La révolution du 33 tours

En 1948, une révolution va bouleverser l’histoire de la musique : c’est la création du tout premier 33 tours microsillon. Thomas Henry, responsable des collections à Radio France, revient sur l'origine de ce format innovant qui a changé la façon de faire et d'écouter de la musique.

Le 18 juin 1948, en plein cœur de Manhattan, des journalistes assistent à une conférence de presse à la mise en scène déconcertante : un homme se tient à côté d'un empilement de disques 78 tours qui touchent pratiquement le plafond. De l'autre côté, une seconde pile de disques, beaucoup plus petite. L'homme s'appelle Edward Wallerstein, président de la célèbre maison de disques Columbia.

Il explique fièrement que la petite pile contient exactement la même quantité de musique que l'interminable tour à côté de laquelle il se tient. Il s'agit de disques d'un tout nouveau format, une innovation "sensationnelle". Le monde découvre le 33 tours.

Suite :  https://www.radiofrance.fr/francemusique/quand-le-33-tours-a-revolutionne-l-histoire-de-la-musique-enregistree-5210808

Artistiquement il y a une vraie libération à pouvoir composer sans durée de temps. Le 33 tours reste limité mais ça permet à tous ces groupes qui vont expérimenter la musique de pousser plus loin leurs histoires à raconter.  

Personnellement je préfère le CD, même si avec la mode actuelle les rayons des disquaires sont encombrés de quantité de vinyles.

il y a 19 minutes, January a dit :

En 1948, une révolution va bouleverser l’histoire de la musique : c’est la création du tout premier 33 tours microsillon. Thomas Henry, responsable des collections à Radio France, revient sur l'origine de ce format innovant qui a changé la façon de faire et d'écouter de la musique.

Le 18 juin 1948, en plein cœur de Manhattan, des journalistes assistent à une conférence de presse à la mise en scène déconcertante : un homme se tient à côté d'un empilement de disques 78 tours qui touchent pratiquement le plafond. De l'autre côté, une seconde pile de disques, beaucoup plus petite. L'homme s'appelle Edward Wallerstein, président de la célèbre maison de disques Columbia.

 

 

Il explique fièrement que la petite pile contient exactement la même quantité de musique que l'interminable tour à côté de laquelle il se tient. Il s'agit de disques d'un tout nouveau format, une innovation "sensationnelle". Le monde découvre le 33 tours.

Suite :  https://www.radiofrance.fr/francemusique/quand-le-33-tours-a-revolutionne-l-histoire-de-la-musique-enregistree-5210808

 

Tiens je n’avais jamais vu le problème du 78 tours sous cet angle là. Pourtant ça paraît logique.

il y a 3 minutes, Gouderien a dit :

Personnellement je préfère le CD, même si avec la mode actuelle les rayons des disquaires sont encombrés de quantité de vinyles.

L’objet vinyle est plus beau et paraît-il le rendu meilleur.

il y a 6 minutes, Jim69 a dit :

 

L’objet vinyle est plus beau et paraît-il le rendu meilleur.

Tout à fait,d'ailleurs j'ai pas mal de vinyls rares !!

              Et j'ai ce qu'il faut pour les écouter!

Grâce à ces différents formats, on pouvait faire devenir les Big Gees et Patrick Juvet ténors et transformer Luciano Pavarotti en petite souris chantante. C'était trop drôle.

il y a 50 minutes, Jim69 a dit :

 

L’objet vinyle est plus beau et paraît-il le rendu meilleur.

Boff... C'est sûr que la pochette est plus spectaculaire. Mais au niveau sonore, c'est très discutable. Je crois qu'il y a une bonne part de snobisme autour de l'engouement pour le vinyle.

il y a une heure, new caravage a dit :

Tout à fait,d'ailleurs j'ai pas mal de vinyls rares !!

              Et j'ai ce qu'il faut pour les écouter!

J'en ai gardé aussi mais par contre je ne pense pas qu'ils soient rares les miens. 

Je les ai gardé par nostalgie. 

On pourrait discuter longuement autour de l'"emballage" des CD, qui parfois est purement scandaleux, avec des bouts de plastique qui se baladent dans le coffret. Mais bon, la qualité sonore des CD est quand même généralement meilleure.

Il fallait aimer les craquements dus à la poussière. Même en y prenant bien soin, il était difficile de les maintenir en bon état. Il y a eu les "Trimicron" qui offraient une heure d'écoute par face, hyper fragiles. Il a fallu la deuxième version des CD (70 minutes au lieu de 60) pour pouvoir écouter la 9e symphonie de Beethoven d'une traite. Perso je suis passé au mp3, la qualité est très bonne aujourd'hui .

Il y a 1 heure, Jim69 a dit :

L’objet vinyle est plus beau et paraît-il le rendu meilleur.

On peut préférer l'esthétique du disque vinyle, en revanche la qualité sonore du CD est bien supérieure et durable. La dynamique du vinyle est limitée par la largeur du sillon qui de plus se dégrade au fil des lectures.

le numérique en format non compressé est bien plus fidèle.

