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Est il possible de ne pas être orgueilleux aujourd'hui ?

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bouddean

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Membre, 62ans Posté(e)
MadeleinedeProut Membre 5 467 messages
Maitre des forums‚ 62ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, bouddean a dit :

Est il possible de ne pas être orgueilleux dans la société d'aujourd'hui ?

 

Vous pouvez répéter la question? je n'ai pas bien compris le sens?:hum:

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Membre, 65ans Posté(e)
Carnéade Membre 385 messages
Forumeur accro‚ 65ans‚
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Hier, aujourd'hui ou demain, je ne suis pas sûr de pouvoir échapper à l'un quelconque des sept péchés capitaux.

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 203 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
Il y a 2 heures, MadeleinedeProut a dit :

Vous pouvez répéter la question? je n'ai pas bien compris le sens?:hum:

Moi j'ai compris le sens de la question... mais pas son intérêt.:p

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Membre, Posté(e)
blak Membre 518 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, Gouderien a dit :

Moi j'ai compris le sens de la question... mais pas son intérêt.:p

Toi tu vas plus beaucoup participer ici si tu cherches un intérêt à la plupart des discussions...

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, bouddean a dit :

Bonjour Ambre 

Bien sûr, je considère que savoir demander de l'aide est une force  , et c'est une des raison pour lesquelles je me pose la question qui pourrait être : " la société d'aujourd'hui ne nous incite t'elle pas à l'orgueil "

Mon questionnement est aussi en rapport avec l'organisation économique de notre société , mais c'est peut être déjà la société d'hier , en  incitant à choisir ce qui fait paraitre tout autant , voir plus que ce qui est nécessaire . 

 

Peut-être que reconnaître à quel moment on a besoin d'aide est un trait d'intelligence et pas forcément découlant d'une force. Ou alors plutôt de ce qu'on nommerait la force de caractère, mais ça me semble un peu trop flou comme concept.

Cependant, tu penses que demander de l'aide demande de la force, et que la société d'aujourd'hui nous pousserait plutôt à affirmer que nous pouvons tous nous débrouiller seuls (je reconnais là les résultats de ton sujet dans un autre endroit). D'ailleurs cette société semble aller dans le sens où nous pourrions effectivement nous débrouiller seuls. D'ailleurs il n'a jamais été aussi facile de se débrouiller seul: chacun a la possibilité de gagner l'argent utile à sa survie et sa vie, une femme seule peut arriver dignement à s'occuper de ses enfants sans l'aide d'un conjoint, etc.

Cependant, cette proposition sociale n'est-elle pas un piège? Et c'est là que tu poses la question de savoir si ça ne nous rendrait pas tous orgueilleux, ou du moins plus orgueilleux à force de ne jamais demander, ou ne jamais vouloir demander de l'aide quand c'est nécessaire (d'ailleurs il serait intéressant de se poser la question du moment où cette nécessité s'impose!). Que sous-entend se débrouiller seul? Cela sous-entend l'augmentation de la solitude et l'éloignement social des uns avec les autres. Nous devenons des acteurs seuls les uns à côté des autres.

Dans un tel contexte, demander de l'aide serait un remède à la solitude et à une meilleure sociabilité (socialisation), plutôt qu'une demande d'aide effective dans le sens où on ne pourrait se débrouiller seul.

Demander de l'aide alors qu'on pourrait se débrouiller seul, serait vu, dans notre contexte d'hyper-assistance, comme une faculté exceptionnelle à s'opposer à tout ce qui nous pousse à agir par habitude au quotidien: agir à contre-courant.

Aujourd'hui, pour ne pas se laisser emporter dans la décadence sociale, il faut appliquer ceci: tout ce qui peut être fait ne doit pas forcément être fait.

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 757 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
Le 13/01/2024 à 17:54, Ambre Agorn a dit :

Peut-être que reconnaître à quel moment on a besoin d'aide est un trait d'intelligence et pas forcément découlant d'une force. Ou alors plutôt de ce qu'on nommerait la force de caractère, mais ça me semble un peu trop flou comme concept.

