Je vais écrire un roman policier...

Il pleuvait.
C'était le soir. Un soir lugubre sous la pluie... La chaussée, les trottoirs, les immeubles détrempés sous un faible éclairage public jetaient des reflets métalliques...
Boris Brodlaw, détective privé, s'était abrité dans un recoin de porte de la 8 ème avenue.
"Peste soit de cette pluie fulminait-il !" Depuis plus de deux heures il était là à surveiller l'entrée du numéro 29 en vis à vis sur l'autre côté de la rue. Et la pluie ne cessait pas. Pour prendre patience il repassait les évènements de la journée qui l'avaient conduit à cette situation présente.

La fille magnifique qui vers midi moins cinq était entrée en coup de vent dans son agence... Encore que le nom d'agence fût excessif pour désigner la pièce minuscule aux murs lépreux au troisième étage d'un immeuble vétuste à ce numéro 13 rue Formol de Manatall dont il avait fait sa bureau. Ou plutôt son antre. Puisque lorsque ses finances ne lui permettaient plus de se payer une chambre d'hôtel et de dormir sur un sommier acceptable, sans lumbago programmé pour le petit matin, il dépliait le lit de camp rangé au bas du placard de droite et dormait ici même. Un minuscule lavabo de faïence blanche au robinet bruyant et capricieux faisait alors office de salle de bain.

-- Je suis Marilyn Monarow qu'elle avait quasiment hurlé sans prendre le soin de refermer la porte derrière elle, et je suis en danger de MORT !"

Grande, mince, de grands yeux verts, une chevelure noir de geai et des lèvres pulpeuses rouge-vif pour vous la préciser.

Il avait mis une bonne minute à réaliser qu'il ne s'agissait pas d'une apparition tout droit sortie de ses fantasmes mais bien de la réalité...

-- Hé bien quoi ? Vous n'avez jamais vu une pauvre fille désespérée ? Avait-elle rajouté devant son air hébété.

Elle ne lui avait pas fait cet effet là !

Le vison de son col dansait sur ses épaules nues au moindre de ses déplacements. Et bon sang qu'elle en faisait des déplacements ! En long en large, en avant en arrière, avec des demi-tours brusques sur un seul de ses talons aiguille. Sous son manteau grand ouvert qui flottait autour d'elle comme une cape, sa robe fuchsia moulait parfaitement son corps souple jusqu'aux genoux. Comment faisait-elle pour bouger aussi vite toute ficelée qu'elle était dans ce fourreau ?

En attendant, Boris, lui, était là sous la pluie ! Et son chapeau mou de feutre gris au large rebord faisait gouttière sur le devant dès qu'il pointait le nez hors de son réduit... Quant à son imperméable de toile beige, son imperméabilité n'était plus qu'un souvenir.

"Manquerait plus que j'attrape la crève ! "Singing in the rain" c'est pas mon truc" ronchonna-t-il !

Il faut dire qu'en plus de l’intérêt qu'il avait pu porter à la créature de rêve du matin, c'était aussi et surtout l'épaisse liasse de Dollars qu'elle avait jeté sur son bureau comme on abat une quinte flush au poker qui l'avait en définitive convaincu d'accepter cette affaire...

A... suivre ?

il y a 6 minutes, Blaquière a dit :

A... suivre ?

bonjour,

pourquoi pas ?

une entrée en matière classique , mais qui sait , la suite peut nous révéler quelques surprises !

qui (comment et pourquoi .......) peut donc en vouloir à cette "créature de rêves " ? ( cette apparition sortie de ses fantasmes )

qui donc ?????? je vous le demande .... ( ça on devrait le savoir vers la page 100 ( s'il y a une page 100 )

à suivre ...

bonne journée et bon courage face à la page blanche ( la hantise de l'écrivain ) .

p.s : quand je commence un livre, et qu'à la page 100 il ne s'est encore rien passé , que l'intrigue est nulle et que je n'ennuie profondément dans le livre ...je laisse tomber, mais je persiste quand même toujours jusqu'au au moins cette fameuse page 100 ...on ne sait jamais, cela peut se débloquer et rendre la suite plus intéressante . J"appelle cela le "mur de la page 100" .

La suite demain ?

Un deuxième le merle , il y a de la concurrence  

il y a une heure, Blaquière a dit :

Sous son manteau grand ouvert qui flottait autour d'elle comme une cape, sa robe fuchsia moulait parfaitement son corps souple jusqu'aux genoux.

