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L'économie et l'éthique

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Ocean_noir

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Membre, 24ans Posté(e)
Ocean_noir Membre 107 messages
Forumeur activiste‚ 24ans‚
Posté(e)

S'il y a un sujet qui me triture la cervelle depuis un bout de temps, c'est bien la trame titanesque que s'offrent les 2 géants dont je souhaite vous parler :

Économie et Éthique !

Et quand je parle de trame, je veux parler de cette relation ambiguë que ces 2 principes entretiennent entre eux.

Des fois en opposition (comme sur les sujets d'inégalités sociales créer par les écart de richesse, obsolescence programmée, projet Foot Quatar étant une catastrophe écologique, etc ...),...

...Des fois en cohérence (plein emploie, satisfaction de besoin, accomplissement personnel par l'acquisition de propriété ou par le travail, progres technologiques, croissance et meilleur condition de vie, etc...), ...

... Et des fois intriqués de manière bien plus complexe (Pablo Escobar établissant un empire criminel pour aider les quartier defavorisé, partenariat économique entre Arabie saoudite et France malgré les différence de valeures pour la stabilité nationale,... etc.)

 

L'économie comprend-elle réellement une dimension éthique, comme nous nous entêtons a vouloir raisonner avec ?

Également, ...

face au fait que l'économie nous soit indispensable pout inauguré des choses nécessaire a notre survie, mais, pourtant, contre nos principe humanistes ,....

notre jugement sur l'ethicité de l'économie, ne serait-il pas biaisé par un dogme de moralité ? 

 

Est-il finalement, dans le soucis de l'économie, de s'assurer de son application éthique ?

 

J'ai besoin de vos lumières; et également de vos ouvertures. N'hesitez pas à élargir le débat.

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 565 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)

Ça peut se résumer tout simplement à cette idée qu'on retrouve partout depuis l'invention de la monnaie : l'argent, bon serviteur, mauvais maître. 

L'argent en lui même est un outil, il n'est pas bon ou mauvais. Il ne peut pas s'opposer à l'éthique, pas plus qu'un marteau ou une voiture. L'éthique réside dans l'intention et l'action de ceux qui utilisent ces outils. 

 

Ça compte dans la moyenne ? C'est quel coef ? 

Modifié par Crabe_fantome
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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 705 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
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Il y a 7 heures, Ocean_noir a dit :

 

 

L'économie comprend-elle réellement une dimension éthique, comme nous nous entêtons a vouloir raisonner avec ?

 

L'ultra-libéralisme, qui est l'idéologie au pouvoir aujourd'hui dans bien des pays, n'a pas d'éthique, juste un objectif : faire du fric, par n'importe quels moyens et quelles qu'en soient les conséquences.

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Membre, 24ans Posté(e)
Ocean_noir Membre 107 messages
Forumeur activiste‚ 24ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Crabe_fantome a dit :

Ça peut se résumer tout simplement à cette idée qu'on retrouve partout depuis l'invention de la monnaie : l'argent, bon serviteur, mauvais maître. 

L'argent en lui même est un outil, il n'est pas bon ou mauvais. Il ne peut pas s'opposer à l'éthique, pas plus qu'un marteau ou une voiture. L'éthique réside dans l'intention et l'action de ceux qui utilisent ces outils. 

 

Ça compte dans la moyenne ? C'est quel coef ? 

En même temps vous répondez, et en même temps vous créez d'autres interrogations.

Notez bien que je parle de la notion d'économie et non seulement d'argent (qui n'en est que l'outil).

La voiture a pour fonction originelle de se déplacer (mais peut en avoir une utilisation détournée, comme tuer).

De la même manière, l'économie possède sa propre essence l'essence de régir les principes "d'offres" et de "demandes", ainsi que leurs continuelles intéractions.

Comme vous dites, l'économie peut-être detourné (comme tout objet) de sa fonction première et peut être utilisé comme outil pour des dessins plus sombre.