Cependant, tu penses que demander de l'aide demande de la force, et que la société d'aujourd'hui nous pousserait plutôt à affirmer que nous pouvons tous nous débrouiller seuls (je reconnais là les résultats de ton sujet dans un autre endroit). D'ailleurs cette société semble aller dans le sens où nous pourrions effectivement nous débrouiller seuls. D'ailleurs il n'a jamais été aussi facile de se débrouiller seul: chacun a la possibilité de gagner l'argent utile à sa survie et sa vie, une femme seule peut arriver dignement à s'occuper de ses enfants sans l'aide d'un conjoint, etc.

Cependant, cette proposition sociale n'est-elle pas un piège? Et c'est là que tu poses la question de savoir si ça ne nous rendrait pas tous orgueilleux, ou du moins plus orgueilleux à force de ne jamais demander, ou ne jamais vouloir demander de l'aide quand c'est nécessaire (d'ailleurs il serait intéressant de se poser la question du moment où cette nécessité s'impose!). Que sous-entend se débrouiller seul? Cela sous-entend l'augmentation de la solitude et l'éloignement social des uns avec les autres. Nous devenons des acteurs seuls les uns à côté des autres.

Dans un tel contexte, demander de l'aide serait un remède à la solitude et à une meilleure sociabilité (socialisation), plutôt qu'une demande d'aide effective dans le sens où on ne pourrait se débrouiller seul.

Demander de l'aide alors qu'on pourrait se débrouiller seul, serait vu, dans notre contexte d'hyper-assistance, comme une faculté exceptionnelle à s'opposer à tout ce qui nous pousse à agir par habitude au quotidien: agir à contre-courant.

Aujourd'hui, pour ne pas se laisser emporter dans la décadence sociale, il faut appliquer ceci: tout ce qui peut être fait ne doit pas forcément être fait.

Coucou miss 

En fait tu explores une piste à laquelle je n'avais pas vraiment pensé et que je trouve très juste , mais tu vois, j'aurais pu titrer :" allons nous pouvoir être orgueilleux encore longtemps ? " 

Quad je pose la question  " peut on ne pas être orgueilleux aujourd'hui ?" Je pense à toute une tranche de la population, lui est il possible aujourd'hui de vivre sa vie sans se donner une image de puissance , comme au travers d'une voiture, d'un costume, d'un étalage de ce qui est un signe extérieur de puissance .

Alors oui, je sais bien que certains y arrivent très bien, mais ne se retrouvent ils pas presque en marge de la société ? 

 

 

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Membre, 55ans Posté(e)
guernica Membre 22 528 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)

il faut vraiment avoir des peaux de saucisson devant les yeux pour être orgueilleux actuellement, avec les daubes qu'on construit, la merde qu'on mange et l'état de la planète..

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour,

avant-propos concernant la " force " ou la " faiblesse " de demander de l'aide, il s'avère que la coopération est naturelle chez l'Homme, ainsi il n'y a pas vraiment de sens à se le demander, pas plus qu'on se demanderait si c'est une faiblesse ou une force que " d'aimer ", c'est simplement une réalité qui s'exprime suivant différentes modalités, selon les cultures, les époques, les idéologies, les conditions de vie, etc...

 

Il y a 15 heures, bouddean a dit :

Quad je pose la question  " peut on ne pas être orgueilleux aujourd'hui ?" Je pense à toute une tranche de la population, lui est il possible aujourd'hui de vivre sa vie sans se donner une image de puissance , comme au travers d'une voiture, d'un costume, d'un étalage de ce qui est un signe extérieur de puissance .

Alors oui, je sais bien que certains y arrivent très bien, mais ne se retrouvent ils pas presque en marge de la société ?

Nous vivons - l'humanité - depuis bien longtemps dans des civilisations du spectacle, c'est même concomitant à leur apparition, voire même antérieur ( on sait que les femmes et hommes préhistoriques portaient des parures décoratives, signes évidents de distinction ), chacun s'efforce de se montrer sous son meilleur jour, et même de donner l'illusion d'être plus/mieux que la réalité brute sans artifice aucun, quelle que soit la forme que prendra cette valorisation dans le regard d'autrui, que ce soit matériel, l'argent, le pouvoir, la célébrité ou la renommée, des actes " vertueux " du moins dans son pendant de diktat social, la beauté, la réussite, etc...

