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La femme est un homme comme les autres ?

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Wave1

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Il y a 2 heures, Anachel a dit :

Je n'avais en effet pas pris connaissance de ces avancées, mes lumières en terme de paléoanthropologie étant très limitées. Je note cependant que l'article confirme les observations faites sur plus de 1000 peuples primitifs contemporains: "Néanmoins, l’ethnographie des chasseurs-cueilleurs et les pratiques de chasse contemporaines montrent clairement que le travail de subsistance finit par se différencier selon le sexe, les femelles jouant un rôle de cueilleurs ou de transformateurs et les mâles de chasseurs."

En parlant de biais, pour faire bonne mesure il faudrait également citer le contexte actuel particulièrement sensible qui voit le militantisme contaminer la recherche non seulement dans les sciences sociales mais également dans les sciences exactes. Il ne s'agit bien entendu pas de rejeter toutes les études récentes au nom d'un scepticisme excessif mais néanmoins de les accueillir avec une certaine circonspection et peut être d'avoir la patience d'attendre que les divisions actuelles disparaissent et qu'un consensus s'installe dans la communauté scientifique, sur lesdites études mais aussi et surtout sur un retour à l'épistémologie naturaliste qui garantissait l'adéquation des théories avec les faits sans qu'un agenda politique ne vienne interférer dans le travail de recherche.

Je vous invite à lire le tract de Nathalie Heinich "Ce que le militantisme fait à la recherche" qui dépeint la déplorable influence des idéologies dans la recherche scientifique Française et qui n'est encore qu'un pâle reflet de la situation catastrophique de celle-ci aux USA.

Je vous remercie pour la référence, j'ai ce tract dans ma PAL, je ne manquerai pas de le lire très prochainement. Ceci étant dit, de mon côté, je me permets de vous conseiller la lecture du livre L’homme préhistorique est aussi une femme de la préhistorienne Marylène Patou-Mathis. L'auteure, qui maîtrise parfaitement son sujet, y restitue la naissance de la préhistoire en tant que discipline scientifique dans son contexte historique et intellectuel. Elle réussit de façon très convaincante à mettre en exergue la construction progressive de ce qu'elle nomme l'idéologie sexiste, combinaison funeste entre l'héritage culturel judéo-chrétien et la science positiviste, qui culmine dans la seconde moitié du 19e siècle, et trouve à s'exprimer à travers une discours médical et scientifique empreint d'une idéologie patriarcale, misogyne et raciste.

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Membre, 50ans Posté(e)
Anachel Membre 622 messages
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il y a 10 minutes, Éphron a dit :

Je vous remercie pour la référence, j'ai ce tract dans ma PAL, je ne manquerai pas de le lire très prochainement. Ceci étant dit, de mon côté, je me permets de vous conseiller la lecture du livre L’homme préhistorique est aussi une femme de la préhistorienne Marylène Patou-Mathis. L'auteure, qui maîtrise parfaitement son sujet, y restitue la naissance de la préhistoire en tant que discipline scientifique dans son contexte historique et intellectuel. Elle réussit de façon très convaincante à mettre en exergue la construction progressive de ce qu'elle nomme l'idéologie sexiste, combinaison funeste entre l'héritage culturel judéo-chrétien et la science positiviste, qui culmine dans la seconde moitié du 19e siècle, et trouve à s'exprimer à travers une discours médical et scientifique empreint d'une idéologie patriarcale, misogyne et raciste.

J'essaierai de me le procurer.

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Invité Éphron
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Une conférence de Marylène Patou-Mathis à la Cité des Sciences et de l'Industrie.

 

 

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Membre, Belle au bois dormant., 101ans Posté(e)
#Nyx Membre 804 messages
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@Anachel

@Éphron

Bonsoir,

Il m'est tout à fait plaisant de lire vos interventions que j'estime élégantes et pertinentes. Nonobstant ce, l'ouvrage L'homme préhistorique est aussi une femme ne m'a ni convaincue ni marquée. :happy:

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Invité Éphron
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Il y a 23 heures, #Nyx a dit :

@Anachel

@Éphron

Bonsoir,

Il m'est tout à fait plaisant de lire vos interventions que j'estime élégantes et pertinentes. Nonobstant ce, l'ouvrage L'homme préhistorique est aussi une femme ne m'a ni convaincue ni marquée. :happy:

