de 15 à 21 ans

Chaque jour est une boucle. Prisonnière. Mes ruminations dansent sur mes yeux. Vingt-et-un ans, où sont passées les passions de mes quinze ans ? Chaque seconde qui passe casse les battements de mon cœur. J'ai peur. Tout s'est éteint en moi, et je me manque, est ce que j'ai déjà réellement existé comme je me l'imagine. Je n'écris plus. Je ne vis plus, quand est-ce que mon corps s'est-il gelé ? Je ne sais plus si j'ai déjà  été pleinement satisfaite, toujours la souffrance comme compagnie. Je suis bipolaire, il paraît. Anorexique, boulimique, anxieuse généralisée à mes heures perdues. Moi je sais surtout que je suis malheureuse, que j'ai passé ma vie à lutter et à me demander pourquoi, et qu'aujourd'hui je me sens grise.

Quand je suis arrivée sur ce forum, j'écrivais des textes intéressants, pour mon âge, originaux. Je découvrais la vie, j'étais encore enfant. J'avais un public, ici. Maintenant, la vie ne m'inspire plus. Mes textes sont plats, toujours la même rengaine, toujours les mêmes complaintes; mes textes me ressemblent. Je n'arrive plus à dessiner, ni à écrire. Je ne couds plus, je ne peint plus, je ne fais plus de sport. Je rumine, je revois les jours de ma vie passée défiler devant mes yeux, toutes ces histoires, tous ces moments que j'ai perdu, ces personnes que je ne reverrai plus, toutes cette éternité de moments dont j'ignore tout. Peut-être qu'on me rira au nez, mais moi je ne supporte pas ça.

Le portrait d'une jeune femme il y a peu enfant : grise comme la fumée de ma cigarette. Est ce que je suis saoule ? Déjà une bouteille de vin. Je devrais arrêter de boire, mais j'oublie à chaque fois. Ah, j'ai un corps de femme... je préférais quand j'étais encore enfant. Je suis grasse et je voudrais faire trente-quatre kilogrammes. Je me déteste, je suis si grise. Mes souvenirs me paraissent vifs pourtant, c'est sûrement mon imagination, ma vie est une longue complainte habillée de sursauts.

Je me perds dans les distractions qu'offre la vie pour surmonter l'angoisse, et je m'y perds profondément. Je n'aime pas ça.

Je veux fuir. Couper la faim, la soif. Sac-à-dos. Marcher nulle part pour toujours. Ou mourir dans mon sommeil.

Naluue a changé.

Honnêtement, j'y crois pas trop (au désespoir).

C'est vrai que ça mettait de la vie.

Mais moi, j'étais à moitié mort, déjà.

En tout cas tu écrit bien en maudit!

La vie est un défis. Tu dois être forte et passer à travers l'épreuve; sans fumer.

Arrêter de vous démolir. Vous n'êtes pas bon juge.

"Le pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volonté." Alain

Il y a 2 heures, Naluue a dit :

Sac-à-dos. Marcher nulle part pour toujours.

Viens, on part le 27 septembre en Corée du sud à 11h50 depuis Roissy. A l'étranger on a plus besoin de jouer un rôle ou de répondre aux demandes des autres et de notre égo. 

il y a 40 minutes, Crabe_fantome a dit :

Viens, on part le 27 septembre en Corée du sud à 11h50 depuis Roissy. A l'étranger on a plus besoin de jouer un rôle ou de répondre aux demandes des autres et de notre égo. 

beau projet

à l’instant, Naluue a dit :

beau projet

C'est ce que j'ai envie/besoin de faire de ma vie... mais c'était surtout pour te dire que tu as cette même liberté. Pas forcément en ce moment parce que tu dois tout voir en noir, mais dès que tu commenceras à te sentir mieux, oui, construit ta vie là où tu as envie de vivre... 

Bonjour

Tu est dans la nuit de t'à vie , demain il fera jour . tout le monde à eu un jour , un découragement pour X raison ?

Tu doit reprendre courage et te battre , et n'oublie pas , que tu est jeune et la vie devant toi alors , courage , ton chemin continue .

Bonne soirée

Citation

aujourd'hui je me sens grise

Cette griserie que tu ressens, est la griserie de l'âge adulte, comme un dépression lente : ce n'est que ça, la vie ?