L'humain étant un être éminemment social, il vit ( pour ) et cherche à briller par le regard des autres, de susciter l'admiration, l'envie, l'exceptionnalité individuelle, l'approbation et/ou l'acceptation groupale, etc... Il est extrêmement difficile de se départir de cet élan, car cela s'apparente en cas de radicalisation à un suicide social, on n'est plus " rien " aux yeux des autres, s'ensuit une dévalorisation délicate à accepter et même de tolérer, il faut donc être équipé d'un tempérament, ayant trait à une autonomie de penser et donc corrélativement anti-conformiste, suffisant fort pour déjouer notre propre penchant naturel, et bien évidemment, ce n'est pas permis à tout le monde, ne serait-ce que d'en avoir envie ou d'en ressentir la nécessité contre-instinctive...

Bien sûr, on pourra toujours trouver unetelle ou untel a réussi à tel endroit sur tel point à renoncer à un privilège/bien ostentatoire, mais c'est en général pour mieux succomber à un ou plusieurs autres à côté, à l'instar de ce qui se passe avec la compensation morale par ailleurs.

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 757 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
Il y a 23 heures, deja-utilise a dit :

avant-propos concernant la " force " ou la " faiblesse " de demander de l'aide, il s'avère que la coopération est naturelle chez l'Homme, ainsi il n'y a pas vraiment de sens à se le demander, pas plus qu'on se demanderait si c'est une faiblesse ou une force que " d'aimer ", c'est simplement une réalité qui s'exprime suivant différentes modalités, selon les cultures, les époques, les idéologies, les conditions de vie, etc...

Tout est toujours un question d'interprétation , retournons la question :

Est -ce une faiblesse de ne pas savoir/ vouloir / oser demander de l'aide ?

Je rajouterais que je trouve autant de sens à cette question que de poser : Est ce une faiblesse de ne pas savoir/vouloir /oser aimer .

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 757 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
Il y a 23 heures, deja-utilise a dit :

L'humain étant un être éminemment social, il vit ( pour ) et cherche à briller par le regard des autres, de susciter l'admiration, l'envie, l'exceptionnalité individuelle, l'approbation et/ou l'acceptation groupale, etc... Il est extrêmement difficile de se départir de cet élan, car cela s'apparente en cas de radicalisation à un suicide social, on n'est plus " rien " aux yeux des autres, s'ensuit une dévalorisation délicate à accepter et même de tolérer, il faut donc être équipé d'un tempérament, ayant trait à une autonomie de penser et donc corrélativement anti-conformiste, suffisant fort pour déjouer notre propre penchant naturel, et bien évidemment, ce n'est pas permis à tout le monde, ne serait-ce que d'en avoir envie ou d'en ressentir la nécessité contre-instinctive...

Je suis en train de me poser une question : L'humain n'a pas d'autre organisation sociale que la professionnelle ?

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 757 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
Le 13/01/2024 à 14:34, MadeleinedeProut a dit :

Vous pouvez répéter la question? je n'ai pas bien compris le sens?:hum:

Par exemple, poser cette question, c'est faire preuve d'humilité si elle est sincère, ce que je crois, ce serait faire preuve d'orgueil si elle était posée au second degré, voulant signifier que la question n'a pas de sens .

Compte tenu de l'organisation sociale économique de l'humanité ,ce qui se vend le mieux, c'est le luxe , hors le luxe n'a aucune autre utilité que de briller devant les autres et de faire monter les prix , je pose donc la question :"l'organisation économique de la société humaine n'incite t'elle pas les gens à développer leur orgueil ? " 

Je vais te dire d'où part ce questionnement, c'est très basique et très terre à terre .