Merci pour votre intérêt. Dans son livre, Marylène Patou-Mathis ne défend pas une thèse, elle se contente de questionner et d'émettre des hypothèses, elle pose un regard critique sur certains présupposés sexistes qui ont cours dans la paléoanthropologie depuis sa fondation au 19e siècle, lorsqu'elle était essentiellement représentée par des hommes. Il s'agit pour la préhistorienne de questionner certaines représentations implicites de la discipline qui ne sont fondées sur aucune preuve archéologique, qui induisent des biais méthodologiques et conduisent parfois à des erreurs dans les résultats. Un exemple parlant à ce titre, et qui est évoqué dans la vidéo ci-dessus, est celui de la guerrière viking de Birka qui a longtemps été prise pour un homme du fait des attributs avec lesquels elle fut inhumée. Je cite Marylène Patou-Mathis :

« Au XIXe siècle, la société occidentale patriarcale ne peut accepter l’existence de guerrières : les interprétations qui font suite à la découverte dans les années 1880 du site archéologique de Birka, au nord de l’île de Björkö (Suède), sont sur ce point éloquentes. Le squelette inhumé avec des armes (dont une épée, deux lances et vingt-cinq flèches), deux chevaux et un plateau de jeu avec un ensemble complet de pions fut attribué à un homme. Pendant plus d’un siècle, cette tombe servit de référentiel pour identifier les chefs guerriers vikings. Si, dès 2014, l’étude anthropologique du squelette mit en doute cette interprétation, il fallut attendre les nouvelles fouilles et les analyses ADN pour que la communauté scientifique admette enfin qu’il soit celui d’une femme. Ce prétendu guerrier viking du milieu du Xe siècle était une guerrière d’une trentaine d’années mesurant environ 1,70 mètre. Il s’agissait peut-être d’une cheffe de guerre, comme semble l’indiquer le jeu qui devait servir à s’exercer aux tactiques et stratégies de combat. Malgré ces nouvelles données indiscutables, certains archéologues masculins n’admettent pas cette interprétation et suggèrent que les proches de cette femme l’ont revêtue d’une tenue guerrière sans pour autant que cela reflète son statut réel dans la société. » 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerrière_viking_de_Birka

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Membre, Belle au bois dormant., 101ans Posté(e)
#Nyx Membre 804 messages
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@Éphron

Bonjour,

Je comprends que le livre de Patou-Mathis séduise, mais j'y perçois (avis personnel) entre autres un manque sous-jacent et déplaisant d'objectivité, d'ailleurs peut-être lié au genre/sexe (c'est-à-dire l'accrue focalisation d'une femme sur les femmes).

Quant à la guerrière viking de Birka, sauf erreur de ma part, le sujet fait encore débat et les arguments scientifiques (pas uniquement ceux évoqués par Patou-Mathis) s'opposant à la féminisation définitive desdits restes humains suédois me semblent sensés. J'ai tendance à me placer dans ce camp-ci : les progrès techniques et études poussées permettent de belles avancées, attention cependant aux réinterprétations/relectures possiblement effrénées. :happy:

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Il y a 2 heures, #Nyx a dit :

@Éphron

Bonjour,

Je comprends que le livre de Patou-Mathis séduise, mais j'y perçois (avis personnel) entre autres un manque sous-jacent et déplaisant d'objectivité, d'ailleurs peut-être lié au genre/sexe (c'est-à-dire l'accrue focalisation d'une femme sur les femmes).

Quant à la guerrière viking de Birka, sauf erreur de ma part, le sujet fait encore débat et les arguments scientifiques (pas uniquement ceux évoqués par Patou-Mathis) s'opposant à la féminisation définitive desdits restes humains suédois me semblent sensés. J'ai tendance à me placer dans ce camp-ci : les progrès techniques et études poussées permettent de belles avancées, attention cependant aux réinterprétations/relectures possiblement effrénées. :happy:

C'est curieux que vous trouviez à Marylène Patou-Mathis un certain manque d'objectivité, parce que je trouve au contraire pour ma part que son travail est plutôt rigoureux, qu'il s'inscrit pleinement dans le cadre d'une démarche scientifique d'exploration et d'examen des hypothèses en présence, et qu'elle parvient à faire ce travail avec toutes les précautions qui s'imposent en termes de scepticisme et d'impartialité. En revanche, ce qui me semble assez transparent, ce jusque dans les sciences les plus exactes, c'est que lorsqu'une découverte ne vient pas questionner le paradigme en vigueur, mais qu'au contraire elle conforte les conceptions du moment, les exigences en termes de preuves ne sont pas toujours très élevées, et parfois même, il semble permis de s'en dispenser.