Votre texte me fait penser à un passage, que je retranscris ici, d'un auteur célèbre :

Les attracteurs pulsionnels se déchaînent vers l'âge de 15 ans, ensuite ils diminuent peu à peu ou plutôt ils se résolvent en modèles de comportement, qui ne sont après tout que des forces figées. La violence de l'éclatement initial fait que l'issue du conflit peut demeurer incertaine pendant plusieurs années ; c'est ce qu'on appelle en électrodynamique un régime transitoire. Mais peu à peu les oscillations se font plus lentes, jusqu'à se résoudre en longes vagues mélancoliques et douces ; à partir de ce moment tout est dit, et la vie n'est plus qu'une préparation à la mort. Ce qu'on peut exprimer de manière plus brutale et moins exacte en disant que l'homme est un adolescent diminué.

...

Il y a 6 heures, Naluue a dit :

Chaque jour est une boucle. Prisonnière. Mes ruminations dansent sur mes yeux. Vingt-et-un ans, où sont passées les passions de mes quinze ans ? Chaque seconde qui passe casse les battements de mon cœur. J'ai peur. Tout s'est éteint en moi, et je me manque, est ce que j'ai déjà réellement existé comme je me l'imagine. Je n'écris plus. Je ne vis plus, quand est-ce que mon corps s'est-il gelé ? Je ne sais plus si j'ai déjà  été pleinement satisfaite, toujours la souffrance comme compagnie. Je suis bipolaire, il paraît. Anorexique, boulimique, anxieuse généralisée à mes heures perdues. Moi je sais surtout que je suis malheureuse, que j'ai passé ma vie à lutter et à me demander pourquoi, et qu'aujourd'hui je me sens grise.

Quand je suis arrivée sur ce forum, j'écrivais des textes intéressants, pour mon âge, originaux. Je découvrais la vie, j'étais encore enfant. J'avais un public, ici. Maintenant, la vie ne m'inspire plus. Mes textes sont plats, toujours la même rengaine, toujours les mêmes complaintes; mes textes me ressemblent. Je n'arrive plus à dessiner, ni à écrire. Je ne couds plus, je ne peint plus, je ne fais plus de sport. Je rumine, je revois les jours de ma vie passée défiler devant mes yeux, toutes ces histoires, tous ces moments que j'ai perdu, ces personnes que je ne reverrai plus, toutes cette éternité de moments dont j'ignore tout. Peut-être qu'on me rira au nez, mais moi je ne supporte pas ça.

Le portrait d'une jeune femme il y a peu enfant : grise comme la fumée de ma cigarette. Est ce que je suis saoule ? Déjà une bouteille de vin. Je devrais arrêter de boire, mais j'oublie à chaque fois. Ah, j'ai un corps de femme... je préférais quand j'étais encore enfant. Je suis grasse et je voudrais faire trente-quatre kilogrammes. Je me déteste, je suis si grise. Mes souvenirs me paraissent vifs pourtant, c'est sûrement mon imagination, ma vie est une longue complainte habillée de sursauts.

Je me perds dans les distractions qu'offre la vie pour surmonter l'angoisse, et je m'y perds profondément. Je n'aime pas ça.

Je veux fuir. Couper la faim, la soif. Sac-à-dos. Marcher nulle part pour toujours. Ou mourir dans mon sommeil.

Naluue a changé.

Nous sommes peu de chose dans ce monde. Nos vies sont limitées et insignifiantes. Inutile de s'en soucier outre mesure et de désirer l'impossible. 

Il y a 4 heures, Crève a dit :

Cette griserie que tu ressens, est la griserie de l'âge adulte, comme un dépression lente : ce n'est que ça, la vie ?

Non vraiment, ce n'est que ça ? Pourtant ils y en a qui brillent, qui vivent. Je ne peux pas rester bloquée comme ça, mais on est pas bloqué par choix.

il y a 42 minutes, Naluue a dit :

Non vraiment, ce n'est que ça ? Pourtant ils y en a qui brillent, qui vivent. Je ne peux pas rester bloquée comme ça, mais on est pas bloqué par choix.

tu pourrait aller en maison de repos spécialisé oû tu sera entouré de spécialistes qui t'aideront à reprendre confiance en toi ça te permet de reprendre des activités et faire un travaille sur toi même durant ton séjour ça peu peut être t'aider

Il y a 17 heures, Naluue a dit :

Chaque jour est une boucle. Prisonnière. Mes ruminations dansent sur mes yeux. Vingt-et-un ans, où sont passées les passions de mes quinze ans ? Chaque seconde qui passe casse les battements de mon cœur. J'ai peur. Tout s'est éteint en moi, et je me manque, est ce que j'ai déjà réellement existé comme je me l'imagine. Je n'écris plus. Je ne vis plus, quand est-ce que mon corps s'est-il gelé ? Je ne sais plus si j'ai déjà  été pleinement satisfaite, toujours la souffrance comme compagnie. Je suis bipolaire, il paraît. Anorexique, boulimique, anxieuse généralisée à mes heures perdues. Moi je sais surtout que je suis malheureuse, que j'ai passé ma vie à lutter et à me demander pourquoi, et qu'aujourd'hui je me sens grise.

