Le besoin de contrôle lié à l'insécurité dans l'enfance .

il y a 3 minutes, dbm27 a dit :

Tu dis n'importe quoi. La psychiatrie traite tous les troubles mentaux qui peuvent inclure des névroses nées de traumatismes.  La psychiatrie ne traite pas que les maladies psychotiques.

 

Je dis surtout ce que je veux et je maintiens  que parler de psychiatrie c'est juste un réflexe facile. 

il y a 44 minutes, Izanami a dit :

Voilà c’est sûrement pour ça que c’est difficile de répondre à ce sujet. 
difficile d’avoir des cas concret car ils seront forcément personnel et unique. 

Tout à fait. Si je prends mon cas je suis dans le besoin de contrôle, surtout dans ma vie privée. C'est plus soft avec l'âge qui avance, mais ça a pu être de véritables angoisses. Si les choses ne se passent pas comme je le souhaite ou l'ai prévu, c'est la panique, la colère, même. On peut faire passer ça sur le plan du "caprice" quand on ne cherche pas plus loin que le bout de son nez, mais ça a pu être une vraie souffrance (plus maintenant, on finit par apprendre à se connaître). Blessure d'enfance, insécurité.... chez moi c'est une accumulation depuis l'enfance, plutôt.

il y a 11 minutes, January a dit :

J'ai pas forcément d'atomes crochus avec la psychiatrie mais elle est en charge de ce qu'on appelle les "troubles", très étendus, documentés, dans le DSM pas considérés comme (vulgairement parlant) "maladies mentales" au même titre qu'une schizophrénie par exemple. Tout n'est pas à jeter côté psychiatrie. En revanche faudrait du renouvellement de praticiens...   

Il faudrait aussi des moyens car ils sont amputés chaque année un peu plus. En tout cas dans le secteur publique qui gère une bonne part de la misère humaine en France

Ah ça, c'est un autre sujet, mais tu prêches une convaincue. 

il y a 5 minutes, Globure a dit :

Il faudrait aussi des moyens car ils sont amputés chaque année un peu plus. En tout cas dans le secteur publique qui gère une bonne part de la misère humaine en France

Oui beaucoup plus de moyens et moins d'idées reçues et de conseils merdiques. 

il y a 8 minutes, blak a dit :

Je dis surtout ce que je veux et je maintiens  que parler de psychiatrie c'est juste un réflexe facile. 

T'as effectivement le droit de dire des conneries.

J'ai parlé de psychiatrie notamment parce que le concept de résilience est apparu en psychiatrie et est utilisé dans sa pratique. Quel rapport avec un "réflexe facile" ?

il y a 10 minutes, Out of Paprika a dit :

Tout à fait. Si je prends mon cas je suis dans le besoin de contrôle, surtout dans ma vie privée. C'est plus soft avec l'âge qui avance, mais ça a pu être de véritables angoisses. Si les choses ne se passent pas comme je le souhaite ou l'ai prévu, c'est la panique, la colère, même. On peut faire passer ça sur le plan du "caprice" quand on ne cherche pas plus loin que le bout de son nez, mais ça a pu être une vraie souffrance (plus maintenant, on finit par apprendre à se connaître). Blessure d'enfance, insécurité.... chez moi c'est une accumulation depuis l'enfance, plutôt.

Est ce que tu as le combo : besoin de contrôle, hyper vigilance et perfectionnisme? 

à l’instant, Crabe_fantome a dit :

Est ce que tu as le combo : besoin de contrôle, hyper vigilance et perfectionnisme? 

Tu peux enlever le perfectionnisme, je suis plutôt bien bordélique!

Quand je parle de besoin de contrôle ça peut aller assez loin, en fait je ne le réalise pas toujours.

à l’instant, Out of Paprika a dit :

Tu peux enlever le perfectionnisme, je suis plutôt bien bordélique!

Quand je parle de besoin de contrôle ça peut aller assez loin, en fait je ne le réalise pas toujours.

Je ne pensais pas "maniaque" dans le rangement, plutôt un perfectionnisme où tu vas te mettre la pression pour réussir au delà de tes capacités, dans une activité professionnelle ou même au quotidien. Genre tu vas faire un gâteau et s'il est raté tu vas t'en vouloir durant des heures. 

