"Méritocratie", la (belle) illusion ?

il y a 5 minutes, Black Dog a dit :

Je pense que c'est en partie parce que tu n'es pas tombé sur le bon vulgarisateur, la bonne personne qui, sans rentrer dans les formules obscures, réussirait à te faire comprendre les concepts qui fondent la physique. Le bon prof quoi.

 

Je ne crois pas non. Je crois plutôt que nous avons tous nos limites, intellectuelles, cognitives, et qu’être intéressé par un domaine qui nous dépasse, c’est pas de chance Sinon, nous serions tous des Einstein ou des Victor Hugo potentiels.

il y a 48 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Je ne crois pas non. Je crois plutôt que nous avons tous nos limites, intellectuelles, cognitives, et qu’être intéressé par un domaine qui nous dépasse, c’est pas de chance Sinon, nous serions tous des Einstein ou des Victor Hugo potentiels.

Certes il existe des limites cognitives qui dépendent de la façon dont on a été câblé à l'origine ou alors consécutives à un choc physique ou psychique.
Mais dans ton cas il n'y a a-priori aucune raison pour que tu ne piges pas l'astrophysique. Les grandes lois de la physique peuvent être perturbantes dans le sens où elles remettent en cause bien des idées reçues, mais elles restent accessibles au commun des mortels.

Il y a 15 heures, soisig a dit :

surement pas. les écoles sont remplies de cancres qui peuvent mais qui ne veulent pas, une anti chambre de la société d'adultes, qui auraient pu, n'ont pas voulu et crachent ensuite sur ceux qui ont voulu et y sont donc parvenus.

Voila,un vieux livre (2005) très interessant à lire ,encore  disponible  à la  FNAC dont rien que le titre est signifiant:

                   Amazon.fr - L ascenseur social est en panne... J ai pris l escalier - Senni, Aziz, Pitte, Jean Marc, Bébéar, Claude - Livres

          Et je passe sur l'histoire d'une fille  de maçon marocain et de femme de ménage algérienne donc issue d'un milieu plus que défavorisé qui à force de travail acharné  est arrivée très haut  dans  la  vie.

             La  méritocratie ça marche quand on se remue le derche!!

                        Comme dit Popeck si  tu  cherche une  main secourable,regarde  au bout  de tes bras,il y en a deux!!

Il y a 9 heures, Black Dog a dit :

Tu les trouveras dans Les héritiers de Pierre Boudieu, paru en 1964. C'est un livre contenant principalement ces fameuses statistiques et leurs analyses.

1964... 

1964 !! 

     Et en plus c'est Pierre Bourdieu pas Boudieu ,

         On peut dire qu'il manque un peu d'R ?

il y a 15 minutes, new caravage a dit :

1964 !! 

     Et en plus c'est Pierre Bourdieu pas Boudieu ,

         On peut dire qu'il manque un peu d'R ?

nan, on peut pas, les récentes statistiques disent que ce serait cruel de reprocher à quelqu'un de ne pas savoir écrire correctement le nom d'un sociologue du siècle dernier 

il y a 7 minutes, soisig a dit :

nan, on peut pas, les récentes statistiques disent que ce serait cruel de reprocher à quelqu'un de ne pas savoir écrire correctement le nom d'un sociologue du siècle dernier 

Ha bo.del de bo.del ,on ne peut plus . ien di.e

Il y a 20 heures, January a dit :

Selon une étude Ipsos parue fin 2021 les Français sont de moins en moins nombreux à croire en la méritocratie. 65 % d'entre eux soulignent, entre autres, l'importance du déterminisme social dans le parcours des individus.

Ah ben j’ai eu de la chance alors.

Il y a 20 heures, Mite_Railleuse a dit :

Ce "Quand on veut, on peut", je le trouve insupportable !

Tous les poncifs sont insupportables ceci dit.

il y a une heure, new caravage a dit :

Voila,un vieux livre (2005) très interessant à lire ,encore  disponible  à la  FNAC dont rien que le titre est signifiant:

                   Amazon.fr - L ascenseur social est en panne... J ai pris l escalier - Senni, Aziz, Pitte, Jean Marc, Bébéar, Claude - Livres

          Et je passe sur l'histoire d'une fille  de maçon marocain et de femme de ménage algérienne donc issue d'un milieu plus que défavorisé qui à force de travail acharné  est arrivée très haut  dans  la  vie.