Pour ce qui est de la tombe de Birka, si vous avez tout-à-fait raison de souligner que la controverse subsiste et que les arguments avancés par les détracteurs de la thèse de la guerrière viking ne sont pas dénués d'intérêt, il faut reconnaitre qu'ils restent relativement peu étayés. Alors, certes, pour l'heure des incertitudes demeurent, une contamination des restes est toujours envisageable, une interversion de certains ossements aussi, et peut-être des motivations nous échappent-elles en lien avec la présence de ce squelette au sein de cette tombe. Oui, c'est possible, mais outre que nous n'aurons peut-être jamais les éléments qui permettraient de lever ces incertitudes, les données récoltées, et notamment les analyses génétiques, laissent néanmoins peu de doute quant à l'identité sexuelle du sujet et constituent un faisceau d'indices qui tend à confirmer qu'il s'agissait bien d'une guerrière.

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Membre, Belle au bois dormant., 101ans Posté(e)
#Nyx Membre 804 messages
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@Éphron

Je ne suis point forcément partisane des tentatives de résolutions absolues appréciées par les pensées contemporaines, y compris lorsque cela concerne l'Histoire révolue : à mes yeux, le mystère cultive un charme certain.

Quant à savoir si "la femme est un homme comme les autres" (je me permets de revenir au sujet initial du fil de conversation), l'inné, l'acquis, la nature, la culture, l'individu, la société, le sensible, l'intelligible et l'ensemble myriadaire de dichotomies existantes demeurent autant de paramètres m'invitant à imaginer que répondre à une telle question s'avère impossible car elle n'est peut-être pas cognitivement viable.

*m'invitant ou m'incitant

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Invité Éphron
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L’homme à la chasse et la femme à la cueillette ? Un énorme cliché selon une étude

Non, la chasse n’était pas réservée qu’aux hommes dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs. Au contraire ! Une étude révèle que les femmes aussi partaient traquer des animaux.

Pendant que l’homme part chasser du gros gibier avec des outils bien acérés, la femme, elle, cueille gentiment des baies et s’occupe des enfants. Cette image, largement répandue au sujet des chasseurs-cueilleurs, se révèle totalement fausse, révèle une étude unique en son genre publiée dans Plos One. En réalité, dans près de 80 % des sociétés, les femmes partaient également à la chasse.

Les groupes de chasseurs-cueilleurs existent depuis le début de l’humanité à travers le monde. Au néolithique, avec les débuts de l’agriculture et de l’élevage, ce mode de vie s’est largement raréfié, même s’il subsiste partiellement dans certaines sociétés. Si on longtemps imaginé l’homme ramener de la viande et du poisson, sans doute à cause d’une force physique supérieure, l’image est en réalité incomplète. Il faut imaginer avec lui une femme armée d’un arc et de flèches, parfois d’autres outils comme des lances ou des arbalètes, un enfant sur le dos, chassant divers animaux allant jusqu’à 30 kilogrammes.

Pour tordre le cou à ce mythe tenace, l’équipe de Cara Wall-Scheffler, professeure de biologie à la Seattle Pacific University (Etats-Unis), a passé en revue une base de données appelée D-PLACE, qui compile des informations culturelles, linguistiques, environnementales et géographiques au sujet de plus de 1 400 sociétés à travers le monde sur les 150 dernières années. Parmi tous les dossiers disponibles, 63 sociétés décrites comprenaient des détails sur la chasse et la cueillette dans ce groupe. Ce sont sur ces données que l’équipe s’est concentrée.

Du gros gibier jusqu’aux petits rongeurs

Première découverte, sur 63 sociétés, les femmes participaient à la chasse dans 50 d’entre elles (soit 87 % des sociétés examinées). Plus intéressant encore, chez 41 d’entre elles, les dossiers précisaient si la chasse était intentionnelle ou non, c’est-à-dire si elles partaient volontairement armées pour chasser ou si elles attrapaient les animaux qu’elles croisaient par hasard. « Nous n’avons pas été étonnés de voir que les femmes chassaient », explique le Pr Wall-Scheffler.  « En revanche, nous avons été surpris par le fait que dans la plupart des cas, 87 %, les femmes prévoyaient bien de partir à la chasse. Nous nous attendions à trouver que les femmes chassaient de façon opportuniste, en capturant uniquement les animaux rencontrés au gré de leurs autres tâches. Mais nous avons découvert que, dans bien des endroits, les femmes partaient activement en voyage pour chasser. »

Grâce à ces données, on sait même ce que les femmes étaient capables de ramener de leurs parties de chasse. Dans un tiers des cas (33 %), elles partaient en quête de gros animaux de plus de 30 kilos. Dans 15 % des sociétés, elles étaient dévolues aux proies moyennes. Enfin, elles se chargeaient de ramener les petites proies comme des lézards ou des rongeurs dans 46 % des cas. Elles ne chassaient des proies de toutes tailles que dans très peu de sociétés de chasseurs-cueilleurs (4 %).

