le 04/02/2024 à 12:22, Répy a dit :

J'ai envie d'approuver !

 En effet dès que dans une conversation j'aborde une sujet un peu scientifique ou technique, les "littéraires" se murent dans leur carapace en déclarant "urbi et orbi" qu'ils sont littéraires et ne comprendront pas !

En revanche ces gens là voudraient que je maîtrise l'orthographe et la grammaire comme un académicien !

et pour un début d'explication, ces gens la ont un poil dans la main car tu expliques toujours très bien à l'image d'einstein qui disait que si l'on ne parvient pas à expliquer ses théories à un enfant de 6 ans c'est que l'on avait mal comprise.  ( trop sympa ce Einstein)

Le 09/02/2024 à 10:28, chekhina a dit :

alors qu'il aurait pu rester en France, pépère dans son métier d'ingénieur à vie, à pontifier sur ses certitudes

Curieuse vision de l'ingénieur. Comme si un ingénieur ne travaillait pas dans un milieu hyper évolutif et compétitif, bien plus qu'un fabricant de fromages. Celui que tu décris à bien peu de chances de survie professionnelle à long terme.

Le 04/02/2024 à 17:08, PhilippeIIAuguste a dit :

De formation littéraire, j'ai toujours eu le goût de l' Histoire, des langues étrangères, de la lecture. Mes profs de maths n'étant aucunement en cause, c'était moi qui était et est complètement hermétique aux sciences dites exactes comme je l'étais aux arts plastiques

Encore aujourd'hui inutile de me demander ce qu'est une dérivée, une factorisation ou une racine carrée et surtout à quoi ça sert 

concrètement

Je ne crois pas à cet hermétisme. J'ai été prof de math en classes littéraires et j'ai adoré. J'ai la faiblesse de croire que nombre de mes élèves ont apprécié mon enseignement.

Je n'ai pas trouvé ces élèves moins aptes que les autres. Certains avaient des blocages, mais ce n'est pas obligatoirement rédhibitoire, j'en ai connu aussi.

Il me semble que les différences se font plus sur les niveaux de motivation eux mêmes liés à l'histoire de chacun. Je sais de façon très précise pourquoi j'ai été motivé par les maths, c'est très personnel et ne se partage pas. Même si je le dévoile ça n'en fera pas spécialement une motivation pour autrui

Les maths ont des vertus utilitaires.

Elles sont indispensables aux physiciens, à commencer par le calcul différentiel dont fait partie la dérivation (pour répondre au moins un peu à ton à quoi ça sert)

Elles permettent de valider certaines de nos perceptions du réel et d'augmenter notre pouvoir sur lui

Mais elle sont aussi une capacité naturelle de tout esprit humain qu'on peut avoir plus ou moins envie de développer. Elles sont un terrain de jeu possible et source de curiosité ni plus ni moins  que toute autre discipline. Poésie, mathématiques, pratique du judo, même combat!

A chacun ses choix avec la même légitimité et rien n'est incompatible dans l'absolu