Et en dessous des genoux, l’était tout raide, son corps ? 

Pardon, peux pas résister sur ce genre de truc ! Je sais, chuis cro vilaine… 

il y a 42 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Et en dessous des genoux, l’était tout raide, son corps ? 

Pardon, peux pas résister sur ce genre de truc ! Je sais, chuis cro vilaine… 

C'est vrai que la phrase est équivoque.

il y a 59 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Et en dessous des genoux, l’était tout raide, son corps ? 

Pardon, peux pas résister sur ce genre de truc ! Je sais, chuis cro vilaine… 

il y a 18 minutes, Talon 1 a dit :

C'est vrai que la phrase est équivoque.

Purain, vous êtes dûrs !

 Eh ? je fais mes premières armes (1) !  

(1) Ne sont-ce pas aussi mes dernières ? Parce que là vous m'avez complètement découragé ! 

il y a une heure, Mite_Railleuse a dit :

Et en dessous des genoux, l’était tout raide, son corps ? 

Pardon, peux pas résister sur ce genre de truc ! Je sais, chuis cro vilaine… 

Parce que soyons précis : tu as déjà vu un tibia souple ?  Non mais !....

L'avait des tibias

Caoutchouteux 

Qu'un rebouteux

grâce à son charabia

Lui avait refilés d'un footeux !

Mais z'il s'était trompé

et lui avait greffé

En lieu et place ses protèges-tibias

Mousseux.

il y a 34 minutes, Talon 1 a dit :

C'est vrai que la phrase est équivoque.

muti

Il y a 2 heures, Blaquière a dit :

Sous son manteau grand ouvert qui flottait autour d'elle, comme une cape, sa robe fuchsia moulait parfaitement, jusqu'aux genoux, son corps souple.

uni 

il y a 10 minutes, Demsky a dit :

muti

uni 

Merci

le corps est souple et moulé jusqu'au genoux ! J'ai pas dit que sous les genoux il n'était pas souple mais simplement plus moulé ! 

Faut réfléchir un peu quand on lit ! 

Heureusement qui y'a des ceuss qui comprennent ce que je veux dire ! 

Les autres y font rien que de me critiquer ! C'est des JALOUX Qui connaissent rien à la noire profondeur des années de la prohibition et des trafiquants de Vodka frelatée en URSS ! 

Et j'ai dit Boris j'ai pas dit William !

Bon, là je vous laisse, je dois prendre mon médicament !

Tu pourras parler de tous ces mineurs auxquels on ne saura pas répondre pénalement sans les enfoncer encore plus

...

Il y a 2 heures, pic et repic a dit :

 

une entrée en matière classique , mais qui sait , la suite peut nous révéler quelques surprises !

 

Mince ! Moi qui étais persuadé d'avoir été original ! 

Attend la suite... vas voir si ça décoiffe !

il y a 14 minutes, Globure a dit :

Tu pourras parler de tous ces mineurs auxquels on ne saura pas répondre pénalement sans les enfoncer encore plus

...

J'y réfléchis ! 

On dirait presque  du San-Antonio 

Il y a 3 heures, pic et repic a dit :

 

qui (comment et pourquoi .......) peut donc en vouloir à cette "créature de rêves " ? ( cette apparition sortie de ses fantasmes )

 

Le FBICIA !

Vous allez en apprendre des choses !

Il y a 3 heures, Blaquière a dit :

vous êtes dûrs !

Mais uniquement en dessous des genoux.

Il y a 4 heures, Blaquière a dit :

Ne sont-ce pas aussi mes dernières ? Parce que là vous m'avez complètement découragé ! 

Découragé toi ? Mouarf Mouarf

Mais c’est ta faute aussi ! J’ai lu et j’ai de suite vu un corps tout chamallow jusqu'aux genoux et ensuite, deux poteaux tous raides

Il y a 9 heures, Blaquière a dit :

Heureusement qui y'a des ceuss qui comprennent ce que je veux dire ! 

1 robe bien trempée quoi  

Il y a 5 heures, Mite_Railleuse a dit :

Découragé toi ? Mouarf Mouarf

Mais c’est ta faute aussi ! J’ai lu et j’ai de suite vu un corps tout chamallow jusqu'aux genoux et ensuite, deux poteaux tous raides

Tu vois que tu n'as plus peur des araignées... Ça fait 50 euros

Bonne chance! Le début du roman me plaît, c'est intéressant. J'aime beaucoup les romans policiers. Quant à moi, je veux écrire le roman romantique.