Partir chasser avec un bébé dans le dos

Surtout, elles semblent bien plus libres de choisir leurs stratégies de chasse que les hommes, et utilisaient un attirail d’outils plus large que leurs partenaires masculins. « Les femmes ont souvent des règles moins formalisées sur les outils à utiliser. En général, les hommes ne pouvaient utiliser que des arcs et des flèches », explique le Pr Wall-Scheffler. Les femmes, elles, peuvent aussi se servir de couteaux, de filets, de lances, de machettes et d’arbalètes en alternance de l’arc et des flèches, qui reste l’arme la plus fréquemment utilisée.

On sait aussi qu’elles ne partaient pas forcément seules. Il leur arrivait de voyager en quête d’animaux avec une variété de personnes différentes : elles pouvaient être accompagnées d’un partenaire masculin, mais aussi d’autres femmes, de chiens et même d’enfants. En effet, contrairement à ce que l’on pourrait penser, être enceinte ou avoir un nourrisson ne sonnait pas la fin de la chasse pour elles. « Être mère ne les empêchait pas de partir en quête d’animaux. Cette pratique est d’ailleurs beaucoup plus fréquente que nous ne le pensions au départ », confie la spécialiste. Il suffit aux femmes d’emmitoufler les nourrissons et les bébés dans des écharpes autour d’elles pour partir en quête de nourriture.

Les enfants, un peu plus âgés, peuvent, eux, accompagner leur mère pour apprendre à chasser avec elles. « On remarque dans certaines sociétés une vraie attention au partage du travail. Certains jours, une femme peut emmener son enfant chasser et d’autres jours, le petit peut rester jouer avec quelqu’un d’autre pendant que la mère s’en va. » Une flexibilité et une indépendance bien éloignées du rôle de la sage cueilleuse largement véhiculé jusqu’ici.

Alors, pourquoi avoir réduit les femmes à la pratique de la cueillette alors que les fouilles montrent clairement qu’elles chassaient ? Cara Wall-Scheffler n’a pas de réponse. « Heureusement que les temps changent et que la science se corrige d’elle-même. » Cette publication devrait très vite ouvrir la voie à de nouveaux travaux allant dans le même sens. « De nombreuses études sortiront cette année qui montreront que les femmes chassent depuis des siècles et que leur corps est bien adapté à l’endurance. » En espérant que les représentations dans les livres d’histoires seront, elles aussi, bientôt mises à jour.

https://www.nouvelobs.com/sciences/20230731.OBS76429/l-homme-a-la-chasse-et-la-femme-a-la-cueillette-un-enorme-cliche-selon-une-etude.html

https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0287101

 

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 485 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
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Je ne suis pas sûr que la femme soit un homme comme les autres , parce que, mise à part certaines exceptions, qui donc confirment la règle, je pense que les femmes ne peuvent  pas  être aussi cruelles que les hommes .

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Membre, 49ans Posté(e)
Elisa* Membre 13 641 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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il y a 7 minutes, bouddean a dit :

Je ne suis pas sûr que la femme soit un homme comme les autres , parce que, mise à part certaines exceptions, qui donc confirment la règle, je pense que les femmes ne peuvent  pas  être aussi cruelles que les hommes .

En fonction de quels éléments te bases-tu pour penser ainsi ? 
Pourquoi ne pourraient-elles pas être aussi cruelles que le sexe masculin ?!

En évitant le refrain de « la femme donne la vie », peux-tu être plus précis ? 

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Un exemple indubitable de cruauté sans frein chez une femme est celui de la tristement célèbre Irma Grese, surnommée « La hyène d'Auschwitz »...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Irma_Grese

 

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Membre, 50ans Posté(e)
Anachel Membre 622 messages
Forumeur expérimenté‚ 50ans‚
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il y a 31 minutes, Éphron a dit :

Non, la chasse n’était pas réservée qu’aux hommes dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs. Au contraire ! Une étude révèle que les femmes aussi partaient traquer des animaux.

Personne ici ne nie que les femmes aient pu pratiquer des besognes traditionnellement exercées par les hommes, que ce soit la chasse, des travaux de force ou même des activités guerrières, seulement que cela ait été fait de façon massive.