Celui qui préfère le son du vinyle, je lui conseillerais d'enregistrer ses vinyles, de préférence quand ils sont neufs en format numérique audio WAV ou WMA lossless

A l'écoute il sera impossible de faire la différence entre le CD et le disque vinyle. Il aura le son du vinyle et la pérennité du numérique.

Citation

https://www.audiophiledebutant.fr/comprendre-laudio/explication-sur-les-formats-numeriques-audio/

il y a 15 minutes, Frank_N a dit :

Il fallait aimer les craquements dus à la poussière. Même en y prenant bien soin, il était difficile de les maintenir en bon état. Il y a eu les "Trimicron" qui offraient une heure d'écoute par face, hyper fragiles. Il a fallu la deuxième version des CD (70 minutes au lieu de 60) pour pouvoir écouter la 9e symphonie de Beethoven d'une traite. Perso je suis passé au mp3, la qualité est très bonne aujourd'hui .

Le mp3 n'est pas sans pertes, ça peut s'entendre, notamment sur du piano

il y a 8 minutes, hybridex a dit :

Le mp3 n'est pas sans pertes, ça peut s'entendre, notamment sur du piano

D'accord avec vous et c'est logique car c'est du compressé. La compression audio suit à peu près le même chemin que la compression des images. Il faut avoir une bonne oreille pour entendre les "défauts". Ce qu'on appelle la qualité CD (sans perte) ne peut être véritablement appréciée que sur du matériel adéquat. Perso, j'utilise des écouteurs Jabra elite 85t, le rendu est bon mais j'ai testé des Sony qui valaient 50% plus chers, on sent la différence.

Un micro (pour enregistrer) peut couter plusieurs milliers d'euros (11 000 € pour le plus cher, Brauner VM1S) et chaque micro est adapté à un instrument. Plus large pour la grosse caisse d'une batterie, plus fin pour les cymbales par exemple. et on les fait passer par des traitements (compression, pré amplification, equalisation chacun coutant plusieurs milliers d'euros aussi)..

Bref, l'enregistrement (studio ou captation durant un concert) coute la peau du cul... Et l'idée c'est d'avoir la meilleure restitution possible, le Graal c'est de se sentir au concert alors qu'on est chez soi (impliquant qu'on a pour 10 et 30 000€ de matériel dans une pièce spéciale à la maison, ça peut monter à + de 1 million d'euros). Le numérique est la seule technologie qui permet ça. 

Le vinyle va apporter un grain, une nostalgie sans doute mais le son sera qualitativement inférieure à celui du CD. 

A la fac, un camarade m'a fait découvrir le MP3. On était chez lui pour un projet et il m'a expliqué qu'en MP3 on pouvait mettre une dizaine d'albums sur 1CD. Il s'est inspiré du codec pour faire la même chose et il a inventé le divx pour faire la même choses pour les films.

Il y a 2 heures, Gouderien a dit :

Personnellement je préfère le CD, même si avec la mode actuelle les rayons des disquaires sont encombrés de quantité de vinyles.

Je trouve le CD plus fragile que le 33 tours. J'ai des vieilles cassettes à bande  magnétique qui restituent toujours un son parfait après 35 ans d'utilisation!

il y a une heure, querida13 a dit :

Je trouve le CD plus fragile que le 33 tours. J'ai des vieilles cassettes à bande  magnétique qui restituent toujours un son parfait après 35 ans d'utilisation!

Fragile? Pas tant que ça. Je possède des centaines de CD, et il n'y en a pas un qui soit endommagé. Des défauts se sont même corrigés avec le temps. Le plus gros problème du CD c'est le coffret plastique qui le renferme, et qui fait parfois camelote.

C'est un truc qui me fait de l'oeil, reprendre une platine et acheter des vinyls de jazz de préférence. 

il y a 30 minutes, Gouderien a dit :

Fragile? Pas tant que ça. Je possède des centaines de CD, et il n'y en a pas un qui soit endommagé. Des défauts se sont même corrigés avec le temps. Le plus gros problème du CD c'est le coffret plastique qui le renferme, et qui fait parfois camelote.

En fait quand c'est endommagé un CD va bégayer longtemps tandis qu'un trente trois tours va parfois émettre un son de craquement et passer à autre chose, il faut vraiment l'avoir gravement rayé pour qu'il radote en boucle et soit considéré comme inutilisable. Il faut dire que j'emportais mes CD en voiture et je ne les ménageais guère quand j'en écoutais!

il y a 39 minutes, Axo lotl a dit :

C'est un truc qui me fait de l'oeil, reprendre une platine et acheter des vinyls de jazz de préférence. 