Quand je suis arrivée sur ce forum, j'écrivais des textes intéressants, pour mon âge, originaux. Je découvrais la vie, j'étais encore enfant. J'avais un public, ici. Maintenant, la vie ne m'inspire plus. Mes textes sont plats, toujours la même rengaine, toujours les mêmes complaintes; mes textes me ressemblent. Je n'arrive plus à dessiner, ni à écrire. Je ne couds plus, je ne peint plus, je ne fais plus de sport. Je rumine, je revois les jours de ma vie passée défiler devant mes yeux, toutes ces histoires, tous ces moments que j'ai perdu, ces personnes que je ne reverrai plus, toutes cette éternité de moments dont j'ignore tout. Peut-être qu'on me rira au nez, mais moi je ne supporte pas ça.

Le portrait d'une jeune femme il y a peu enfant : grise comme la fumée de ma cigarette. Est ce que je suis saoule ? Déjà une bouteille de vin. Je devrais arrêter de boire, mais j'oublie à chaque fois. Ah, j'ai un corps de femme... je préférais quand j'étais encore enfant. Je suis grasse et je voudrais faire trente-quatre kilogrammes. Je me déteste, je suis si grise. Mes souvenirs me paraissent vifs pourtant, c'est sûrement mon imagination, ma vie est une longue complainte habillée de sursauts.

Je me perds dans les distractions qu'offre la vie pour surmonter l'angoisse, et je m'y perds profondément. Je n'aime pas ça.

Je veux fuir. Couper la faim, la soif. Sac-à-dos. Marcher nulle part pour toujours. Ou mourir dans mon sommeil.

Naluue a changé.

Bah… c’est pas simple toussa, on passe par diverses phases dans notre construction. 

J’ai juste envie de faire un gros hug ! 

Bonjour

Il faut que tu casse ce cercle vicieux ou tu t'est enfermée sans trouver de porte de sortie.

cette porte , il faut que tu la fabrique toi même , aidée par des amis si possible ?

Si tu reste dans l'ambiance de ton état d'esprit actuel ,tu tournera en rond indéfiniment .

Sort de chez toi et tente des rencontres pour parler de n'importe quoi avec n'importe qui .il y à aussi des gens sympats qui adore rendre service .

Bonne journée

Il y a 21 heures, bonbi a dit :

tu pourrait aller en maison de repos spécialisé oû tu sera entouré de spécialistes qui t'aideront à reprendre confiance en toi ça te permet de reprendre des activités et faire un travaille sur toi même durant ton séjour ça peu peut être t'aider

J'ai déjà un suivi médical, dans ce cadre j'ai déjà fait des choses équivalentes.

Il y a 11 heures, le merle a dit :

Bonjour

Il faut que tu casse ce cercle vicieux ou tu t'est enfermée sans trouver de porte de sortie.

cette porte , il faut que tu la fabrique toi même , aidée par des amis si possible ?

Si tu reste dans l'ambiance de ton état d'esprit actuel ,tu tournera en rond indéfiniment .

Sort de chez toi et tente des rencontres pour parler de n'importe quoi avec n'importe qui .il y à aussi des gens sympats qui adore rendre service .

Bonne journée

J'ai des très bons amis, et c'est un euphémisme. Je suis arrivée à une conclusion en réfléchissant, quand on est pas bien avec soi-même, ça ne pourra pas aller même entouré du meilleur.

il y a une heure, Naluue a dit :

J'ai déjà un suivi médical, dans ce cadre j'ai déjà fait des choses équivalentes.

 

après le suivie médicale ça aide un peu mais ça ne fait pas tout il faut aussi y mettre du siens faire des effort progressivement pour ce débloqué en y allant doucement et avec persévérance tu est encore jeune tu finira par y arriver les effort paye au bout du compte courage

@Naluue

Ma crise existentialiste (je dis bien : dégoût-nausée de vivre) je l'ai faite vers 19-20 ans...