 

Mais ma question ici est différent :

je demande à savoir, si d'après vous, l'essence même de l'Economie ne nous amène-t-elle pas inéluctablement à désobéir a notre propre Ethique ? 

 

 

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Membre, 24ans Posté(e)
Ocean_noir Membre 107 messages
Forumeur activiste‚ 24ans‚
Posté(e)
il y a 32 minutes, Gouderien a dit :

L'ultra-libéralisme, qui est l'idéologie au pouvoir aujourd'hui dans bien des pays, n'a pas d'éthique, juste un objectif : faire du fric, par n'importe quels moyens et quelles qu'en soient les conséquences.

Et cet objectif, est-il une fin ou un moyen ? 

Vous vous accorderez peut-être pour dire que "se faire du fric" pour "se faire du fric", n'a pas vraiment de se sens ...

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 705 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
il y a 4 minutes, Ocean_noir a dit :

Et cet objectif, est-il une fin ou un moyen ? 

Vous vous accorderez peut-être pour dire que "se faire du fric" pour "se faire du fric", n'a pas vraiment de se sens ...

Mais pour beaucoup de gens, c'est une fin en soi.

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 896 messages
78ans‚ Talon 1,
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L'argent a consolidé les empires. Le denier Romain fut dinar au Maghreb. 

Le commerce fut le vecteur des idées nouvelles.

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 565 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Ocean_noir a dit :

En même temps vous répondez, et en même temps vous créez d'autres interrogations.

Notez bien que je parle de la notion d'économie et non seulement d'argent (qui n'en est que l'outil).

La voiture a pour fonction originelle de se déplacer (mais peut en avoir une utilisation détournée, comme tuer).

De la même manière, l'économie possède sa propre essence l'essence de régir les principes "d'offres" et de "demandes", ainsi que leurs continuelles intéractions.

Comme vous dites, l'économie peut-être detourné (comme tout objet) de sa fonction première et peut être utilisé comme outil pour des dessins plus sombre.

 

Mais ma question ici est différent :

je demande à savoir, si d'après vous, l'essence même de l'Economie ne nous amène-t-elle pas inéluctablement à désobéir a notre propre Ethique ? 

 

 

L'économie est l'organisation de l'argent. Dans un monde éthique chacun respecte son prochain. Dans un monde complexe il y aura ceux qui respectent les autres par éthique, ceux qui respectent parce qu'on aura instauré des lois à l'économie (et donc par la peur de la sanction) , et ceux qui dépassent les lois pour leur propre intérêt. 

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

L'économie n'est pas éthique et n'a rien à voir avec. Elle est un système, une manière, d'organiser des échanges, souvent à travers une monnaie. L'économie est donc amorale.

Les acteurs économiques, eux, peuvent (et devraient) faire preuve d'une certaine éthique. Quand l'Etat se met à réguler par la loi, il définit ce qui est acceptable. L'économie ne se fait jamais hors sol. Elle est dans un cadre juridique et politique. Les entreprises, les consommateurs, etc., sont tenus de respecter ce qui est défini (si définition il y a).

Les différentes visions de ce que devrait être le degré de liberté des acteurs, et donc de ce qui peut ou non être fait, ne parlent pas vraiment de l'économie en soi.

 

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Membre, 24ans Posté(e)
Ocean_noir Membre 107 messages
Forumeur activiste‚ 24ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Jedino a dit :

L'économie n'est pas éthique et n'a rien à voir avec. Elle est un système, une manière, d'organiser des échanges, souvent à travers une monnaie. L'économie est donc amorale.

Les acteurs économiques, eux, peuvent (et devraient) faire preuve d'une certaine éthique. Quand l'Etat se met à réguler par la loi, il définit ce qui est acceptable. L'économie ne se fait jamais hors sol. Elle est dans un cadre juridique et politique. Les entreprises, les consommateurs, etc., sont tenus de respecter ce qui est défini (si définition il y a).

Les différentes visions de ce que devrait être le degré de liberté des acteurs, et donc de ce qui peut ou non être fait, ne parlent pas vraiment de l'économie en soi.