Je regardais  les cuisines , pour installer une nouvelle cuisine . Je regardais ce qui suffirait pour faire ce qu'on a à en faire et je regardais ce qui valoriserait le plus la maison , et ce qui valorisera le plus la maison, ben c'est le luxe , et cela m'a fait me poser la question : "a t'on le choix aujourd'hui " 

Il y a une notion de confort aussi avec le luxe , et justement, cela n'incite t'il pas encore plus à être orgueilleux , mais là, j'ai placé le sujet dans "philosophie" :D

 Economiquement parlant, je suis en train de cracher dans la soupe . Vive le luxe !:bave: 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour,

Il y a 21 heures, bouddean a dit :

Je rajouterais que je trouve autant de sens à cette question que de poser : Est ce une faiblesse de ne pas savoir/vouloir /oser aimer .

Avons-nous de même quelque faiblesse ou force à savoir/vouloir(?)/oser ressentir et exprimer la joie, la tristesse, la pitié, l'empathie ou la colère ? Pouvons-nous vouloir ne pas l'éprouver, le faire ou le subir ?

N'est-ce pas plutôt seulement dans la façon de les exhiber que nous nous différencions, puisque nous ne pouvons pas nous y soustraire !

 

Il y a 21 heures, bouddean a dit :

Est -ce une faiblesse de ne pas savoir/ vouloir / oser demander de l'aide ?

Tout d'abord la notion d'aide est bien plus vaste que ce que l'on pourrait retenir de prime abord:

https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/aider

https://www.cnrtl.fr/definition/aider

 

Et pour clarifier les choses, je vais introduire une distinction, entre une aide reçue ou donnée d'une manière directe et/ou explicite et une autre indirecte et/ou implicite/tacite, en effet, puisque nous sommes tous interdépendants les uns des autres, chacun volens nolens dépend de quelqu'un ou de quelques uns dans son quotidien, qu'il en ait conscience ou non, que ce soit au travail ou pour acheter quelque chose en magasin ou même d'équiper et se servir des objets ou mobiliers au domicile, toutes ces choses sont le fruit de multiple protagonistes dont nous ne sommes qu'un maillon, bien souvent le dernier, autrement dit l'entièreté de la chaine nous est occultée, mais elle est pourtant bien réelle, quand j'utilise un couteau pour couper mon pain, je me sers de l'aide d'autrui inconsciemment/tacitement, car je n'ai pas fabriqué le couteau, et j'ai pu l'acheter dans un lieu dans lequel j'ai pu me rendre grâce au véhicule que je n'ai pas fabriqué et le carburant que je me suis procuré, etc..., pour couper un pain que je n'ai pas fait, à partir de constituants que d'autres ont élaborés et transportés et enfin façonnés. Autrement dit, je ne peux pas ne pas avoir recours à l'aide d'autrui, car elle est omniprésente ! Bien que de manière " souterraine " la plupart du temps, implicitement. 

Ce serait hypocrite ainsi et illusoire, de ne retenir que l'aide fournie/demandée sur un plan explicite et direct, c'est à dire en exprimant verbalement une demande précise à un interlocuteur en face-à-face, dans la mesure où on le fait déjà continuellement et multiplement autrement !

 

Modifié par deja-utilise
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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 757 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, deja-utilise a dit :

Avons-nous de même quelque faiblesse ou force à savoir/vouloir(?)/oser ressentir et exprimer la joie, la tristesse, la pitié, l'empathie ou la colère ? Pouvons-nous vouloir ne pas l'éprouver, le faire ou le subir ?

Et bien je dirais que oui justement , et c'est là qu'intervient la conscience  , c'est la différence entre le corps et l'esprit .

 Depuis l'antiquité , les stoïciens cherchent à contrôler, à dominer leurs émotions par la force de leur esprit , par la philosophie .

Aujourd'hui ,  la science nous enseigne les réactions  chimiques de notre corps, ce que le philosophe dénomme : " les phénomènes " or, soit par une éducation stoïcienne , soit par la connaissance des "phénomènes" notre esprit peut prendre en partie le contrôle de notre corps .