J'avais rencontré un trader à Londres, un mec sympa malgré le fait qu'il soit un peu trop branché pognon. Il adorait la musique, on avait ça en commun et il m'a proposé d'écouter un live de Bill Evans sur 33 tours... Alors oui ça craquait un peu ici et là mais en plus c'était un live où on écoutait les gens parler et manger pendant que Bill Evans joue (WHAT ?!) Le son était très bon... Alors on a fait le tour de son matériel 

Le son est une chaine, tu zappes un maillon ton son sera pourri. Le vinyle doit être nickel évidemment... la platine, l'ampli, les enceintes et les câbles coutaient une fortune. Il avait commandé son ampli à un fabriquant français qui fait ses amplis à la main. Je crois qu'il avait pris une platine au top du top... et les enceintes étaient parfaite. Que ce soit pour écouter ou jouer de la musique, je prends des câbles cher aussi. Le câble est souvent un élément qu'on néglige parce qu'on se dit qu'un câble en vaut un autre, et bien non. Pour illustrer il m'est arrivé d'avoir un buzz à cause des ondes produites par l'éclairage d'une scène, comme il m'est arrivé de capter la radio chez moi: le câble servait d'antenne. Son blindage et l'épaisseur du câble permettra de mieux diffuser le son.

Il en résulte que de mon coté je reste dans le numérique en format non compressé, ça passe par un ampli Yamaha et des enceintes Focal datant des 90's et qui font toujours le taf.

Il reste un truc qui me manque, plusieurs en fait: l'objet à décortiquer le jour de sa sortie... et la piste cachée qu'on découvre parce qu'on a écouté l'album dans l'ordre du début à la fin et qu'on est toujours sous le charme de la dernière chanson, qui n'était pas la dernière chanson !!!

il y a une heure, Crabe_fantome a dit :

J'avais rencontré un trader à Londres, un mec sympa malgré le fait qu'il soit un peu trop branché pognon. Il adorait la musique, on avait ça en commun et il m'a proposé d'écouter un live de Bill Evans sur 33 tours... Alors oui ça craquait un peu ici et là mais en plus c'était un live où on écoutait les gens parler et manger pendant que Bill Evans joue (WHAT ?!) Le son était très bon... Alors on a fait le tour de son matériel 

 

Le son est une chaine, tu zappes un maillon ton son sera pourri. Le vinyle doit être nickel évidemment... la platine, l'ampli, les enceintes et les câbles coutaient une fortune. Il avait commandé son ampli à un fabriquant français qui fait ses amplis à la main. Je crois qu'il avait pris une platine au top du top... et les enceintes étaient parfaite. Que ce soit pour écouter ou jouer de la musique, je prends des câbles cher aussi. Le câble est souvent un élément qu'on néglige parce qu'on se dit qu'un câble en vaut un autre, et bien non. Pour illustrer il m'est arrivé d'avoir un buzz à cause des ondes produites par l'éclairage d'une scène, comme il m'est arrivé de capter la radio chez moi: le câble servait d'antenne. Son blindage et l'épaisseur du câble permettra de mieux diffuser le son.

 

Il en résulte que de mon coté je reste dans le numérique en format non compressé, ça passe par un ampli Yamaha et des enceintes Focal datant des 90's et qui font toujours le taf.

Il reste un truc qui me manque, plusieurs en fait: l'objet à décortiquer le jour de sa sortie... et la piste cachée qu'on découvre parce qu'on a écouté l'album dans l'ordre du début à la fin et qu'on est toujours sous le charme de la dernière chanson, qui n'était pas la dernière chanson !!!

Mais on vous voit peu dans la section musique, pourquoi ne partagez vous pas vos gout musicaux avec nous ? 

il y a 16 minutes, Axo lotl a dit :

Mais on vous voit peu dans la section musique, pourquoi ne partagez vous pas vos gout musicaux avec nous ? 

Parce que je suis un fasciste de la musique, musicien depuis 4 générations c'était la profession de mon père, j'ai une oreille fragile et un jugement facile  Les gens partagent de temps en temps leur découverte du moment, j'y vais, j'écoute, je serre les dents et je me dis que ça sert à rien de pourrir un coup de coeur parce que la structure harmonique est pauvre et que la mélodie est glaciale. Je sais que plus on écoute de la musique, plus on l'analyse, plus on la décortique, plus notre oreille s'affine (on en parlait avec @January ) et plus on devient intolérant. Enfant tu adores les trucs dégueulasses, ado tu adores les autres trucs dégueulasses, adultes tu ne te vois plus écouter en boucle la danse des canards ou les bérus... De la même manière que je me suis endormis à un concert de Miles Davis alors que j'étais dans le carré or (la nana de mon père faisait parti de l'orga aux arènes de Nîmes à l'époque) et je me suis fais chier dans la semaine au concert de Lionel Hampton. Aujourd'hui j'en veux énormément mais j'avais 11 ou 13 ans. A cet âge je préférais les bérus à Miles... En revanche même quand j'étais pas ma came j'écoutais. Comme là je vais écouter les trucs postés au cas où il y ait une bonne surprise.