Les disparités biologiques et psychologiques telles que les différences de force, de vitesse ou encore l'agressivité et la propension aux comportements à risques ont imposés pour des raisons d'efficacité et de rentabilité que les activités les plus dangereuses et les plus exigeantes physiquement aient été très majoritairement pratiquées par les mâles.

Ces différences se sont ensuite encore accentuées avec la domestication des animaux et l'élevage. De nouvelles pathologies sont apparues et ont drastiquement augmenté la mortalité infantile, imposant aux femelles de l'espèce de passer l'essentiel de leur période de fertilité enceintes, diminuant ainsi leur aptitude à se déplacer.

Enfin pour ce qui est de la place des femmes à la guerre, en plus des raisons citées plus haut il faut bien entendu ajouter que si vous avez une tribu composée de 100 hommes et 100 femmes, si les femmes vont à la guerre et que seule une d'entre elle revient, la tribu n'a plus d'avenir; Si ce sont les 100 hommes qui partent et un seul revient, elle peut être repeuplée.

Si les femmes avaient eu une place plus importante dans les activités citées que celle déduite des travaux antérieurs, comment justifier que cela n'a jamais été observé parmi plus de 1000 tribus contemporaines ?

Il ne s'agit en aucun cas de nier la capaciter des femmes à pratiquer la chasse, la guerre, des travaux de force ou d'occuper des positions d'autorité. Elles peuvent le faire et elle l'ont fait mais statistiquement les hommes sont mieux disposés pour le faire plus efficacement et à une époque ou la survie primait sur des considérations éthiques de justice sociale -apanage des sociétés d'abondance- les populations concernées n'ont pas hésité à faire ce qu'il fallait pour optimiser leurs chances de survie.

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 485 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
il y a 25 minutes, Éphron a dit :

Un exemple indubitable de cruauté sans frein chez une femme est celui de la tristement célèbre Irma Grese, surnommée « La hyène d'Auschwitz »...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Irma_Grese

 

Oui , mais comme je l'ai précisé 

 

il y a 47 minutes, bouddean a dit :

mise à part certaines exceptions, qui donc confirment la règle,

 

il y a 34 minutes, Elisa* a dit :

En fonction de quels éléments te bases-tu pour penser ainsi ? 
Pourquoi ne pourraient-elles pas être aussi cruelles que le sexe masculin ?!

En évitant le refrain de « la femme donne la vie », peux-tu être plus précis ? 

Parce que votre chimie est différente .

Les femmes ont des taux plus élevés d'ocytocine . 

L'ocytocine est une hormone, c'est l'hormone de l'attachement, de l'empathie , elle est produite dans l'hypothalamus et secrétée en plus grande quantité lors de la grossesse , de l'accouchement et de l'allaitement .

Son action a été mise en évidence par plusieurs chercheurs , je n'arrive pas à trouver celui qui l'a mis en évidence ( ils sont plusieurs à avoir travaillé dessus ) en se servant des incubateur buccaux , mais cette information a été relayée lors d'une conférence de Gill Bœuf, ancien directeur du muséum d'histoire naturel de Paris et écologue mondialement renommé .

Les incubateurs buccaux sont des poissons dont les femelles " élèvent"  leurs alevins dans la bouche , elles ramassent les œufs, les gardent dans leur bouche sans manger jusqu'à ce qu'ils éclosent et que les alevins deviennent trop grands pour y rester , en bloquant la production d'ocytocine  , elles mangent les alevins, en débloquant la libération de l'hormone, elle se remettent à incuber .

Les femmes , en règle générale, seront moins cruelles que les hommes ,pour cette raison .

Il ne me parait pas méprisant de dire que les femmes et les hommes n'ont pas la même façon de penser , d'interpréter et d'agir , heureusement d'ailleurs :D

 

 

  

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
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Le 17/07/2023 à 20:29, Wave1 a dit :

D'après vous les différences cognitives et comportementales (stéréotypes) souvent visibles entre les femmes et les hommes s'expliquent par leur différences biologiques ou bien cela est purement à cause de leurs conditionnements sociales ? Personnellement je pense que les différences biologiques sont indéniables mais que la culture et le conditionnement peuvent complétement recouvrir ces différences biologiques.

A vous ! :cool:

 

Il faut voir les choses différemment des philosophes qui mettent en concurrence inné et acquis ou pire les sociologistes qui croient véritablement que la femme est un tableur excel comme les autres.

Ce sont des couches logicielles de niveaux différents. Dans un ordinateur on a le matériel (dit hardware) et on a le logiciel (dit software). Le hardware peut être optimisé pour certaines choses comme par exemple calculer des polygones pour afficher de la 3D. Et si on n'a pas de carte vidéo dédiée on aura beau installer tous les pilotes logiciels du monde, l'affichage 3D sera toujours médiocre. Mais on peut avoir la carte graphique et pas le logiciel pour l'exploiter, et alors l'affichage 3D restera médiocre malgré le potentiel.