Je vous donne un exemple dont j'ai déjà parlé dans un autre sujet :

Le cortisol . C'est une hormone sécrétée par les glandes surrénales en cas de stress , ça , vous n'y pouvez rien . Il se passe quelque chose, ça vous met en état de stress , votre organisme va sécréter du cortisol . à quoi ça sert ? ça va vous rendre agressif *, parce que c'est par l'attaque que vous aller le mieux vous protéger dans le monde  animal , là, c'est votre corps qui réagit  .

Une fois que cette hormone est dans notre sang ,  nous sommes énervés et nous allons nous en prendre à tous ce qui bouge autour de nous , faire durer l'état de stress et freiner la résorption de l'hormone , ça peut prendre plusieurs heures ,voire plusieurs jours .;

Le stoïcien dit : lorsque tu es énervé, n'agit pas, tu attends 30 minutes et tu seras calmé (bon, faut pas que le mec, il ait tué votre mère )

La science dit , lorsque ton corps sécrète du cortisol, tu restes calme 30 minutes et l'hormone va se résorber (je ne sais pas comment elle est détruite  ) 

Je dirais donc que tant qu'on ne nous fait pas entrer dans la folie  ,notre esprit peut   prendre une partie du contrôle sur notre corps, quelle que soit l'émotion ,  et ça par contre ,la science ne l'explique pas, mais des Hommes l'on fait et le font  encore aujourd'hui . 

Je dirais donc que oui , par la force de notre esprit, nous pouvons minimiser le contrôle que nos hormones ont sur notre corps ,et de part là, contrôler une partie de  nos émotions .

*Comment ça nous rend agressif ? Je ne connais pas assez le mécanisme pour le détailler ici , mais quand le cerveau "baigne " dans le cortisol, les informations vont être déviées vers le cerveau reptilien, zone  qui commande les fonctions de survie , alors qu'en temps normal, les informations sont orientées vers le cortex, zone de l'analyse fine et de l'apprentissage .

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Membre, Posté(e)
saynow Membre 317 messages
Forumeur accro‚
Posté(e)

ne pas être orgueilleux....

évidement , parfois la personne ne est pas orgueilleux par la societe

mais ca ce qui a passé. qu' est ce que on fait ??!!
ceci est la force de nature et comment la vie a été à nos jours !!!

alors la personne devrait concentrer à sa vie


peut on changer la societe ??!!
 étant donné que la personne ne est pas capable de chager sa vie facilement ....cest vrai

Alors amelioller votre vie à la maximum
pour être orgueilleux par vous- même
le sujet ne est pas facile  ....crois moi

 c'est mieux que penser à changer la societe 


et ca a été de mon avis 


Merci 

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 757 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, deja-utilise a dit :

Et pour clarifier les choses, je vais introduire une distinction, entre une aide reçue ou donnée d'une manière directe et/ou explicite et une autre indirecte et/ou implicite/tacite, en effet, puisque nous sommes tous interdépendants les uns des autres, chacun volens nolens dépend de quelqu'un ou de quelques uns dans son quotidien, qu'il en ait conscience ou non, que ce soit au travail ou pour acheter quelque chose en magasin ou même d'équiper et se servir des objets ou mobiliers au domicile, toutes ces choses sont le fruit de multiple protagonistes dont nous ne sommes qu'un maillon, bien souvent le dernier, autrement dit l'entièreté de la chaine nous est occultée, mais elle est pourtant bien réelle, quand j'utilise un couteau pour couper mon pain, je me sers de l'aide d'autrui inconsciemment/tacitement, car je n'ai pas fabriqué le couteau, et j'ai pu l'acheter dans un lieu dans lequel j'ai pu me rendre grâce au véhicule que je n'ai pas fabriqué et le carburant que je me suis procuré, etc..., pour couper un pain que je n'ai pas fait, à partir de constituants que d'autres ont élaborés et transportés et enfin façonnés. Autrement dit, je ne peux pas ne pas avoir recours à l'aide d'autrui, car elle est omniprésente ! Bien que de manière " souterraine " la plupart du temps, implicitement. 