à l’instant, Crabe_fantome a dit :

Je ne pensais pas "maniaque" dans le rangement, plutôt un perfectionnisme où tu vas te mettre la pression pour réussir au delà de tes capacités, dans une activité professionnelle ou même au quotidien. Genre tu vas faire un gâteau et s'il est raté tu vas t'en vouloir durant des heures. 

Non justement, j'aurais mieux fait de l'utiliser à ces fins-là, même si j'aime mon taf je n'ai pas évolué comme j'aurais pu. C'est plutôt sur des trucs qu'on pourrait juger sans importance, et qui prennent des proportions dans ma tête à la limite de la crise d'angoisse. Je vais anticiper ce que l'autre pense, alors que je peux être parfaitement à côté de la plaque, par exemple.

il y a 18 minutes, dbm27 a dit :

T'as effectivement le droit de dire des conneries.

J'ai parlé de psychiatrie notamment parce que le concept de résilience est apparu en psychiatrie et est utilisé dans sa pratique. Quel rapport avec un "réflexe facile" ?

Allez va jouer les grands spécialistes avec ta petite solution d'apprenti psychiatre de carnaval. Question n'importe quoi : tu detiens le record. 

il y a 1 minute, Out of Paprika a dit :

Non justement, j'aurais mieux fait de l'utiliser à ces fins-là, même si j'aime mon taf je n'ai pas évolué comme j'aurais pu. C'est plutôt sur des trucs qu'on pourrait juger sans importance, et qui prennent des proportions dans ma tête à la limite de la crise d'angoisse. Je vais anticiper ce que l'autre pense, alors que je peux être parfaitement à côté de la plaque, par exemple.

Oui ça peut arriver d'interpréter ce que les autres pensent, l'important c'est d'en discuter avant que le malentendu nous fasse sur réagir*

Reste que l'anticipation, je crois, est un des symptômes de l'hyper contrôle. Plus on anticipe des futurs potentiels, plus on a l'impression d'être prêt contre l'improbable. C'est pratique aux échecs ou parfois dans certains secteurs professionnels, peut être même la drague  mais au quotidien c'est invivable parce que ces anticipations finissent par fabriquer des anxiétés, à force de fabriquer des problèmes imaginaires. On dit parfois qu'à regarder en arrière on fabrique de la nostalgie, de la dépression, alors que regarder en avant on fabrique de l'anxiété. Tout ça pour nous inviter à passer le maximum de temps, dans le présent. 

*là, ça c'est fait exprès (private joke)

il y a 52 minutes, January a dit :

Ben j'étais plutôt d'accord, j'en sais rien, j'ai un mari plus perfectionniste (chiant hein), genre - aussi - tout doit être prévu au micron, largement pire que moi. Et lui il n'a pas eu de trauma quelconque dans son enfance, donc.... ? 

Tous les traumas de l'enfance ne sont pas du à la maltraitance...

il y a 4 minutes, Crabe_fantome a dit :

mais au quotidien c'est invivable parce que ces anticipations finissent par fabriquer des anxiétés, à force de fabriquer des problèmes imaginaires.

C'est parfaitement inutile et contre productif, on est d'accord.

Par contre pas compris la private joke?

il y a 40 minutes, blak a dit :

J'ai pas parlé de ton vécu, c'est toi qui viens avec tes affirmations. Et il me semble que le sujet porte sur le passé des enfants... alors tes trucs d'adulte c'est pas le sujet. Je n'y faisais donc pas référence non. 

Eh bien si c'est aussi le sujet... On parle de la gestion de l'insécurité et ce n'est pas la même chose de surveiller les issus par où s'enfuir en cas de danger, ce qui révèle un profond traumatisme plutôt lié à l'enfance et contrôler que tout se passe bien au niveau d'un voyage par exemple en ce qui concerne sa famille, qui peut être dû à des coups durs étant adulte.

Tu juges beaucoup les autres, et jamais dans le bon sens il me semble... La bienveillance c'est important pour éviter les retours de bâtons

il y a une heure, Axo lotl a dit :

Je peux me planter mais je pense que pour beaucoup de personnes, si on prend deux exemples disons : vérifier que les portes sont fermées et géolocaliser son partenaire. 