 

Vous définissez l'economie comme étant regulée par des instutions, ce qui théoriquement vrai.

Mais dans votre schéma théorique vous les concidérez comme incorruptible, ce qui, n'est pas le propre de tout les individus qui gouvernent ces institutions.

Dans un second temps, ce qui est défini comme acceptables par l'Etat est très souvent controversé ; et les consensus entre pouvoir, se font très souvent en faveur de l'économie.

Il y a sans doute un grand nombre d'injustice dans le monde, qui ont été commis pour assouvir les dessins économiques d'un pays...

Partout ou l'économie passe, elle applique des tensions sociales a travers les echanges commerciaux, que, si nous ne rétrocontrolons pas, morcelerons le système éthique que nous avons construit.

L'économie est amorale ; certe. Mais il est étrange de voir a quel point l'éthique ne survit pas longtemps en sa présence.

Si 2 choses necessaires a notre survie, ne parviennt pas, en leur présence, n'à subsister, alors il n'est pas étonnant que notre monde soit si mal conçu ! Celui-ci reposerait sur un point d'équilibre instable, dont nous ferions les frais au moindre basculement.

Il me revient en tête les écris de Nietchsz, parlant de moral "aristocratique" et de moral de "ressentie" ; et qui s'affronterai de manière similaire à "l'économie" et "l'éthique".

L'économie, est-elle en fait, un inavouable seconde "morale" auquel l'Homme se dévoue, quand il n'est pas obligé d'obéir à l'éthique ?

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Membre, 24ans Posté(e)
Ocean_noir Membre 107 messages
Forumeur activiste‚ 24ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Crabe_fantome a dit :

L'économie est l'organisation de l'argent. Dans un monde éthique chacun respecte son prochain. Dans un monde complexe il y aura ceux qui respectent les autres par éthique, ceux qui respectent parce qu'on aura instauré des lois à l'économie (et donc par la peur de la sanction) , et ceux qui dépassent les lois pour leur propre intérêt. 

Dans le cas de ceux qui ne respectent la Loi que par crainte, ou ceux qui désobéissent, ...

Peut-on penser que tous ces dépassements, sont le fruit d'un problème situé a la racine même ? 

Celui que "Éthique" et "Économie" ne sont pas fait pour coexister ensemble durablement ?

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)
il y a 37 minutes, Ocean_noir a dit :

Vous définissez l'economie comme étant regulée par des instutions, ce qui théoriquement vrai.

Mais dans votre schéma théorique vous les concidérez comme incorruptible, ce qui, n'est pas le propre de tout les individus qui gouvernent ces institutions.

Dans un second temps, ce qui est défini comme acceptables par l'Etat est très souvent controversé ; et les consensus entre pouvoir, se font très souvent en faveur de l'économie.

Il y a sans doute un grand nombre d'injustice dans le monde, qui ont été commis pour assouvir les dessins économiques d'un pays...

Partout ou l'économie passe, elle applique des tensions sociales a travers les echanges commerciaux, que, si nous ne rétrocontrolons pas, morcelerons le système éthique que nous avons construit.

L'économie est amorale ; certe. Mais il est étrange de voir a quel point l'éthique ne survit pas longtemps en sa présence.

Si 2 choses necessaires a notre survie, ne parviennt pas, en leur présence, n'à subsister, alors il n'est pas étonnant que notre monde soit si mal conçu ! Celui-ci reposerait sur un point d'équilibre instable, dont nous ferions les frais au moindre basculement.

Il me revient en tête les écris de Nietchsz, parlant de moral "aristocratique" et de moral de "ressentie" ; et qui s'affronterai de manière similaire à "l'économie" et "l'éthique".

L'économie, est-elle en fait, un inavouable seconde "morale" auquel l'Homme se dévoue, quand il n'est pas obligé d'obéir à l'éthique ?