Ce serait hypocrite ainsi et illusoire, de ne retenir que l'aide fournie/demandée sur un plan explicite et direct, c'est à dire en exprimant verbalement une demande précise à un interlocuteur en face-à-face, dans la mesure où on le fait déjà continuellement et multiplement autrement !

 

C'est la définition même de l'orgueil : Ne pas reconnaitre que nous sommes aidés , et peut être pire, prétendre pouvoir faire sans cette aide .

Cela me rappelle cette pensée : " Quand l'ombre du clou cache celle du marteau " 

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Le 16/01/2024 à 18:18, bouddean a dit :

Coucou miss 

En fait tu explores une piste à laquelle je n'avais pas vraiment pensé et que je trouve très juste , mais tu vois, j'aurais pu titrer :" allons nous pouvoir être orgueilleux encore longtemps ? " 

Quand je pose la question  " peut on ne pas être orgueilleux aujourd'hui ?" Je pense à toute une tranche de la population, lui est il possible aujourd'hui de vivre sa vie sans se donner une image de puissance , comme au travers d'une voiture, d'un costume, d'un étalage de ce qui est un signe extérieur de puissance .

Alors oui, je sais bien que certains y arrivent très bien, mais ne se retrouvent ils pas presque en marge de la société ?

En fait, tu poses presque la question: "Est-il donné à tout le monde de pouvoir percevoir les mécanismes qui l'agitent?"

Définir une norme et une marge n'est-ce pas aussi une façon de s’enorgueillir?

Est-il possible de vivre sans se donner une image quelle qu'elle soit? N'est-ce pas justement le principe de la réflexion?

(excuse-moi si ça paraît "trop" de quelque chose, je suis fatiguée: je continuerai demain!)

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 757 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
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Alors si tu es fatiguées, l'important est de te reposer. Aussi bien le corps , que l'esprit :)

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Le 19/01/2024 à 07:02, deja-utilise a dit :

Avons-nous de même quelque faiblesse ou force à savoir/vouloir(?)/oser ressentir et exprimer la joie, la tristesse, la pitié, l'empathie ou la colère ? Pouvons-nous vouloir ne pas l'éprouver, le faire ou le subir ?

N'est-ce pas plutôt seulement dans la façon de les exhiber que nous nous différencions, puisque nous ne pouvons pas nous y soustraire !

Je dirai que si, justement, nous pouvons nous soustraire ponctuellement à tout ceci. Et c'est justement ici que la confusion règne. Avoir l'idée de pouvoir se soustraire à nos "penchants naturels" (aimer, vivre en société, les émotions, etc.) résulte du fait que, ponctuellement, ceci est faisable. Mais on fait trop vite l'impasse sur la quantité quasi entière de tous les moments où il n'y a aucune maîtrise, ou même savoir, de ce qui nous agite.

 

Il y a 17 heures, bouddean a dit :

La science dit , lorsque ton corps sécrète du cortisol, tu restes calme 30 minutes et l'hormone va se résorber (je ne sais pas comment elle est détruite  ) 

Mais c'est là que c'est facile à dire et qui n 'est pas aussi facile et coulant de source dans la réalité.

En effet, rester calme 30 minutes demande déjà de pouvoir contrôler les réactions organiques dues au cortisol. Même si je sais que je devrais rester 30 minutes tranquille rien ne me dis que j'en serai capable lorsque mon organisme agira tel qu'il est prévu qu'il agisse.

C'est comme d'exhorter un déprimé à se sortir de sa dépression: pour quelqu'un qui n'est pas déprimé, il est assez difficile de se représenter l'impuissance dans laquelle est placé le déprimé, impuissance qui découle de la chimie actuelle de son organisme. Hors dépression, il est assez facile de cerner les mécanismes qui enrayeraient l'évolution de la dépression, mais une fois dedans, il est peu probable de trouver les chemins de ces mécanismes pour enrayer la dépression.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour,

Il y a 19 heures, bouddean a dit :

Et bien je dirais que oui justement , et c'est là qu'intervient la conscience  , c'est la différence entre le corps et l'esprit .

Depuis l'antiquité , les stoïciens cherchent à contrôler, à dominer leurs émotions par la force de leur esprit , par la philosophie .