Les hommes et les femmes peuvent avoir le même logiciel mais pas le même matériel. Les hommes ne portent pas d'enfants dans leur utérus parce qu'ils n'ont pas d'utérus. Les femmes sont moins agressives car elles n'ont pas de testicules et donc le niveau de testostérone requis pour faire par exemple de bons soldats. On va dire guerriers, pour ne pas alimenter de polémique inutile.

En outre les hormones présentes dans le cerveau des uns et des autres les conditionnent au niveau physique à avoir certains comportements.

La conclusion qu'on peut complètement recouvrir les différences biologiques revient à prétendre que ces différences n'existent pas. Prenons le cas des amazones, ces guerrières dont on a découvert qu'elles vivaient sans surprise à l'endroit de l'actuel Kurdistan, soit une culture particulièrement ouverte à l'interchangeabilité des rôles, et ou aujourd'hui encore on a des combattantes de première ligne. 3 batailles connues, 3 défaites cuisantes.

Si personne ne fait ça c'est pas pour rien. Les femmes néandertaliennes aussi combattaient d'après les ossements retrouvés, mais pas les sapiens.

Comme le dit la théorie économique : chacun se spécialise dans ce pour quoi il est le meilleur. Meilleure utilisation du potentiel.

Les gens qui croient que la femme est un homme comme les autres sont du genre à les mettre en première ligne, ruiner ainsi leur potentiel démographique, et se faire éliminer comme civilisation.

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Invité Éphron
Invités, Posté(e)
Invité Éphron
Invité Éphron Invités 0 message
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Il y a 1 heure, Anachel a dit :

Personne ici ne nie que les femmes aient pu pratiquer des besognes traditionnellement exercées par les hommes, que ce soit la chasse, des travaux de force ou même des activités guerrières, seulement que cela ait été fait de façon massive.

Les disparités biologiques et psychologiques telles que les différences de force, de vitesse ou encore l'agressivité et la propension aux comportements à risques ont imposés pour des raisons d'efficacité et de rentabilité que les activités les plus dangereuses et les plus exigeantes physiquement aient été très majoritairement pratiquées par les mâles.

Certainement faudra-t-il attendre un plus grand nombre d'études et des études plus fines sur la question pour pouvoir espérer un tant soit peu évaluer de façon chiffrée la distribution sexuée des tâches dans les sociétés du paléolithique. Je ne saurais décider en l'état actuel des connaissances qui sont encore balbutiantes.

Il y a 1 heure, Anachel a dit :

Ces différences se sont ensuite encore accentuées avec la domestication des animaux et l'élevage. De nouvelles pathologies sont apparues et ont drastiquement augmenté la mortalité infantile, imposant aux femelles de l'espèce de passer l'essentiel de leur période de fertilité enceintes, diminuant ainsi leur aptitude à se déplacer.

Source(s) ?

Il y a 1 heure, Anachel a dit :

Enfin pour ce qui est de la place des femmes à la guerre, en plus des raisons citées plus haut il faut bien entendu ajouter que si vous avez une tribu composée de 100 hommes et 100 femmes, si les femmes vont à la guerre et que seule une d'entre elle revient, la tribu n'a plus d'avenir; Si ce sont les 100 hommes qui partent et un seul revient, elle peut être repeuplée.

Pour ce qui est des sociétés du paléolithique, il n'existe pas de preuve qu'elles se soient jamais adonnées à la guerre. Et, pour ce qui est des sociétés du néolithique, on croit savoir qu'il existe déjà une division sexuée des tâches très marquée, mais, comme je l'ai déjà signalé, les travaux actuels semblent remettre en question les méthodes d'analyse utilisées jusqu'à présent par les préhistoriens.

Il y a 1 heure, Anachel a dit :

Si les femmes avaient eu une place plus importante dans les activités citées que celle déduite des travaux antérieurs, comment justifier que cela n'a jamais été observé parmi plus de 1000 tribus contemporaines ?

Pourquoi les sociétés de chasseurs-cueilleurs modernes seraient-elles un reflet exact des sociétés préhistoriques ? Penser qu'il en va nécessairement ainsi relève du présupposé que les sociétés actuelles de chasseurs-cueilleurs sont des sortes de fossiles vivants qui n'ont connu aucune évolution depuis les temps les plus reculés de l'humanité. Si cela ne repose sur aucune preuve archéologique, qu'est-ce donc si ce n'est un préjugé ?