             La  méritocratie ça marche quand on se remue le derche!!

                        Comme dit Popeck si  tu  cherche une  main secourable,regarde  au bout  de tes bras,il y en a deux!!

                                

                           

Ce livre devrait être l'exemple à donner, pour inciter les gens à se bouger au lieu d'attendre que ça tombe tout seul. Mais pour certains, c'est l'inverse, ce serait brimer les gens que de leur montrer que quelles que soient les origines, quel que soit le niveau social de naissance, on peut toujours évoluer, si on fournit un minimum d'effort. 

Il y a 18 heures, January a dit :

Ben je ne suis pas d'accord. "Quand on veut on peut" c'est faux, il y a des centaines d'exemples, malheureusement.  

Oui c’est plus « quand on peut on peut », mais pour moi ça n’a rien avoir avec le milieu social. Je connais plein de gens issus de milieux très modestes qui ont « réussis » professionnellement comme on dit, moi en tête. 
C’est une question individuelle, mais c’est vrai qu’il ne suffit pas de vouloir, faut pouvoir s’en sortir avec son cerveau. Le truc est vrai qu’il est plus facile de s’en sortir quand on est con quand on est issu d’un milieu aisé voire très aisé que si on est d’un milieu pauvre. Mais quand on a un cerveau, d’un milieu modeste ou friquer on s’en sort. Faut arrêter le misérabilisme. La méritocratie existe.

Il y a 17 heures, Danoketian a dit :

Ce n'est pas forcément une question de vision négative mais la capacité d'assimilation et analyses et applications de ces connaissances qui n'est pas innée chez tous. 

Après être né dans une famille aisés apporte des avantages non négligeable pour beaucoup ou d'autres reprenant une entreprise de leurs parents. 

Donc selon toi on est plus intelligent quand on nait dans une famille aisé ? Lol. Je ne crois pas.

Il y a 16 heures, Virtuose_en_carnage a dit :

De toute façon, je suis très loin du niveau des gens avec qui j'ai travaillé qui sont des purs génies.

On trouve toujours plus con que soit, mais aussi toujours plus intelligents que soit. Il ne faut pas en prendre ombrage, juste apprendre d’eux pour progresser. Tu seras surpris d’ailleurs que toi aussi tu peux leur apprendre des choses et qu’ils t’en seront reconnaissants. J’ai connu les deux côtés « je suis le plus con » et « je suis le plus intelligent », que ça soit d’un côté ou de l’autre, l’échange de connaissances à toujours été productif pour les deux car fait en toute bienveillance. 
En général les gens aiment bien travailler avec moi car je ne les prends pas de haut s’ils ne savent pas, j’aime leur expliquer et je suis à l’écoute réelle de leurs suggestions et parfois intègre leurs propositions néophytes ou expertes car elles m’ont apporté un oeil nouveau sur un domaine que je connais bien.
Même si on maitrise parfaitement un domaine, il faut savoir être modeste et accepter que tout le monde peut avoir une idée ou une connaissance qu’on n’a pas. Et c’est pas pour autant q’on est con.

il y a une heure, soisig a dit :

1964... 

et ?

il y a 24 minutes, Jim69 a dit :

Donc selon toi on est plus intelligent quand on nait dans une famille aisé ? Lol. Je ne crois pas.

Non tu n'as pas compris, mais on part avec certains avantages et c'est comme dans tout il y'a toujours des exceptions.

il y a 34 minutes, Jim69 a dit :

Donc selon toi on est plus intelligent quand on nait dans une famille aisé ? Lol. Je ne crois pas.

D'autant que si on suit son raisonnement, si tu es issu d'une famille pauvre, tu es forcément con ... 

à l’instant, Danoketian a dit :

Non tu n'as pas compris, mais on part avec certains avantages et c'est comme dans tout il y'a toujours des exceptions.

Traite moi de con pendant que ru y es . 
Je déconne .

Ok. Moi je pense par contre que les exceptions ne sont pas si rares que ça, loin de là. Et on peut réussir autrement qu’avec un diplômé d’ingé ou de docteur. Par exemple (j’ai ça dans ma famille), pas forcément bon à l’école CAP, BEP, passionné par la cuisine, maintenant propriétaire de 3 restos qui marchent très bien à Lyon. Et pas un rond de ses parents pour faire son parcours professionnel.