J'étais étudiant, j'ai tenté de la résoudre  en résiliant mon sursis. Comme je ne savais pas où aller, j'ai pensé de me laisser diriger par d'autres ! 

Dans ce cadre rigide qu'est l'armée.

Mais j'ai vite réalisé que c'était encore pire ! Pas savoir où l'on va c'est une chose, mais être dirigé par la bêtise et la stupidité elles-mêmes, c'est encore moins supportable ! Comme quoi je me plaignais mais il y avait encore pire !

 Je pense à ce que disait souvent ma mère : 'Il nous manque que la gale pour nous gratter !"

Et cette idée me fait sourire !

Je me suis sorti ce cette situation en me fixant un but un peu au hasard : l'art. C'était alors la musique et la peinture. Un but qui n'impliquait que moi et qui me laissait à l'écart du monde.

S'occuper l'esprit et réaliser quelque chose... quelque chose de visible. Et là je réalise que j'ai fait pas mal de petits trucs pas trop nuls ! 

Et j'en fais encore de temps en temps... 

Naluue ? C'est peut-être maintenant que tu vas avoir des choses intéressantes à écrire ?...

Le 05/08/2023 à 14:32, Naluue a dit :

Chaque jour est une boucle. Prisonnière. Mes ruminations dansent sur mes yeux. Vingt-et-un ans, où sont passées les passions de mes quinze ans ? Chaque seconde qui passe casse les battements de mon cœur. J'ai peur. Tout s'est éteint en moi, et je me manque, est ce que j'ai déjà réellement existé comme je me l'imagine. Je n'écris plus. Je ne vis plus, quand est-ce que mon corps s'est-il gelé ? Je ne sais plus si j'ai déjà  été pleinement satisfaite, toujours la souffrance comme compagnie. Je suis bipolaire, il paraît. Anorexique, boulimique, anxieuse généralisée à mes heures perdues. Moi je sais surtout que je suis malheureuse, que j'ai passé ma vie à lutter et à me demander pourquoi, et qu'aujourd'hui je me sens grise.

Quand je suis arrivée sur ce forum, j'écrivais des textes intéressants, pour mon âge, originaux. Je découvrais la vie, j'étais encore enfant. J'avais un public, ici. Maintenant, la vie ne m'inspire plus. Mes textes sont plats, toujours la même rengaine, toujours les mêmes complaintes; mes textes me ressemblent. Je n'arrive plus à dessiner, ni à écrire. Je ne couds plus, je ne peint plus, je ne fais plus de sport. Je rumine, je revois les jours de ma vie passée défiler devant mes yeux, toutes ces histoires, tous ces moments que j'ai perdu, ces personnes que je ne reverrai plus, toutes cette éternité de moments dont j'ignore tout. Peut-être qu'on me rira au nez, mais moi je ne supporte pas ça.

Le portrait d'une jeune femme il y a peu enfant : grise comme la fumée de ma cigarette. Est ce que je suis saoule ? Déjà une bouteille de vin. Je devrais arrêter de boire, mais j'oublie à chaque fois. Ah, j'ai un corps de femme... je préférais quand j'étais encore enfant. Je suis grasse et je voudrais faire trente-quatre kilogrammes. Je me déteste, je suis si grise. Mes souvenirs me paraissent vifs pourtant, c'est sûrement mon imagination, ma vie est une longue complainte habillée de sursauts.

Je me perds dans les distractions qu'offre la vie pour surmonter l'angoisse, et je m'y perds profondément. Je n'aime pas ça.

Je veux fuir. Couper la faim, la soif. Sac-à-dos. Marcher nulle part pour toujours. Ou mourir dans mon sommeil.

Naluue a changé.

Bonjour Naluue ,

Tu as été diagnostiquée bipolaire ?

Tu dois donc être entre les mains de psychiatres ?

J'ai une petite-fille qui est dans le même cas! En lisant tes propos, j'ai l'impression de la reconnaître!

Une jeune fille brillante qui, d'un seul coup, à 14 ans a changé et a tout mis de côté, aussi bien les études, ses amours, ses amis!

Elle fait le désespoir de sa maman (ma fille!) qui ne sait plus quoi faire pour lui redonner goût à la vie!

Je te dis "courage", à toi, ainsi qu'à elle...il faut faire des projets et s'y tenir! se sortir de la tête toutes vos idées noires et vous verrez que la vie peut être belle, à n'importe quel âge!