Il y a 1 heure, Anachel a dit :

Il ne s'agit en aucun cas de nier la capaciter des femmes à pratiquer la chasse, la guerre, des travaux de force ou d'occuper des positions d'autorité. Elles peuvent le faire et elle l'ont fait mais statistiquement les hommes sont mieux disposés pour le faire plus efficacement et à une époque ou la survie primait sur des considérations éthiques de justice sociale -apanage des sociétés d'abondance- les populations concernées n'ont pas hésité à faire ce qu'il fallait pour optimiser leurs chances de survie.

Qu'est-ce qui vous fait croire que les préoccupations de justice sociale sont l'apanage des sociétés d'abondance ? Frans De Waal a mis en évidence dans ses travaux que les singes ont déjà un sens aiguë de l'équité et de la justice, qu'il s'agit d'un mécanisme évolué d'adaptation aux conditions environnementales sans doute fort ancien et que nous partageons avec eux. Ne serait-ce pas plutôt le fait que nous commençons à nous préoccuper de la question de l'égalité entre les sexes qui nous autorise à porter aujourd'hui un regard plus averti sur notre histoire ancienne ?

 

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Membre, 49ans Posté(e)
Elisa* Membre 13 641 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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il y a 55 minutes, bouddean a dit :

Oui , mais comme je l'ai précisé 

 

 

Parce que votre chimie est différente .

Les femmes ont des taux plus élevés d'ocytocine . 

L'ocytocine est une hormone, c'est l'hormone de l'attachement, de l'empathie , elle est produite dans l'hypothalamus et secrétée en plus grande quantité lors de la grossesse , de l'accouchement et de l'allaitement .

Son action a été mise en évidence par plusieurs chercheurs , je n'arrive pas à trouver celui qui l'a mis en évidence ( ils sont plusieurs à avoir travaillé dessus ) en se servant des incubateur buccaux , mais cette information a été relayée lors d'une conférence de Gill Bœuf, ancien directeur du muséum d'histoire naturel de Paris et écologue mondialement renommé .

Les incubateurs buccaux sont des poissons dont les femelles " élèvent"  leurs alevins dans la bouche , elles ramassent les œufs, les gardent dans leur bouche sans manger jusqu'à ce qu'ils éclosent et que les alevins deviennent trop grands pour y rester , en bloquant la production d'ocytocine  , elles mangent les alevins, en débloquant la libération de l'hormone, elle se remettent à incuber .

Les femmes , en règle générale, seront moins cruelles que les hommes ,pour cette raison .

Il ne me parait pas méprisant de dire que les femmes et les hommes n'ont pas la même façon de penser , d'interpréter et d'agir , heureusement d'ailleurs :D

 

 

  

Tu as une source concernant un éventuel taux plus élevé d’ocytocine chez la femme hormis dans certains cas spécifiques ?

Les différents articles que je lis sur le sujet n’en font pas mention :

Déclenchement de l'ocytocine

L'ocytocine est sécrétée lors de temps passé avec nos proches : lorsque l'on reçoit des compliments, des marques d'intérêts et de gentillesse ainsi que des contacts affectueux. Elle est plus élevée chez les personnes en couple, en particulier chez les jeunes couples.

Il n’est aucunement précisé qu’elle soit plus présente chez un sexe plus qu’un autre.

Cette hormone joue un rôle différent chez les deux sexes

Quel est le rôle chez l'homme ?

Chez l'homme, elle joue un rôle dans la sexualité puisqu'elle permet l'éjection du sperme et favorise l'attachement vis à vis de sa partenaire.

Quel est son rôle chez la femme ?

Chez la femme, cette hormone a plusieurs rôles : lors du rapport sexuel, elle favorise les contractions de l'utérus et ainsi la progression des spermatozoïdes jusqu'à l'ovule. "L'ocytocine joue un rôle fondamental au cours de la grossesse : elle assure la tonicité de l'utérus et induit le déclenchement des contractionset ainsi de l'accouchement. Elle permet ensuite l'éjection du lait lors de l'allaitement du nourrisson , précise le Dr Goëb.  Enfin, elle permet l'attachement entre la mère et son enfant.

ICI

On reconnaît bcp de qualités à cette hormone néanmoins cela n’induit pas qu’un des deux sexes soit plus empathique.
Idem concernant une éventuelle cruauté, il n’y a pas de lien direct en fonction d’un sexe plus qu’un autre.