Pour réussir il faut être passionné et travailler dans ce domaine. Et dans ma famille de « pauvres » (on va dire le mot hein ?), ben on est bien nombreux à avoir « réussi » et changé de catégorie (échelle sociale). Alors je veux bien qu’on soit veinards, chanceux etc. mais bon à un moment on peut se dire aussi qu’on a tout fait pour y arriver. 

Il y a 10 heures, Mite_Railleuse a dit :

Ce que j’ai l’impression de ne pas arriver à faire comprendre, c’est qu’il n’est pas obligatoire de vouloir quelque chose. Et que c’est surtout ce non désir, qui est jugé, mal vu. Alors que tout le monde a bien le droit de vivre comme il l’entend, du moment qu’il n’empiète sur personne !

Si si, c'est très simple à comprendre.

Mais certains (beaucoup ?) vivent dans le culte de l'excellence : à les entendre, tout le monde devrait être entrepreneur ou dans l'élite.

Alors que pour tourner, une société a besoin au final de bien plus de travailleurs s'adonnant à des tâches plus modestes, mais bien plus essentielles et quotidiennes.

Bref, on ne considère pas la majorité des travailleurs à leur juste valeur, car on considère plutôt les tâches qu'ils réalisent (leur valeur marchande, leur complexité dans l'absolu ou le nombre de gens capables de les réaliser), plutôt que de considérer l'effort concret que ces tâches représentent pour celui qui les exécutent.

Certains métiers intellectuels sont d'avantages considérés et rémunérés, alors qu'ils demandent au final bien moins d'effort au salarié qui les effectue (parce qu'il y a des facilités ou parce qu'elles sont davantage plaisantes).

Car, effectivement, tout le monde n'a pas les mêmes aisances ou appétences suivant les domaines, et nos systèmes n'intègrent en fait pas cette évidence humaine.

Une part des disparités viennent de là, et les différences de classe viennent en plus se sur-ajouter.

Et au final, de gens simplifient ces questions complexes en parlant de "mérite", de feignants, de gens qui "réussissent" et d'autres qui ne seraient rien.

Dans ma famille (de gauche à l’époque de nos études), la valeur travail (pour réussir) était très importante. Il nous fallait de nous donner la peine de réussir. Être assisté était vécu comme un échec chez nous et donc pour s’en sortir il fallait bosser, c’était une des valeurs que mes parents nous ont inculqués.

il y a 4 minutes, Pheldwyn a dit :

Si si, c'est très simple à comprendre.

Mais certains (beaucoup ?) vivent dans le culte de l'excellence : à les entendre, tout le monde devrait être entrepreneur ou dans l'élite.

Alors que pour tourner, une société a besoin au final de bien plus de travailleurs s'adonnant à des tâches plus modestes, mais bien plus essentielles et quotidiennes.

 

Bref, on ne considère pas la majorité des travailleurs à leur juste valeur, car on considère plutôt les tâches qu'ils réalisent (leur valeur marchande, leur complexité dans l'absolu ou le nombre de gens capables de les réaliser), plutôt que de considérer l'effort concret que ces tâches représentent pour celui qui les exécutent.

 

Certains métiers intellectuels sont d'avantages considérés et rémunérés, alors qu'ils demandent au final bien moins d'effort au salarié qui les effectue (parce qu'il y a des facilités ou parce qu'elles sont davantage plaisantes).

Car, effectivement, tout le monde n'a pas les mêmes aisances ou appétences suivant les domaines, et nos systèmes n'intègrent en fait pas cette évidence humaine.

Une part des disparités viennent de là, et les différences de classe viennent en plus se sur-ajouter.

 

Et au final, de gens simplifient ces questions complexes en parlant de "mérite", de feignants, de gens qui "réussissent" et d'autres qui ne seraient rien.

Vision bien communiste, que tu sois médecin ou éboueur, tout le monde le même salaire. Voilà.

Il y a 19 heures, Anna Purna a dit :

Mérite : le mot ne devrait même pas exister dans un dictionnaire

Oui ceux qui travaillent d’arrache pied n’en ont aucun . @Virtuose_en_carnage a raison stop au moi . 

Je trouve que nier la méritocratie, croire que c’est de l’héritocratie ou avoir le cul bordé de nouilles, est très insultant pour ceux qui ont progressé dans l’échelle sociale par leur travail. Je suis bosseur, c’est pourquoi je suis sorti du lot, je ne suis pas le seul. Insultant et même révoltant.