Je n'ai pas considéré que les acteurs économiques sont incorruptibles, bien au contraire. J'indiquais juste que l'économie en soi n'est pas en lien avec l'éthique ou la morale. Ce sont ceux qui la font qui le sont. Et, en effet, dès lors que des limites sont posées, que ce soient des lois ou autre chose, il existe des acteurs qui iront jouer avec ou carrément en sortir afin de maximiser leurs intérêts personnels.

De la même manière, et par extension, les desseins économiques des citoyens d'un pays ou de sa classe dominante, les tensions sociales qui en découlent, rejoignent ce qui est dit précédemment. Encore une fois, je ne fais rien de plus que de définir le contexte, sans chercher à apporter toutes les nuances qui viennent avec les comportements et désirs humains.

Le fait que l'argent, et donc le pouvoir, soient des instruments de domination, au même titre que tout ou presque dans la vie, n'empêche en rien que l'économie en soi est amorale. Quand on parle d'économie, on parle d'un agent A qui fait un échange avec un agent B. Que les agents soient malhonnêtes n'est pas causé par l'économie elle-même, mais par ce que sont ces agents. Maintenant, en effet, les cadres sont plus ou moins laxistes selon les institutions. Mais les institutions dépendent, encore une fois, des acteurs, pas de l'économie.

Nous n'obéissons pas à l'économie. Je doute, en effet, que vous écoutiez les injonctions théoriques et abstraites de ce qu'elle est. Pour ma part, l'idée d'économie ne m'impacte nullement. La publicité, les lois, les démarchages, les autres humains, eux, m'impactent. Vous êtes plutôt sensibles à vos envies, réelles ou construites par les acteurs économiques qui cherchent à abuser de vos biais et faiblesses ou mettent simplement à disposition sur le marché des outils ou produits.

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Membre, 45ans Posté(e)
moi et pas moi Membre 1 453 messages
Mentor‚ 45ans‚
Posté(e)

Je pense qu'il y a quand même un domaine de l'économie qui rejoint un peu le sujet : le capital-risque.

Mais j'ai pas de mérite, je veux dire, y a plein de gens bien plus intelligents que moi là dessus. Donc je leur fais pas forcément honneur, mais pas déshonneur non plus quand je divise en deux le monde économique :

les capitalistes -qui osent, en mutualisant les risques-, et les traders, qui parient sur le marché, en tenant compte de facteurs extérieurs qui n'ont d'ailleurs pas forcément à voir avec le capital lui-même.

Par "mutualiser les risques" je pense aux assurances, au F.M.I, ...

Par traders, je pense à monsieur ou madame tout le monde.

Par capital-risque, je pense aux grosses fortunes de la planète, qui par exemple, misent sur l'intelligence artificielle, mais pas que, mais enfin, tout ce qui coûte bien trop cher à la fois pour les Etats, ou pour "nous", pris en tant qu'acteurs économiques de base.

L'éthique les concerne t-elle. Je ne pense pas, mais ne pense non plus qu'ils sont "inhumains" ; il y avait même un moratoire de prévu s'agissant de l'expansion des intelligences artificielles, qui n'a pas été observé, mais qui démontre que même sans ça, les capital-risqueurs paraissent quand même sensibles, au sort de l'humanité. On peut y voir aussi, à travers tout ce qui est raconté dans nombre d'articles, une sacrée campagne de promotions pour qu'un jour ces intelligences deviennent rentables ou pas. C'est le verre à moitié plein ou à moitié vide. L'économie et les situations économiques ne reflètent peut-être pas que les actes, mais aussi les signes des temps, en quelque sorte.

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Membre, 45ans Posté(e)
moi et pas moi Membre 1 453 messages
Mentor‚ 45ans‚
Posté(e)

Bon j'ai demandé à B.A.R.D (une intelligence artificielle), si économie et éthique étaient liés. Il m'a répondu que voici :

 

Oui, l'économie et l'éthique sont liés. L'économie concerne la production, la distribution et la consommation de biens et de services, tandis que l'éthique concerne les principes moraux qui guident nos actions. Ces deux domaines sont liés car ils ont tous deux un impact sur le bien-être humain.

