Le besoin de contrôle lié à l'insécurité dans l'enfance .

à l’instant, January a dit :

Caramba, encore raté. Je ne suis pas susceptible et je peux interpréter que tu viens d'essayer de me décrédibiliser pour la deuxième fois.  

Vous avez tort...ce qui lui donne raison...

à l’instant, bouddean a dit :

Tout comme on peut interpréter ton discours comme celui qui considère que seul lui à vraiment souffert , ce qui pousse les gens dans leurs retranchements et ça les poussent à se livrer , ça les pousse à étaler leurs blessures , pousser les gens dans leur retranchement , c'est quelque chose que j'ai horreur de faire .

Jouer à celui qui a le plus souffert ,bof .

Mais parce que quelque part c'est ça, la souffrance c'est intime c'est perso. Ça se compare pas, ça se hiérarchise pas. Chacun a souffert point barre. 

Ah c'est un festival  

@bouddean c'est assez fou ce qu'il se passe dans ton sujet, tu comprends ?   Sérieux là, c'est énorme.

il y a 3 minutes, Morfou a dit :

Il se place en tant que spectateur...

Ouais avec un peu de pop corn et beaucoup de condescendance. 

il y a 1 minute, Axo lotl a dit :

Mais parce que quelque part c'est ça, la souffrance c'est intime c'est perso. Ça se compare pas, ça se hiérarchise pas. Chacun a souffert point barre. 

Et c'est pour ça que je disais que le postulat de départ était déficient..  On en arrive à des jugements à la petite semaine, des étiquettes, bof..

il y a 1 minute, Morfou a dit :

Vous avez tort...ce qui lui donne raison...

Mamie.... tu devrais aller parler des croquettes de chat et du froid. 

il y a 4 minutes, bouddean a dit :

 

Jouer à celui qui a le plus souffert ,bof .

Toujours mieux que de jouer à celui qui clame "moi je suis résilient". Parce que ça vaut pas mieux....

il y a 1 minute, January a dit :

Et c'est pour ça que je disais que le postulat de départ était déficient..  On en arrive à des jugements à la petite semaine, des étiquettes, bof..

Je suis d'accord. On généralise des vies, des fonctionnements. On mélange théorie et expérience perso. 

Et aussi :

Etre dans le contrôle pour ne jamais , jamais devenir comme ses parents , jamais 

à l’instant, blak a dit :

Ouais avec un peu de pop corn et beaucoup de condescendance. 

C'est ainsi que VOUS vous le ressentez...

Ca n'en fait pas vérité...

à l’instant, Morfou a dit :

C'est ainsi que VOUS vous le ressentez...

Ca n'en fait pas vérité...

Pas plus que la tienne, Mamie.

il y a 4 minutes, January a dit :

Bon on va essayer de revenir au départ. On parle de Besoin de contrôle, lorsqu'on s'est trouvé insécure étant enfant - faut qu'on s'entende - en plein développement psycho affectif donc. 

Est-ce que j'ai besoin de contrôle ? J'en sais rien. J'ai des réflexes, auxquels je ne pense plus.  @bouddean c'est de ça dont tu parlais - quelque chose que tu as fait jusque tard - un réflexe. Quel visée ? Se rassurer uniquement ? Il n'y a que toi qui le sais. Est-ce que c'était vraiment ça, et le ressenti, c'était vraiment ça ?  

Oui le sujet de départ c'est le besoin de contrôle à cause de la mise en insécurité , après, ne pas tout dire de soi, il n'y a pas qu'une question de pudeur , cela peut aussi parfois être pour ne pas choquer .

Bon allez, je parts gratter ma vie 

à l’instant, bouddean a dit :

cela peut aussi parfois être pour ne pas choquer .

Finalement c'est toi qui semble en faire un concours, pas @Axo lotl

à l’instant, bouddean a dit :

Oui le sujet de départ c'est le besoin de contrôle à cause de la mise en insécurité , après, ne pas tout dire de soi, il n'y a pas qu'une question de pudeur , cela peut aussi parfois être pour ne pas choquer .

Bon allez, je parts gratter ma vie 

Pouvez vous définir l'insécurité, ça se situe comment, avez vous des exemples. Parce que rien que ça c'est très large comme notion.

il y a 4 minutes, blak a dit :

Mamie.... tu devrais aller parler des croquettes de chat et du froid. 

Toujours mieux que de jouer à celui qui clame "moi je suis résilient". Parce que ça vaut pas mieux....

Jugements à la petite semaine dont parle @January...

il y a 3 minutes, Axo lotl a dit :

Je suis d'accord. On généralise des vies, des fonctionnements. On mélange théorie et expérience perso. 