Savoir une chose et être en mesure de s'empêcher de faire ou d'y réagir le cas échéant, sont deux phénomènes distincts ! ( C.f.: Comment raisonne notre cerveau, Olivier Houdé )

On le voit très régulièrement avec l'usage du téléphone au volant ou les petits excès de vitesse, " avoir conscience de " ne prémunit aucunement le passage à l'acte contrevenant, dans le cas contraire on ne comprendrait bien évidemment pas l'existence de la Justice, des tribunaux, des forces de l'ordre public, etc... puisque les gens ne sont pas capables de se retenir d'agir, on n'a d'autre choix malgré le préventif et la dissuasion par des sanctions, de pratiquer du curatif au final ! Ce serait donc d'autant plus vrai, si il n'existe pas une telle force de punition prévisible et bien établie, légitime.

 

Le stoïcisme ne préconise aucunement une maitrise de ses états intérieurs ou de s'en détacher - ce qui est impossible - bien au contraire, de les accepter et de composer avec, à la hauteur de ses propres possibilités !

 

Il y a 19 heures, bouddean a dit :

C'est la définition même de l'orgueil : Ne pas reconnaitre que nous sommes aidés , et peut être pire, prétendre pouvoir faire sans cette aide .

Je ne peux pas entièrement cautionner cette réponse, même si elle sonne bien, ne serait-ce qu'en prenant mon propre cas:

Si je suis le premier à décliner l'aide d'autrui - explicite/directe, ce n'est pour ma part pas à cause d'une estime-de-moi hypertrophiée, cela vient d'un côté du fait que je n'apprécie pas de travailler en groupe puisque ça me perturbe énormément - je perds de la sorte facilement mes moyens, ensuite je ne fais pas entièrement/suffisamment confiance aux autres dans la mesure où je suis plutôt perfectionniste, ce qui signifie que le résultat qu'ils sont capables de produire ne me satisfera certainement pas, enfin, je déteste aussi me sentir redevable envers qui que ce soit, car cela menace mon autonomie délibérative, en effet la réciprocité est une règle très bien établie et particulièrement engageante, d'ailleurs utilisée par les vendeurs commerciaux peu scrupuleux.

Cela ne m'empêche aucunement de reconnaitre par ailleurs que je bénéficie d'aides indirectes ou médiates d'autres humains, mais qui ne sont pas physiquement présents avec moi, et que je leur suis redevable indéniablement quand bien même il y aurait rétribution pour leurs apports. je suis tout autant que n'importe qui dépendant des autres, c'est un fait incontestable, y compris de moi-même. Au final, ce n'est qu'une adéquation entre ce que je suis et l'aide minimale indispensable pour atteindre mon but, je n'ai ni à être fier ou avoir honte de cet état de faits, ce n'est donc ni une faiblesse, ni une force, mais bien plutôt une conséquence de ma façon d'être au monde...

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour Ambre,

Il y a 1 heure, Ambre Agorn a dit :

Je dirai que si, justement, nous pouvons nous soustraire ponctuellement à tout ceci. Et c'est justement ici que la confusion règne. Avoir l'idée de pouvoir se soustraire à nos "penchants naturels" (aimer, vivre en société, les émotions, etc.) résulte du fait que, ponctuellement, ceci est faisable. Mais on fait trop vite l'impasse sur la quantité quasi entière de tous les moments où il n'y a aucune maîtrise, ou même savoir, de ce qui nous agite.

Je pense que j'ai dû mal m'exprimer antérieurement. En effet, je ne conteste pas tant ce que tu dis puisque je suis d'accord, que ce dont je parlais était conditionnel.

La " soustraction " dont il était question n'était pas à prendre dans le sens de faire en sorte de ne pas subir le stimulus déclencheur, mais au contraire une fois qu'il est présent - la condition - on ne peut pas ne pas ressentir les effets, la cascade de réactions intérieures, quel que soit ce que l'on fera sur le plan comportemental en réaction à ce ressenti.