L'un sera jugé neutre ou Positif, genre Oh c'est pas facile à vivre.

L'autre sera sûrement jugé plus négativement, genre c'est un malade jaloux. On n'a pas le droit de faire ça.

 

Mais je peux me tromper. 

Vérifier que les portes sont fermées ou que la bouteille de gaz est bien fermée...se relever pour bien vérifier n'a rien de positif...

Ce sont des tocs...

il y a une heure, Morfou a dit :

Tous les traumas de l'enfance ne sont pas du à la maltraitance...

Ouais mais la c'est le sujet. Ca t'arrive de lire les sujets de temps.en temps ? Sinon On peut parler macramé mais c'est pas non plus le sujet. 

il y a une heure, guernica a dit :

Eh bien si c'est aussi le sujet... On parle de la gestion de l'insécurité et ce n'est pas la même chose de surveiller les issus par où s'enfuir en cas de danger, ce qui révèle un profond traumatisme plutôt lié à l'enfance et contrôler que tout se passe bien au niveau d'un voyage par exemple en ce qui concerne sa famille, qui peut être dû à des coups durs étant adulte.

Tu juges beaucoup les autres, et jamais dans le bon sens il me semble... La bienveillance c'est important pour éviter les retours de bâtons

Relis le sujet et les précisions de l'auteur. 

il y a 1 minute, dbm27 a dit :

Oui genre "C'est celui qui le dit qui l'est". Tu vas peut-être provoquer un traumatisme chez moi avec un tel coup de massue.

J'ai jamais joué l'apprenti psychiatre, au contraire je prétends pas avoir tout compris de la vie ce que tu sembles faire avec tes provocs de bac à sable.

Du coup ce serait intéressant justement creuser là où quelques voix nous interdisent de creuser. D'où peut bien venir ce rejet de la psychiatrie et de la résilience? On dirait, mais je me trompe sans doute, qu'on est face à un malade pour qui une opération n'a pas fonctionné et qui affirme que l'opération ne fonctionne pas. Parce que même dans la médecine plus traditionnelle, on va parler en statistique, de chance de réussite d'un traitement ou d'une opération. Justement parce que chacun est unique et ce qui fonctionne chez untel peut ne pas fonctionner sur untel. 

Clémentine Célarié expliquait sa victoire contre cancer par l'amour de sa famille qu'elle a reçu lorsqu'elle était enfant. C'est mignon, c'est flippant pour les autres, mais c'est mignon. Mais scientifiquement ça ne pèse pas grand chose.  

il y a 7 minutes, Crabe_fantome a dit :

Du coup ce serait intéressant justement creuser là où quelques voix nous interdisent de creuser. D'où peut bien venir ce rejet de la psychiatrie et de la résilience? On dirait, mais je me trompe sans doute, qu'on est face à un malade pour qui une opération n'a pas fonctionné et qui affirme que l'opération ne fonctionne pas. Parce que même dans la médecine plus traditionnelle, on va parler en statistique, de chance de réussite d'un traitement ou d'une opération. Justement parce que chacun est unique et ce qui fonctionne chez untel peut ne pas fonctionner sur untel. 

Clémentine Célarié expliquait sa victoire contre cancer par l'amour de sa famille qu'elle a reçu lorsqu'elle était enfant. C'est mignon, c'est flippant pour les autres, mais c'est mignon. Mais scientifiquement ça ne pèse pas grand chose.  

Il y a quand eu un excès autour de la résilience comme sûrement autour de chaque notion en psychologie qui deviennent un phénomène de mode et qui sont alors caricaturés. Par ailleurs la psychiatrie a un lourd passé de quasi maltraitance des patients et le terme à encore une connotation négative.

Mais effectivement on peut être un déçu de la psychiatrie dont les soins ont pu être inefficaces, ce qui n'aura pas le même impact qu'un échec en médecine générale.

Il y a 1 heure, January a dit :

Exactement. Ou alors il faut partir d'un postulat très précis et là, il est possible de voir différentes "arrivées" en fonction du même "départ".

Chaque cas étant particulier...il ne peut y avoir qu'un seul "départ"...