Parce qu'une expérience c'est du vécu...une théorie....

il y a 7 minutes, Morfou a dit :

Parce qu'une expérience c'est du vécu...une théorie....

Sans blague.... ah bah là on a bien avancé !

il y a 37 minutes, January a dit :

Bon, je vais dire ce que j'en pense et après je n'y reviendrai plus.  

Oui, la douleur se dompte sans jamais disparaître, vu que la résilience, il serait temps de l'admettre, c'est rien que des conneries. Le Petit Robert rappelle : "Résilience. n. f. Capacité à surmonter les chocs traumatiques." Ca arrange bien tout le monde, cette histoire de résilience, on peut broyer les êtres puisqu'ils s'en remettent toujours. Le cerveau est plastique, l'esprit pâte à modeler. Le terme de résilience depuis quelques années relève de l'injonction. Résilience collective autant qu'individuelle. Résilience personnelle et dans le monde du travail. Une fois qu'on s'est relevé on est plus résistant, de fait plus efficace ; c'est dans les vieilles casseroles qu'on fait les meilleures soupes, les psychés fracassées recollées à la glu donnent des machines de guerre. 

La faille ne se referme pas, quelle que soit la façon dont la remplit de terre. La faille ne se referme pas, ne se referme jamais. Et ça, c'est inaudible, socialement irrecevable. On n'a pas le droit de souffrir, de souffrir psychiquement au-delà d'un certain temps, au-delà d'un certain seuil. Ce n'est pas acceptable, sous peine de remettre en cause toute l'organisation du système, de la fable, tant de légendes urbaines où l'on croise des victimes devenues héroïnes. C'est pour fuir le mot victime que l'on court vers l'oubli et la transmutation. Changer la fange en or est une obligation pour ne pas échouer en hôpital de jour ou en clinique privée. Toutes les quarante minutes une personne se suicide au pays du fromage et des anxiolytiques. 

(merci à Chloé Delaume pour l'autorisation d'emprunt de ses mots)

 

Et peut être Chloé Delaume surfe sur la vague de la résilience parce que son éditeur le lui a demandé, parce que la résilience ça fait vendre et que le bouquin répond à ce que des gens ont envie de lire. 

Entre "la résilience ça marche et tout le monde peut y arriver", et "la résilience ça ne marche pas c'est toxique pour les gens", où se trouve la vérité? On dirait une discussion de parents se battant pour affirmer que la méthode syllabique c'est de la merde alors que la méthode globale c'est l'avenir. 

Factuellement on constate que chez les gamins traumatisés il y aura ceux qui réussissent à garder la tête hors de l'eau, et ceux qui n'y réussissent pas. De la même manière qu'il y a ceux qui réussissent à compter 356*168.2 de tête et les autres, de la même manière qu'il y a ceux qui ont une santé fragile et ceux qui n'ont jamais vu un médecin. On est tous différent, et vouloir tirer une conclusion globale est impossible. 

La résilience ça fonctionne parce que des gamins violés arrivent à avoir une vie d'apparence normale pour les autres et arrivent à surmonter ces horreurs dans leur vie d'adulte sans trop tomber dans l'alcool, les drogues, la dépression ou le suicide. Il y aura quand même des failles, des peurs, et peut être même une hyper insensibilité. 

Et la résilience ne fonctionne pas parce que d'autres gamins violés n'arrivent pas à garder la tête hors de l'eau, qu'ils s'appuient sur des cachets, des séances psy, l'alcool, le sexe, et quand tout ça ne suffit plus à soulager la souffrance, le suicide devient la solution. 

Chacun va défendre son cas et c'est bien normal. Mais essayons d'avoir une vue globale. 

il y a 8 minutes, blak a dit :

Pas plus que la tienne, Mamie.

 

Je n'ai pas eu votre réponse sur "la culpabilité"?

Moi je n'affirme rien...je n'ai pas été maltraitée...mais le vide immense qu'un enfant/adolescent  peut éprouvé  j'ai connu...

à l’instant, Morfou a dit :

Je n'ai pas eu votre réponse sur "la culpabilité"?

Ben lis. La réponse à déjà été donnée. 

il y a 35 minutes, January a dit :

Non je ne crois pas, c'est directement lié à l'insécurité je pense. Le mantra est rassurant "je ne suis pas comme les autres", mais pas prétentieux. Parce-qu'on sait. On sait toujours.  

 

Qui sont les autres? Même les gens dépressifs utilisent "je ne suis pas comme les autres" pour constaté qu'ils sont malheureux par rapport à ceux qu'ils imagines heureux, alors qu'ils vivent en tension presque 24/24 pour ne pas chuter.  

Et nous voilà avec l'autre et ses lapalissades....