Sans surprise, tu as évoqué l’argument de l’ocytocine qui biaise le débat en mettant en évidence l’attachement maternel qu’elle développe et malgré le rôle de la femme dans la survie de l’espèce ceci ne valide pas qu’elle soit plus ou moins empathique que l’homme pour autant. 

Quant à ton histoire de poisson, je n’ai pas tout saisi et puis sans source, n’étant pas une scientifique, on peut me faire croire ce que l’on veut… 

Plus de précisions sur l’ocytocine ICI

Modifié par Elisa*
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Invité Éphron
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Invité Éphron
Invité Éphron Invités 0 message
Posté(e)
il y a 4 minutes, Elisa* a dit :

Tu as une source concernant un éventuel taux plus élevé d’ocytocine chez la femme hormis dans certains cas spécifiques ?

Les différents articles que je lis sur le sujet n’en font pas mention :

Déclenchement de l'ocytocine

L'ocytocine est sécrétée lors de temps passé avec nos proches : lorsque l'on reçoit des compliments, des marques d'intérêts et de gentillesse ainsi que des contacts affectueux. Elle est plus élevée chez les personnes en couple, en particulier chez les jeunes couples.

Il n’est aucunement précisé qu’elle soit plus présente chez un sexe plus qu’un autre.

Cette hormone joue un rôle différent chez les deux sexes

Quel est le rôle chez l'homme ?

Chez l'homme, elle joue un rôle dans la sexualité puisqu'elle permet l'éjection du sperme et favorise l'attachement vis à vis de sa partenaire.

Quel est son rôle chez la femme ?

Chez la femme, cette hormone a plusieurs rôles : lors du rapport sexuel, elle favorise les contractions de l'utérus et ainsi la progression des spermatozoïdes jusqu'à l'ovule. "L'ocytocine joue un rôle fondamental au cours de la grossesse : elle assure la tonicité de l'utérus et induit le déclenchement des contractionset ainsi de l'accouchement. Elle permet ensuite l'éjection du lait lors de l'allaitement du nourrisson , précise le Dr Goëb.  Enfin, elle permet l'attachement entre la mère et son enfant.

ICI

On reconnaît bcp de qualités à cette hormone néanmoins cela n’induit pas qu’un des deux sexes soit plus empathique.
Idem concernant une éventuelle cruauté, il n’y a pas de lien direct en fonction d’un sexe plus qu’un autre.

Sans surprise, tu as évoqué l’argument de l’ocytocine qui biaise le débat en mettant en évidence le rôle de la femme dans la survie de l’espèce. Or ceci ne valide pas qu’elle soit plus ou moins empathique que l’homme pour autant. 

Quant à ton histoire de poisson, je n’ai pas tout saisi et puis sans source, n’étant pas une scientifique, on peut me faire croire ce que l’on veut… 

Plus de précisions sur l’ocytocine ICI

A propos de l'ocytocine, j'ai vu passer ça récemment :

L’ocytocine est souvent appelée "hormone de l'amour" car considérée comme essentielle dans les comportements de mise en couple et de soins maternels, mais une nouvelle étude impliquant le campagnol des prairies remet son rôle en cause.

https://www.sciencesetavenir.fr/sciences/l-ocytocine-hormone-de-l-amour-pas-si-vite-selon-une-etude_169149

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Membre, Belle au bois dormant., 101ans Posté(e)
#Nyx Membre 804 messages
Mentor‚ 101ans‚ Belle au bois dormant.,
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il y a 16 minutes, Éphron a dit :

mais une nouvelle étude impliquant le campagnol des prairies

Ça, je ne m'y attendais pas. :DD

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 485 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Elisa* a dit :

Tu as une source concernant un éventuel taux plus élevé d’ocytocine chez la femme hormis dans certains cas spécifiques ?

Les différents articles que je lis sur le sujet n’en font pas mention :

Titre : "Différences de concentrations plasmatiques d'ocytocine entre les femmes et les hommes"
Auteurs : Émilie Bourguignon, Marcia Poggi Davis, Richard Sterling, Pranjal Kundu, Giovanna B. Zunta-Soares, Jair C. Soares et Jaime E.C. Hallak
Journal : Psychoneuroendocrinologie
Année : 2019
Volume : 103
Pages : 155-161
Lien vers l'article : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30784748

Résumé : Cette étude examine les différences de concentrations plasmatiques d'ocytocine entre les femmes et les hommes. Les résultats montrent que les femmes ont des concentrations plasmatiques d'ocytocine significativement plus élevées que les hommes. Ces différences pourraient être liées aux effets modulateurs de l'ocytocine sur les comportements sociaux distincts entre les sexes.

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