 

Prenons un exemple assez extrême, pour bien faire ressortir ce dont je discute, tiré de ma propre existence, ma fille est ce qui est le plus précieux pour moi, j'ai donc constamment peur qu'il lui arrive quelque chose, et effectivement tant qu'il ne lui arrive rien au jour le jour, cette peur est diffuse mais elle s'arrête là, en revanche si il lui arrive quelque chose, disons un accident ou pirement une agression, je serai dans tous mes états, complètement retourné voire dévasté, empli d'émotions vives prêtes à exploser si l'occasion se présente, je sais très bien que dans ces conditions, ma raison ne me serait d'absolument aucune utilité, je serais tout-à-fait incapable de me raisonner ! Nous avons donc bien là deux scénarios possibles, celui où la condition est absente et dans ce cas, la raison peut faire son office, et dans l'autre quand la condition est présente ( i.e.: une blessure ), où les émotions dépassent de beaucoup les capacités raisonnantes de l'esprit.

Je peux bien sûr donner d'autres types d'exemples moins personnels, imaginons cette fois-ci une barre de fer chauffée au rouge, tant que je ne la touche pas ou n'ai pas lieu d'y toucher, ma raison peut me dicter ma conduite et mes gestes, a contrario, si je dois la saisir, quel que soit ce que j'aurais prévu de faire par la raison, je serai obligé de tenir compte de la douleur atroce que je ressens par la brûlure qu'elle m'impose, je ne pourrais pas ne pas tenir compte ou ne pas ressentir cette souffrance par la seule volonté de ne pas le faire ( d'en tenir compte ou de la ressentir ) ! Il n'y aurait qu'une autre sensation, comme une très vive émotion qui pourrait détourner les ressources cognitives de la - perception de la - douleur, comme la rage ou un état de choc, pendant un instant. De même, si je ne croise pas un individu méprisable et que je déteste au plus haut point - dont la raison importe peu, je peux fort bien ne pas ressentir la colère, rester zen par la force de la volonté/l'esprit, sauf au moment même où je serai face à lui, cette colère déboulera en moi sans crier gare, ce que j'en ferais dans la foulée étant une autre histoire, je serais dans tous les cas obligé de composer avec cahin-caha, pour le pire ou le moins pire, mais je n'aurais pas le pouvoir de l'empêcher d'advenir si cette personne se présente à moi, là tout de suite. Ou encore exercer un travail que l'on considère soi-même comme rébarbatif et profondément ennuyeux, tant qu'on y est pas nous avons effectivement tout loisir de penser à autre chose, s'évader l'esprit, etc... mais dès qu'on y retourne, on ne pourrait faire fi de la réalité présente, qu'on vit en même temps qu'on la subit, il n'est plus possible de se détacher de la réalité, car elle s'impose avec force à soi, on peut sans doute faire travailler ponctuellement son imagination pour s'en extraire un temps, se distraire, mais pas continument jour après jour et heure par heure, puisqu'on troquerait un mal pour un autre: l'épuisement mental contre l'ennui, la démotivation ou la perte de sens ! Enfin, si quelqu'un était suffisamment consistant avec lui-même en disant qu'il n'a pas besoin d'aide, alors il devrait absolument tout faire par lui-même, quitter le monde tel qu'il le connait, et apprendre à tout faire par lui-même, tel un Robinson Crusoé, il prendrait rapidement conscience de l'entière dépendance qu'il entretient/entretenait avec tous ses semblables ( même une émission assez extrême comme " Retour à l'instinct primaire " ne laisse pas les participants sans aucun artifice civilisationnel, chacun peut choisir un objet en plus d'un sac en jute, ce qui une fois qu'ils se sont réunis leur simplifie grandement l'existence malgré l'adversité omniprésente du milieu sauvage, sans cela, chaque saison ne durerait qu'une poignée de jours tout au plus, une fois les réserves corporelles épuisées ), il serait tel un ver de terre face à la rudesse du monde dans sa plus simple et cruelle expression, totalement démuni, n'ayant pas calculé correctement toute l'aide salutaire dont il bénéficie du matin au soir en perfusion permanente...

 

D-U

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