L'économie peut avoir un impact positif ou négatif sur l'éthique. Par exemple, une économie prospère peut permettre aux gens de vivre une vie plus confortable et plus digne, ce qui est une valeur éthique importante. Cependant, une économie mal gérée peut conduire à la pauvreté, à l'injustice et à d'autres problèmes éthiques.

L'éthique peut également avoir un impact sur l'économie. Par exemple, des normes éthiques strictes peuvent dissuader les entreprises de se livrer à des pratiques abusives, ce qui peut conduire à une économie plus équitable et plus durable.

Voici quelques exemples concrets de la manière dont l'économie et l'éthique sont liées :

  • La question de la répartition des richesses est à la fois économique et éthique. Une économie qui est trop inégalitaire peut conduire à des tensions sociales et à des problèmes de justice.
  • La question de la protection de l'environnement est également à la fois économique et éthique. L'exploitation des ressources naturelles sans tenir compte des conséquences écologiques peut avoir des conséquences négatives à long terme pour l'économie et l'environnement.
  • La question du travail des enfants est une autre question qui est à la fois économique et éthique. L'utilisation du travail des enfants est une violation des droits de l'homme, mais elle peut aussi être une pratique économiquement rentable pour les entreprises qui l'exploitent.

En conclusion, l'économie et l'éthique sont deux domaines qui sont inextricablement liés. Ils sont tous deux importants pour le bien-être humain, et ils doivent être considérés ensemble pour créer une société plus juste et plus durable.

Modifié par moi et pas moi
une intelligence artificielle remet quand même en cause le principe de l'abolition du travail des enfants.... moi je dis c'est un signe fort des temps nouveaux.
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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 565 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Ocean_noir a dit :

Dans le cas de ceux qui ne respectent la Loi que par crainte, ou ceux qui désobéissent, ...

Peut-on penser que tous ces dépassements, sont le fruit d'un problème situé a la racine même ? 

Celui que "Éthique" et "Économie" ne sont pas fait pour coexister ensemble durablement ?

Kant appelle ça "l'insociable sociabilité" ou le fait d'avoir besoin de vivre ensemble et malgré tout de se tirer la couverture à soi. 

C'est à cause de cette tendance que nous nous fabriquons des règles. 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour,

n'ayant que peu de temps devant moi, je donnerai seulement deux pistes de réflexion, l'une qui risque de contredire tout un chacun et l'autre qui n'a pas été suffisamment développée bien que mentionnée:

- La libre Économie est intrinsèquement liée à des considérations éthiques, en effet, deux acteurs économiques ne procèderont à l'échange que si chacun considère que la transaction est/semble juste, profitable ou équitable, autrement dit, il y a une dimension éthique, en amont, pendant et après l'acte économique lui-même. Mais il est vrai que l'économie ne revêt pas toujours parfaitement la liberté d'échanger - ni une parfaite rationalité ou compétence de l'agent en question, que ce soit un État dont sa survie est engagée, ou un individu particulièrement pauvre qui emprunte, par nécessité, à un taux très supérieur à celui d'une personne qui a elle beaucoup de Capital. 

- L'Économie comme la Politique véhiculent aussi la notion de pouvoir dans son fonctionnement, sa mise en application, et l'on sait tous au moins intuitivement, que le pouvoir engendre facilement la corruption et les abus, tout comme le népotisme et autres travers, ce sont là des jugements moraux sur l'usage de ces activités humaines, qui partagent un fonctionnement assez similaire mais sur des objets différents, la première sur les objets, biens et services, le second sur l'organisation et la vie collective des sujets, du vivre-ensemble pragmatiquement. Tous les maux que l'on peut donc identifier d'un côté, peuvent alors se trouver, au moins en puissance, de l'autre, et même comme l'a produit l'I.A., interagir ensemble plus vraisemblablement. 

Modifié par deja-utilise
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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 509 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Bonjour

L'éthique est comme le parapluie , il ne faut pas l'ouvrir , même quand il pleut s' il y à trop de grand vent ?

Bonne journée

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